Traduction de "emmené de" à espagnol
Exemples de traduction
 Les Arawaks ont été emmenés comme esclaves.
Los arawaks fueron tomados como fuerza de trabajo esclava.
Mais ce n’est pas tout : ils ont pris des otages et les ont emmenés à bord de leurs navires.
Pero eso no es todo. Han tomado rehenes, se los han llevado a sus barcos.
Il se laissa emmener sans résistance par Vlassiev qui lui avait pris le bras.
Se dejó llevar sin resistencia por Vlassiev, que lo había tomado del brazo.
« C’est Morris qui m’a demandé de l’emmener avec moi, sinon je n’aurais pas pris cette liberté.
—Mi primo me pidió que le trajese, de lo contrario yo no me habría tomado esa libertad.
De plus, ils ont emmené certains d’entre nous, parmi les anciens, et certains de ceux-là sont revenus comme vishnishtees.
Es más: han tomado a varios de los nuestros, adultos, y algunos han vuelto convertidos en vishnisti.
Il avait pris une semaine de congé pour emmener sa petite famille à bord de son yacht, le Sea Note.
El hombre se había tomado la semana libre para navegar con la familia en el yate, el Sea Note.
c'étaient les coups et autres sévices infligés à ceux que les toubabs avaient capturés pour les emmener.
Más espantosas eran las palizas y otras formas de tortura que los toubobs infligían a las personas que habían tomado prisioneras, y que iban a llevar.
Le blockführer ne semble pas vouloir absolument nous tuer puisqu’il a pris la peine de nous emmener jusqu’ici.
El Blockführer no parece querer matarnos a toda costa ya que se ha tomado la molestia de traernos hasta aquí.
Mais ils ont tous eu très peur quand on a emmené Abdel Latif et Abdul en a eu gros sur le cœur.
Pero se llevaron un susto cuando detuvimos a Abdel Latif, y Abdul se lo ha tomado a pechos.
Il regarda dans la direction que Roland et ses amis avaient prise, puis dans celle par laquelle on avait emmené Susan.
Su mirada se desplazó desde el camino que Rolando y sus amigos habían tomado hasta el que habían emprendido los hombres que se habían llevado a Susan.
Estudiant-botaniste proteste avec bruit, clame innocence. Emmené vers prison, éjecté rapidement concours. Sabotage très-réussi.
Hay protestas estridentes a favor de la inocencia propia, y el estudiante de botánica es puesto bajo custodia policial y rápidamente extraído del local. Sabotaje exitoso.
Le sergent George Baylis (ce pilote de planeur qui avait emmené ses souliers de danse, pensant que les Hollandais adoraient danser) fut tiré de sa tranchée par un groupe d’Allemands.
El sargento mayor George Baylis, el piloto de planeador que se había llevado a Holanda sus zapatos de baile porque creía que a las holandesas les gustaba bailar, fue «extraído» por soldados alemanes de una trinchera camuflada en un jardín.
Ils montèrent à bord avec leurs caisses de bières, leurs bouteilles de rhum, même avec des gâteaux de grandes dimensions… Mais il était prévu que la fête se déroulerait beaucoup plus loin, car dans les bouteilles de bière et de rhum, ce n’était pas de joyeux alcools qui voyageaient, mais de l’essence, et sous les meringues fleuries des gâteaux, des bidons également remplis de carburant… Brandissant des couteaux et un pistolet sortis des étuis des guitares, ils obligèrent le timonier à les emmener en promenade là où ils voulaient, avec le carburant dont il disposait… Après cette série d’abordages, la Lanchita de Regla devint un navire militarisé, avec des policiers à son bord et des gardes sur les quais d’embarquement, pour s’opposer à la créativité et aux assauts des pirates et des corsaires créoles contemporains.
