Translation examples
Il dit : “Je comprends”, il tire un bout de craie de sa poche de pantalon et il se met à tracer des lignes sur chaque antenne, d’un bout à l’autre.
Me dijo: “Ya comprendo”. Se sacó del bolsillo un trozo de tiza y comenzó a dibujar líneas en cada una de las antenas desde el frente hacia atrás.
Une petite fille tombée d’une carriole tirée par un poney à l’âge de deux ans, qui s’était blessée à la tête et réveillée avec des crises d’épilepsie et un talent sidérant de dessinatrice.
Una niñita pequeña que se había caído de un calesín tirado por ponis a la edad de dos años, que se había golpeado la cabeza y que había despertado con convulsiones y una habilidad mágica para dibujar.
tout aussi ronde, la ligne du dos s’achevait sur une adorable petite queue en tire-bouchon. L’œuvre achevée, on poussa des « oh ! » et des « ah ! » en jouant des coudes, pour tenter ambitieusement d’égaler le maître.
pasó lo mismo con las puntiagudas orejas y con las patitas que pendían de la redondeada panza: prolongando la línea de la espalda, la colita formaba un tirabuzón muy elegante. Todos gritaron: «¡Ah!» cuando la obra estuvo terminada y todos se apresuraron a dibujar con la esperanza de igualar al maestro.
L’avenir était tracé dans les lignes bleues des plans et dans les maquettes qu’il avait lui-même aidé à construire, avec son amour pour les choses qu’on peut faire de ses mains : dessiner au tire-ligne puis découper avec des ciseaux en écoutant le bruit de l’acier aiguisé qui tranche le bristol.
El porvenir estaba previsto en las líneas azules de los planos y en las maquetas que él mismo había ayudado a construir, con su amor por las cosas que pueden hacerse con las manos, dibujar con tiralíneas y luego recortar con unas tijeras escuchando el sonido del acero afilado que hiende la cartulina.
Cette sensibilité, il ne va toutefois pas jusqu’à la considérer comme un privilège, ainsi que le fait le reste de sa famille et en particulier son père, de loin celui qui en tire le plus grand profit, mais tout juste comme un attribut congénital, aussi incongru et, dans tous les cas, naturel à ses yeux, que son aptitude à dessiner des deux mains, un talent souvent célébré par la famille et par ses satellites qui n’a aucun précédent et ne tarde pas à disparaître.
Esa sensibilidad, él no llega todavía a entenderla como un privilegio, que es como la consideran sus familiares y sobre todo su padre, lejos el que más partido saca de ella, sino apenas como un atributo congénito, tan anómalo y a sus ojos tan natural, en todo caso, como su capacidad de dibujar con las dos manos, que, festejada a menudo por la familia y sus allegados, no tiene antecedente alguno y no tarda en perderse.
J’étais dans ma chambre, chez Hervé, tard dans la nuit, maison finalement endormie, assis à cette espèce de petite table échiquier, occupé à écrire le récit pathétique de la danse, quand la porte s’est ouverte, dans mon dos, si doucement que je l’ai juste entendue se refermer, ce qui m’a fait me retourner, et je l’ai vue, dans sa chemise de nuit, un organdi blanc ou un tissu de ce genre, qui laissait une épaule nue à la façon des tuniques grecques, une fine bretelle nouée sur l’autre épaule, un petit nœud dont les boucles semblaient des ailes de papillon, elle n’a pas dit un mot, elle ne souriait pas, elle posait sur moi un regard lourd, j’étais tout à fait incapable de parler moi-même, les épaules rondes, les bras longs, pâles et fuselés, les mains pendant le long des cuisses, les pieds nus, le souffle court, les seins hauts et pleins, la chemise de nuit suspendue à leurs pointes, tombant droit, ce qui crée un vide entre la nudité et le tissu, mes yeux ont cherché le dessin de ses hanches, son ventre, ses cuisses, la forme générale de son corps, mais la petite lampe à côté de moi n’était pas source de transparence, il aurait fallu qu’elle fût derrière elle pour dessiner sa silhouette, je n’ai d’abord pensé qu’à cela, la mauvaise position de la lampe qui rendait mate cette promesse de transparence, c’eût été différent si la lampe avait été placée derrière elle, nous étions tous les deux immobiles, je ne m’étais même pas levé, je n’ai pas fait le moindre geste vers elle, qui restait debout, la porte refermée dans son