Translation for "éloigne-moi" to spanish
Translation examples
– Éloigne-moi de cet arriviste.
Llévame lejos de este trepa.
— Qu’est-ce qui ne va pas ici ? demanda-t-il. — Teeaytan-ov menace de me jeter dans les Marais Toonoliens, cria Tor-dur-bar. Éloigne-moi de lui, Sytor.
—¿Qué sucede aquí? —preguntó. —Tee-aytan-ov me ha amenazado con dejarme caer en las marismas Toonolianas ¡Llévame lejos de él, buen Sytor!
Elle éloigne sa chaise. « M. Mason et vous-même êtes… très proches, crois-je savoir. – Nous ? Nous nous entendons. C’est notre deuxième Mission ensemble… ?
Él suspira, encantado, y acerca más su silla a la de ella. —No sé cuánto sabes ya de mi vida o, para ser justo con Mason, de nuestras vidas. Ella aparta su silla. —Tú y el señor Mason sois muy amigos, ¿verdad? —¿Nosotros? Nos llevamos bien. Este es nuestro segundo trabajo juntos.
Je l’entendis s’éloigner à grandes enjambées, ses éperons cliquetant au rythme de ses pas. La planche fut remise en place, ainsi que le buisson d’aubépine. Alors que le gardien lui courait après, je saisis quelques bribes de leur conversation : « Fais-moi entrer par-derrière, afin que le père ne puisse pas me voir. »
Le oí alejarse; sus espuelas centelleaban. La valla volvió a su sitio, luego el madero. Cuando el portero corría tras el jinete, pude captar una frase que me pareció más o menos: —Y llévame a la parte trasera, donde el padre no pueda verme.
Ce jour marquant celui où la Terre était le plus éloignée du Soleil, les humains éprouvaient le sentiment – illusoire – d’être en sécurité. Comme autrefois, il fallait revêtir des combinaisons thermiques, mais cette fois-ci chauffées grâce à une pile atomique.
Hallarnos alejados del Sol nos daba una falsa sensación de seguridad. Tal y como ya ocurría antes de mudarnos al subsuelo, para salir al exterior tuvimos que ponernos trajes especiales: en esta ocasión, en lugar de trajes refrigerantes, llevamos trajes calefactores bien sellados y provistos de una batería nuclear.
Par ici on accède à l’hôpital de campagne, expliqua-t-il en indiquant les portes situées dans l’angle le plus éloigné du vaste bâtiment. C’est là que nous conditionnons massivement nos sujets à la Lumière noire et que nous procédons à l’implantation des bombes. Comme tant d’autres entreprises dans le coin, cette usine a fait faillite.
Por allí —dijo el viejo, señalando una serie de puertas en el extremo opuesto del espacioso edificio— se va al hospital de campaña donde llevamos a cabo las sesiones en masa de Luz Oscura y los procesos de implante de bombas. Como muchas otras empresas de este lugar, esta fábrica se arruinó, así que conseguimos los locales por una ganga.
Sottises, les personnes ne meurent pas, j’ai l’obligation de le préciser, elles demeurent simplement enchantées… c’est un écrivain que tu devrais connaître qui l’a dit, nous demeurons enchantés par ceux qui nous aiment, mais ceux qui nous aiment beaucoup beaucoup beaucoup, nous sommes là à moitié en l’air comme des petits ballons mais personne ne nous voit, seuls nous voient ceux qui nous aiment, mais uniquement ceux qui nous aiment beaucoup beaucoup beaucoup, et eux, en se dressant sur la pointe des pieds, avec un petit élan, un petit saut de rien, ils nous attrapent par les jambes qui sont désormais faites d’air et nous tirent en bas, en nous tenant bien, sans quoi nous recommencerions de voler, de léviter, mais en nous tenant sous le bras ils nous retiennent en bas, dans ce bas où ils sont, mine de rien, comme se font certaines petites fictions dans la vie, par convenance sociale, pour ne pas faire mauvaise figure avec le mercier ou le buraliste qui te connaît depuis toujours et qui dirait mais comme il est étrange celui-là qui se promène avec sous le bras sa femme qui flotte à moitié en l’air… Et c’est ce