Translation for "tergiverser" to spanish
Tergiverser
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Mais le dimanche matin, de retour d’une promenade faite en solitaire comme auparavant, il voulut, sans plus tergiverser, débattre des questions les plus urgentes avec son cousin.
Pero el domingo por la mañana, al regresar de su paseo matinal, que había tenido que dar solo como en otros tiempos, no pudo ya aplazar más la conversación, durante la cual trataría de abordar lo más urgente.
Le docteur Chandi affirmait que je devais démarrer à douze gélules par jour, mais le docteur Otto était pour six gélules seulement, il disait : « Avec 12 mg vous allez tout de suite faire une anémie, on devra transfuser, c’est complètement inutile. » À quoi le docteur Chandi répliquait : « Ce serait idiot de se priver de l’efficacité maximale du produit. » Ces tergiversations m’aidaient à reculer devant le traitement, j’avais aussi le prétexte de devoir finir mon livre.
El doctor Chandi afirmaba que debía comenzar con doce cápsulas al día, pero el doctor Otto pensaba que bastaba con seis me decía: «Con 12 mg se le va a producir inmediatamente una anemia y habrá que hacerle una transfusión, es totalmente inútil». A lo cual el doctor Chandi replicaba: «Sería tonto no utilizar la máxima eficacia del producto». Esas vacilaciones me ayudaban a aplazar el tratamiento;
C’est au cours de la dernière décennie de la période Tokugawa qu’il lut pour la première fois le célèbre livre illustré Cent beaux jardins, l’ouvrage était tombé par hasard entre ses mains, il l’avait feuilleté et fut immédiatement captivé, et si les quatre-vingt-neuf premiers dessins étaient extrêmement intéressants, il fut complètement fasciné par le centième, le « jardin caché », il regarda le dessin, lut la description, et l’ensemble, dessin et description, prit instantanément corps dans son imagination, et à partir de cet instant, il lui fut impossible de s’en libérer, à partir de cet instant, le « jardin caché » ne relâcha plus son emprise sur lui, il ne put le chasser de son esprit, il le voyait en permanence, sans pouvoir en appréhender la réalité, et, quoi de plus naturel, il éprouva au bout d’un certain temps le désir de le voir en vrai, et donna des instructions en ce sens, autrement dit, donna l’ordre de le rechercher sans délai, mais les recherches eurent bien du mal à démarrer, et progressèrent avec une effroyable lenteur, de perpétuelles tergiversations, hésitations, suppositions, les savants mandatés étaient embarrassés et faisaient visiblement tout pour éviter de faire leur rapport sur l’état de leurs recherches, leurs propos étaient confus, et lorsque l’un des illustres savants était enfin disposé à parler, il se raclait la gorge et annonçait en bredouillant qu’ils avaient réussi, au prix d’immenses difficultés, à obtenir une « piste » qui semblait mener quelque part, à ces mots, le petit-fils du prince savait aussitôt que tout ceci était pure baliverne, qu’ils n’avaient rien, pas la moindre piste, et il était lui aussi tout à fait conscient que la raison de cet échec résidait dans l’ouvrage lui-même, les Cent beaux jardins, car l’auteur du fascinant dessin et de la description s’était cruellement amusé à demeurer imprécis, pour dire la vérité, à ne livrer aucune indication sur l’endroit où se trouvait le jardin qui, non seulement était caché, mais semblait enchanté, il était extrêmement difficile, voire impossible, d’identifier la ville, la localité, ou la région, et l’entreprise sembla plus d’une fois perdue d’avance, c’était sans espoir, disait-on souvent, ce jardin n’existait peut-être que dans l’imagination de l’auteur des Cent beaux jardins, n’était que pure invention, une farce, une plaisanterie, et à plusieurs reprises les recherches furent sur le point d’être abandonnées, tous les éminents savants mandatés, en particulier sous la dynastie Meiji, sans attendre que le petit-fils du prince décide de tout stopper, prirent eux-mêmes l’initiative, et, s’armant de courage, tentèrent de le persuader de mettre un terme à ces recherches qui duraient depuis des siècles, mais, bien entendu, leur initiative et leur courage furent sans effet et, tout en différant continuellement le moment de faire leur rapport, ils continuèrent de l’informer, quand le moment