dos, et moi assis, tourné aux trois quarts, une main restée sur la table, qui referme le cahier en tâtonnant, l’encre va sécher sur la plume de mon stylo me suis-je dit, j’ai pensé à cela oui, que je ne pouvais tout de même pas refermer ce stylo tout en cherchant à deviner la silhouette de Violaine sous le tissu opaque, dont la blancheur m’éblouissait à présent, alors, j’ai vu son bras gauche remonter le long de sa poitrine, ses doigts se déplier en arrivant au niveau de son épaule, son pouce et son index saisir l’extrémité de la petite bretelle, qu’elle a tirée doucement, défaisant ainsi le nœud, et la chemise est tombée à ses pieds, de tout le poids du tissu, dévoilant son corps nu, et je ne pense pas que je verrai jamais plus joli corps de femme, livré soudain dans la lumière dorée de cette lampe, mon Dieu quelle beauté, quelle beauté me suis-je répété, si la lumière s’était éteinte pour toujours je serais mort avec le souvenir de cette beauté, je crois bien avoir failli crier, sans pourtant me lever, absolument paralysé par la surprise et le ravissement, quelle beauté, quelle perfection, et je crois avoir éprouvé un sentiment de gratitude, personne jamais ne m’avait fait pareil cadeau, j’ai pensé cela aussi, mais sans bouger d’un pouce, c’est elle qui a bougé, elle est allée s’allonger sur le lit, elle ne m’a pas fait signe de venir, elle ne m’a pas tendu les bras, elle n’a pas parlé, elle n’a pas souri, elle attendait que je vienne, ce que j’ai fait, finalement, venir à elle, et je me suis tenu debout à son chevet, je ne pouvais pas la quitter des yeux, il faut que tu te déshabilles me suis-je dit, c’est ton tour, ce que j’ai fait, maladroitement, discrètement, sans aucune générosité, en lui tournant le dos, en m’asseyant sur le bord du lit, en me cachant plus qu’en me livrant, et quand ce fut fait je me suis glissé à côté d’elle, et rien ne s’est passé, je ne l’ai ni caressée ni embrassée parce que en moi quelque chose était mort, ou ne voulait pas naître ce qui revient absolument au même, parce que mon cœur envoyait mon sang partout sauf là où il était attendu, mon sang incendier mes joues, gicler sur les parois de mon crâne, cogner affolé à mes tempes, mais pas une goutte entre mes jambes, rien entre mes jambes, je ne me disais même pas tu ne bandes pas, je ne sentais rien entre mes jambes, je ne songeais qu’à cela, cette inexistence entre mes jambes, il faut dire qu’elle ne m’a pas aidé, pas un mot elle non plus, pas un mouvement, jusqu’à ce qu’elle se lève, soudainement, et que j’entende la porte se refermer derrière elle.
Estaba yo en mi habitación, en casa de Hervé, era ya muy tarde, la casa dormía por fin, sentado a esa especie de mesita-tablero, atareado escribiendo el patético relato del baile, cuando la puerta se abrió, a mi espalda, tan suavemente que apenas la oí cerrarse, lo que hizo que me volviese, y la vi, con su camisón, de organdí blanco o una tela de ese tipo, que dejaba un hombro desnudo al modo de las túnicas griegas, un fino tirante anudado en el otro hombro, un nudito cuyos lazos parecían alas de mariposa, no dijo ni una palabra, no sonreía, posaba en mí una mirada intensa, yo mismo era del todo incapaz de hablar, los hombros redondos, los brazos largos, pálidos y torneados, las manos colgando a lo largo de los muslos, los pies desnudos, la respiración rápida, los pechos erguidos y llenos, el camisón suspendido de sus pezones, cayendo recto, lo que crea un vacío entre la desnudez y el tejido, mis ojos buscaron el dibujo de sus caderas, su vientre, sus muslos, la forma general de su cuerpo, pero la lamparita junto a mí no era fuente de transparencia, habría debido de estar detrás de ella para dibujar su silueta, primero solo pensé en eso, en la mala posición de la lámpara que volvía opaca aquella promesa de transparencia, la cosa habría sido distinta si la lámpara hubiera estado detrás de ella, ambos permanecíamos inmóviles, yo ni siquiera me había levantado, no hice el menor gesto hacia ella, que permanecía de pie, con la puerta cerrada a sus espaldas, y yo sentado, vuelto de tres cuartos, con una mano que permanecía sobre la mesa, que cierra el cuaderno tanteando, la tinta va a secarse en la pluma de mi estilográfica, me dije, pensé en eso, sí, que