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Siento cómo me laten las venas de las muñecas. Estoy nerviosa, estoy muy nerviosa.
Je sens mes veines battre à mon poignet, et je suis nerveuse, hyper-nerveuse !
He visto corazones que laten tan vigorosamente que han saltado de los dedos de los ejecutores, pero creo que este corazón en particular, ya estaba roto.
Il m’est souvent arrivé de voir des cœurs battre si fort qu’ils s’échappaient des mains de l’exécuteur, mais je crois que celui-ci était déjà endommagé. »
Se acerca a él, siente cómo laten sus venas en las sienes, por un instante cree que va a vomitar, allí, a sus pies. —No haga eso.
Elle s’approche de lui, elle sent ses veines battre sur ses tempes, un instant elle croit qu’elle va vomir, là, à ses pieds. — Ne faites pas ça.
Oigo cómo laten nuestros corazones, oigo la suma de los latidos, inaudita taquicardia al ritmo acelerado del camión, directos hacia la catástrofe. Me mantengo alerta.
J’entends battre nos cœurs, j’en entends les additions, tachycardie inouïe dans l’accélération du truck, filant sans compter vers la catastrophe.
Cerca de él hay dos jóvenes acólitos con los ojos clavados en un tablero de go: de no ser por las venas que les laten en el cuello, podrían pasar por dos estatuas de bronce.
À proximité de lui, deux jeunes acolytes ont les yeux rivés sur un tablier de go : sans le pouls qu’on voit battre sur leurs cous, on jurerait avoir affaire à des statues de bronze.
Como sabéis, durante la operación de la conducción, el "Starventure" cesa de existir en nuestro universo normal, pero la tripulación continúa viviendo: laten sus corazones, y sus relojes siguen marcando el transcurso del tiempo.
Vous n’êtes pas sans savoir que, au cours de la seconde phase de son voyage, le Starventure cesse d’exister dans notre univers normal, bien que l’équipage ne perde pas conscience du temps, puisque leur cœur continue à battre normalement et leur montre à marquer l’heure.
Lleva un sombrero de vaquero y el pelo recogido atrás en una cola de caballo y suelta lamentosamente un canto fúnebre -cojo la letra: «En este mundo un héroe es un insecto»- y tiene una leve sonrisa afectada, escasamente perceptible, pero sin embargo intensa, que aumenta, extendiéndose confiadamente por su cara, y mientras los ojos se le inflaman, el fondo del escenario se pone rojo y de repente capto esa tremenda oleada de sentimiento, ese torrente de conocimiento y puedo ver que el corazón de Bono y el mío laten más deprisa debido a eso y comprendo que estoy recibiendo algún tipo de mensaje del cantante. Me sorprende que tengamos algo en común, que compartamos un vínculo, y no resulta imposible creer que un cordón invisible unido a Bono ahora me envuelva a mí, y el público desaparece y la música se hace más lenta, se vuelve más suave, y sólo permanece Bono en el escenario -el estadio está desierto, la banda se desvanece-, y el mensaje, su mensaje, antes inconcreto, ahora se vuelve más intenso, y él me saluda con la cabeza y yo le devuelvo el saludo y todo se hace más claro, mi cuerpo está vivo y en llamas, y desde un sitio inconcreto me envuelve un relámpago de luz blanca y cegadora y oigo, de hecho siento, incluso puedo distinguir, las letras del mensaje que se ciernen por encima de la cabeza de Bono en letras naranja: –Soy… el… Demonio… y soy… exactamente… igual… que… tú…
Il porte un chapeau de cow-boy, les cheveux tirés en catogan, et marmonne une espèce de litanie — je saisis quelques mots : « le héros est un insecte en ce monde » —, avec un sourire affecté, à peine perceptible, mais lourd de sens cependant, un sourire qui s’élargit, devient plus assuré, envahit tout son visage, et soudain son regard s’embrase, le fond de la scène vire au rouge, et une vague d’émotion incroyable me submerge, je comprends, je comprends tout, et mon cœur se met à battre plus vite, et l’on pourrait croire qu’une corde invisible m’enserre, m’attache à Bono, et voilà que le public disparaît, que la musique ralentit, s’adoucit, et il n’y a plus que Bono, sur la scène — le stade est désert, l’orchestre s’évanouit... Puis tout refait surface, les gens, l’orchestre, et la musique s’enfle de nouveau, tandis que Bono se détourne. Je reste là, vibrant, le sang au visage, avec cette érection douloureuse qui bat contre ma cuisse, les poings serrés, contractés. Alors, tout s’arrête, comme si l’on avait tourné un bouton. Le fond de la scène redevient blanc.
La mano flaquea, los ojos empiezan a lagrimear, duelen los costillares; en las sienes, que tiene recalentadas, las arterias laten amenazadoras, y la energía de los nervios empieza a menguar.
La main est paralysée, les yeux se mettent à pleurer, son dos lui fait mal, le sang bat à un rythme menaçant contre les tempes brûlantes, la tension dans ses nerfs se relâche.
Y todos los insectos de carne y sangre que están dentro de los escarabajos de acero y cromo alineados frente a la gargantuesca pantalla del autocine parpadean y laten al mismo ritmo de la sangre en su carne.
Tous les scarabées de chair et de sang bien rangés dans leurs scarabées de chrome et d’acier parqués devant l’écran gargantuesque du cinéma drive-in, battent des paupières et commencent à tambouriner au rythme de cette chair et de ce sang.
Grego: «de pie en mitad de la plaza, la multitud alerta a mi alrededor, cada uno de ellos conectado a mí por un tenso cable invisible de forma que mi voluntad es la suya, mi boca pronuncia sus palabras, sus corazones laten a mi ritmo.
Grego est debout au centre de la place gazonnée, entouré d’une foule attentive dont tous les individus sont reliés à lui par un fil invisible. Sa volonté est leur volonté, sa bouche prononce leurs paroles, leurs cœurs battent au rythme du sien.
tengo fiebre, me laten las sienes, mis ojos se extravían.
Adieu, j’ai la fièvre, mes tempes battent, mes yeux se troublent.
El sol da de lleno en el bulevar y las sienes le laten violentamente.
Le soleil donne à plein et ses tempes battent à tout rompre.
En esta ciudad encantada todo parece posible. El tiempo se detiene. Los corazones laten.
Dans cette ville enchantée, tout semble possible. Le temps s’arrête. Les cœurs battent.
Por eso te he traído aquí, a esta piedra, que desde tiempos inmemoriales está en la intersección de las venas que laten de poder.
C’est pour cela que je t’ai amenée jusqu’ ici, jusqu’à cette pierre qui se tient depuis des temps immémoriaux à l’intersection des veines palpitantes de la force.
Como alguien que debería aspirar aire y en cambio sigue expulsándolo, entre los dientes, con las sienes que le laten.
Comme si quelqu’un qui devrait reprendre son souffle continuait au contraire à l’expirer, entre les dents, les tempes battantes.
El océano tiene entrañas que laten en su interior, igual que el ser humano, y tarda un tiempo en recuperarse de una pelea.
Tout comme l’homme, l’océan possède une chair sous la peau et il lui faut du temps pour se remettre d’un assaut.
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