Translation for "provenant" to spanish
Translation examples
C’était un mini provenant du Delphinus.
Era un mini procedente del Delfín Redescubrimiento.
Matérialisée par une lumière provenant du ciel.
Se había materializado alguna luz, procedente del cielo.
Les coups de feu provenant de la chambre de J.C.
Los disparos procedentes de la habitación de J.
Des bruits de combat parvinrent jusqu'à eux, provenant de l'extérieur.
Ruidos de combate llegaron hasta ellos procedentes del exterior.
des joyaux provenant d’un autre plan de réalité ;
Dos joyas procedentes de otro plano de la existencia.
D’habitude, il examinait des pièces provenant de vols.
Habitualmente estudiaba piezas procedentes de robos.
Un cliquetis provenant de l’escalier interrompit Jorian.
Un chasquido procedente de la escalera interrumpió a Jorian.
Il fut interrompu par des ronflements provenant du sofa.
El doctor se interrumpió al oír un suave ronquido procedente del sofá.
• Fibres de coton beige provenant de gants.
Fibras de algodón beis procedentes de guantes de trabajo.
On distingue des rires en toile de fond, provenant de la télé.
De fondo se oyen risas procedentes de la tele.
J’entendis l’écho de bruits de pas sur la pierre, provenant d’une rue transversale, mais je n’y prêtai pas attention.
Escuché otra serie de pisadas, haciendo eco en la piedra, viniendo hacia mi de una calle al otro lado, pero no los noté realmente.
Il me posa d’autres questions sur mon travail qui, provenant de quelqu’un d’autre, m’auraient fait bougonner (Vous avez déjà écrit un roman policier ? Non ? Alors, quoi ?
Me hizo varias preguntas más acerca de mi trabajo, y si bien viniendo de otra persona me habrían parecido un suplicio (¿Has escrito alguna vez una de suspense, asesinatos y todo eso? ¿No?
Je lui ai demandé pour quelle raison j’aurais envie d’un autre chiot provenant de la boutique où son ami avait acheté Ivy, garanti ou pas. Elle m’a expliqué que les animaux n’étaient pas garantis et que, d’ailleurs, elle n’avait aucune intention de leur racheter une bête, mais que je ne devais pas être si catégorique dans mes jugements.
Le pregunté que para qué iba yo a querer otro perro, con garantía o sin ella, viniendo de la misma tienda donde su novio había comprado a Ivy, y ella dijo que no había ninguna garantía y que no tenía intención de comprar nada en esa tienda de mascotas, pero que yo no debía sacar conclusiones apresuradas.
Des voix dans les chambres contiguës, un rire étouffé, le râle sourd d’un homme qui jouit puis s’écroule soudain sur les ressorts d’un lit, des rafales de musique provenant d’une fenêtre ouverte de l’autre côté de la rue, le bruit de couverts et de conversations d’un dîner en famille.
Voces en las habitaciones contiguas, una risa ahogada, el estertor ronco de un hombre que se corre y se derrumba de golpe sobre los muelles de una cama, rachas de música viniendo desde un balcón abierto al otro lado de la calle, el ruido de cubiertos y conversaciones de una cena familiar.
Le téléphone n’arrêtait pas de sonner, un coup après l’autre, presque aussi rapides que la jambe de Miguel sous la table, stridents dans le silence qui s’était fait quand il avait arrêté de tousser, provenant du couloir tout comme La Fille de Juan Simón : à cause de la musique trop forte, ni la servante ni la cuisinière ne l’avaient entendu, même si Miguel avait l’impression qu’il sonnait avec de plus en plus de violence.
El teléfono no paraba de sonar, un timbrazo tras otro, casi tan rápidos como la pierna de Miguel debajo de la mesa, agudos en el silencio que se había hecho cuando terminaron sus toses, viniendo desde el pasillo igual que La hija de Juan Simón: por culpa de la música demasiado alta ni la criada ni la cocinera lo habrían oído, aunque a Miguel le parecía que sonaba cada vez con mayor estridencia.
Reconnaissait-il enfin des odeurs évidentes, celle de désodorisant et de moquette à l’entrée des bars aux rideaux rouges ou noirs et aux lumières roses, l’odeur des pommes de terre sautées au beurre et pas à l’huile d’olive, celle du gras de bœuf grillé provenant de la zone d’ombre d’une voûte profonde comme un tunnel où clignotait l’enseigne la plus tentatrice : un chapeau texan, un cactus et une chope de bière dessinés au néon, un nom qui existe encore au même endroit quarante-cinq ans plus tard, TEXAS BAR.