se présentait, qu’à cet instant, les recherches étaient toujours infructueuses, ils ne l’avaient pas trouvé, et puis un jour, jour de triste mémoire, on lui annonça que l’unique exemplaire des Cent beaux jardins, le bien le plus précieux du petit-fils du prince Genji, n’était plus dans la bibliothèque du prince, à la place qui lui avait été attribuée et où il aurait dû se trouver, il n’était nulle part, ils avaient eu beau tout retourner, ils avaient eu beau décapiter tous les éventuels responsables de sa disparition, il s’était volatilisé, et ils se prosternèrent devant lui, il n’était plus là, avouèrent-ils, et le jardin, si tant est qu’il eût jamais existé, dirent-ils en pleurant à l’écoute du châtiment qui les attendait, était perdu… si tant est qu’il eût jamais existé, cette phrase résonna ensuite souvent dans sa mémoire, de plus en plus souvent, mais sans arrière-goût de tristesse et sans ébranler sa foi, contrairement aux membres de sa suite qui chuchotaient derrière son dos et s’inquiétaient à son sujet, car une zone obscure de sa mémoire l’encourageait à croire, avec douceur, force, ténacité, en son existence, bien sûr que ce jardin, même si le livre avait disparu, existait vraiment, certes il était bien caché, mais il se trouvait quelque part, et chaque printemps il reprenait vie, et chaque hiver il se mettait au repos, un tout petit jardin, disait la description, à l’intérieur d’un grand monastère, dans un endroit insignifiant, abandonné, que personne ne venait voir, où personne ne se rendait, c’est là qu’il était, insistait l’auteur, et celui qui le trouverait et le verrait ne jugerait pas l’enthousiasme des propos de l’auteur des Cent beaux jardins exagérés, car il découvrirait en lui l’incarnation suprême du concept même du jardin, puisque son créateur, précisait-il, était parvenu à « atteindre la simplicité », ce jardin, poursuivait l’auteur avec passion, s’appuyait sur des forces infiniment complexes pour exprimer l’infiniment simple, et cette simplicité poussée à l’extrême avait le pouvoir magique d’exprimer avec une force sans égale toute la beauté intrinsèque de la nature, un petit jardin, voilà donc ce qu’il cherchait, et voilà donc ce qu’il n’avait pas – ayant désormais sillonné tout le territoire du monastère, tous les endroits où pouvaient se trouver des pavillons annexes, ou des sanctuaires secondaires – trouvé là où il le supposait, et à cet instant, dans le silence assoupi du sanctuaire sombrant dans le crépuscule, il se dit que le moment était peut-être venu, après tant de siècles d’espérance, d’admettre, au moins en lui-même, que non, il ne l’avait pas trouvé, et même s’il ne doutait pas de son existence, peut-être serait-il plus sage de donner raison à ceux qui portaient ce désir insatiable de trouver ce jardin sur le compte d’un état maladif, une forme hystérique d’attraction compulsive, et de constater enfin, constat qu’il n’avait eu de cesse de différer, l’échec de cette quête obsessionnelle, qui avait perdu tout son sens et mobilisé depuis des siècles des forces disproportionnées et injustifiées ; il se tenait assis le dos bien droit, dans le silence apaisant du kyôzo, assis, il dormit, puis regarda la surface lisse, merveilleusement laquée, de la table, et se dit… eh bien, apparemment… il n’était pas ici non plus, les dernières informations qui indiquaient ce monastère comme le lieu éventuel où il pouvait se trouver étaient finalement erronées, son imagination avait été une nouvelle fois enflammée par de fausses indications, il s’était une nouvelle fois exalté sur la base de faux renseignements, c’était une erreur – sa tête bascula en avant tandis qu’il dormait –, toute cette aventure, toute cette journée était une erreur, il avait perdu son temps en cette fin de matinée, il avait perdu son temps en ce début de soirée, il avait perdu son temps en venant ici, en échappant à la vigilance de son escorte et en lui faussant compagnie, il n’aurait jamais dû identifier l’itinéraire de l’express de Keihan, se procurer un plan et étudier les rues et les routes qui menaient à ce monastère, tout cela était une erreur, et ce projet secret, et sa fugue, et le trajet dans le train de Keihan, et la marche à travers les ruelles pour escalader la montagne, tout s’était soldé par un échec total.
