Translation for "n'emporte" to spanish
Translation examples
— Tu dois emporter cette épée.
–Tienes que tomar la espada.
Il ne savait pas exactement ce qu’il fallait emporter.
No estaba seguro de qué tomar.
Je ne pus résister à la tentation d’en emporter un.
No puede resistir la tentación de tomar uno;
et l’occasion d’emporter Antioche par surprise fut perdue.
Por eso se dejó pasar la ocasión de tomar Antioquía por sorpresa.
Il pensa à emporter une tablette neuve pour son journal.
Se recordó a sí mismo que debía tomar una tableta nueva para su diario.
Il souffre du cœur et il n’a pas emporté les médicaments dont il a besoin.
¡Sufre del corazón y no ha cogido la medicación que se tiene que tomar!».
C’est à boire sur place ou à emporter ? Crénom j’vais pas la boire.
¿Se la va a tomar aquí o se la lleva? ¿Cómo coño quiere que me la tome?
— Je prends tous ses papiers et je vais emprunter une valise pour les emporter.
–Me voy a llevar todos sus papeles, y tomaré prestada una maleta para hacerlo.
Tu as tué Merlin. C’est toi qui lui as administré le poison qui a fini par l’emporter. »
Mataste a Merlín. Fuiste tú quien le hizo tomar el veneno que al final le condujo a la muerte.
— La peste emporte ces gens ! Quand je reprendrai la ville, je la réduirai en cendres.
—¡Malditos sean! Cuando vuelva a tomar Brindisi, quemaré la ciudad hasta los cimientos.
— Écoute, Ann, nous pouvons prendre l’histoire par le bras et le lui péter… l’emporter.
—Escucha, Ann, podemos agarrar la historia por el brazo y destruirla...
Le type voulait emporter l’un des sacs. Pas des chaussures, seulement ce sac.
El tipo intentó agarrar un bolso de piel. No los zapatos. Sólo un bolso.
Il les avait pris dans ses mains, mais avant de les relire, rejetés avec emportement sur la table.
Lanzó una ojeada rápida a los papeles, los volvió a agarrar e iba a leerlos una vez más, pero los lanzó con fuerza sobre la mesa.
trois ou quatre comédiens s’élancent depuis les coulisses pour tenir les poteaux et empêcher le décor d’être emporté.
Tres o cuatro actores se lanzan desde las bambalinas para agarrar los postes e impedir que el decorado salga volando.
Un blues, René Daumal, Horacio Oliveira, you so beautiful but you gotta die some day, you so beautiful but — C’est pour cela que Gregorovius tenait tant à connaître le passé de la Sibylle, pour qu’elle mourût un peu moins de cette mort en arrière qu’est toute ignorance des choses emportées par le temps, il voulait la fixer dans son temps à lui, you so beautiful but you gotta, afin de ne pas aimer seulement un fantôme qui se laissait caresser les cheveux à la lumière verte des bougies, pauvre Ossip, comme la soirée finissait mal pour lui, tout si incroyable, et ces souliers de Guy Monod, but you gotta die some day, le noir Ireneo (quand la Sibylle se sentira plus en confiance avec lui elle lui racontera Ledesma, les types de la nuit du carnaval, la saga montévidéenne au grand complet).
Un blues, René Daumal, Horacio Oliveira, but you gotta die some day, you so beautiful but -Y por eso Gregorovius insistía en conocer el pasado de la Maga, para que se muriera un poco menos de esa muerte hacia atrás que es toda ignorancia de las cosas arrastradas por el tiempo, para fijarla en su propio tiempo, you so beautiful but you gotta, para no amar a un fantasma que se deja acariciar el pelo bajo la luz verde, pobre Ossip, y qué mal estaba acabando la noche, todo tan increíblemente tan, los zapatos de Guy Monod, but you gotta die some day, el negro Ireneo (después, cuando agarrara confianza, la Maga le contaría lo de Ledesma, lo de los tipos la noche de carnaval, la saga montevideana completa).
