Translation for "se brisent" to spanish
Translation examples
On dit qu’il y a des passages éphémères, des cours inutiles, des galeries aux longues perspectives en trompe-l’œil, des objets entassés dont personne ne sait plus l’usage, des taches de moisissure qui développent posément leurs paysages sur les murs, le léger voile de poussière qui tombe du bois vermoulu, des chambres pleines de ce silence que jamais personne n’a rompu, car il n’y a jamais eu personne bien qu’on dise que si et qu’il y ait peut-être encore quelqu’un, mais je ne crois pas, quelqu’un qui s’agite dans un coin, dehors, il y a quelqu’un, il y a un dehors, il y a une autre toux que la mienne, mais si étouffée que ce n’est peut-être pas une toux, il y a des mouvements que je n’ai plus, un très léger comme celui des ombres s’organisant, avançant sans marcher car il n’y a pas de pieds pour faire des pas, ce n’est ni un chat ni un chien ni une souris ni une poule ni une chauve-souris ni un lapin, ce que j’entends respirer à côté de moi bien que je sois sourd, comment est-il possible de tousser si faiblement même si l’on est une construction d’ombres que je dois voir, j’en ai besoin, besoin, et avec la nécessité s’instaure la terreur, besoin de voir le visage de cette ombre qui respire et tousse si près, recouvrer la vue et l’extérieur, je mords, je mâche le sac qui obture ma bouche, je ne cesse de ronger pour connaître les traits de cette ombre qui existe au-dehors, je mâche des ficelles, des nœuds, des pièces, des ligatures, j’en romps mais jamais assez, il y a un autre sac, une autre strate que je tarderai un siècle à conquérir et un millénaire à traverser, je vieillirai sans connaître autre chose que le goût du jute dans ma bouche et sans faire autre chose que de ronger cette brèche humide de salive, mes dents s’y brisent mais je dois continuer à ronger car il y a quelqu’un qui m’attend dehors pour me dire mon nom, je veux l’entendre, je mastique, je mords, je déchire : je mastique, je mords, je déchire l’ultime croûte de sac pour naître ou pour mourir, mais je ne parviens ni à naître ni à mourir car il y a des mains qui saisissent la zone tranchée et, avec une grande aiguille à coudre les sacs, cousent le trou par où j’allais regarder et respirer, de l’air, de l’air frais comme celui d’une fenêtre qu’on ne me laissait pas ouvrir car elle était en trompe-l’œil, mais par ce trou ma mémoire a remonté un instant jusqu’à l’air de cette fenêtre, je suis resté enfermé ici avec la nostalgie de cet air et de cette fenêtre et je n’en peux plus, car moi et ma nostalgie, nous n’y tenons pas ensemble, il n’y tient que moi, car cette nostalgie d’un air fictif rend intolérables les peluches qui me piquent le nez et la gorge et le goût répugnant du jute, faire un autre trou » mes ongles grattent les couches géologiques de sacs pour trouver une issue, mes ongles se brisent, mes doigts saignent, bouts meurtris, jointures rougies, encore un autre sac et un autre, oui, maintenant un autre trou, mais les mains du dehors font le tour de cette enveloppe que je suis et, sans dire un mot, car on ne veut surtout pas me révéler si ces mains appartiennent à quelqu’un, elles recousent, point après point, recousent la déchirure pour que je ne puisse plus sortir, et je veux sortir pour examiner ce visage, j’allonge brusquement un pied et, du talon, de toute la force que je peux, j’ouvre une autre brèche, mais les mains verruqueuses recousent avec la célérité dont seules sont capables des mains de cette espèce, de petits points, de nombreux points de croix, raccommodent ou brident une cicatrice sur la trame du sac, je ne peux pas sortir ni respirer, pas même l’air fictif derrière la fenêtre.
