Translation for "séquoia géant" to spanish
Translation examples
Judith les prononçait à haute voix, incertaine, se laissant docilement corriger, prenant plaisir aux noms qui évoquaient des origines lointaines : l’orme du Caucase, le pin pleureur de l’Himalaya, les séquoias géants de Californie.
Judith los pronunciaba en voz alta, insegura, dejándose disciplinadamente corregir, complaciéndose en los nombres que aludían a orígenes remotos: el olmo del Cáucaso, el pino llorón del Himalaya, las sequoias gigantes de California.
Il passa à la conduite sur coussins d'air et les emmena dans l'ombre des majestueux gardiens de la forêt : les séquoias géants.
Conectó la función aerodeslizadora y condujo bajo la sombra de los majestuosos guardianes del bosque: las secuoyas gigantes.
Le fond des vallées était à présent tapissé de chênes, de noyers et de saules, tandis que les collines les plus élevées abritaient des séquoias géants.
Los valles se habían repoblado con robles, nogales y sauces mientras que unos enclaves especiales situados entre las colinas más altas se habían convertido en el hogar de secuoyas gigantes.
L’automne est ocre, le séquoia géant se penche dans le parc du manoir de Ban, les marronniers et les châtaigniers perdent leurs feuilles… et dans la ville de Vevey la silhouette de Charlie Chaplin, peinte sur les immeubles, mesure la même taille que les arbres de son jardin.
El otoño es ocre, la secuoya gigante se inclina en el parque de la mansión de Ban, los castaños y castaños de Indias pierden sus hojas... y, en la ciudad de Vevey, la silueta de Charlie Chaplin, pintada en los edificios, tiene la misma altura que los árboles de su jardín.
Les tours de verre rivalisaient de hauteur avec les sapins de Douglas et les séquoias géants, les bâtiments s’ornaient de festons de lierre et de lianes grimpantes, et de grands chênes frémissaient par-dessus des gratte-ciel surmontés de toits pointus et de cheminées fumantes.
En el bosque había ciudades, torres de cristal que se elevaban tan alto como los abetos de Douglas y las secuoyas gigantes, edificios engalanados con hiedras y enredaderas, y grandes robles agrupados alrededor de casas de varias plantas con tejados picudos y chimeneas humeantes.
L’apprenti philosophe répondit, Le ver à soie n’est pas mort, c’est le papillon qui mourra après avoir pondu ses œufs, Je savais déjà cela avant que tu ne sois né, dit l’esprit qui plane au-dessus des eaux de l’aquarium, le ver à soie n’est pas mort, aucun cadavre n’est resté dans le cocon après que le papillon en est sorti, tu l’as dit, l’un est issu de la mort de l’autre, Cela s’appelle métamorphose, tout le monde sait cela, dit l’apprenti philosophe avec condescendance, Voilà un mot qui sonne bien, qui est rempli de promesses et de certitudes, tu dis métamorphose et tu poursuis ton chemin, on dirait que tu ne vois pas que les mots sont des étiquettes collées sur les choses, les mots ne sont pas les choses, tu ne sauras jamais comment sont les choses, pas même quels sont leurs vrais noms, car les noms que tu leur donnes ne sont que cela, les noms que toi tu leur donnes, Qui de nous deux est le philosophe, Ni toi ni moi, toi tu n’es qu’un apprenti ès philosophie et moi je suis seulement l’esprit qui plane au-dessus de l’eau de l’aquarium, Nous parlions de la mort, Pas de la mort, des morts, j’ai demandé pourquoi les êtres humains ne meurent pas alors que les autres animaux meurent, pourquoi la non-mort des uns n’est pas la non-mort des autres, lorsque la vie de ce petit poisson rouge prendra fin, et je dois te prévenir que cela ne tardera pas si tu ne changes pas son eau, seras-tu capable de reconnaître dans sa mort cette autre mort dont tu sembles être à l’abri actuellement, sans savoir pour quelle raison, Avant, du temps où l’on mourait, les rares fois où je me suis trouvé devant des personnes qui étaient décédées, je n’ai jamais imaginé que leur mort soit la même que celle dont je mourrai un jour, Parce que chacun de vous a sa propre mort, vous la transportez avec vous dans un endroit secret depuis que vous êtes né, elle t’appartient et tu lui appartiens, Et les animaux, et les végétaux, Je suppose qu’il en est de même pour eux, Chacun avec sa mort, Oui, Alors les morts sont nombreuses, aussi nombreuses que les êtres vivants qui ont existé, qui existent et qui existeront, D’une certaine façon, oui, Tu te contredis, s’exclama l’apprenti philosophe, Les morts de chacun sont, pour ainsi dire, des morts à durée de vie limitée, des morts subalternes, elles meurent avec celui qu’elles ont tué, mais au-dessus d’elles il y a une mort supérieure, qui s’occupe de l’ensemble des êtres humains depuis l’aube de l’espèce, Il y a donc une hiérarchie, Je suppose que oui, Et pour les animaux, depuis le protozoaire le plus élémentaire jusqu’à la baleine bleue, Également, Et pour les végétaux, depuis le bactériocyte jusqu’au séquoia géant, cité précédemment en latin à cause de sa taille, D’après ce que je crois savoir, il en est de même pour eux tous, C’est-à-dire que chacun a sa propre mort, personnelle et intransmissible, Parfaitement, Et ensuite, il y a encore deux morts générales, une pour chaque règne de la nature, Exactement, Et la distribution hiérarchique des compétences déléguées par thanatos s’arrête-t-elle là, demanda l’apprenti philosophe, Selon ce que mon imagination parvient à entrevoir, il y a encore une autre mort, l’ultime, la suprême, Laquelle, Celle qui détruira l’univers, celle qui mérite véritablement le nom de mort, encore que lorsqu’elle adviendra personne ne sera plus là pour prononcer son nom, les autres morts dont nous avons parlé jusqu’à présent ne sont que des détails infimes, insignifiants, Donc, la mort n’est pas unique, conclut inutilement l’apprenti philosophe, C’est ce que je me tue à t’expliquer, En d’autres termes, une mort, la nôtre, a suspendu son activité, mais les autres, celles des animaux et des végétaux, continuent à opérer, elles sont indépendantes, chacune œuvre dans son secteur, Te voilà enfin convaincu, Oui, Alors, va l’annoncer à tout le monde, dit l’esprit qui planait au-dessus de l’eau de l’aquarium.
