Traduzione per "amor-muerte" a francese
Esempi di traduzione.
Una por cada amor muerto.
Une pour chaque amour mort.
¿Nunca se borran las huellas de los amores muertos?
Les traces des amours mortes ne s'effacent-elles donc jamais ?
Leyendas de amores muertos inscritos sobre carne perecedera.
Des légendes d’amours mortes inscrites sur une chair périssable.
Estamos encerrados en un amor muerto, como dos cómplices en su crimen.
Nous sommes enfermés dans un amour mort comme deux complices dans leur crime.
Miro de reojo el perfil tenaz de Juan y descubro su amor muerto.
Je regarde furtivement le profil buté de Juan et je découvre son amour mort.
Cierra los ojos, Ingrid ve este rostro de hombre atormentado por un dolor antiguo del que lo ignora todo: esta máscara funeraria de un amor muerto.
Il ferme les yeux, Ingrid aperçoit ce visage d’homme creusé par une douleur ancienne dont elle ignore tout : ce masque funéraire d’une amour morte.
Y sin embargo, sólo veo menudas intrigas, amores muertos antes de nacer, sonrisas que nada dicen, desprecios sin causa, miradas sin fuego, mucho ingenio, pero derrochado en nada.
Et cependant je ne vois que de petites intrigues, des amours mort-nés, des sourires qui ne disent rien, des dédains sans cause, des regards sans flamme, beaucoup d’esprit, mais prodigué sans but.
Basta, para convencerse de que esta presencia existe, recordar los casos de nuestra experiencia personal en que hemos intentado rememorar un amor muerto, una cierta atmósfera intelectual que hemos vivido otrora.
Que cette présence existe, il suffit pour s’en convaincre de se rappeler les cas de notre expérience personnelle où nous avons essayé de nous rappeler un amour mort, une certaine atmosphère intellectuelle que nous avons vécue autrefois.
A la bisabuela Santina, que había estado al cuidado de los nietos que se quedaron huérfanos desde chiquillos, después de los noventa años se le había ido un poco la cabeza y había olvidado por completo a su marido, el hercúleo Favetta el Rojo a quien se llamaba para domar a los toros más fogosos, con el que había vivido medio siglo y tenido hijos, y les hablaba a los nietos solo de su primer amor, muerto en la guerra del 48 como soldado austríaco. Las opinables interpretaciones, desde las más materialistas a las psicoanalíticas menos halagüeñas para el bisabuelo, son numerosas.
L’arrière-grand-mère Santina, qui avait élevé ses petits-enfants restés orphelins tout jeunes, avait après ses quatre-vingt-dix ans un peu perdu la boussole et ne se souvenait plus du tout de son mari, l’herculéen Favetta, dit le Roux, à qui l’on faisait appel pour dompter les taureaux furieux, avec lequel elle avait vécu un demi-siècle et dont elle avait eu des enfants, et elle ne parlait à ses petits-enfants que de son premier amour, mort à la guerre de 1848 comme soldat autrichien. On peut avancer, pour expliquer la chose, bien des interprétations, des plus matérialistes aux psychanalytiques, moins flatteuses pour l’arrière-grand-père.
brevivido, la belleza vendría después, lo primero era darle forma al cuerpo que amenazaba a cada rato y cada vez más con desintegrársele como ese feto que sólo pudo expulsar a carcajadas: dibujó cada vez más rápido y febril, como sus palabras que Laura ya no olvidaría nunca, lo feo es el cuerpo sin forma, ayúdame a reunir todo lo disperso, Laura, para darle forma propia, ayúdame a coger al vuelo la nube, el sol, la silueta de gis de mi vestido, el listón rojo que me une a mi feto, la sábana ensangrentada que es mi toga, el cristal coagulado de las lágrimas que me corren por los cachetes, todo junto, por favor, ayúdame a reunir todo lo disperso y darle forma propia, ¿quieres?, no importa el tema, dolor, amor, muerte, nacimiento, revolución, poder, orgullo, vanidad, sueño, memoria, voluntad, no importa qué cosa anime al cuerpo con tal de darle forma y entonces deja de ser feo, la belleza sólo le pertenece al que la entiende, no al que la tiene, la belleza no es otra cosa más que la verdad de cada uno de nosotros, la de Diego al pintar, la mía la estoy inventando desde esta cama de hospital, a ti te falta descubrir la tuya, Laura, tú entiendes por todo lo que te he dicho que yo no te la voy a revelar, a ti te toca entenderla y encontrarla, tu verdad, puedes mirarme sin pudor, Laura Díaz, decir que me veo horrible, que no te atreves a mostrarme el espejo, que a tus ojos hoy no soy bella, en este día y en este lugar no soy bonita, y yo no te contesto con palabras, te pido en cambio unos colores y un papel y convierto el horror de mi cuerpo herido y mi sangre derramada en mi verdad y en mi belleza, porque sabes, amiga mía de verdad, de verdad mi cuata mía a toda madre, ¿sabes?, conocernos a nosotros mismos nos vuelve hermosos porque identifica nuestros deseos;
elle, il lui suffisait pour l’instant de savoir qu’elle était un corps, qu’elle avait survécu, la beauté viendrait après, il fallait d’abord donner forme à ce corps qui menaçait à chaque instant de se désintégrer à l’instar du fœtus qu’elle n’avait su expulser que par le rire : elle dessinait avec des gestes de plus en plus rapides, fébriles, comme ses paroles que Laura n’oublierait jamais, ce qui est laid c’est le corps sans forme, aide-moi à rassembler les fragments épars, Laura, pour que je leur donne une forme, aide-moi à saisir au vol le nuage, le soleil, la silhouette au crayon de ma robe, le ruban rouge qui m’unit à mon fœtus, le drap ensanglanté qui me sert de toge, les larmes de verre qui me coulent sur les joues, tout cela, aide-moi, je t’en prie, à rassembler tous ces fragments pour leur donner une forme, tu veux bien ? peu importe le sujet, douleur, amour, mort, naissance, révolution, pouvoir, orgueil, vanité, rêve, mémoire, volonté, peu importe ce qui anime le corps du moment que cela lui donne une forme, car alors il cesse d’être laid, la beauté n’appartient qu’à celui qui la comprend, non à celui qui la possède, la beauté n’est rien d’autre que la vérité de chacun d’entre nous, celle de Diego lorsqu’il peint, la mienne que je suis en train d’inventer sur ce lit d’hôpital, quant à toi, Laura, tu n’as pas encore découvert la tienne, et après tout ce que je viens de te dire, tu comprends bien que ce n’est pas à moi de te la révéler, c’est à toi de la comprendre et de la trouver, ta vérité, tu peux me regarder sans gêne, Laura Díaz, dire que je suis horrible, que tu n’oses pas me donner un miroir, qu’à tes yeux je ne suis pas belle, qu’aujourd’hui et en ce lieu je ne suis pas jolie à voir, et, moi, je ne te réponds pas par des mots, je te demande des couleurs et du papier afin de transformer l’horreur de mon corps blessé et de mon sang répandu en ma vérité et ma beauté, parce que, amie de mon cœur — tu es vraiment ma copine du tonnerre de Dieu, tu sais —, la connaissance de soi-même rend beau parce qu’elle nous permet d’identifier nos désirs ;
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