a fin de cuentas no podía cerrar esa estilográfica mientras intentaba adivinar la silueta de Violaine bajo la tela opaca, cuya blancura me deslumbraba, y vi su brazo izquierdo subiendo a lo largo de su pecho, sus dedos desplegándose cuando llegaron a la altura de su hombro, su pulgar y su índice tomando el extremo de la pequeña cinta, tirando suavemente de ella, deshaciendo así el lazo, y el camisón cayó a sus pies, con todo el peso del tejido, desvelando su cuerpo desnudo, y no creo que vea nunca jamás un cuerpo de mujer más bonito, ofrecido de pronto en la luz dorada de aquella lámpara, Dios mío, qué belleza, qué belleza, me repetí, si la luz se hubiera apagado para siempre habría muerto con el recuerdo de esa belleza, creo que estuve a punto de gritar, sin levantarme no obstante, absolutamente paralizado por la sorpresa y el arrobo, qué belleza, qué perfección, y creo haber experimentado un sentimiento de gratitud, nadie nunca me había hecho semejante regalo, pensé en eso también, pero sin moverme ni un ápice, fue ella la que se movió, fue a tumbarse en la cama, no me hizo una señal para que me acercara, no tendió los brazos hacia mí, no habló, no sonrió, esperaba que yo me acercase, y lo hice, por fin, fui hacia ella, y me mantuve de pie a su cabecera, no podía apartar los ojos de ella, tienes que desnudarte, me dije, te toca a ti, y lo hice, torpe, discretamente, sin generosidad alguna, volviéndole la espalda, sentándome al borde de la cama, ocultándome más que ofreciéndome, y cuando estuvo hecho me deslicé a su lado, y nada ocurrió, no la acaricié ni la besé porque algo había muerto en mí, o no quería nacer, lo que suponía absolutamente lo mismo, porque mi corazón mandaba mi sangre a todas partes salvo donde la esperaban, la sangre incendiaba mis mejillas, salpicaba las paredes de mi cráneo, golpeaba enloquecida mis sienes, pero ni una sola gota entre las piernas, nada entre las piernas, yo me decía incluso no te empalmas, no sentía nada entre las piernas, solo pensaba en eso, en esa inexistencia entre mis piernas. Debo decir que ella no contribuyó, ni una palabra tampoco, ni un movimiento, hasta que se levanta de pronto y oigo la puerta que se cierra tras ella.
Alors quand elles se pointent ici, je te présente, tu emballes et tu te tires, toi aussi.
Cuando estén aquí yo te presento y te empatas pa'ir echando también.
C’est bien dommage que toute loterie finisse par être tirée.
Es una pena que haya sorteos de lotería.
s’exclama mon collègue. Il tire au sort les gens qu’il reçoit, ou quoi ? » La secrétaire étouffa un petit rire las.
—preguntó mi compañero—. ¿Es que recibe por sorteo? La secretaria soltó una risita desganada:
Nous arrêterons ce nombre en fonction de la capacité potentielle de l’écosystème, et les heureuses élues seront tirées au sort.
Calcularemos cuántos puede soportar el ecosistema y dejaremos que las mujeres que quieran entren en un sorteo.
Les parlementaires votaient par ordre alphabétique, à partir de la lettre tirée au sort avant l’ouverture du scrutin.
Los parlamentarios votaban por orden alfabético, a partir de la letra sacada en un sorteo antes de la apertura del escrutinio.
Vie Metcalfe le tire, le ballon contourne le mur, Jimmy Glazzard, de la tête, le met au fond.
Vic Metcalfe lo lanza con efecto, el balón sortea la barrera y Jimmy Glazzard lo mete de cabeza.
Nous avions un stand, et les personnes tirées au sort avaient droit à un cours gratuit où elles pouvaient me cogner dessus pour s’amuser.
Teníamos una mesa y la gente podía apuntarse a un sorteo para asistir a una clase gratis y atacarme, por diversión.
Il représente le matador quand on tire au sort et assortit les taureaux, et il est son conseiller de confiance pour toutes les questions techniques.
Representa al matador cuando se sortea y se hacen lotes con los toros y es su consejero de confianza en todas las cuestiones técnicas.
Metcalfe tire à nouveau, la balle contourne le mur, Glazzard la met au fond, de la tête. But.
Lo vuelve a lanzar Metcalfe, le da con efecto y sortea la barrera, Glazzard lo mete de cabeza. Gol y un puto clamor en todo el estadio.
Et si je suis, par miracle, tirée au sort, il me resterait à battre trente-quatre concurrentes, toutes plus calées en séduction que moi.
