Translation for "épuiser" to spanish
Translation examples
cansada
Mais je suis épuisée.
Es que estoy muy cansada.
Vous êtes sûrement épuisée.
Estaréis muy cansados.
Nous sommes tous épuisés.
Todos estamos cansados.
Elle était épuisée.
Se encontraba muy cansada.
Mais elle était si épuisée par leurs luttes, presque aussi épuisée que l’Européen.
Pero estaba cansada de luchar: casi tan cansada como el Europeo.
Elle se sentait tellement épuisée.
Y estaba muy cansada.
— Je suis épuisé ce soir.
- Esta noche estoy cansado.
Lowen partit d’un rire mal assuré, épuisé.
A Lowen se le escapó una risita débil y apagada.
Surmontant son épuisement, Pitt dirigea sa planche de façon à passer juste sous le nez du ballon.
Haciendo caso omiso a los mareantes gases de escape, Pitt dirigió su tabla de manera que cruzase por debajo del redondo morro del dirigible.
CHAPITRE XI À moitié conscient, Wolf tenta un dernier effort pour arrêter la sonnerie de son réveil, mais la chose, visqueuse, lui échappa et se lova dans un recoin de la table de chevet où elle continua de carillonner, haletante et rageuse, jusqu’à épuisement total.
CAPÍTULO XI Consciente sólo a medias, Wolf intentó un último esfuerzo para parar el timbre del despertador, pero el aparato, viscoso, se le escapó y se refugió, hecho un ovillo, en un rincón de la mesilla de noche, desde donde siguió jadeante y furioso, con su canción, hasta el agotamiento total.
Elle me raconte qu’elle a été mariée, qu’elle a plus du double de mon âge ‒ trente-sept ans, pour être précis ‒ et puis, mais là le lien m’échappe, elle me dit qu’elle, moi, tout un chacun, nous sommes tous des entités fragmentées, tiraillées par une série d’émotions, d’inclinations, de tendances et de désirs qui nous entraînent sans cesse dans des directions différentes et contradictoires. Pour finir, elle explique qu’il faut épuiser la joie quand elle nous surprend, car c’est la seule façon de ne pas la gâcher.
Me cuenta que ha estado casada, que tiene más del doble de mi edad –treinta y siete, para ser exactos– y luego, la conexión aquí se me escapa, que ella, yo, todos nosotros, somos entidades fragmentadas: una secuencia de emociones, inclinaciones, rasgos, deseos que tiran de nosotros en diferentes direcciones de modo contradictorio, y que hay que dilapidar la felicidad hasta la última gota cuando nos sorprende, porque es la única manera de no desperdiciarla.
Il le serra d’une main crispée et se laissa retomber, sanglotant, épuisé. Il resta plusieurs minutes à trembler et à haleter. Enfin il se rassit, prit dans sa poche une allumette et alluma ce qui lui restait de chandelle. La lumière lui permit de recouvrer la maîtrise de lui-même et il se décida à poursuivre son exploration de la galerie, à la recherche d’une issue. L’horrible cri continuait à le hanter ; aussi des tremblements de peur le reprirent-ils au moindre bruit, au cours de sa prudente progression.
Cuando, por fin, sus manos tropezaron con la vela, la agarró con fuerza y se dejó caer de nuevo en el suelo, agotado y sollozante. Permaneció así largos minutos, tembloroso, destrozado, hasta que al final se sentó, extrajo una cerilla del bolsillo y encendió el cabo de vela que quedaba. A la luz de la llama le resultó más fácil recobrar el dominio de los nervios y no tardó en estar en condiciones de avanzar por el túnel, a la búsqueda de alguna vía de escape. El horrendo alarido que había llegado desde arriba por el hueco de aquel viejo pozo aún le obsesionaba y los ruidos de su propio y cauteloso avance le hacían temblar de pavor.
Elle parcourut le monde, affronta les périls, trouva des fragments de piste, les perdit, se heurta à une conspiration mondiale du silence, fut prise, presque étranglée, dans les nœuds immondes des Services secrets qui défendaient une vérité qu’elle devait ignorer mais qu’ils ne connaissaient pas eux-mêmes, échappa par miracle à la catastrophe du Boeing qui fit cent deux victimes aux Philippines, revint des Indes avec une amibiase que le professeur Lebois, ami de son mari, réussit à guérir totalement mais qui la porta pendant six mois aux limites extrêmes de la maigreur et de l’épuisement, tua à Londres à coups de revolver deux des trois voyous qui tentaient de l’enlever, et blessa le troisième qui fut arrêté. Pas plus que les ravisseurs de Paris, ceux de Londres n’étaient armés.
