Translation for "acontezca" to french
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El problema alcanza tal gravedad que Montaigne, permanentemente al borde de una crisis de identidad, teme por momentos olvidar su propio nombre y llega a preguntarse cómo podrá sobrevivir en la vida cotidiana el día que, en la lógica de sus olvidos precedentes, acontezca esa inevitable desdicha.
Le problème atteint une telle gravité que Montaigne, en permanence au bord de la crise d’identité, craint par moments d’oublier son propre nom et en vient à se demander comment il parviendra à vivre dans la vie quotidienne le jour inévitable où une telle mésaventure, qui est dans la logique de ses oublis précédents, ne manquera pas de se produire.
cada circunstancia que te acontezca me aconteció a mí en su momento.
tout ce qui t’est un jour arrivé m’arrive à moi aussi. »
—Considerando tu poder con las gemas, es poco probable que a esa criatura le acontezca nada malo —respondió Juraviel. —Poder —se mofó Pony—;
— Vu l’ampleur de ton pouvoir avec les Pierres, il est peu probable qu’il lui arrive quoi que ce soit ! — « Pouvoir » ! grogna Pony.
Lo que acaba de suceder pero ya no sucede no interesa, la atención de las gentes se va tras lo siguiente, cualquier cosa que esté a punto de acontecer o acontezca, que todavía encierre una incógnita o no haya ofrecido un desenlace, en el fondo se desea vivir vicariamente en la inestabilidad perpetua y bajo amenaza constante, o al menos sabiendo que hay otros que lo pasan peor que nosotros en algún punto del globo, otros que nos recuerden cuánto peligro hay por ahí acechando. Así era ya entonces, como continúa siendo ahora pero elevado al cubo, nos hemos acostumbrado a que siempre se cierna alguna catástrofe, y a la idea de que nos va a afectar directa o indirectamente, se acabaron los tiempos (duraron siglos y siglos, casi toda la historia y hasta parte de mi propia vida, yo he asistido a ese cambio) en que no nos concernían las cuitas de Afganistán o de Irak o de Ucrania, las de Siria o Libia o Etiopía o Somalia, ni siquiera las de México o las Filipinas, que al fin y al cabo nos habían pertenecido en una época, quiero decir a los españoles.
Sitôt la page tournée, le sujet est clos, l’attention se porte sur ce qui suit, tout ce qui pourrait être sur le point d’arriver ou susceptible d’arriver, sur ce qui pourrait encore renfermer une inconnue ou resterait encore à dénouer, somme toute, on désire vivre par procuration, dans l’instabilité perpétuelle et sous menace constante ou, tout au moins, conscient que quelque part en ce monde d’autres sont moins bien lotis que nous, d’autres qui nous rappellent tous les dangers qui rôdent par là-bas. Ainsi en était-il déjà à l’époque et en est-il à présent, mais à la puissance trois ; nous nous sommes habitués à ce que toujours une catastrophe plane au-dessus de nous et il est révolu le temps (il dura des siècles et des siècles, toute l’histoire ou presque, et j’ai été témoin de ce changement au cours de ma propre vie) où les problèmes de l’Afghanistan, de l’Irak, de l’Ukraine, de Syrie, de Libye, d’Éthiopie ou de Somalie ne nous concernaient pas, pas plus que ceux du Mexique ou des Philippines qui, après tout, nous avaient appartenu à une époque, je veux dire nous avaient appartenu à nous autres, Espagnols.
