Similar context phrases
Translation examples
Il y avait eu une fête populaire aux Amoreiras où je m’étais rendu, je ne sais pas pourquoi, puisque je ne suis et n’étais guère amateur de folâtreries, encore moins seul, étant déjà à l’époque à un pas de la mélancolie, dont d’ailleurs je ne me suis pas guéri.
Era una fiesta popular en las Amoreiras, y fui no sé por qué, tan poco dado soy y era a parrandas y alboroques, y para colmo solo, a un paso ya de la melancolía que después no remedié.
alors, il était prêt à folâtrer avec moi, à s’amuser comme un collégien (en général, mon père aimait tous les exercices violents) ;
en tales ocasiones estaba dispuesto a bromear conmigo, a divertirse como un colegial (en general, a mi padre le agradaban todos los ejercicios violentos);
Aucune prostituée n’avait le droit de folâtrer dans les jardins publics ou de s’attabler à une terrasse de café, encore moins de saluer un client dans la rue.
Ninguna chica tenía derecho a divertirse en los jardines públicos o a sentarse en la terraza de un café, menos aún a saludar a un cliente en la calle.
Terken s’inquiète de cette frivolité, peu digne d’un souverain de trente-sept ans, maître de la moitié du monde, mais son Malikshah est ce qu’il est, elle le laisse donc folâtrer, et en profite pour asseoir sa propre autorité.
Terken se inquieta por esa frivolidad, poco digna de un soberano de treinta y siete años, dueño de la mitad del mundo, pero su Malikxah es lo que es y, por lo tanto, lo deja divertirse y aprovecha la ocasión para afirmar su propia autoridad.
« Je conseillerais à votre ami de maîtriser les classiques avant de folâtrer avec la musique contemporaine. » Simple conseil ?
—Le aconsejaría a tu amigo que dominase a los clásicos antes de juguetear con los modernos. ¿Suena a consejo inofensivo?
Mais depuis l’arrivée de la Javanaise, espèce exotique qui excitait ses sens et ses fantasmes, il s’était mis aussi à folâtrer avec Judith, quand ses parents ne le voyaient pas.
Pero, desde la llegada de la Javanesa, especie exótica que excitaba sus sentidos y fantasías, comenzó también a juguetear con Judith, cuando sus padres no andaban cerca.
Avant de partir je décidai de faire une dernière promenade autour du lac, ma carabine à la main, non pour chasser vraiment, car je ne pourrais pas emporter le gibier, mais pour offrir à Fox une dernière fois la satisfaction de folâtrer dans les fourrés, de flairer les odeurs du sous-bois, avant d'aborder la traversée des plaines.
Antes de irme, decidí dar una última vuelta alrededor del pantano, con la carabina en la mano, no para cazar realmente, porque no podría llevarme la pieza que cobrara, sino para brindar por última vez a Fox la satisfacción de juguetear en la maleza, de rastrear los olores del sotobosque, antes de abordar la travesía de los llanos.
Là-haut, au sommet de la colline, au-dessus du double toit du temple, apparurent brusquement dans le ciel radieux d’un bleu limpide quelques énormes nuages noirs et menaçants, on aurait dit des hordes sauvages faisant irruption sur une scène statique, muette et impassible, le ciel était limpide et, une minute plus tard, poussée par un vent d’une force terrible, cette masse sombre, en provenance du nord-est, lourde, pesante, déferlait, une masse dont il était en vérité impossible de mesurer l’étendue car elle croissait sans cesse, gonflait dans des proportions imprévisibles, se repliait, tournoyait, débordait, en quelques minutes à peine elle envahit tout le ciel, car ce démoniaque vent de tempête poursuivait, chassait, poussait en avant, bousculait cette funeste masse noire, le jour s’obscurcit soudain, le silence tomba, les oiseaux se turent, la brise s’évanouit, et puis, l’instant suivant, tout s’arrêta : l’espace d’un instant, un unique instant, le monde s’arrêta, le chuchotement des feuilles cessa, le balancement des branches cessa, le flux circulant à l’intérieur des troncs, des tiges et des racines cessa, une armée de fourmis, jusqu’ici occupée à charrier sans relâche ses vivres à travers un sentier, s’immobilisa, un caillou qui venait de s’élancer stoppa sa course, les vers cessèrent de ronger les colonnes et les consoles, un rat ralentit ses gestes et leva son museau derrière les énormes choux du potager, en un mot, tous les animaux, toutes les plantes, et les pierres, et l’ensemble des mouvements internes secrets suspendirent, un instant, le cours de leur existence pour, l’instant suivant, le reprendre là où ils l’avaient arrêté, et le rat se pencha à nouveau vers le pied du chou, les vers se remirent à ronger les galeries, le caillou roula sur quelques centimètres, oui, tout redémarra, le flux circulant à l’intérieur des troncs, des tiges et des racines, le balancement des branches, le chuchotement folâtre des feuilles, le monde entier redémarra, les oiseaux reprirent, d’abord timidement puis à tue-tête, leur chant, la clarté revint, le ciel commença à s’éclaircir au nord-est, les lourds nuages, avec cet horrible vent de tempête à leurs trousses, filaient à une vitesse folle vers le nord-ouest, on avait peine à croire à l’existence, quelques instants auparavant, de cette masse incommensurable, on n’en distinguait plus que l’extrémité, un fragment, puis un lambeau, une sinistre guenille détrempée et lacérée dans un ciel qui – comme si rien ne s’était passé – baignait à nouveau dans un bleu limpide, le soleil brillait, il ne restait plus aucune trace de la violente tempête, la petite brise, qui jouait précédemment entre les battants de portes, réapparut et se précipita aussitôt contre le battant de droite, mais celui-ci, brisé, pesant de tout son poids sur la charnière en bronze qui le retenait, s’était jadis figé au cours de sa destruction, et se révéla inflexible, il est vrai que la brise s’était contentée de le caresser, de le taquiner, comme pour évaluer son poids, avant de poursuivre sa course vers l’espace ouvert de la cour, où elle reprit en tourbillonnant son étrange activité.