Cómo sería reconocer por fin olores indudables, el de los ambientadores y las moquetas a la entrada de los bares de cortinas rojas o negras y luces rosadas, el olor a patatas fritas en mantequilla y no en aceite y a grasa de carne de ternera tostada viniendo de la zona de sombra en el interior de un arco hondo como un túnel donde parpadeaba el letrero más tentador de todos, un sombrero tejano, un cactus y una jarra de cerveza dibujados en neón, un nombre que todavía existe, en el mismo lugar, cuarenta y cinco años después, TEXAS BAR.
Cortés parlait, mais je ne l’écoutais pas et l’euphorie et la discrète joie qui me faisaient léviter devinrent peu à peu autre chose, ou peut-être fut-ce moi qui me sentis devenir un autre, ou sentais-je que j’étais déjà devenu un autre, une sorte d’Ulysse vieux et médiocre et heureux, qui, grâce à cette expédition à la recherche du monarque des ombres dans les ténèbres de cette grande maison vide, venait de découvrir le secret le plus élémentaire et le plus caché, le plus refoulé et le plus visible, qui est qu’on ne meurt pas, que Manuel Mena n’était pas mort, que mon père n’était pas mort et que ma mère n’allait pas mourir, je le pensai soudain, ou plutôt je le sus, que ni ma femme ni mon fils ni mon neveu Néstor ne mourraient, ni moi non plus, et je pensai avec un frisson vertigineux que personne ne meurt, je pensai que nous sommes faits de la matière et que la matière ne se détruit ni ne se crée, elle se transforme seulement et que nous ne disparaissons pas, nous nous transformons en nos descendants comme nos ancêtres se transformèrent en nous, je pensai que nos ancêtres vivent en nous comme nous vivrons en nos descendants ; ils ne vivent pas métaphoriquement dans notre mémoire volatile, me dis-je, ils vivent physiquement dans notre chair et notre sang et nos os, nous héritons de leurs molécules et avec leurs molécules nous héritons de ce qu’ils furent, que cela nous plaise ou non, que cela nous révulse ou non, qu’on l’assume ou pas, nous prenons cela en charge, nous sommes nos ancêtres comme nous serons nos descendants, pensai-je, et à ce moment-là je fus accablé par une certitude que je n’avais jamais eue auparavant, même si à présent je pense que j’aurais pu l’avoir à n’importe quel autre moment ou, plus précisément, que j’aurais dû l’avoir ou en avoir le pressentiment plus tôt, mais le fait est que je l’eus pour la première fois là, dans cet ancien bloc opératoire de cette maison abandonnée de ce village perdu à Terra Alta, aux côtés de ma mère et de ma femme et de Cortés et de Josepa Miró, je sentis que j’étais au faîte du temps, sur le pic infinitésimal et fugace et prodigieux et quotidien de l’histoire, dans le présent éternel, avec la légion incalculable de mes ancêtres au-dessous de moi, intégrés en moi, avec toute leur chair et leur sang et leurs os devenus mes os et mon sang et ma chair, avec toute leur vie passée devenue ma vie présente, les prenant en charge, devenu eux tous ou plutôt étant eux tous, je compris qu’écrire sur Manuel Mena voulait dire écrire sur moi, que sa biographie était ma biographie, que ses erreurs et ses responsabilités et sa faute et sa honte et sa misère et sa mort et ses défaites et son horreur et sa souillure et ses larmes et son sacrifice et sa passion et son déshonneur étaient les miens parce que j’étais lui comme j’étais ma mère et mon père et mon grand-père Paco et mon arrière-grand-mère Carolina, de la même manière que j’étais tous les ancêtres qui affluent dans mon présent telle une foule ou une légion innombrable de morts ou une forêt de fantômes, comme tous les sangs qui se jettent dans mon sang, provenant du puits insondable de notre ignorance infinie du passé, et je compris que raconter, assumer l’histoire de Manuel Mena voulait dire raconter et assumer l’histoire d’eux tous, que Manuel Mena vivait en moi comme vivaient en moi tous mes ancêtres, cela aussi, je le pensai, et à la fin, ivre de lucidité ou d’euphorie et de joie discrète, je me dis que c’était la dernière et la meilleure raison pour raconter l’histoire de Manuel Mena, la raison définitive, que s’il fallait raconter l’histoire de Manuel Mena, c’était surtout, me dis-je, pour révéler le secret que je venais de découvrir dans le royaume des ombres, dans la profonde obscurité de ce palais oublié et en ruine, où naquit sa légende et où, je le vis alors, comme écrit dans un brillant chef-d’œuvre jamais écrit, j’allais mettre un terme à mon roman, ce secret transparent d’après lequel, même s’il est vrai que les vainqueurs écrivent l’histoire et le peuple tisse les légendes et les littérateurs affabulent, même la mort n’est pas indéniable.