El silencio, después de la tentativa frustrada, fue breve, Dios, allá en su banco, tras haberse compuesto el vuelo de la túnica y el manto con la falsa solemnidad ritual del juez que va a emitir una sentencia, dijo, Volvamos a empezar, volvamos a empezar a partir del momento en que te dije que estás en mi poder, porque todo lo que no sea una aceptación tuya, humilde y pacífica, de esta verdad, es tiempo que no deberías perder ni obligarme a perder a mí, Volvamos a empezar, dijo Jesús, pero toma nota de que me niego a hacer milagros y, sin milagros tu proyecto no es nada, un aguacero caído del cielo que no alcanza para matar ninguna sed verdadera, Tendrás razón si estuviese en tu mano el poder de hacer o no hacer milagros, Y no es así, Qué idea, los milagros, tanto los pequeños como los grandes, soy yo quien los hace siempre, en tu presencia, claro, para que recibas los beneficios que me convienen, en el fondo eres un supersticioso, crees que basta con que esté el milagrero a la cabecera de un enfermo para que el milagro acontezca, pero queriéndolo yo, un hombre que estuviera muriéndose sin tener a nadie a su lado, solo en la mayor soledad, sin médico, ni enfermera, ni pariente querido al alcance de su mano o de su voz, queriéndolo yo, repito, ese hombre se salvaría y seguiría viviendo, como si nada le hubiera ocurrido, Por qué no lo haces entonces, Porque él imaginaría que la curación le había venido por gracia de sus méritos personales y se pondría a decir cosas como ésta Una persona como yo no podía morir, ahora bien, ya hay demasiada presunción en el mundo que he creado para que ahora permita que a tanto puedan llegar los desconciertos de opinión, Es decir, todos los milagros son tuyos, Los que hiciste y los que harás, e incluso admitiendo, aunque esto es una mera hipótesis útil para clarificar la cuestión que aquí nos ha traído, admitiendo que llevaras adelante esa obstinación contra mi voluntad, si fueses por el mundo, es un ejemplo, clamando que no eres hijo de Dios, lo que yo haría sería suscitar a tu paso tantos y tan grandes milagros que no tendrías más remedio que rendirte a quien te los estuviera agradeciendo y, en consecuencia, a mí, Entonces, no tengo salida, Ninguna, y no hagas como el cordero rebelde que no quiere ir al sacrificio, y se agita, gime hasta romper el corazón, pero su destino está escrito, el sacrificador lo espera ya con el cuchillo, Yo soy ese cordero, Lo que tú eres, hijo mío, es el cordero de Dios, aquel a quien el propio Dios lleva hasta su altar, que es lo que estamos preparando aquí.
Le silence, après la tentative avortée, ne dura pas longtemps, Dieu, sur son banc, après avoir rajusté les pans de sa tunique et le col de son manteau avec la fausse solennité rituelle du juge sur le point de prononcer une sentence, dit, Recommençons, recommençons à partir du moment où je t’ai dit que tu es en mon pouvoir, car tout ce qui n’est pas acceptation humble et pacifique de cette vérité par toi est un temps que tu ne devrais pas perdre et que tu ne devrais pas m’obliger non plus à perdre, Recommençons donc, dit Jésus, mais prends déjà note du fait que je me refuse à faire des miracles lorsque l’occasion s’en présentera, or sans miracles ton projet n’est rien, une averse tombée du ciel qui n’a désaltéré personne, Tu aurais raison si le pouvoir de faire des miracles ou de n’en point faire était entre tes mains, Et il ne l’est pas, Quelle idée, les miracles, les petits aussi bien que les grands, c’est toujours moi qui les fais, en ta présence, bien entendu, pour que tu en reçoives les bénéfices qui me conviennent, au fond tu es superstitieux, tu crois qu’il faut que le faiseur de miracles soit au chevet du malade pour que le miracle se produise, or, si je le veux, un homme qui serait en train de mourir sans personne à côté de lui, seul dans la plus grande solitude, sans médecin, sans infirmière, sans parent cher à portée de main ou de voix, si je le veux, je le répète, cet homme sera sauvé et continuera à vivre, comme si rien ne lui était arrivé, Pourquoi ne le fais-tu donc pas, alors, Parce qu’il s’imaginerait que la guérison lui était venue par la grâce de ses mérites personnels, il se mettrait à affirmer, Une personne comme moi ne pouvait pas mourir, or il y a déjà bien assez de présomption comme cela dans le monde que j’ai créé, je ne vais pas permettre que les troubles du jugement en arrivent à ce point-là, C’est donc toi qui as fait tous les miracles, Ceux que tu as faits et ceux que tu feras, et même si on admet, mais il s’agit là d’une simple hypothèse, servant tout juste à clarifier la question qui nous réunit ici, si on admet que tu t’enferres dans cette obstination contre ma volonté, si tu clames partout, c’est un exemple, que tu n’es pas le fils de Dieu, je susciterai à ton passage tant et tant de miracles que tu ne pourrais que te rendre à celui qui t’en remercierait, et par conséquent, à moi, Il n’y a donc pas d’issue pour moi, Il n’y en a aucune, et ne fais pas comme l’agneau inquiet qui ne veut pas aller au sacrifice, il s’agite, il gémit à fendre le cœur, mais son destin est écrit, le sacrificateur l’attend avec le couteau, Je suis cet agneau, Ce que tu es, mon fils, c’est l’agneau de Dieu, celui que Dieu lui-même conduit à son autel, celui-là même que nous préparons ici.
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