Fue en la última década del período Tokugawa que leyó sobre él por primera vez, cuando, por casualidad, vino a parar a sus manos la célebre obra ilustrada titulada Cien hermosos jardines, que empezó a hojear y que le impactó de inmediato, y, aunque los otros noventa y nueve eran todos sumamente interesantes, el que más lo fascinó fue el dibujo del centésimo, del jardín escondido, o sea, que leyó la descripción, miró la ilustración, y el texto leído y el dibujo contemplado en seguida plasmaron el jardín en su imaginación, y a partir de entonces ya no se libró de él, a partir de entonces este jardín escondido ya no lo soltó, simplemente no podía quitárselo de la cabeza, no cesaba de verlo ante sí, lo veía, no obstante, sin poder palpar su existencia, de modo que al cabo de un tiempo ya resultó del todo lógico que quisiera verlo en la realidad y diera, por tanto, el encargo de buscarlo, es decir, que impartiera la orden de que se pusiesen manos a la obra en el acto e investigasen, pero, claro, la investigación se puso en marcha a trancas y barrancas y así continuó, con dificultades, con lentitud exasperante, siempre con incertidumbres, adivinanzas e hipótesis, los académicos encargados se mostraban confusos y eludían a ojos vista el momento de rendir cuentas de sus pesquisas, resultó llamativo, por ejemplo, el balbuceante discurso que soltó un célebre erudito cuando se consiguió, por fin, que dijera unas palabras, que sí, se aclaró la garganta, que a costa de numerosos esfuerzos habían encontrado algo así como una pista que, según parecía, conducía a algún sitio, de lo cual él, el nieto del príncipe, en seguida dedujo que nada, que no habían encontrado nada, que no había ninguna pista, y tomó conciencia, claro, de que la verdadera causa era la propia obra, Cien hermosos jardines, pues la descripción y el encantador dibujo no daban, de manera lúdica y cruel, ninguna información precisa o, para ser sinceros, ninguna información sobre el paradero concreto del jardín en cuestión, de ese jardín escondido y verdaderamente fascinante en apariencia, hasta resultaba difícil, si no imposible, identificar la ciudad, el municipio, la provincia, ya que más de una vez se tuvo la impresión de que se trataba desde el inicio de una empresa sin esperanza, sin esperanza ni perspectiva, de que este jardín sólo existía quizás en la imaginación del autor de los Cien hermosos jardines, que sólo había sido creado como consecuencia de una broma personal, ingenua y equívoca, de tal modo que en más de una ocasión ocurrió que los trabajos se abandonaron, sin esperar siquiera su iniciativa para darlos nuevamente por concluidos, algunas eminencias científicas, sobre todo a principios del período Menji, intentaron varias veces reunir todo su coraje para convencerlo de que pusiera fin a las pesquisas de varios siglos de duración, aunque al final ni mostraron el coraje ni se produjo la tentativa de persuadirlo, y acababan confesándole, cuando ya no podían aplazar más la presentación del informe, que no lo encontraban, es más, un día le trajeron la triste noticia de que no hallaban siquiera el único ejemplar de la obra titulada Cien hermosos jardines, precisamente la propiedad más querida del nieto del príncipe Genji, ni en su sitio de siempre, la biblioteca principesca donde se guardaba y donde debía estar, ni en ningún otro lugar donde podía encontrarse, y eso que lo buscaron y lo rebuscaron, que decapitaron a cuantos podían ser responsables de la pérdida, lo cierto era que la obra desapareció sin dejar rastro, admitieron derrumbándose, no está, o sea, que el jardín, si es que jamás existió, reconocieron llorando en vista del inminente castigo, el jardín ha desaparecido ya… Si es que jamás existió, resonó en el interior del nieto del príncipe Genji y