Translation for "de-chancelant" to spanish
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Car, aussi loin que remontaient ses souvenirs, cette émotion n'avait jamais cessé de le ronger – un sentiment de responsabilité d'enfant unique vis-à-vis du couple tendu et chancelant de ses parents.
Hasta donde alcanzaba a recordar, había experimentado en grandes dosis esa emoción lacerante: la sensación de responsabilidad de un hijo único por el matrimonio tenso y asombroso de sus padres.
Il était impuissant à chasser de son esprit l’horreur de la brusque et stupéfiante conclusion du banquet : le Coronal hébété, pitoyable, cherchant vainement ses mots, chancelant, titubant et s’écroulant…
Hissune no podía expulsar de sus pensamientos el horror de aquella culminación brusca y asombrosa del banquete: la Corona perpleja, patética, esforzándose en encontrar palabras sin poder descubrir las correctas, tambaleándose, temblando, cayendo…
Et l'absence non moins frappante de cette horreur viscérale qui, la veille de l'enregistrement de la déposition, avait incité son auteur à ressortir du pavillon, quelques secondes après y être entré, en chancelant et en poussant des cris.
Y una ausencia asombrosa del horror visceral que en el día anterior a realizar esta declaración había hecho que el hombre saliera trastabillando de la cabaña segundos después de haber entrado en ella, gritando y derrumbándose.
– Okay Gould, on va faire court comme ça personne s'ennuie, tu vas à Couverney, moi j'en savais rien, maintenant je le sais, et peu importe comment je l'ai su, en tout cas c'est le prof Kilroy qui me l'a dit, lui c'est sûr en un certain sens que c'est quelqu'un de bien, il est juste un peu trop bavard, il aime bien bavarder, mais tu ne dois pas lui en vouloir, de toute façon tôt ou tard j'aurais fini par le savoir quand même, peut-être que tu m'aurais envoyé un télégramme, ou un truc de ce genre, je suis sûre que tu y aurais pensé, disons à Noël, ou au bout d'un nombre raisonnable de semaines, je sais que tu m'aurais avertie, juste le temps de te mettre dans l'ambiance, ça se comprend, ça doit pas être facile d'arriver comme parachuté dans une zone de guerre présidée par tous ces cerveaux névrotiques et potentiellement impuissants, entouré de camarades qui paient pour étudier quand toi tu es payé pour, même celui qui cherche à se rendre agréable on peut prédire qu'il va trouver autour de lui quelques réticences côté grands sourires et claques dans le dos, entre autres il va falloir expliquer un truc, c'est que tu ne joues pas dans l'équipe de foot, tu ne vas pas à la chorale, tu ne vas pas au bal de fin d'année, tu ne vas pas à l'église, tu es réfrigéré par tout ce qui ressemble de près ou de loin à une association ou un club ou n'importe quoi supposant des réunions, qu'en plus de ça fumer ne t'intéresse pas, que tu ne fais aucune collection d'aucune sorte, que tu t'en fous d'embrasser une fille, que tu n'aimes pas les voitures, et ils vont finir par te demander ce que tu fais de ton temps libre, et ça ne va pas être facile de leur expliquer que tu vas te balader avec un géant et un muet pour coller du chewing-gum sur les guichets automatiques, je veux dire ça va pas être facile qu'ils gobent tout ça, tu peux toujours essayer de leur dire que tu vas voir les parties de foot parce que le muet a perdu une action il y a des années et qu'il faut qu'il la retrouve, ça c'est vaguement plus raisonnable, ça pourrait peut-être même passer, moi en tout cas je m'en tiendrais aux grandes lignes, une excellente réponse pourrait être je n'ai pas de temps libre, ça fait un peu génie antipathique, mais de toute façon c'est ce qu'ils auront envie de penser de toi, que tu es un génie antipathique, tu pourrais être Oliver Hardy ils penseraient quand même que tu es antipathique, ils ont besoin de le penser, ça les tranquillise, et prétentieux, surtout ça, pour eux tu seras toujours prétentieux, même si tu te baladais en disant Excusez-moi, tout le temps, excusez-moi excusez-moi excusez-moi, pour eux tu seras toujours prétentieux, c'est leur façon de retomber sur leurs pattes, les médiocres ne savent pas qu'ils sont médiocres, c'est ça le problème, parce qu'ils sont médiocres il leur manque l'imagination pour penser que quelqu'un peut être meilleur qu'eux, alors si quelqu'un l'est effectivement c'est qu'il a quelque chose qui ne va pas, c'est qu'il a triché quelque part, ou finalement c'est un fou qui s'imagine être meilleur qu'eux, donc c'est un prétentieux, comme ils vont sûrement te le faire comprendre très vite et avec des systèmes pas vraiment agréables, et même avec cruauté, des fois, ça c'est typique des médiocres, être cruels, la