qui lui arriva, à Tristano, c’était un dimanche, et même si ce n’est pas le cas ça revient au même car j’ai décidé que les choses importantes pour Tristano eurent lieu le dimanche, et si tu l’écris dans le livre que tu vas écrire, cela aussi deviendra vrai, parce qu’une fois écrites les choses deviennent vraies, et oui c’était au mois d’août, car j’ai décidé que les choses importantes de la vie de Tristano arrivèrent un dimanche d’août, et si tu l’écris, eh bien cela aussi deviendra vrai, tu verras… il errait dans Plaka déserte et pensait à certains de ses sourires mélancoliques à elle, à certaines soirées mélancoliques à Malafrasca, Daphné méditative devant les fenêtres grandes ouvertes sur la plaine, les lampes à pétrole, et sa voix au léger accent crétois qui disait, Tristano, voilà une de mes volontés, quand je mourrai je ne veux pas être enterrée ici, dans cette plaine où il y a un cimetière plein de brouillard, ramène-moi à la maison et fais-moi incinérer, et répands les cendres dans ma mer, entre mes îles de l’Égée, mais pas en un geste dramatique, s’il te plaît, de manière simple, tu iras çà et là, d’une île à l’autre, tu te feras prêter une barque par un pêcheur, éloigne-toi un peu de la plage, mais pas beaucoup, à Syphnos, à Naxos, à Paros, et tu me jetteras une pincée ici et une pincée là, et toi s’il te plaît mets-toi tout nu au fond de la barque, comme quand nous faisions ces excursions parce que tu t’entêtais à vouloir pêcher ces gambusinen que tu n’attrapais jamais, puis nous finissions par faire l’amour et la barque tanguait dangereusement et tu criais, naufrage en vue !… Tristano fit une halte auprès du mercier de Plaka, celle qu’il cherchait gisait dans une chapelle byzantine juste là à côté, il faisait une chaleur… et il pensait que le mercier allait lui offrir le moyen de la lui faire retrouver du fait qu’il l’avait connue jeune fille, mais le mercier ne s’en souvenait pas, alors Tristano alla au kiosque de boissons et demanda au bonhomme, vous vous souvenez d’une femme qui, jeune fille, achetait parfois ici des caramels, elle s’appelle Daphné, surnommée Phine, les amis l’ont toujours appelée ainsi, elle repose dans un cercueil de la petite église ici à côté sur la place, vous vous la rappelez, pourriez-vous me la faire restituer ?, j’ai entendu dire que de tels sortilèges ont parfois lieu et je suis en train d’essayer… Mais le bonhomme du kiosque ne se souvenait pas de Daphné, désolé, dit-il, il y a tant de Daphnés en Grèce… et Tristano se retourna alors vers la femme cul-de-jatte qui vendait des violettes, et la femme cul-de-jatte qui vendait des violettes s’en souvint aussitôt, elle dit mais certainement, mais certainement, cette jeune fille qui avait des yeux comme des olives noires, beaucoup de temps a passé mais je me la rappelle bien, sache qu’elle ne s’est pas évanouie dans le néant, elle est juste à côté de toi, à la hauteur de la branche de cet oranger, il suffirait que tu l’attrapes par les jambes et que tu la tires en bas… La magie est étrange, l’écrivain, car aussitôt dit aussitôt fait, Tristano se retourna, il vit Mavri Elià qui était en train de flotter à la hauteur d’une orange et il lui dit, comme je suis stupide, avec la vieillesse je dois avoir perdu la vue, tu étais précisément là derrière moi et je ne m’en étais pas rendu compte, heureusement qu’il y avait cette dame qui vend des violettes et qui m’a fait comprendre que tu étais simplement sous enchantement… Merci, madame, dit-il à la femme cul-de-jatte qui vendait des violettes, il tira Daphné en bas de l’arbre et ils se mirent à cheminer à travers Plaka, contrairement à ce qu’il avait cru c’était une journée d’hiver, et Daphné lui dit, entre par ma porte, ils sont en train de tirer, c’est dangereux, et tu as tué un officier allemand.