Y subieron a la lancha con sus cajas de cerveza, sus botellas de ron, incluso con unos cakes de grandes dimensiones… Pero la celebración estaba programada para realizarse mucho más lejos, pues en las botellas de cerveza y ron lo que viajaba no eran alcoholes joviales, sino petróleo, y bajo los merengues floridos de los dulces, bidones con más combustible… Y a punta de cuchillos y una pistola extraídos de los estuches de las guitarras, le exigieron al timonel que los llevara al paseo que ellos querían dar, y para cuya realización traían el material carburante necesario… Luego de esos abordajes, la Lanchita de Regla se convirtió en una nave militarizada, con policías a bordo y custodios en los muelles de embarque, para evitar nuevos y creativos asaltos de piratas y corsarios criollos y contemporáneos.
… Oublions que le temps existe et ne comptons pas les jours de la vie, il ne faut pas le faire quand on a été assez sot pour ne pas les compter avant, Mavri, c’est comme si j’avais rêvé et qu’à présent tu me réveilles et me demandes où j’étais, si j’étais moi, si j’étais le même et pourquoi ?… mais il n’y a pas de pourquoi, les choses avancent pour leur propre compte, sans pourquoi, même si la responsabilité commence dans les rêves, l’ancien dicton a raison, parle-moi de ton enfance, Mavri, et puis de tes camarades, de ceux qui ne se sont pas réveillés comme moi et ont maintenant leurs tombes inconnues dans les montagnes, ils appartiennent au peuple des rêves, je ne sais pas leur parler… je voudrais que tu me joues le même air que cette nuit-là, mais ici il n’y a pas de piano et te le demander me fait honte, pourtant je l’entends jouer dans les cyprès, allons au cap Sounion, je veux voir la mer Égée depuis le temple de Poséidon, tes camarades n’ont plus de cils, ils ont des orbites vides, ils sont étendus au milieu des broussailles et nourrissent les racines des châtaigniers, ils m’ont longuement appelé et je ne les entendais pas, Mavri, nous nous appartenions sans le savoir, ces pierres sont les miennes, je l’ai compris grâce à eux, les pierres enseignent beaucoup de choses, peut-être un jour viendras-tu avec moi, mais pour le moment oblige-moi à rester, emmène-moi en Crète, je veux voir la maison où tu es née, tu ne peux pas la laisser abandonnée, ce serait comme si ton père et ta mère étaient morts deux fois, j’ouvrirai moi-même la porte, tu entreras avec moi, à force de l’imaginer je la connais comme si j’y avais vécu, la clé est suspendue à un clou sous le porche derrière une branche de laurier sec, une grosse clé lourde, la serrure soulève la targette en bois de l’autre côté de la porte, la première pièce est vaste, c’était celle du moulin à huile, les chaises sont en paille, mais à côté de la fenêtre il y a un siège en pierre recouvert de coussins aux étoffes crétoises, et au milieu de la pièce se trouve la table où vous mangiez, une énorme pierre ronde qui autrefois, posée sur une autre pierre, broyait les olives… ce sera notre atelier, nous y dessinerons le monde que nous voudrions, et nos livres nous les ferons sur cette pierre… Mavri, je ne veux pas passer ma vie dans les amphis d’une université ou mes nuits dans un observatoire à fouiller le ciel, car franchement, le monde dans l’état où nous l’avons réduit ne nous suffit-il pas ?, je sais que tu devras souvent me laisser seul, mais quand tu rentreras de tes concerts tu me trouveras là, à cette pierre… J’entends un piano mécanique, tu l’entends toi aussi ?… je te parle à toi, l’écrivain… excuse-moi, j’étais en train de rêver et un piano mécanique m’a réveillé, mais peut-être rêvais-je aussi du piano mécanique et maintenant ça continue hors du rêve, c’est une valse, tu l’entends ?