El aprendiz de filósofo respondió, El gusano de seda no murió, será la mariposa la que morirá, después de desovar, Eso ya lo sabía antes de que tú nacieras, dijo el espíritu que paira sobre las aguas del acuario, el gusano de seda no muere, dentro del capullo no queda ningún cadáver cuando sale la mariposa, tú lo has dicho, una ha nacido de la muerte de otro, Eso se llama metamorfosis, todo el mundo sabe de qué se trata, dijo condescendiente el aprendiz de filósofo, He ahí una palabra que suena bien, llena de promesas y de certezas, dices metamorfosis y sigues adelante, parece que no ves que las palabras son rótulos que se adhieren a las cosas, no son las cosas, nunca sabrás cómo son las cosas, ni siquiera qué nombres son en realidad los suyos, porque los nombres que les das no son nada más que eso, el nombre que le has dado. Cuál de nosotros dos es el filósofo, Ni yo ni tú, tú no pasas de aprendiz de filósofo, yo sólo soy el espíritu que paira sobre las aguas del acuario, Hablábamos de la muerte, No de la muerte, de las muertes, he preguntado por qué razón no mueren los seres humanos, y los otros animales sí, por qué razón la no muerte de unos no es la no muerte de otros, cuando a este pececillo rojo se le acabe la vida, y tengo que avisarte de que no tardará mucho si no le cambias el agua, serás tú capaz de reconocer en la muerte de él aquella otra muerte de que ahora pareces estar a salvo, ignorando por qué, Antes, en el tiempo en que se moría, las pocas veces que me encontré delante de personas que habían fallecido, nunca imaginé que la muerte de ellas fuese la misma de la que yo un día vendría a morir, Porque cada uno de vosotros tenéis vuestra propia muerte, la transportáis en algún lugar secreto desde que nacéis, ella te pertenece, tú le perteneces, Y los animales, y los vegetales, Supongo que a ellos les pasará lo mismo, Cada cual con su muerte, Así es, Entonces las muertes son muchas, tantas como seres vivos existieron, existen y existirán, En cierto modo, sí, Te estás contradiciendo, exclamó el aprendiz de filósofo, Las muertes de cada uno son muertes, por decirlo así, de vida limitada, subalternas, mueren con aquel a quien mataron, pero sobre todas habrá otra muerte mayor, la que se ocupa del conjunto de seres humanos desde el alborear de la especie, Hay por tanto una jerarquía, Supongo que sí, Y para los animales, desde el más elemental protozoo hasta la ballena azul, También, Y para los vegetales, desde las diatomeas a la secuoya gigante, ésta antes citada en latín por el tamaño, Según lo que creo saber, les pasa lo mismo a todos, O sea, cada uno con su muerte propia, personal e intransmisible, Sí, Y después otras dos muertes generales, una para cada reino de la naturaleza, Exacto, Y ahí se acaba la distribución jerárquica de las competencias que tánatos delega, preguntó el aprendiz de filósofo, Hasta donde mi imaginación alcanza, todavía veo otra muerte, la última, la suprema, Cuál, La que tendrá que destruir el universo, esa que realmente merece el nombre de muerte, aunque cuando esto suceda ya no haya nadie para pronunciarlo, lo demás de lo que hemos estado hablando no dejan de ser pormenores ínfimos, insignificancias, Por tanto, la muerte no es única, concluyó innecesariamente el aprendiz de filósofo, Es lo que ya estoy cansado de explicarte, Es decir, una muerte, la que es nuestra, ha suspendido su actividad, las otras, las de los animales y los vegetales, siguen operando, son independientes, cada una trabajando en su sector, Ya estás convencido, Sí, Entonces vete por ahí y anúncialo a la gente, dijo el espíritu que pairaba sobre las aguas del acuario.
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