Dicen que hay pasadizos efímeros, patios inútiles, pasillos de largas perspectivas simuladas, objetos hacinados que ya nadie recuerda para qué sirven, manchas de podredumbre que extienden pausadamente sus paisajes por los muros, el liviano velo de polvo que cae de la madera carcomida, habitaciones repletas de ese silencio que jamás nadie ha interrumpido porque jamás ha habido nadie aunque dicen que hubo y que puede haber todavía pero no creo, alguien que se agita en un rincón afuera, hay alguien, hay afuera, hay otra tos además de la mía, pero tan apagada que quizá no sea tos, hay movimientos que yo ya no tengo, es muy leve, como el que hacen las sombras al organizarse y avanzar sin pasos porque no hay pies que los den, no es gato ni perro ni guarén ni gallina ni murciélago ni conejo lo que oigo respirar a mi lado aunque no puedo oír, cómo es posible toser tan débilmente a pesar de no ser más que una estructura de sombras que necesito ver, necesito, necesito y con la necesidad se instaura el terror, la necesidad de ver el rostro de esa sombra que respira y tose tan cerca, recobrar la vista y el afuera, muerdo, masco el saco que tapa mi boca, royendo y royendo para conocer las facciones de esa sombra que existe afuera, masco cordeles, nudos, parches, amarras, rompo pero nunca lo suficiente, otro saco, otro estrato que me demoraré un siglo en conquistar y un milenio en traspasar, envejeceré sin conocer otra cosa que el gusto del yute en la boca y sin hacer otra cosa que roer este boquete húmedo de baba, se trizan mis dientes pero tengo que seguir royendo porque hay alguien afuera esperándome para decirme mi nombre y quiero oírlo y masco y muerdo y rajo: masco, muerdo, rajo la última corteza de saco para nacer o morir, pero no alcanzo a nacer ni a morir porque hay manos que agarran la sección rajada y con una aguja grande para coser sacos cosen el agujero por donde yo iba a mirar y respirar, aire, aire fresco, aire como el de una ventana que no me dejaban abrir porque era figurada, pero por ese agujero mi recuerdo retrocedió un instante hacia el aire de esa ventana y quedé encerrado aquí con la nostalgia de ese aire y esa ventana y no puedo, porque aquí no cabemos yo y mi nostalgia, sólo yo, porque esa nostalgia de aire fingido hace intolerable el picor de las pelusas en la nariz y en la garganta y el gusto repugnante del yute, otro agujero, mis uñas escarban las capas geológicas de los sacos para encontrar salida, se rompen mis uñas, mis dedos sangran, las yemas rotas, los nudillos coloreando, otro saco y otro y otro, sí, ahora, otro agujero, pero las manos de afuera dan vuelta el envoltorio que soy y sin decir palabra, porque no quiere revelarme nada si las manos son de alguien, vuelven a coser, puntada y puntada, cosiendo la rotura para que yo ya no pueda salir y quiero salir para contemplar ese rostro y estiro brutalmente un pie, con el talón, con toda la fuerza que puedo abro otro boquete, pero las manos verrugosas vuelven a coser con la prolijidad de que sólo son capaces esas manos, puntadas menudas, muchas puntadas en cruz zurcen o bordan una cicatriz sobre la trama del saco, no puedo salir, no puedo respirar ni siquiera el aire simulado detrás de la ventana. Esperar.
Pourquoi faut-il qu’ils brisent les meubles ?
¿Por qué tienen que romper los muebles?
Les vagues se brisent au long de la grève
El romper de las olas en una orilla interminable,
— Y a-t-il une possibilité que les nanocapsules se brisent accidentellement ?
—¿Hay alguna posibilidad de que las nanocápsulas se puedan romper accidentalmente?
On peut également obtenir avec ces trois règles des « mangeurs » qui brisent les objets qui se déplacent.
También salen «carnívoros», que pueden romper objetos pasajeros;
— Parce qu’elles brisent des vitrines, fabriquent des bombes, troublent l’ordre public...
—Por romper ventanas, fabricar bombas, amenazar la paz…
J’ai froid, je suis sale et trempé, mes dents claquent violemment, j’ai peur qu’elles se brisent.
Tengo frío, estoy sucio, mojado y los dientes me castañetean tanto que parece que se me vayan a romper.
Comment Boris et elle avaient fait équipe à l’entraînement et étaient restés ensemble depuis : un de ces grands liens qui ne se brisent jamais.
Me dijo que Boris y ella formaron equipo desde los tiempos del adiestramiento y que no se habían separado desde entonces. Sí, era una de esas grandes uniones que jamás se pueden romper.
