Translation for "vis-à-vis" to spanish
Vis-à-vis
Similar context phrases
Translation examples
Ils étaient assis à la table de la cuisine en vis-à-vis.
Estaban sentados junto a la mesa de cocina, cara a cara.
Vis-à-vis de moi-même, je ne pouvais pas faire autrement ! 
¡Cara a cara conmigo mismo, no podía hacer otra cosa!
La place de Christian et la mienne sont vis-à-vis, à mi-chemin.
El sitio de Christian y el mío están cara a cara, a mitad de camino.
Il s’assit en face de Reuben, comme celui-ci s’y attendait, et ils se retrouvèrent en vis-à-vis, à la même hauteur.
Se sentó justo delante de él, tal como Reuben esperaba. Estaban cara a cara. Eran de la misma estatura.
Après chaque rendez-vous de sept minutes, on doit mettre une appréciation confidentielle sur son vis-à-vis et dire si on veut le revoir ou pas.
Después de cada cita de siete minutos, hay que escribir una valoración confidencial del cara a cara y decir si se desea volver a ver a la persona en cuestión o no.
Dans le garage ouvert d’une villa un couple de chamois fraîchement abattus et dont le sang s’égouttait encore étaient suspendus, en vis-à-vis, à des crochets par les bois.
En una ocasión, en el garaje abierto de un chalet colgaban una pareja de gamuzas recién cazadas, de las que aún goteaba la sangre, cara a cara en dos ganchos.
De ce point de vue, peut-être qu’en changeant d’état d’esprit vis-à-vis de la police, vous arriveriez à oublier votre paranoïa et à contribuer de façon positive à l’arrestation de l’assassin de Léo et de Meg.
Si cambia su actitud mental cara a cara con la policía, quizá logre eliminar esa paranoia y haga un intento positivo de ayudarlos a encontrar al asesino de Leo y Meg.
Il était déjà arrivé à Ambroise d’assister à des réactions étranges vis-à-vis de la thanatopraxie de la part de proches d’un défunt, de rencontrer de la défiance parfois, de la gêne ou de l’incompréhension, mais jamais il n’avait été la victime d’une telle virulence.
Como tanatopractor, había asistido a reacciones extrañas cara a cara por parte de los allegados al difunto, a veces se había encontrado con la desaprobación, la incomodidad o la incomprensión, pero jamás había sido testigo de semejante virulencia.
Tous les trois sont assis à l’arrière, le traducteur est au milieu et Foucault comme à son habitude monopolise la conversation, il parle de sa voix animée, sûre d’elle-même, nasillarde comme les voix de l’ancien temps, c’est lui qui contrôle, comme toujours, il improvise une petite conférence pour expliquer à quel point il déteste Picasso, à quel point Picasso est nul, et il rit, évidemment, et le jeune traducteur écoute sagement, dans son pays, c’est un écrivain et un poète mais ici, il écoute avec déférence la parole de ces deux brillants intellectuels français et Barthes sait déjà qu’il ne fait pas le poids face à la faconde de Foucault mais il doit quand même dire quelque chose pour ne pas être en reste et il gagne du temps en riant, lui aussi, mais il sait que son rire sonne faux, il est gêné parce qu’il a l’air gêné, c’est un cercle vicieux, il a connu ça toute sa vie, il aimerait tellement avoir l’assurance de Foucault, même quand il parle devant ses étudiants et qu’ils l’écoutent religieusement, il abrite sa timidité derrière un ton professoral mais ce n’est qu’à l’écrit qu’il se sent sûr de lui, qu’il est sûr de lui, seul, réfugié derrière sa feuille, et tous ses livres, son Proust, son Chateaubriand, et Foucault continue de dégoiser sur Picasso et alors Barthes, pour ne pas être en reste, dit que lui aussi, lui aussi il déteste Picasso, et disant cela, il se déteste, parce qu’il voit très bien ce qui se passe, c’est son métier de voir ce qui se passe, il s’avilit devant Foucault et sans doute le jeune et beau traducteur s’en rend-il compte, il crache sur Picasso mais timidement, un petit crachat, pendant que Foucault rit à gorge déployée, lui aussi, il dit que Picasso est surfait, qu’il n’a jamais bien compris ce qu’on lui trouvait et je ne peux pas être certain qu’il ne le pensait pas, après tout, c’est vrai que Barthes était avant tout un classique, qui n’aimait pas, au fond, la modernité, mais à la limite, peu importe : même s’il détestait Picasso, il sait bien qu’il ne s’agit pas de ça, mais juste de ne pas être en reste vis-à-vis de Foucault, et qu’à partir du moment où Foucault proclame une assertion aussi iconoclaste, il aurait l’air d’un vieux con à se récrier et donc, même s’il n’aimait réellement pas Picasso, il le dénigre et le moque maintenant, dans ce taxi qui l’emporte Dieu sait où, pour de mauvaises raisons.
Los tres van sentados en la parte de atrás, el traductor en medio, y Foucault, como es su costumbre, monopoliza la conversación, habla con su voz parlanchina, segura de sí misma, nasal como las voces antiguas, es él quien lleva el control, como siempre, improvisa una pequeña conferencia para explicar hasta qué punto detesta a Picasso, hasta qué punto Picasso carece de valor, y se ríe, evidentemente, y el joven traductor escucha con prudencia, en su país es un escritor y un poeta pero aquí escucha con deferencia las palabras de estos dos brillantes intelectuales franceses y Barthes sabe ya que él no da la talla en comparación con la elocuencia de Foucault pero se ve en la obligación de decir algo para no quedarse atrás y gana tiempo riéndose, también él, aunque sabe que su risa suena a falsa, está incómodo porque además parece incómodo, es un círculo vicioso, siempre ha sido así toda su vida, le gustaría tanto tener la seguridad que tiene Foucault, incluso cuando habla delante de sus alumnos y ellos lo escuchan religiosamente protege su timidez detrás de un tono profesoral, si bien solo al escribir se siente seguro de sí mismo, está seguro de sí mismo, solo, refugiado detrás de su folio, y de todos sus libros, su Proust, su Chateaubriand, y Foucault continúa despachándose sobre Picasso y entonces Barthes, para no ser menos, dice que él también, él también detesta a Picasso, y al decirlo, se detesta a sí mismo, porque ve muy bien lo que está pasando, al fin y al cabo su oficio es ver lo que está pasando, se envilece ante Foucault y no cabe duda de que el joven y guapo traductor se ha dado cuenta de ello, escupe contra Picasso pero con timidez, un escupitajo pequeño, y mientras Foucault ríe a mandíbula batiente, también él dice que Picasso está sobrevalorado, que nunca ha entendido lo que han visto en él y yo no puedo garantizar que no fuera eso lo que pensaba en realidad, ya que en resumidas cuentas es cierto que Barthes era ante todo un clásico, que en el fondo no apreciaba la modernidad, hasta cierto punto, pero eso no importa, porque aunque detestara a Picasso, sabe muy bien que no se trata de eso, sino precisamente de no ser menos en el cara a cara con Foucault, y de que desde el momento en que Foucault proclama un aserto tan iconoclasta, él quedará como un viejo cascarrabias imbécil por mucho que a él tampoco le guste realmente Picasso, así que lo denigra y lo escarnece ahora, en el taxi que lo lleva sabe Dios dónde, por motivos totalmente despreciables.
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