Translation for "voix chantant" to spanish
Translation examples
Alfarrás avait la voix chantante.
Alfarrás llevaba la voz cantante.
Les barbiers grecs aux énormes sourcils noirs, aux visages olivâtres barrés par d’immenses moustaches noires, reluisantes de brillantine, les “coafor”, les coiffeurs pour femmes aux épaisses coiffures de poix frisées au fer chaud, bâties en architectures baroques, les pâtissiers turcs aux mains suintant le miel et le beurre, aux bras dans la pâte d’amandes broyées et la poudre de pistache jusqu’aux coudes, les parfumeurs, les cordonniers, les photographes, les couturiers, les buralistes, les dentistes vous saluent avec des voix chantantes, des gestes solennels, des révérences profondes.
Los barberos griegos de enormes cejas negras, de rostros oliváceos cortados a través por enormes bigotes negros, brillantes de gomina, los coafor para mujeres, de tupida cabellera de brea rizada con hierro caliente, compuestas en arquitecturas barrocas, los pasteleros turcos de cuyas manos chorrea miel y manteca, cuyos brazos están untados hasta el codo de almendras trituradas y de polvo de pistacho, los perfumeros, los zapateros, los fotógrafos, los sastres, los tabaqueros, los dentistas, te saludan con voces cantantes, con gestos solemnes, con inclinaciones profundas.
« Orgullosa de que lo fuera », avait donc dit Paula, et elle aurait également pu dire « que lo fuese », car ce subjonctif-là se paie en castillan le luxe d’avoir deux formes, faces ou facettes où miroiter, prenez-en de la graine), « j’étais fière de le voir provoquer chez ma mère cette allégresse triomphale dont j’ignorais les vrais motifs mais qui se manifestait de façon criante, je veux dire chantante, sa voix de soprano égrenant des passages de La Corte de Faraón particulièrement des extraits du chœur des veuves de Thèbes, de leurs conseils à la future mariée : “Cuídalo, mímalo, no le digas a nada que no…” et pendant qu’elle chantait cela, qu’il fallait soigner son mari, le chérir et le câliner, ne rien lui refuser, je la voyais courbée devant lui, accrochée des deux mains aux barreaux de cuivre de la tête du lit, offrant docilement sa croupe qui bougeait en cadence pendant qu’il la chevauchait tout en lui murmurant des mots que j’avais du mal à distinguer sous le tonnerre cristallin de sa voix à elle, des mots que je n’ai déchiffrés que plus tard – car il faut vous dire que ces scènes se sont prolongées sous mes yeux pendant des années, mes premiers souvenirs remontant à l’époque où j’avais trois ans, vers 1948, c’est après une série de calculs et de recoupements dont je vous fais grâce que je suis arrivée à cette conclusion, mais il y en a d’autres qui se superposent à ceux-là, d’autres souvenirs qui déteignent sur les premiers, qui les modifient peut-être même, et qui doivent dater de ma cinquième ou sixième année, époque à laquelle je distinguais parfaitement les mots qu’Otelo murmurait à ma mère, que je ne vous répéterai pas maintenant, non par discrétion ni par pudeur, mais parce que l’essentiel n’était pas dans ce double monologue entre la voix chantante de ma mère et celle susurrante d’Otelo la traitant de tous les noms qui servent à flatter les juments, la traitant de pouliche blonde ou royale et se mettant lui-même en scène comme cheval entier, ¡ caballo, caballo !, étalon la chevauchant inlassablement, non, l’essentiel c’était précisément cet attribut massif de l’étalon que je voyais aller et venir, pénétrant dans le corps de ma mère et en ressortant sur un rythme majestueux qui parfois se précipitait, provoquant alors des trilles rauques dans sa voix à elle, des injures de palefrenier dans ses mots à lui, pour revenir ensuite à ce va-et-vient d’une fascinante lenteur, l’essentiel c’était le sceptre de bronze dont j’admirais la splendeur massive lorsque Otelo s’arrachait finalement avec un cri des entrailles de ma mère, laquelle se retournait vivement, muette et moite, les yeux exorbités, pour recevoir sur son ventre et sa poitrine le flot de sa semence, l’essentiel était, depuis le premier jour, ce membre dressé dont l’absence marquait mon corps d’une blessure béante, dont j’ai souhaité douloureusement la possession depuis ma plus tendre enfance, n’aimant les femmes que d’un amour irréalisable qui les ferait chanter, crier, hurler, pleurer de joie sous la caresse violente d’un sexe qui m’était refusé ! »