Recorrió el mundo, afrontó peligros, encontró fragmentos de pistas, los perdió, se topó con una conspiración mundial de silencio, fue atrapada, casi estrangulada en los vericuetos inmundos de los servicios secretos que defendían una verdad que ella debía ignorar pero que ellos tampoco conocían, escapó milagrosamente de la catástrofe del Boeing que ocasionó doscientas víctimas en las Filipinas, volvió de la India con una amebiasis que el profesor Lebois, amigo de su marido, consiguió curar totalmente, pero que la dejó durante seis meses en el límite máximo de la flacura y del agotamiento, mató a tiros en Londres a dos de tres sinvergüenzas que trataron de raptarla, hirió al tercero, que fue arrestado… A semejanza de los raptores de París, los de Londres tampoco estaban armados.
Anati, elle s’était tout de suite présentée sous son diminutif affectueux, alors il l’avait imitée sans réfléchir, enchanté, Avni, bien que personne à part sa mère et sa sœur ne l’appelle plus ainsi depuis longtemps, et elle s’en donnait à cœur joie, utilisant ce surnom enfantin à tout bout de champ, Avni, votre client est arrivé, Avni, le parquet vous cherche, elle le faisait avec une candeur apparemment dénuée de sous-entendus, ce qui, du coup, éveillait en lui un désir pesant et triste, oui, il se trimbalait, tel un livreur épuisé, avec des sacs de désir sur le dos, dire qu’elle ne s’en rendait même pas compte. Étrange. Avant, l’excitation allégeait ses mouvements, maintenant elle lui instille du plomb dans les veines, le voilà avec des caillots qui circulent dans son corps et le mettent en danger, la désire-t-il d’ailleurs, cette Anati trop en chair, sans doute désespérée par ses rondeurs, Anati aux cheveux sévèrement attachés et aux yeux magnifiques, c’est d’un banal, un avocat et sa stagiaire, pourtant jamais cela ne lui était arrivé auparavant.
Anati, así se presentó, usando en el primer encuentro su apodo y a él se le escapó Abni, a pesar de que nadie, excepto su madre y su hermana, lo llama de ese modo y a partir de ese momento, sin impedimentos, florece en los bellos labios de la muchacha el nombre de su infancia, Abni, ha llegado el cliente, Abni, te buscan de la fiscalía, todo con total inocencia, sin intenciones demostrables de seducir, lo cual despierta en él una intensa y triste pasión, carga sacos de pasión sobre su espalda como una agotadora cruz y ella ni siquiera lo nota. Es extraño, en otros tiempos la pasión podía poner alas a sus músculos, pero ahora vuelca plomo en sus venas, coágulos que navegan por su cuerpo y amenazan con matarlo. Es a ella, a Anati, a quien desea, a su cuerpo rollizo que en ella es fuente de cierta angustia, a su cabellera prolijamente recogida, a sus bellos ojos; qué previsible, el abogado y la pasante y aun así jamás le había sucedido algo como esto.
ce ne serait pas ma chance mais un accident, un cadeau du hasard : je joue les tristissimes Préludes de Chopin, mais je ne me console pas, je m’arme de patience simplement, et je prends secrètement plaisir à faire de la peine à mes parents…) ; la tante Virginia écrivait un poème (je vis entourée de résignation, moi je ne veux pas me résigner, je veux pouvoir m’échapper un jour, et je crains que mon goût de la lecture et de l’écriture ne soit que cela, un moyen de fuir et non une vocation que je pourrais réaliser aussi bien ici qu’en Allemagne ou, comme je leur avais répondu un jour, en Chine ; mais je risque en fait de finir comme la poupée de ma nièce, charmante et muette, à jamais installée sur un gros oreiller) ; la Mutti Leticia aidait la cuisinière à préparer des tamales de la Côte (qu’il est agréable de farcir la pâte tendre avec la viande de porc et le piment chipotle, de la cuisiner d’abord, puis de la faire bouillir pour finalement envelopper amoureusement chaque chausson, tel un enfant, dans son drap de feuille de bananier, mélangeant et préservant ainsi les saveurs et les arômes, la viande et le piquant, le fruit et la farine, quelle délectation pour le palais, cela me rappelle les baisers de Fernando mon mari, mais je ne dois pas penser à ces choses, nous nous sommes arrangés comme ça, c’est ce qui convient le mieux à tout le monde, c’est bien que la petite grandisse à la campagne avec moi, à chacun ses obligations, il ne faut pas épuiser les plaisirs dans sa jeunesse, il faut en garder pour plus tard, il faut recevoir le plaisir comme une récompense, non comme un privilège, le don s’épuise aussi vite que le caprice, on croit avoir tous les droits et l’on finit par ne plus en avoir aucun ;