C’est sûr que. Cohérent. Bon, d’accord, mais essayons d’attraper la ficelle par le début de la pelote, il se trouve qu’on entre habituellement dans les hôpitaux en tant que malade mais on peut aussi y arriver comme accompagnateur, c’est ce qui t’est arrivé il y a trois jours, et plus précisément à l’aube d’avant-hier quand une ambulance a emporté Sandra, et toi avec elle, toi avec sa main dans la tienne, toi la voyant inconsciente et en plein délire, toi ayant juste le temps de mettre dans un sac quatre ou cinq choses toutes inutiles, toi avec juste ce que tu avais sur le dos, ce qui est bien peu en août en Provence, pantalon, chemise et espadrilles, toi résolvant en une heure le problème de l’hôpital et de l’ambulance et Sandra s’y refusant alors un médecin avec une piqûre calmante, soudain les amis de ton petit village dans les collines aidant les infirmiers à mettre Sandra dans l’ambulance, vagues arrangements pour le lendemain, téléphone, souhaits, la double porte blanche se refermant, capsule ou crypte, et Sandra sur le brancard délirant doucement et toi à chaque cahot contre elle parce que la voiture doit descendre un chemin plein de pierres avant d’atteindre la route, le milieu de la nuit avec Sandra et deux infirmiers et une lumière qui est déjà une lumière d’hôpital, tubes, flacons, et une odeur d’ambulance perdue en pleine nuit dans les collines jusqu’au moment où elle rejoint l’autoroute, où elle s’ébroue comme pour prendre son élan et se lance à toute vitesse avec le double son de sa corne, le même qu’on a entendu tant de fois du dehors avec la même contraction de l’estomac, le même refus.
Claro que. Coherente. Bueno, de acuerdo, pero intentemos agarrar el piolín por la punta del ovillo, ocurre que a los hospitales se ingresa habitualmente como enfermo pero también se puede llegar en calidad de acompañante, es lo que te sucedió hace tres días, y más precisamente en la madrugada de anteayer cuando una ambulancia trajo a Sandra y a vos con ella, vos con su mano en la tuya, vos viéndola en coma y delirando, vos con el tiempo justo de meter en un bolsón cuatro o cinco cosas todas equivocadas o inútiles, vos con lo puesto que es tan poco en agosto en Provenza, pantalón y camisa y alpargatas, vos resolviendo en una hora lo del hospital y la ambulancia y Sandra negándose y médico con inyección calmante, de golpe los amigos de tu pueblito en las colinas ayudando a los camilleros a entrar a Sandra en la ambulancia, vagos arreglos para mañana, teléfonos, buenos deseos, la doble puerta blanca cerrándose cápsula o cripta y Sandra en la camilla delirando blandamente y vos a los tumbos parado junto a ella porque la ambulancia tiene que bajar por un sendero de piedras rotas hasta alcanzar la carretera, medianoche con Sandra y dos enfermeros y una luz que es ya de hospital, tubos y frascos y olor de ambulancia perdida en plena noche en las colinas hasta llegar a la autopista, bufar como tomando empuje y largarse a toda carrera con el doble sonido de su bocina, ese mismo tantas veces escuchado desde fuera de una ambulancia y siempre con la misma contracción del estómago, el mismo rechazo.
Note « Colon Man » : chanson jamaïcaine traditionnelle évoquant la figure de l’ouvrier prospère, de retour au pays après avoir travaillé sur le chantier du canal de Panama. Demus Et la Datsun file sur une autre route que je connais pas, puis une autre route, puis à gauche une autre route, un jeune mec s’écarte d’un bond mais on entend quand même un choc, personne parle mais tout le monde crie, Weeper dit la ferme, abrutis, la ferme, abrutis, on tourne encore, tourne, tourne et on enfile un chemin si étroit qu’on racle les maisons de chaque côté, ça fait des étincelles, et quelqu’un crie au-dedans, au-dehors de la voiture, j’en sais rien, puis on se