— Je n’ai pas besoin de toi, dit-il, posant les deux mains à plat sur la fenêtre, comme s’il souhaitait que les carreaux se brisent, et basculer dans le vide à leur suite – une chute de deux étages.
—No me haces falta —comentó apoyando la palma de las manos en la ventana como queriendo romper el vidrio para tirarse a la calle. Un salto de dos pisos—.
Mais le regard d’Elayne m’a fait penser à un ciel d’orage, et Nynaeve a grincé si fort des dents que j’ai eu peur qu’elles se brisent.
Cualquiera pensaría que alguien que era simplemente una Aceptada hasta hace dos días estaría complacida con eso, pero los ojos de Elayne me recordaron una tormenta invernal. Nynaeve rechinaba los dientes tan fuerte que creí que se los iba a romper.
Délicate ligne turquoise qui ourle l’horizon tel un trait de plume, il devient bleu pâle jusqu’à la jetée, nuancé de vagues vertes et argentées qui se brisent dans le sable.
Una línea azul turquesa en el horizonte, delgada como si estuviese trazada con tinta turquesa, luego un azul claro hacia el rompeolas, que cambia gradualmente en ondas de verde y plata al romper sobre la arena.
Ils se brisent les dents sur ce bon vieux Shooter.
Sólo han logrado romperse los dientes contra la coraza de la Shooting Starr.
— Krager ne vous le dira pas. Kalten fit craquer ses grosses phalanges avec un bruit sec d’os qui se brisent.
—No os lo revelará. Kalten hizo crujir sus gruesos nudillos para evocar el desagradable sonido que producen los huesos al romperse.
À son âge, la rage pure est de moins en moins rentable, parce que chaque fois que vous grincez des dents, quelques-unes se brisent.
Pero a su edad, rabiar por rabiar cada vez vale menos la pena, porque cada vez que tus dientes rechinan son susceptibles de romperse.
– Des joints verticaux peu résistants, qui se mettent à rétrécir, et laissent des crevasses derrière eux à mesure qu’ils disparaissent. Et au bout de millions d’années, ils se brisent pour de bon et dévalent la pente.
—Junturas verticales débiles, que se inclinan y dejan grietas y al cabo de millones de años acaban por romperse y se caen ladera abajo.
Il n’y a pas de points de repère en haute mer, tout n’est que déplacement amorphe et chaotique de masses d’eau désordonnées qui se dressent, se brisent, roulent et dont la crête est, à son tour, pulvérisée par des houles secondaires qui interfèrent et forment des tourbillons engloutis sitôt surgis.
En el mar abierto, no hay recaladas, únicamente existe un desplazamiento amorfo y caótico de masas de agua sin rumbo que se rompen y se balancean y cuya superficie vuelve a romperse por subsistemas que interfieren y crean remolinos y desaparecen y surgen y que, finalmente, se desvanecen sin dejar rastro.
— Bah ! Il faut bien que mes articles se brisent parfois, dit Rowlie d’un air malicieux. S’ils étaient vraiment incassables, vous n’en auriez jamais besoin d’autres, et je n’aurais plus qu’à abandonner mon métier. » Il cligna de l’œil, et les femmes se mirent à rire aux éclats, et se poussèrent du coude, en disant :
—Bueno, alguna vez tienen que romperse —respondió Rowlie con ojos chispeantes—. Si las vendiera absolutamente irrompibles ustedes no querrían nunca una nueva, y ése es mi negocio justamente. Hizo un gesto pícaro y las mujeres gritaron y se echaron a reír mirándose unas a otras.
Cependant, ainsi que vous le diront tous ceux qui ont jamais tenté d'accrocher un tableau, ce sont des objets foutrement encombrants, grands, plats et fragiles, et j'ai dû me contenter de le balancer vers un angle de l'atelier où il a atterri dans des craquements gratifiants assez proches d'un bruit d'os qui se brisent.
Pero como bien sabe cualquier persona que haya intentado colgar un cuadro, son objetos muy poco manejables, tan grandes, planos y frágiles, y tuve que contentarme con arrojarlo a una esquina donde aterrizó con un satisfactorio y estruendoso crujido igual que el sonido de los huesos al romperse.
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