no será mi fortuna, será un accidente, un obsequio del azar: toco los tristísimos preludios de Chopin y no me consuelo, sólo me armo de paciencia y siento el íntimo regocijo de ofender a mi padre y a mi madre…), escribía un poema la tía Virginia (vivo rodeada de resignación, yo no quiero resignarme, quiero escapar un día y temo que mi afición a leer y escribir sea sólo eso, un escape y no una vocación que lo mismo puedo cumplir aquí que en Alemania o como les contesté un día, en China, a ver si no acabo como la muñeca de mi sobrinita, preciosa pero muda, acomodada para siempre en un almohadón), ayudaba la Mutti Leticia a preparar unos tamales costeños a la cocinera (qué bonito es rellenar la masa suave de carne de puerco y chile chipotle, cocinarla primero y hervirla después para terminar envolviendo cada tamal, cariñosamente, como a un niño, en su sábana de hoja de plátano, uniendo, conservando sabores y aro- mas, carne y picante, fruta y harina, qué deleite para el paladar, me recuerda los besos de Fernando mi marido, pero en eso no debo pensar, los arreglos están hechos, es lo que más nos conviene a todos, está bien que la niña crezca aquí en el campo conmigo, cada cual tiene sus obligaciones, no hay que agotar los placeres durante la juventud, hay que aplazarlos para el porvenir, hay que recibir el placer como recompensa, no como privilegio, la dádiva se gasta pronto como el capricho, uno cree tener todos los derechos y acaba sin ninguno;
La chienne jaune fuit, les autres chiennes à ses trousses, poursuivie par les cavaliers vengeurs qui ne laissent que le souvenir d’un nuage de poussière dans une nuit argentée, elle se cache dans les buissons qui égratignent sa peau galeuse, elle franchit des mares, des lagunes, des siècles et des marécages mais elle ne parvient jamais à rassasier la faim qui lui donne des crampes aux tripes, les ordures qu’elle mange n’y suffisent pas, les os qu’elle ronge, les déchets qu’elle réussit à voler avant de s’enfuir pour qu’on ne la châtie pas comme on a toujours fait, elle court dans la direction que lui indique l’astre complice, elle remonte des collines et descend dans des crevasses, elle court, elle court pour que s’accomplisse ce qui doit s’accomplir mais qui jamais ne s’accomplira, elle se cache pour empêcher les bêtes féroces de la mettre en pièces, car elles la détestent d’être laide, maigre et famélique, mais la chienne jaune court, court à travers champs et déserts, traverse les zones de rochers arides, les bois épineux qui poussent pour la piquer, les rues et les parcs, s’approchant un peu, la nuit, des maisons, en maraude, la chienne est infirme, pleine de poux, ratatinée, elle n’est pas féroce, la chienne jaune, elle n’attaque jamais, ne mord jamais même si elle en a envie, mais quand les quatre chiens noirs sont distraits, elle ne perd pas l’occasion de se fourrer entre leurs pattes pour leur voler leur mou, et la nuit dans le parc, ses yeux de feu guettent comme ils ont toujours guetté, elle hurle à la Lune pour lui demander conseil, la clé des énigmes, lui faire savoir ce qu’elle ne sait pas et lui demander une aide que la Lune lui accorde puisque les jardiniers n’ont pas retrouvé son corps déchiqueté, elle court, elle court, la chienne jaune, elle est faible mais elle court sans que les autres chiennes puissent la rattraper, toujours en tête bien qu’épuisée, bien qu’elle ait besoin de repos, elle dort des générations durant dans des bois où nul ne la trouve et quand elle se réveille, elle va flairer les poubelles à la recherche de sa nourriture, les gamins lui donnent des coups de pied, allons, fiche le camp, laisse-nous baiser tranquilles, saleté de chienne, qu’est-ce que tu as besoin de nous regarder, ne déchire pas mon pantalon si tu ne veux pas que je te fracasse la gueule d’un coup de pied, regarde-la, on dirait vraiment qu’elle se lèche les babines, et je ris et tu ris, et je débande, et toi tu remontes ta culotte et on ne jouit pas, ni moi ni toi, mais elle peut-être, elle reprend la fuite, elle court, elle court, pantelante, la langue pendante, elle laisse derrière elle un nuage de poussière et les aboiements des autres chiennes qui ne peuvent pas la rattraper, toujours affamée mais toujours vivante, plus vivante et plus alerte que les autres chiennes, la chienne jaune va bientôt arriver au but, les vieilles rient, crient, parient, se grattent les dents, s’insultent et glapissent car elles veulent toutes voir gagner misiá Inés qui est si bonne avec nous, ce ne doit pas être la rouge, ni la verte, ni la noire, ni la bleue, ni la blanche, mais la jaune qui gagne comme elle doit gagner, car elle gagne toujours, la chienne jaune qui finit par sauter la mare avec un six, joue encore, quatre, un, deux, trois, quatre, et tombe épuisée, au bout. — Bravo !