paie une ornière, deux, trois, la voiture rebondit, on vire à droite sur les chapeaux de roues devant un bar où passe SA chanson, un bar avec une enseigne Pepsi et un autre avec le vieux bonhomme Schweppes, Heckle dit balancez les guns, jetez les guns, et il balance le sien, Weeper dit bomboclat d’imbécile, mais il continue à rouler et on tourne à droite, la rue est si petite qu’y a pas de réverbères, de phares, un chien, on a heurté un chien, à gauche, à droite, et personne sait où on est, moi je sais que je sais pas, je sens que ma tête redescend déjà, je vais pas l’avoir, ma dose, cette descente est de plus en plus triste, la bile monte dans ma gorge, je ravale, on tourne dans une sente vide et une autre sente, et on débouche sur une vraie route qui traverse une vallée dans Ordureland et je vois que la police nous suit plus, moi j’suis qu’un jeune et j’voudrais ma femme, celle que j’ai quittée ce matin en sachant que je reviendrais pas forcément, mais sans y croire, j’veux ma femme, mais personne moufte à bord, sauf Heckle qui dit les chiens vont nous bouffer, on va rôtir en enfer, ils vont nous massacrer, ils vont nous mettre en état d’oppression, ils vont nous éradiquer, il se met à chialer et Weeper stoppe et sort de la bagnole, et qu’est-ce que tu fous bomboclat, dit Josey mais Weeper tire son revolver, ouvre la portière arrière, descends de cette bomboclat de bagnole, la lopette, il dit à Heckle, mais Heckle dit pas question, Weeper tire en l’air, je pense, putain, ça va attirer du monde, mais Weeper lui colle son calibre sur la tempe et me dit Mon frère, tu ferais mieux de te bouger car la cervelle va t’éclabousser, et Heckle commence à pleurnicher, je sors, je sors, j’m’en vais, il descend de la voiture et Weeper lui arrache le M16 et le jette sur une montagne d’ordures, et braque son gun, et dit t’as intérêt à courir car je te connais plus et comme l’autre se retourne il lui fout son pied aux fesses, Heckle chancelle, se relève et s’enfuit, et Weeper remonte à bord, ceux qui veulent faire pareil c’est maintenant qu’on descend, personne veut descendre, je voudrais juste aller dans une grotte sur la plage ou un trou, je voudrais juste un rail, juste un petit rail, rien qu’un petit rail avant de crever et puis je me raisonne je sais qu’ils me tueront parce que bien obligés et j’suis l’un de ceux qui l’ont tué, LUI, c’est comme celui qu’a tué Jésus, j’voudrais que ma femme me chante quelque chose, j’aurais préféré mourir d’une maladie du ghetto comme la polio, le scorbut ou la malnutrition, enfin ce qui tue les pauvres gens, Weeper redémarre et on traverse Ordureland, pendant combien de temps on va rouler, si on s’arrête jamais pourquoi pas aller jusqu’à Copenhagen City, et dans le gully* près de Trench Town, Weeper s’arrête, il sort de la voiture et il court, il court, il court, nous laissant tous les trois, il se barre et il disparaît dans les taillis comme s’ils l’avaient englouti, je guette le beurp et Josey Wales à l’avant regarde Bam-Bam, et Bam-Bam s’enfuit et disparaît vers l’ouest, et Josey Wales me regarde et dit abruti, t’as failli l’être, ç’aurait été toi si t’avais pas sniffé cette saleté-là, et je dis de quoi tu causes mais il s’enfuit à l’est dans les fourrés qui l’engloutissent, je crois que je guette un autre beurp, cette idée me fait rigoler mais y a pas de quoi rigoler, pas cette fois, alors je me mets à pleurer, personne pour me voir, en tout cas personne de visible, j’voudrais pleurer plus fort, j’veux ma femme, j’veux ma dose, car je déteste la descente, j’aime pas, j’aime encore moins que me dire qu’y vont me buter et y a même pas un mois que j’ai commencé à sniffer, à me transformer en fou furieux dans les rues, ce manque, ça rend dingue, mon cerveau a dû se barrer quelque part et il reviendra plus