Y si se diera el caso de que ganara el sorteo, aún quedarían otras treinta y cuatro chicas en liza, sin duda mucho mejores que yo en las artes de la seducción, por mucho que lo intentara.
Mais l’essentiel était qu’il le tire de prison.
Pero, en resumen, lo importante era que lo sacara de la cárcel.
Il serait injuste qu’elle n’en tire pas aussi quelque chose. — Deux pour elle.
No sería justo que no sacara algo. —Otros dos.
— Quelle que soit la carte que tu tires en Suisse, appelle-moi.
–Si quiere sacar la carta que sea en Suiza, llámame.
Vérifie les faits et tires-en des conclusions logiques.
Verificar los hechos y sacar conclusiones lógicas.
Il faut que je tire profit de ce que je sais faire.
Tengo que sacar partido de las cosas que sé hacer.
— Il suffit amplement qu’on m’ait tirée du lit pour les caprices du Prophète.
—Ya es suficiente con sacar a una hermana de su cama por esta tontería.
— Tu comprends, Amanda, pourquoi il fallait que je vous tire de là.
—Amanda, ahora ya sabes por qué tenía que sacaros de allí.
J’étais sûre que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il ne tire mon identité de son esprit ordonné.
Pero yo estaba segura de que no tardaría mucho en extraer mi identidad del archivo de su ordenada mente.
Je n’en tire que très peu de puissance, pas assez pour charger ma bobine d’induction en énergie statique.
Solo puedo extraer un hilo de energía de él, insuficiente para cargar mi bobina de energía estática.
Il tire tous les billets à la fois de sa poche, semble en piquer un au petit bonheur, ramasse sa monnaie avec indifférence.
Saca todos los billetes a la vez de su bolsillo, da la impresión de extraer uno al azar y recoge el cambio con indiferencia.
La force nécessaire semblait tirée d’un faisceau lumineux comme l’était celle qui fournissait l’énergie pour l’équipement de télévision.
La energía requerida parecía poderse extraer de un rayo, como era el poder que enviaba energía al equipo de comunicaciones.
Soudain le Rêveur ouvre son sac habituel, d’où il tire n’importe quel bouquin, comme de la culotte d’Iga Biva.
Después el Soñador ha abierto su inseparable bolsa, de la que puede extraer cualquier libro o enciclopedia, como de los calzoncillos de Eta Beta.[3] Porque hay momentos en que también parece un extraterrestre.
J’ouvre un tiroir et en tire une sonde noire de localisation de balle, de soixante-quinze centimètres de long, en réalité une tige en fibre de verre flexible.
Abro un cajón y encuentro una sonda negra y alargada, de setenta y seis centímetros, hecha de fibra de vidrio flexible, para extraer balas.
mais aucune information précise ne pouvait en être tirée, la plupart des mots étaient effacés ou rageusement barrés, illisibles, et de nouveaux noms apparaissaient, qui ne lui évoquaient absolument rien.
pero no era posible extraer de ellos ninguna información precisa, la mayoría de las palabras estaban borradas o furiosamente tachadas, ilegibles, y aparecían nuevos nombres que no le decían absolutamente nada.
Le fauteuil du professeur s’avance un peu, le tire-bouchon s’enfonce profondément pour extorquer au prince viennois du lied – qui aujourd’hui ne s’exprime que par la voix du piano – un ultime zeste de sa substance.
La profesora arrastra la silla un poco hacia delante, introduce muy adentro el destornillador para extraer un último contenido del cancionero vienés, que en esta ocasión se manifiesta en su versión pianística.
— Inspecteur, vous avez insisté avec beaucoup de force sur mon intimité avec Ruarri Matheson. Je crains que les conclusions que vous en avez tirées ne soient pas valables, parce que vous ne connaissez pas la véritable nature de nos rapports.
-Inspector, ha dado usted gran importancia a mi estrecha amistad con Ruarri Matheson. Mucho temo que las conclusiones que de ello pretende extraer carecen de validez, debido a que ignora la verdadera naturaleza de esta relación.
Elle extrait même le fer brut en bas, dans les Tourbîles, le transforme en acier et en tire des pièces qui lui permettent de s’agrandir continuellement. Elle se guérit elle-même quand elle est blessée.
Incluso puede extraer hierro en bruto de Terrel Fen, convertir ese mineral en acero y fabricar con el acero las piezas necesarias para permitir su continua expansión. Y sabe repararse a sí misma si sufre algún daño.
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