… Ne me dis pas que c’est une hallucination sonore, sois compréhensif, c’est une valse en la majeur, au loin, pourtant on l’entend bien si on le veut… mais ce n’est pas un piano mécanique, c’est un orgue de Barbarie, comme ceux que les tziganes avaient autrefois dans les foires quand j’étais enfant… Pour les feux de la Saint-Jean sur la place San Nicolò un tzigane jouait d’un petit orgue de Barbarie, il tournait la manivelle et les gens se mettaient à danser… Ces vieilles histoires n’intéressent plus personne, mais bénie soit la pauvre ritournelle qui arrive du passé pour ramener les jours morts… cette pendule insomniaque sur la commode a toujours les yeux ouverts, même la nuit elle ne les ferme pas, elle espionne chaque instant, elle fait comme l’araignée avec les mouches, et l’univers est là, autre chose que les galaxies et les années-lumière, une seconde après l’autre, tic tac, et l’heure est déjà terminée… le tzigane repart pour une autre foire, mais il joue toujours la même musique, y a-t-il un autre couple qui veuille danser ?… ces deux-là je les connais, elle a des souliers blancs et une jupe bleue à plis, lui il a laissé sa veste sur le dossier d’une chaise et s’est mis en bras de chemise, fais-la danser, jeune homme, fais-la rire, tu ne vois pas comme ses yeux scintillent, les lumières de la place se reflètent dedans, ce sont de petites lanternes de papier illuminées, c’est à présent le tour du joueur de buzuki, un petit vieux qui comprend les amoureux, il en a tant vu danser dans sa vie, il a vraiment tout compris le petit vieux, il s’est mis à jouer Thaxanarthis… bien sûr que tu reviendras, dit la femme, tu es déjà revenu, et elle rit, elle lui entoure le cou d’une main et l’attire à elle, les gens applaudissent, ils ont formé un cercle autour d’eux, elle lui passe une main dans les cheveux puis l’embrasse, d’autres musiciens sont arrivés, il y a de l’animation, tout le monde se met à danser, un vieil homme danse seul, ses bras sont levés comme s’il attrapait l’air et il fait seulement danser ses jambes enfilées dans des bottes de cuir, ils sont demeurés immobiles au milieu de la foule qui danse, on dirait une statue avec deux corps que le sculpteur a extraite d’une seule pierre, ils gardent les yeux fermés, front contre front comme s’ils s’échangeaient ce qu’ils pensent, ils pensent à la même chose, que le bateau pour la Crète part demain matin à sept heures et le Pirée est en fête, à quoi bon rentrer dormir en ville… Je connais une pension sur le port, dit Daphné, quand mon grand-père venait étudier à Athènes il logeait là, à présent elle appartient à Stratis, quelqu’un de mon village, j’aimerais aller lui dire bonjour, il m’a connue enfant, je crois qu’il serait content de me voir arriver avec toi, Tristano.
… Olvidamos que el tiempo existe y no contamos los días de la vida, no hay que hacerlo cuando hemos sido tan necios de no contarlos antes, Mavri, es como sí yo hubiera estado soñando y ahora me despertara y me preguntase dónde estoy, si soy yo, si soy el mismo y por qué… pero no hay porqués, las cosas van por su cuenta, sin porqués, aunque la responsabilidad empiece en los sueños, el dicho antiguo tiene razón, háblame de tu infancia, Mavri, y después, de tus compañeros, de quienes no se despertaron como yo y ahora tienen tumbas desconocidas en los montes, pertenecen al pueblo de los sueños, no sé hablar con ellos… quisiera que tú me tocaras la misma melodía de aquella noche, pero aquí no hay piano y me da vergüenza pedírtelo, sin embargo la oigo sonar en los cipreses, vamos a Cabo Sunio, quiero ver el Egeo desde el templo de Poseidón, tus compañeros ya no tienen pestañas, tienen las órbitas vacías, están tendidos entre los matorrales y alimentan las raíces de los castaños, han estado llamándome mucho tiempo y yo no los oía, Mavri, nosotros nos pertenecíamos sin saberlo, estas son mis piedras, gracias a ellas he comprendido, las piedras enseñan muchas cosas, tal vez un día vengas conmigo, pero ahora deja que me quede, llévame a Creta, quiero ver la casa donde naciste, no puedes dejarla abandonada, sería como si tu padre y tu madre hubieran muerto dos veces, seré yo quien vuelva a