jamais, mais rien revient maintenant, rien du tout, quelque chose effleure la végétation au bord du fossé et les taillis s’illuminent comme des cheveux qui s’enflamment, comme le buisson ardent dans la Bible, cette lumière ça veut dire qu’une voiture vient par ici en prenant le canal comme raccourci, c’est la police, je sais que c’est la police, je sens que c’est la police, cours, cours, cours, trébuche sur une pierre, cogne ton genou, ronchonne et merde, relève-toi, essaie de courir mais la jambe gauche est à la traîne comme l’assassin dans L’Inspecteur Harry, maintenant Harry est après moi, non, non, non, ici même une touffe d’herbes si haute qu’elle me cache comme une petite chaise peut cacher un gros lapin, de quel côté est allé le lapin, de quel côté il est allé, mais je suis pas le lapin, je suis Charlie le coq et je vais me cacher, je dis, je vais me cacher derrière cette touffe-là, et tu vois ce que je vais faire, c’est une blague… je dis, c’est une blague, fiston hi-hi-hi ha-ha-ha, la voiture passe, je peux pas m’arrêter de rigoler, ils vont m’attraper, hi-hi-hi, sais pas pourquoi j’peux pas m’arrêter de rigoler, ferme-toi, bouche, je me ferme la bouche, la voiture passe dans un bruit de ferraille et fait gicler l’eau sale qui s’écoule par le gully, réveillant les rats, plein de rats, envie de crier et aïïïïïïe, personne pour m’entendre, aïïïïïe comme une fille, maintenant mon gun a disparu, il est introuvable, les rats l’ont emporté, y vont m’arracher la peau et grignoter mes orteils, et qu’est-ce qu’y a comme saletés dans ce fossé : paquets de lessive, boîtes de cornflakes, détergent, farine reconstituée, farine enrichie, sacs en plastique, rats morts piégés dans des sacs en plastique, rats vivants sortant de briques de lait, de paquets de biscuits, trottinant sur des bouteilles de soda, des bouteilles d’huile de friture, de liquide vaisselle Palmolive, je crois que c’est Palmolive, vos mains préservent toute leur douceur, y a autant de bouteilles que de rats, et y en a dans des bouteilles qu’arrivent pas à en sortir, faut m’enfuir, faut m’enfuir et oublie ton gun, tire un trait dessus, ils vont venir te tuer, mais j’veux pas mourir, j’vais implorer Jésus, implorer Papa-Lo, implorer Copenhagen City, mais c’est pas Papa-Lo qui nous a envoyés, c’est Josey Wales, mais Josey Wales peut rien sans Papa-Lo qui dit oui, non, peut-être que si, bon, j’essaie de penser en ligne droite mais ligne signifie blanche, signifie coke, besoin d’une dose, d’une dose, d’une dose, et j’ai mitraillé SA maison et c’est pas un truc à quoi je pense tout le temps mais qui entre et qui sort de ma tête comme quand j’ai pas mis de slip, je sais que Josey Wales était censé se faire plein de blé grâce à ça, sinon il l’aurait pas fait, la politique c’est rien pour un homme comme lui, tout le monde sait ça et y avait pas de policiers ni de gardes, pas un seul garde, comme s’ils avaient été prévenus, mais Josey m’avait promis que j’aurais au moins un flic à buter et pas de garde à la grille, on est entrés en vitesse mais on aurait pu prendre tout notre temps, je crois que tout ce que j’ai dégommé c’est un piano, je dois retourner à Copenhagen City parce qu’on dirait qu’ici c’est territoire PNP, pourquoi Weeper nous largue en territoire PNP alors qu’on vient de buter le plus célèbre des sufferahs et celui qui va me trouver va me régler mon compte, j’me demande où j’vais et la route est défoncée, et les rats, les rats, les rats, les rats, les rats, les rats, je m’enfuis et y doit être tard parce que cette première rue est déserte et j’sais pas où je suis, ici, y a deux bars, la pancarte dit fermé, deux chiens qui pioncent, un chat qui rôde, une carcasse de voiture calcinée qui bloque la route, un panneau qui dit : « Rose Town. À pied. À moto. En voiture.