cruauté c'est la vertu par excellence des médiocres, ils ont besoin d'exercer leur cruauté, un exercice pour lequel il n'est pas nécessaire d'avoir la moindre intelligence, et ça les aide, évidemment, ça leur rend l'opération facile, ça les fait exceller, si on peut dire, dans cette opération d'être cruels, chaque fois qu'ils le peuvent, c'est-à-dire souvent, plus souvent que tu ne t'y attendras, tellement qu'ils te surprendront, c'est inévitable, leur cruauté t'arrivera dessus par-derrière, sûrement ça se passera comme ça, ça t'arrivera par-derrière, et alors ça ne sera pas facile du tout, il vaut mieux que tu le saches dès maintenant, si tu ne l'as pas encore compris, ils t'arriveront dessus par-derrière, moi j'ai jamais réellement survécu à aucune des choses qui me sont arrivées par-derrière, et je sais qu'il n'y a pas moyen, au bout du compte, de se défendre contre ce qui vous frappe par-derrière, rien à faire contre ça, tu peux juste continuer ton chemin, en essayant de ne pas tomber, de ne pas t'arrêter, de toute façon personne n'est assez idiot pour penser que c'est possible, vraiment, d'arriver quelque part, d'une manière autre que chancelante, et en collectionnant les blessures partout, et en particulier dans le dos, ça sera comme ça pour toi aussi, et surtout pour toi, en un certain sens, puisque tu ne veux pas t'enlever cette curieuse idée de la tête, cette idée à la con, de marcher devant les autres, sur un chemin, en plus, je ne veux même pas en parler, mais tout ça, l'école, le prix Nobel, cette histoire, là, tu ne peux pas me demander de comprendre vraiment, s'il n'y avait que moi je t'attacherais à la cuvette des chiottes jusqu'à ce que ça te passe, mais d'un autre côté je ne suis pas la personne idéale pour comprendre, j'ai jamais eu ce truc de marcher devant les autres, et puis je ne sais pas, avec l'école c'était un échec, vraiment toujours, sans appel, donc c'est naturel que j'y comprenne rien, même si je m'efforce, la seule chose qui me vienne c'est cette histoire des fleuves, si vraiment je veux trouver quelque chose qui me ferait digérer toute cette affaire, je me retrouve à penser aux fleuves, et au fait que des gens se sont mis à les étudier parce que justement ça ne leur revenait pas, cette histoire qu'un fleuve, qui doit arriver à la mer, il y mette autant de temps, qu'il choisisse, en fait, délibérément, de faire un tas de virages, au lieu de viser droit au but, tu dois reconnaître qu'il y a quelque chose d'absurde, et c'est exactement ce qu'ils ont pensé eux aussi, il y a quelque chose d'absurde dans tous ces virages, alors ils se sont mis à étudier l'affaire, et ce qu'ils ont découvert à la fin, tu peux pas y croire, c'est que n'importe quel fleuve, et peu importe où il est ni combien il est long, n'importe quel fleuve, avant d'arriver à la mer, fait exactement un chemin trois fois plus long que s'il allait tout droit, hallucinant, si tu réfléchis, il fait trois fois plus que ce qui serait nécessaire, et tout ça à force de virages, précisément, rien que par ce stratagème des virages, et pas ce fleuve-ci ou celui-là, mais tous les fleuves, comme si c'était obligatoire, une espèce de règle pareille pour tous, et c'est un truc incroyable, vraiment, dingue, mais ils ont découvert ça avec une certitude scientifique à force d'étudier les fleuves, tous les fleuves, ils ont découvert qu'ils ne sont pas fous, c'est leur nature de fleuves qui les oblige à cette errance continuelle, et même exacte, tellement que tous, je dis bien tous, à la fin, ils naviguent sur une route trois fois plus longue que ce qui serait nécessaire, et d'ailleurs, pour être exacte, trois fois virgule quatorze, je te jure, le fameux pi grec, j'arrivais pas à le croire, et en effet, mais on dirait que c'est vraiment ça, tu prends leur distance par rapport à la mer, tu la multiplies par pi et tu as la longueur du chemin qu'ils font en réalité, ce qui, je me suis dit, est un super-truc, parce que, je me suis dit, il y aurait une règle pour eux et tu voudrais qu'il n'y en ait pas pour nous, je veux dire, le moins qu'on puisse attendre c'est que pour nous aussi ce soit plus ou moins pareil, et que tout ce truc d'aller d'un côté et ensuite de l'autre, comme si on était fous, ou pire, perdus, en réalité ce soit notre manière d'aller droit, une manière scientifiquement exacte, pour ainsi dire ordonnée d'avance, bien qu'indéniablement ça ressemble à une séquence désordonnée d'erreurs, ou de changements d'avis, mais en apparence seulement parce qu'en réalité c'est simplement notre manière d'aller là où nous devons aller, la manière qui est spécifiquement la nôtre, notre nature, on peut dire, qu'est-ce que je disais ?