Estupideces, las personas no mueren, me veo en la obligación de precisar, quedan solo hechizadas… lo dijo un escritor al que deberías conocer, nosotros quedamos hechizados por aquellos que nos aman, pero por aquellos que nos aman mucho mucho mucho, nos quedamos ahí, flotando en el aire como globos, pero no nos ve nadie, solo nos ven aquellos que nos aman, pero aquellos que nos aman mucho mucho mucho, y ellos, poniéndose de puntillas, con un pequeño impulso, un saltito de nada, nos cogen de las piernas que ya se han vuelto de aire y nos arrastran hacia abajo, reteniéndonos, pues, si no, empezaríamos otra vez a volar, a levitar, pero ellos, cogiéndonos del brazo, nos retienen aquí abajo, en ese abajo en el que están ellos, como si nada hubiera pasado, como se montan ciertas pequeñas ficciones en la vida, por conveniencia social, para no quedar mal con el tendero o con el del estanco que te conoce de toda la vida y que diría pero qué raro ese de ahí paseando del brazo con su mujer que fluctúa en el aire… Y así le sucedió a él, a Tristano, era un domingo, y aunque no lo fuera, da igual, porque he decidido que las cosas importantes de la vida de Tristano sucedieron en domingo, y si tú lo escribes en el libro que escribirás se volverá cierto, porque escritas las cosas se vuelven ciertas… y estábamos en agosto, porque he decidido que las cosas importantes de la vida de Tristano sucedieron un domingo de agosto y si tú lo escribes se volverá cierto eso también, verás… él deambulaba por una Plaka desierta y pensaba en ciertas miradas melancólicas de ella, en ciertas veladas melancólicas en Malafrasca, Daphne meditabunda delante de las ventanas abiertas sobre el llano, las lámparas de petróleo, y su voz marcada por el acento cretense que decía, Tristano, una voluntad mía, cuando muera no quiero ser enterrada aquí, en este llano donde hay un cementerio lleno de niebla, llévame a mi casa y haz que me incineren, y las cenizas espárcelas en mi mar, entre mis islas del Egeo, pero no con un gesto dramático, por favor, de manera sencilla, vete por ahí, de una isla a otra, haz que algún pescador te preste una barca, te alejas un poco de la playa, pero no mucho, en Sifnos, en Naxos, en Paros, y me vas echando un pellizco aquí, un pellizco allá, y por favor, tú túmbate desnudo en el fondo de la barca, como cuando hacíamos aquellas excursiones porque tú te empeñabas en pescar gambusinen y no los pescabas nunca, y acabábamos haciendo el amor y la barca cabeceaba peligrosamente y tú gritabas ¡naufragio próximo!… Tristano se entretuvo con el mercero de Plaka, ella estaba tendida en la capilla bizantina de ahí al lado, hacía un calor… y él pensaba que al mercero se le ocurriría la forma de hacer que la encontrara de nuevo porque la había conocido de pequeña, pero el mercero no se acordaba, entonces Tristano se acercó al quiosco de bebidas y preguntó al hombrecillo, se acuerda de una mujer que de niña compraba a veces caramelos aquí, se llama Daphne, más conocida por Phine, sus amigos siempre la han llamado así, está tendida en un ataúd en la capilla de la placita de aquí al lado, ¿se acuerda de ella, podría hacer que me la restituyeran?, he oído decir que a veces ocurren estos sortilegios y estoy intentándolo… Pero el hombrecillo del quiosco no se acordaba de Daphne, lo siento, me decía, pero es que hay tantas Daphnes en Grecia… y entonces Tristano se dirigió a la mujer sin piernas que vendía violetas y la mujer sin piernas que vendía violetas se acordó enseguida, dijo claro, claro, aquella chica que tenía dos ojos que parecían dos aceitunas negras, ha pasado mucho tiempo pero me acuerdo muy bien, mira que no se ha esfumado en la nada, está ahí a tu lado, a la altura de la rama de aquel naranjo, basta con que la cojas de las piernas y con que tires hacia abajo… Son extrañas las magias, escritor, porque fue dicho y hecho, Tristano se dio la vuelta y vio a Mavri Eliá que estaba fluctuando a la altura de una naranja y le dijo, pero qué estúpido, con la vejez debo de haber perdido vista, estabas justo aquí detrás de mí y no me había dado cuenta, menos mal que estaba esta señora que vende violetas y que me ha explicado que solo estabas hechizada… Gracias, señora, le dijo a la mujer sin piernas que vendía violetas, bajó a Daphne del árbol y echaron a caminar por Plaka, contrariamente a lo que él había creído era un día de invierno, y Daphne le dijo, entra en mi portal, están disparando, es peligroso, y tú has matado a un oficial alemán.
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