Demus Y el Datsun enfila a to lo que da por otra calle que ni conozco y luego otra y luego dobla a la izquierda por otra calle un chamaco se aparta de un salto, pero aun así oímos un golpe nadie habla, pero to el mundo grita Llorón dice: cállense, maricones, cállense, maricones, volvemos a doblar y a doblar y a doblar y entramos a todo meter por un callejón tan estrecho que el carro toca las casas por los dos laos y hace saltar chispas y alguien pega un grito dentro del carro o fuera, yo no sé, luego pisamos un bache dos baches tres baches el carro va saltando y luego patinamos a la izquierda alante de un bar donde tienen puesta una canción SUYA un bar con cartel de Pepsi y el otro con un letrero del viejo de Schweppes Checho dice tiren las armas tráiganlas y él tira la suya Llorón le dice que es un idiota de pinga pero sigue manejando y jorobamos a la derecha y nadie sabe ni dónde carajos estamos yo no tengo ni idea y siento que me está bajando la farlopa y no voy a tener ahora mismo otra raya y ya estoy bajando y bajando y cada vez más triste y me viene vómito a la boca y me lo trago y nos metemos por un callejón vacío y luego por otro y salimos a una calle ancha que forma un valle por el medio de las Garbagelands y entonces veo que los policías ya no nos siguen ahora mismo soy un vejigo y quiero a mi mujer a la mujer a la que dejé esta mañana sabiendo que quizá yo no volvería pero sin pensarlo quiero a mi mujer pero nadie de los que vamos en este carro dice nada hasta que Checho dice: pinga, cojones estamos cumplíos nos van a tirar to el peso de la ley encima nos van a planchar vivos y se pone a llorar y Llorón para en seco el carro y sale y Josey le pregunta: qué cojones vas a hacer, pero Llorón desenfunda su revólver y abre la puerta trasera de la izquierda y sal del salao carro este ahora mismo, maricón le dice a Checho pero Checho dice: no, no pienso ir a ningún lao Llorón dispara al aire y yo pienso Dios mío ahora sí que va a salir to el mundo pero Llorón le pone la pistola al lao de la cabeza a Checho y me dice a mí hermano, mejor muévete porque vas a quedar to salpicao de sesos, y Checho se pone a berrear ya salgo, ya salgo, ya voy y sale del coche y Llorón le quita el M16 y lo tira en una montaña de basura y lo señala con la pistola y le dice: mejor piérdete porque no quiero volver a verte la jeta y mientras el chama se da la vuelta Llorón le mete una patada en el culo y él se tropieza se levanta y sale que jode y Llorón regresa al carro si alguien quiere irse con él, que salga del singao carro pero ya, ahora mismo, pero nadie quiere salir yo lo que quiero es irme a una cueva de la playa o a algún agujero parecido donde meterme solo quiero otra raya por favor solo una raya más antes de morirme y en ese momento pienso que me van a matar porque no les queda otro remedio y que voy a ser uno de los men que lo han matao a ÉL que es como ser uno de los men que mataron a Jesucristo y ojalá mi mujer me pudiera cantar a mí y ojalá yo me hubiera muerto de alguna enfermedad del gueto de la polio o el escorbuto o la hidropesía o la que sea que mata a los pobres Llorón arranca el coche y atravesamos las Garbagelands quién tiene hora cuánto rato vamos a seguir yendo en carro y si no nos paramos pa nada cómo es que no llegamos todavía a Copenhagen City y en la hondoná que hay antes de entrar a Trenchtown Llorón frena el carro y sale corriendo echa a correr nomás y nos deja a los tres aquí el men sale corriendo ya, así y desaparece entre los árboles como si se lo hubieran tragao vivo y yo me quedo esperando a que lo vomiten y en el asiento delantero Josey Wales mira a Bam-Bam y Bam-Bam sale corriendo y desaparece hacia el oeste y Josey Wales se me queda mirando y me dice: maricón estúpido, has estao a punto, lo habrías terminao si no te hubieras esnifao la mierda de Llorón, y yo le pregunto qué coño está diciendo pero él ya se ha largao corriendo hacia el este y se lo han tragao los árboles y a mí se me ocurre esperar a que lo vomiten y pensar en vomitar me da ganas de reír pero no hay na de que reírse esta vez ni hablar así que me echo a llorar no me ve nadie o al menos yo no veo a nadie mirando y me dan ganas de llorar más fuerte quiero a mi mujer quiero una raya porque odio el bajón lo odio lo odio más todavía que pensar que me van a pegar un tiro y ni siquiera ha pasao un mes pero yo ya voy husmeando como un chiflao por las calles en busca de farlopa volviéndome loco debo de tener el cerebro en otro lao y no puede volver ya no y se oye un susurro en la maleza que hay arriba