—Yo apartaba, pues, la sábana blanca —decía Paula, prosiguiendo su relato— y veía a Otelo…, es curioso, me cuesta decir «mi padre», y, sin embargo, sabía que era mi padre, estaba orgullosa de que lo fuera, estaba orgullosa de verle provocar en mi madre esa alegría triunfal cuyos verdaderos motivos yo ignoraba, pero que se manifestaba desgranando con su voz de soprano pasajes de La Corte de Faraón, en especial fragmentos del coro de las viudas de Tebas, de sus consejos a la futura casada: «Cuídalo, mímalo, no le digas a nada que no…» y, mientras ella cantaba esto, yo la veía encorvada delante de él, agarrada con las dos manos a los barrotes de la cabecera de la cama, ofreciéndole dócilmente su grupa, que se balanceaba cadenciosamente mientras él la cabalgaba al tiempo que le murmuraba palabras que a mí me costaba distinguir bajo el cristalino trueno de la voz de ella, palabras que no descifré hasta más tarde, pues debo decir que estas escenas se prolongaron durante años ante mis ojos, ya que mis primeros recuerdos se remontan a la época en que yo tenía tres años, hacia 1948, conclusión a la que he llegado después de una serie de cálculos y verificaciones que pasaré por alto para no aburriros, pero hay otros que se superponen a ésos, otros recuerdos que destiñen sobre los primeros, que incluso los modifican quizás, y que deben de datar de mi quinto o sexto año de vida, época en la que yo distinguía perfectamente las palabras que Otelo murmuraba a mi madre y que no os repetiré ahora, no por discreción ni por pudor, sino porque lo esencial no estaba en ese doble monólogo entre la voz cantante de mi madre y la susurrante de Otelo al llamarla con todos los nombres que sirven habitualmente para halagar a las yeguas, llamándola potranca rubia y poniéndose a sí mismo en escena como caballo entero, semental cabalgándola incansablemente, no, lo esencial era precisamente ese macizo atributo que yo veía ir y venir, penetrando en el cuerpo de mi madre y volviendo a salir con un ritmo majestuoso que a veces se precipitaba, provocando entonces roncos trinos en la voz de ella e injurias de palafrenero en la de él, para tornar luego a este ir y venir de fascinante lentitud, lo esencial era el cetro de bronce cuyo macizo esplendor yo admiraba cuando Otelo se apartaba finalmente con un grito de las entrañas de mi madre, la cual se volvía vivamente, muda y húmeda, desencajados los ojos, para recibir en su vientre y en su pecho el torrente de su semen, lo esencial era, desde el primer día, ese miembro erguido cuya ausencia hendía mi cuerpo con abierta herida, cuya posesión he deseado dolorosamente desde mi más tierna infancia, no amando a las mujeres sino con un amor irrealizable que les haría cantar, gritar, aullar, llorar de gozo bajo la caricia violenta de un sexo que me era negado.
Un millier de voix chantant toutes ensemble… Comme un océan, comme un tourbillon… Comme une noyade… » Je bougeai les mains.
Un millar de voces cantando a la vez… Como un océano, como un torbellino… Como ahogarse… —Agité las manos.
De l’obscurité derrière la barrière montait une mélodie forte et harmonieuse. Un chœur de voix. Chantant une même note, à l’unisson.
De la oscuridad al otro lado de la valla llegaba un potente zumbido armónico, el de muchas voces cantando al unísono una nota infinita y libre.
Des épisodes mémorables et surprenants avaient lieu chaque soir, souvent tard, au son des cuivres d’une fanfare ou de voix chantant à l’unisson, tendues vers un même but et occultant provisoirement toute déception, toute amertume.
Lo memorable y sorprendente llegaba todas las noches, normalmente tarde, con los vibrantes compases de una banda de música o el sonido de voces cantando al unísono que, eufóricas en una actividad común, eliminaban durante un rato todas las decepciones, toda la amargura.
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