En lo alto de la colina, sobre la doble cubierta del pórtico del monasterio, unas nubes oscuras, gigantescas y airadas aparecieron de pronto en el cielo azul claro, hasta entonces despejado y radiante, como si una tropa amenazadora hubiera irrumpido de repente en un escenario mudo, neutro e inmóvil, o sea, que hubo en un momento un cielo radiante y en el siguiente, impulsada por un viento de una intensidad tremenda, una masa sombría, plúmbea y expansiva cuyas dimensiones no podían calibrarse con precisión puesto que no cesaba de crecer, se hinchaba de forma impredecible, se mezclaba, se esparcía, y necesitaba escasos minutos para cubrir el cielo, ya que la tormenta infernal empujaba y presionaba esa masa negra y mortífera que de súbito lo oscureció todo, de manera que se hizo silencio, callaron los pájaros en las proximidades, cesó la suave brisa, y llegó entonces un instante en el que todo se detuvo, llegó un instante en el que se paró el mundo, y en ese momento dejaron de temblar las hojas, dejaron de mecerse las ramas de las plantas y dejaron también de fluir las corrientes en los vasos de los troncos, de los tallos, de las raíces, se quedó inmovilizada la columna multitudinaria de hormigas que atravesaban un sendero transportando sus herramientas y asimismo una piedra que acababa de ponerse en movimiento y que dejó de rodar, como la carcoma que dejó de horadar los pilares y las consolas y la pequeña rata que frenó y alzó la cabeza tras las enormes coles del huerto, o sea, en una palabra, que todos, plantas y animales y misteriosos procesos internos, suspendieron su existencia de sopetón para que llegase luego el momento siguiente y todo continuara su curso allí donde lo había dejado, volviendo la rata a inclinarse sobre las coles, la carcoma a abrir su camino, la piedra a rodar un poquito, y todo se puso realmente en marcha, los flujos en el tronco y en el tallo y en las raíces, la oscilación en las ramas y el temblor en las hojas, todo el mundo volvió a ponerse en movimiento, con cautela primero, de forma más intensa luego, como los pájaros que comenzaron a gorjear en las proximidades, y empezó a aclararse arriba, empezó a despejarse por el noreste aquel cielo sombrío, y aquellas plúmbeas nubes impulsadas por el vendaval terrorífico galopaban enloquecidas rumbo a sudoeste, ya apenas resultaba creíble la presencia inconmensurable de toda aquella masa hacía un momento, ya sólo se le veía la cola y, por último, un jirón, un trapo mojado, desgarrado y agorero en el cielo, que, como si no hubiera ocurrido nada, volvía a lucir el azul de antes, pues brillaba el sol y no quedaba ni huella de aquel viento salvaje y tempestuoso y, es más, volvió a aparecer entre los batientes de la puerta aquella brisa suave y tibia, que en seguida lo intentó con la hoja derecha, pero ésta, inclinada y colgada como estaba, pendiendo con todo su peso de aquella bisagra de bronce, la de arriba, se mostró inamovible, claro está, paralizada en la historia de la destrucción de antaño, aunque ha de añadirse, en honor a la verdad, que la brisa se limitó a acariciarla, a juguetear con ella, como quien dice, a probar cuánto pesaba y siguió luego su camino hacia el espacio vacío del patio donde reinició, dando una vuelta, su particular trabajo.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test