Huye la perra amarilla acosada por las otras perras, perseguida por los jinetes vengativos que sólo dejan el recuerdo de una polvareda en una noche plateada, se esconde en las zarzas que arañan su piel sarnosa, vadea charcos y lagunas y siglos y esteros pero jamás logra saciar el hambre que acalambra sus tripas porque no es suficiente la basura que come, los huesos que roe, los desechos que logra robar y huye para que no la castiguen como siempre la han castigado, corre en la dirección que le señala el astro cómplice, remonta cerros y baja a quebradas y corre y corre para que se cumpla lo que tiene que cumplirse y que nunca se cumplirá, se esconde para que las bestias feroces no la descuarticen porque la odian por fea y por flaca y por angurrienta, pero la perra amarilla corre y corre por los campos y por los desiertos y la aridez de los roquedales y los bosques de espinos que crecen para punzarla, y por las calles y por los parques acercándose un poco, en la noche, a las casas, para merodear por si encuentra algo, la perra es enclenque, piojenta, encogida, no es feroz la perra amarilla, nunca ataca, nunca muerde aunque quisiera hacerlo, pero cuando los cuatro perros negros se distraen en sus juegos no pierde la ocasión para meterse entre sus patas y robarles el bofe, y en la noche, en el parque, sus ojos encendidos vigilan como han vigilado siempre, le aúlla a la luna pidiéndole consejos, claves, comunicándole lo que la luna no sabe y pidiéndole ayuda que la luna le concede porque los jardineros no encontraron su cuerpo destrozado, corre y corre y corre la perra amarilla, débil pero corre sin que las demás perras puedan alcanzarla, siempre a la cabeza a pesar del agotamiento, de la necesidad de descansar, duerme durante generaciones en los bosques donde nadie la encuentra y cuando despierta sale a husmear en los basureros buscando comida, los chiquillos la patean, ya, ándate, déjanos culiar tranquilos perra de porquería qué tenís que estar mirándonos, no me rompái el pantalón si no querís que te rompa la jeta de una patada, mírala, si parece que estuviera relamiéndose, y yo me río y tú te ríes y a mí se me baja y tú te subes los calzones y no gozo ni yo ni tú aunque quizás sí ella, sale a escape otra vez y corre y corre acezante, la lengua colgando, deja una polvareda y los ladridos de las otras perras furiosas que no la pueden alcanzar, hambrienta siempre pero siempre viva, más viva y más alerta que las otras perras, ya va a llegar a la meta la perra amarilla, y las viejas se ríen y gritan y apuestan y se escarban la boca y se insultan y chillan porque todas quieren que gane misiá Inés que es tan buena con nosotras, que no gane la perra colorada ni la verde ni la negra ni la azul ni la blanca sino que gane como tiene que ganar porque siempre gana la perra amarilla que por fin salta el charco con un seis, juega otra vez, cuatro, un, dos, tres, cuatro y cae agotada en la meta. —¡Bravo!
Elle le laisserait s’épuiser tout seul.
Dejaría que se agotara él mismo.
Après, leur fertilité s’est épuisée.
Después de que se agotara la fertilidad de la raza.
Mais cela ne suffit pas à épuiser le sujet.
Aunque no sirvió para agotar el tema.
— Je suis épuisée. — Vous devriez ménager votre bête.
—Estoy baldada. —No debería agotar tanto a su animal.
— Qui ne peut épuiser une réalité qui lui est étrangère.
—Que no es capaz de agotar una realidad que le es ajena.
— Écoute, tu commences à épuiser ma patience.
—Mira, me estás empezando a agotar la paciencia.
Quand la première s’épuise, je la renvoie à bord pour la recharger.
Al agotar una, la subiríamos para recargarla.
— Essaie quand même de ne pas t'épuiser.
—Bueno, intenta no agotar todas las fuerzas.
Comme tous ceux qui essayent d'épuiser un sujet, il épuisait ses auditeurs.
Como todas las personas que tratan de agotar un tema, logró agotar a sus oyentes.
Mais la fraîcheur de l’eau avait achevé d’épuiser ses forces.
Pero la frialdad del agua había acabado de extenuar las fuerzas del animal.
J’essayais d’épuiser mon corps dans l’espoir que mon esprit l’imiterait.
Trataba de extenuar mi cuerpo con la esperanza de que le pasara lo mismo a mi mente.
Nous approchons de Ségeste et, avant la bataille, un bon capitaine doit faire marcher ses hommes jusqu’à épuisement afin qu’ils n’aient plus l’énergie nécessaire à la fuite.
Nos aproximamos a Segesta y antes de entrar en combate un capitán ducho en el arte de la guerra debe extenuar hasta tal punto a sus hombres que ya no les queden fuerzas para huir.
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