abrir esa puerta, entrarás conmigo, a fuerza de imaginármela la conozco como si hubiera vivido en ella, la llave está colgada de un clavo bajo el porche detrás de una rama de laurel seco, es una llave gruesa y pesada, la cerradura levanta el pestillo de madera al otro lado de la puerta, la primera habitación es amplia, era el molino del aceite, las sillas son de paja, pero cerca de la ventana hay un asiento de piedra cubierto con cojines forrados de telas cretenses, y en medio de la habitación la mesa donde comíais, una enorme piedra redonda que en otros tiempos molía las aceitunas, apoyada sobre otra piedra… será nuestro taller, allí diseñaremos el mundo que queremos, los libros los haremos sobre esa piedra… Mavri, yo no quiero pasarme la vida en las aulas de una universidad o mis noches en el observatorio rebuscando en los cielos, ¿para qué?, ¿para descubrir otros mundos?, ¿no nos basta con este y cómo lo hemos dejado?… ya sé que a menudo tendrás que dejarme solo, pero cuando vuelvas de tus conciertos me encontrarás sentado allí, ante esa piedra… Oigo una pianola, ¿la oyes tú también?… te digo a ti, escritor… discúlpame, estaba soñando y me ha despertado una pianola, aunque tal vez estuviera soñando con la pianola también y ahora sigue fuera del sueño, es un vals, ¿lo oyes?… No me digas que es una alucinación sonora, sé comprensivo, es un vals en la mayor, lejano, pero se oye perfectamente si uno quiere oírlo… pero si no es una pianola, es un organillo, como los que en otros tiempos tocaban los gitanos en las ferias cuando yo era niño… Para los fuegos de San Juan en la piazza San Nicoló un gitano tocaba un organillo, giraba la manivela y la gente se ponía a bailar… Estas viejas historias ya no le interesan a nadie, pero alabado sea el estribillo pobre que viene del pasado para devolvernos los días muertos… ese péndulo insomne encima de la cómoda está siempre con los ojos muy abiertos, no los cierra ni siquiera de noche, espía todo instante, igual que la araña con las moscas, y el universo está ahí, déjate de galaxias y de años luz, un segundo tras otro, tic-tac, y la hora ha acabado ya… el gitano parte hacia otra feria, pero toca siempre la misma música, ¿hay alguna otra pareja que quiera bailar?… a esos dos los conozco, ella lleva unos zapatos blancos y una falda tableada azul, él ha dejado la chaqueta sobre el respaldo de una silla y se ha remangado la camisa, sácala a bailar… hombre, haz que se ría, no ves cómo le centellean los ojos, en su interior se agitan las luces de la plaza, son farolillos de papel iluminados, ahora ha llegado un tocador de buzuki, es un viejecillo que comprende a los enamorados, ha visto bailar a tantos en su vida, lo ha comprendido absolutamente todo el viejecillo, se ha puesto a tocar Thaxanarthis… claro que volverás, dice la mujer, ya has vuelto, y ríe, le rodea el cuello con una mano y lo atrae hacia ella, la gente aplaude, han formado un círculo a su alrededor, ella le pasa una mano por el pelo y lo besa después, han llegado otros músicos, hay mucha animación, todos empiezan a bailar, un hombre anciano baila solo, tiene los brazos levantados como si aferrara el aire y solamente deja que bailen las piernas metidas en las botas de cuero, ellos se han quedado inmóviles en medio de la multitud que baila, parecen una estatua con dos cuerpos que el escultor ha extraído de una única piedra, tienen los ojos cerrados, la frente apoyada en la frente como si se estuvieran intercambiando lo que piensan, piensan lo mismo, que el barco para Creta zarpa mañana a las siete y el Pireo está de fiesta, para qué regresar a dormir a la ciudad… Conozco una pensión en el puerto, dice Daphne, cuando mi abuelo venía a estudiar a Atenas, se alojaba allí, ahora es de Stratis, uno de mi pueblo, me gustaría ir a saludarlo, me conoce desde niña, creo que se sentirá contento de verme llegar contigo, Tristano.
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