–Okay, Gould, seamos breves, para que nadie se aburra. Te vas a Couverney, no lo sabía, y ahora lo sé, y no importa cómo lo sé, de todos modos me lo ha dicho el profesor Kilroy, él sí que es una buena persona, en cierto sentido, quizás habla un poco demasiado, le gusta hablar, pero no debes cabrearte con él, total, antes o después me hubiera enterado igualmente, a lo mejor me habrías mandado un telegrama, o algo por el estilo, estoy segura de que se te habría ocurrido, pongamos por Navidades, o después de un número razonable de semanas, sé que me habrías avisado, el tiempo necesario para adaptarte, es obvio, no debe de ser fácil llegar como en paracaídas a una zona de guerra tomada por cerebros neuróticos y potencialmente impotentes, rodeado de compañeros que pagan por estudiar donde a ti te pagan para que estudies, por mucho que uno intente caerle simpático a la gente, es previsible cierta dificultad a la hora de encontrar sonrisas y palmaditas en la espalda, será incluso necesario contar esa historia de que tú no juegas en el equipo de fútbol, no vas al coro, no vas al baile de fin de curso, no vas a la iglesia, te dejan completamente frío todo tipo de asociaciones o clubs o cualquier cosa que implique reuniones, y además no te interesa fumar, no haces colecciones de ninguna clase, no te importa un carajo besar a las muchachas, no te gustan los automóviles, acabarán preguntándote qué coño haces en tu tiempo libre, a lo que no será nada fácil responder que vas por ahí con un gigante y un mudo pegando chicles en los cajeros automáticos, o sea, no será nada fácil que se lo traguen, bueno, siempre puedes decirles que vas a ver partidos de fútbol porque el mudo perdió una jugada que vio hace años y quiere reencontrarla, esto es vagamente más razonable, podría hasta pasar, de todos modos, yo sería partidaria de quedarme en un plano más genérico, un respuesta óptima podría ser Yo no tengo tiempo libre, queda de genio odioso, pero en el fondo es lo que siempre van a pensar de ti, que eres un genio odioso, podrías ser Oliver Hardy y seguirían pensando de todos modos que eres odioso, ellos necesitan pensarlo, los tranquiliza, y presuntuoso, eso sobre todo, para ellos siempre serás presuntuoso, aunque fueras por ahí diciendo Perdonadme todo el día, perdonadme, perdonadme, perdonadme, para ellos siempre serás presuntuoso, es su manera de hacer que les cuadren las cosas, los mediocres no saben que son mediocres, ésa es la cuestión, en su calidad de mediocres carecen de la fantasía necesaria para imaginarse que alguien sea mejor que ellos, y por tanto si alguien lo es, es porque algo no funciona, debe de haber hecho trampas en algún sitio, o en definitiva debe de ser algún loco que se cree que es mejor que ellos, es decir, un presuntuoso, como con seguridad te harán comprender muy pronto y con sistemas que no serán precisamente agradables, hasta con crueldad, algunas veces; eso es típico de los mediocres, ser crueles, la crueldad es la virtud por excelencia de los mediocres, necesitan ejercitar la crueldad, ejercicio para el que no se necesita la más mínima inteligencia, lo que, obviamente, les facilita, les libera de obstáculos la operación, les hace destacar, por decirlo de algún modo, en esa operación que es la de ser crueles cada vez que pueden, y por tanto a menudo, más a menudo de lo que puedas esperar, tanto que te sorprenderán, es inevitable, su crueldad te atacará por la espalda, es fácil que suceda de este modo, te atacará por la espalda y entonces no será nada fácil, es mejor que lo sepas desde ahora, si todavía no lo has comprendido, te atacarán por la espalda, yo nunca he sobrevivido verdaderamente a lo que me ha atacado por la espalda, y sé que, en definitiva, no hay forma de defenderte de lo que te ataca por la espalda, es algo que no tiene remedio, sólo seguir por nuestro propio camino, intentando no caer, no detenerse, total, nadie es tan idiota corno para pensar que se pueda llegar a alguna parte, verdaderamente, de otra forma que no sea vacilando, y coleccionando heridas por todas partes, y en particular en la espalda, así