Cortés seguía hablando, pero yo ya no le escuchaba, y poco a poco la euforia y la sigilosa alegría en que me sentía levitar se convirtieron en otra cosa, o tal vez fui yo quien sintió que se estaba convirtiendo en otro o que ya se había convertido en otro, una especie de viejo y mediocre y feliz Ulises a quien aquella expedición por las tinieblas de aquel caserón vacío en busca del monarca de las sombras acabara de revelarle el secreto más elemental y más oculto, más recóndito y más visible, y es que no nos morimos, que Manuel Mena no había muerto, que mi padre no había muerto y que mi madre no iba a morir, eso pensé de golpe, o más bien lo supe, que no morirían mi mujer ni mi hijo ni mi sobrino Néstor, que tampoco yo moriría, con un estremecimiento de vértigo pensé que nadie se muere, pensé que estamos hechos de materia y que la materia no se destruye ni se crea, sólo se transforma, y que no desaparecemos, nos transformamos en nuestros descendientes como nuestros antepasados se transformaron en nosotros, pensé que nuestros antepasados viven en nosotros como nosotros viviremos en nuestros descendientes, no es que vivan metafóricamente en nuestra volátil memoria, pensé, viven físicamente en nuestra carne y nuestra sangre y nuestros huesos, heredamos sus moléculas y con sus moléculas heredamos cuanto fueron, nos guste o no, lo aborrezcamos o no, lo asumamos o no, nos hagamos cargo o no de ello, somos nuestros antepasados como seremos nuestros descendientes, pensé, y en ese momento me abrumó una certeza que no había sentido nunca, ahora pienso que podía haberla sentido en cualquier otro momento, o mejor que debería haberla sentido o por lo menos intuido, pero el hecho es que fui a sentirla por vez primera allí, en aquel antiguo quirófano de aquella mansión abandonada de aquel pueblo perdido en la Terra Alta, junto a mi madre y mi mujer y Cortés y Josepa Miró, sentí que estaba en la cima del tiempo, en la cumbre infinitesimal y fugacísima y portentosa y cotidiana de la historia, en el presente eterno, con la legión incalculable de mis antepasados debajo de mí, integrados en mí, con toda su carne y su sangre y sus huesos convertidos en mis huesos y mi sangre y mi carne, con toda su vida pasada convertida en mi vida presente, haciéndome cargo de todos, convertido en todos o más bien siendo todos, comprendí que escribir sobre Manuel Mena era escribir sobre mí, que su biografía era mi biografía, que sus errores y sus responsabilidades y su culpa y su vergüenza y su miseria y su muerte y sus derrotas y su espanto y su suciedad y sus lágrimas y su sacrificio y su pasión y su deshonor eran los míos porque yo era él como era mi madre y mi padre y mi abuelo Paco y mi bisabuela Carolina, del mismo modo que era todos los antepasados que confluyen en mi presente igual que una muchedumbre o una legión innumerable de muertos o una selva de fantasmas, igual que todas las sangres que desembocan en mi sangre viniendo desde el pozo insondable de nuestra infinita ignorancia del pasado, comprendí que contar, que asumir la historia de Manuel Mena era contar y asumir la historia de todos ellos, que Manuel Mena vivía en mí como vivían en mí todos mis antepasados, eso pensé también, y al final, borracho de lucidez o de euforia o de sigilosa alegría, me dije que ésa era la última y mejor razón para contar la historia de Manuel Mena, la razón definitiva, si había que contar la historia de Manuel Mena era sobre todo, me dije, para desvelar el secreto que acababa de descubrir en el reino de las sombras, en la profunda oscuridad de aquel palacio olvidado y ruinoso donde empezó su leyenda y donde, entonces lo vi como escrito en una radiante obra maestra nunca escrita, iba a acabar mi novela, aquel secreto transparente según el cual, aunque sea verdad que la historia la escriben los vencedores y la gente cuenta leyendas y los literatos fantasean, ni siquiera la muerte es segura.
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