volvió a resonar una y otra vez, con más y más frecuencia, en su memoria, aunque en su caso no con pesar aparente e incredulidad en el fondo como en el de los miembros de su séquito, cuchicheantes y preocupados por él, sino todo lo contrario, con una confianza suave, resistente y llena de fuerza que le venía desde el extremo más sombreado del recuerdo, para decirle que sí, que ese jardín existía, claro que sí, aunque el libro realmente se hubiera perdido, existía muy escondido sin duda, pero en algún lugar siempre volvía a cobrar vida en primavera y regresaba a la calma en invierno, un jardín pequeñísimo, señalaba la descripción original, situado en una parte abandonada de un gran monasterio, en una zona carente de interés, no visitada ni recorrida por nadie, pero allí estaba, señalaba enfáticamente el escritor, y quien lo encontrara, agregaba fascinado, quien lo viera no consideraría exagerado el entusiasmo del autor de los Cien hermosos jardines a la hora de escribir sobre dicho jardín, puesto que se enteraría por su propia experiencia de que el jardín era el perfeccionamiento supremo de la idea del jardín, ya que la mejor forma de definirlo era afirmar que su creador había «alcanzado la simplicidad», al tratarse de un jardín, escribía el autor con notable apasionamiento, que expresaba lo infinitamente simple mediante fuerzas infinitamente complejas, al tratarse de un hechizo «imposible de simplificar aún más» que, según la descripción, irradiaba toda la belleza interna de la naturaleza con una energía sin parangón, lo que buscaba era, pues, un jardín pequeñito, que tampoco halló en el lugar supuesto, después de recorrer todas las partes del monasterio donde los arquitectos hubieran podido levantar algún templo accesorio o un santuario complementario, y ahora, en el silencio de ensueño de ese santuario que se sumía en el crepúsculo, tuvo la sensación de haber llegado quizás al punto donde, después de siglos y siglos de esperanza, podía confesarse al menos a sí mismo que no lo había encontrado, que, si bien no dudaba de su existencia, tal vez obraría más sabiamente si a partir de este momento diera la razón a quienes consideraban su jamás apaciguado deseo de hallarlo una enfermedad, el espasmo histérico de una atracción febril, el fracaso nunca reconocido de una investigación exagerada y obsesiva que llevaba siglos absorbiendo demasiadas energías sin un debido motivo y que ya había perdido todo su sentido… Estaba sentado, recto, envuelto en el pacífico silencio del kyozo, sentado y dormido, contemplando la superficie pulcra de aquella mesa maravillosamente lacada y pensando que, bueno… que, según todos los indicios, nada… que allí tampoco lo había encontrado, que esas últimas informaciones, que señalaban este monasterio como un posible escenario, eran, por lo visto, erróneas, que, una vez más, unas informaciones engañosas habían vuelto a encender su imaginación, que, una vez más, unos datos y sugerencias falsas le habían prendido fuego, lo habían puesto en marcha, lo cual venía a significar que había sido un error, que la aventura de aquel día había sido un error, inclinó la cabeza mientras dormía, que había sido tiempo perdido a última hora de la mañana y tiempo perdido en el crepúsculo el hecho de venir, de escapar de la rigurosa seguridad del séquito sin ser percibido, de identificar las estaciones y los horarios del tren rápido de Keihan, de conseguir un mapa, de estudiar por dónde transcurrían las calles y de averiguar dónde podría encontrar el monasterio, que todo ello había sido una serie de actos erróneos y completamente infructuosos, tanto el plan secreto, como la huida, como el tren de Keihan, como, por último, la caminata cuesta arriba por las callejuelas.
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