será también para ti, y sobre todo para ti, en realidad, dado que no quieres quitarte de la cabeza esa curiosa idea, esa idea de mierda, de caminar por delante de los demás, un camino, por otra parte, que, no quisiera decirlo pero la escuela y todo lo demás, el Nobel, ese asunto, no puedes pretender que yo lo entienda, si por mí fuera, te ataría a la taza del wáter hasta que se te pase, pero qué quieres que te diga, yo no soy la persona más indicada para entenderlo, yo nunca tuve esa fijación de andar por delante de los demás, no sé, y en la escuela siempre fui un fracaso, siempre, siempre, sin remedio, por tanto es natural que yo no lo entienda, aunque me esfuerce; sólo se me ocurre la historia esa de los ríos, si de verdad pretendo algo que me haga asimilar todo este asunto, acabo pensando en los ríos, y en el hecho de que se pusieran a estudiarlos precisamente porque no les cuadraba esa historia de que un río, teniendo que llegar al mar, invierta tanto tiempo, o sea, elija, deliberadamente, hacer un montón de curvas, en lugar de dirigirse directamente a su meta, tienes que admitir que es algo absurdo, y es exactamente lo que ellos pensaron, hay algo absurdo en todas esas curvas, de manera que se pusieron a estudiar el tema y lo que descubrieron al final, es increíble, es que cualquier río, no importa dónde esté ni cuál sea su longitud, todos los ríos, todos y cada uno de los ríos, antes de llegar al mar hacen exactamente un recorrido tres veces más largo que el que harían si fueran en línea recta, asombroso, piénsalo, tres veces lo que sería necesario, y todo a base de curvas, justamente, sólo con esa estratagema de las curvas, y no ese río o ese otro, sino todos los ríos, como si fuera algo obligado, una especie de regla para todos, es algo increíble, una locura, verdaderamente, pero eso es lo que descubrieron con científica seguridad a base de estudiar los ríos, todos los ríos, descubrieron que no están locos, es su propia naturaleza de ríos la que los obliga a ese vagabundeo continuo, e incluso exacto, de manera que todos, y digo todos, al final navegan por un camino tres veces más largo de lo necesario, es más, para ser exactos, tres coma catorce veces, te lo juro, el famoso pi griego, no quería creérmelo, pero, en efecto, parece que así es, tienes que coger su distancia respecto al mar, multiplicarla por el pi griego y obtienes la distancia que efectivamente recorren, lo cual, pensé, es muy chulo, porque, pensé, si hay una regla para ellos cómo no la va a haber para nosotros, o sea, lo mínimo que puede esperarse es que para nosotros sea más o menos lo mismo, y que todo este deambular arriba y abajo, como si estuviéramos locos, o peor aún, perdidos, es nuestra manera de ir directos, un modo científicamente exacto y, por decirlo de alguna manera, ya prefijado, a pesar de que sea indudablemente parecido a una secuencia desordenada de errores, o replanteamientos, pero sólo en apariencia porque en realidad es simplemente nuestra manera de ir a donde tenemos que ir, la manera que es específicamente nuestra, nuestra naturaleza, por decirlo de algún modo;
Elle fit vers moi un pas chancelant.
—Avanzó tambaleante hacia mí.
Quelques cheminées chancelantes.
Unos pocos tiros de chimenea tambaleantes.
Il la brandit vers les dwendas qui se levaient en chancelant.
La blandió contra los tambaleantes dwenda.
King se leva et alla jusqu’à la cuisine d’un pas chancelant.
Se levantó y se dirigió tambaleante a la cocina.
Le vieillard déboula derrière eux en chancelant.
El anciano corrió hacia ellos desde atrás, tambaleante.
Je me suis relevé, chancelant, et j’ai cherché ma monture.
Me puse tambaleante en pie, busqué mi montura.
De ses genoux, il poussait devant lui Seita chancelant.
Con sus rodillas empujaba delante de él a un Seita tambaleante.
— La Tour ! » crie Cuthbert à ses côtés, chancelant.
—¡La Torre! —aúlla Cuthbert a su lado, tambaleante.
Je fis en chancelant un mouvement de recul. Était-il fou ? Était-il ivre ?
Yo retrocedí tambaleante. ¿Se había vuelto loco? ¿Estaba borracho?
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