de la hondoná y la maleza se llena de luz como si fuera pelo en llamas como el arbusto en llamas del Éxodo la luz quiere decir que se acerca un coche hacia aquí que está usando la hondoná de atajo es la policía yo sé que es la policía siento que es la policía corre corre corre me tropiezo con una piedra y me golpeo en toa la rodilla auu puta levanta intenta correr pero la pierna izquierda me cojea como si yo fuera el asesino de Harry el Sucio y ahora me está persiguiendo Harry no no no ahí mismo hay unas matas lo bastante altas pa esconderme igual que un conejito se puede esconder detrás de una sillita, ¿y adónde se fue el conejito adónde fue?, pero yo no soy el conejo soy el Gallo Claudio y me voy a esconder digo me voy a esconder detrás de estas hierbas fíjate en lo que tremenda perra broma… digo de pinga esta broma, hijo, jii jii jii risita risita risita el carro pasa de largo no puedo parar mi risita me van a agarrar jii jii jiii y me van a matar jii jiii jiii no sé por qué no puedo dejar de reírme cállate la boca coño y me tapo la boca con la mano el carro pasa de largo con un traqueteo y sus ruedas chapotean en el agua inmunda de la hondoná y despierta a las ratas pero cuántas ratas me dan ganas de gritar y yiiiiiiiiiiiiiiiií nadie me va a oír yiiiiiiiií como una niña perdí el arma no la encuentro se la han llevao las ratas me van a arrancar la piel y se me van a comer los dedos de los pies y cuánta basura hay en la hondoná: caja de estropajos Brillo caja de rositas de maíz detergente FAB harina reconstituida harina enriquecida bolsas de plástico rata muerta atrapada en bolsa de plástico ratas vivas saliendo de cajas de leche cajas de galletas corriendo sobre botellas de refresco aceite de freír botellas de jabón líquido para los platos Palmolive creo que es Palmolive estás empapao cientos de botellas como ratas y ratas en las botellas que no pueden salir tienes que correr ahora tienes que correr olvídate del arma olvídate ya de eso de que vienen a matarte no quiero morir tengo que suplicarle a Jesús tengo que suplicarle a Papa-Lo tengo que suplicarle a Copenhagen City pero no fue Papa-Lo quien nos mandó fue Josey Wales pero Josey Wales no puede hacer nada sin que Papa-Lo le diga que sí, no o tal vez sea así estoy intentando pensar en línea recta pero línea quiere decir raya blanca o sea farlopa y necesito una raya raya raya y me enredé a tiros en la casa de ÉL y ahora es algo en lo que no pienso to el tiempo sino algo que se me va y se me viene de la cabeza como cuando no llevo gayumbos sé que Josey Wales debe de estar ganando dinero a chorros con esto o bien no lo estaría haciendo la política les importa un carajo a los hombres como él eso lo sabe to el mundo y no había policía ni vigilantes ni un solo guardia que es como si ya supieran que íbamos pa allá pero Josey nos prometió que tendríamos que encargarnos al menos de un policía y no había ni un solo vigilante en la puerta hemos entrao corriendo pero podríamos haber entrao paseando creo lo único que he matao ha sido un piano necesito volver a Copenhagen City porque esto tiene pinta de zona del PNP por qué nos ha dejao Llorón en una zona del PNP cuando acabamos de matar al mayor mártir del PNP y como alguien me encuentre me va a recontramatar no sé adónde se llega por aquí y la calle está cortada y las ratas ratas ratas ratas ratas ratas me largo corriendo y debe de ser tarde porque esta primera calle está vacía y no sé dónde estoy qué es este sitio Dos Bares el letrero dice cerrao dos perros durmiendo un gato acechando la armazón de un carro quemao bloqueando la calle un letrero que dice «Rose Town: ve en carro, a pie o en bicicleta, pero intenta llegar» y otro que dice «reduzca la velocidad: escuela», y los dos letreros están apolismaos de huecos de balas viejas y con cada hueco que veo oigo un pum o un pam o un blam como Harry Callahan te estás preguntando si habré disparao las seis balas o solo cinco y he perdido el arma quizá la dejé en los basureros en las dunas de la basura con toda la confusión, para serte sincero yo también he perdío la cuenta, pero teniendo en cuenta que esto es un Magnum.44, el revólver más potente del mundo y capaz de volarte la cabeza, te toca hacerte una pregunta: ¿tendré suerte?
— Que l’océan t’emporte, toi aussi ?
—¿Que el océano te tome a ti también?
– J’attends que le ciel s’ouvre et qu’il en descende un ange qui me fasse une révélation qu’une révolution éclate et qu’on me donne un trône qu’une vierge de Raphaël se détache de sa toile, et me vienne embrasser, que des parents que je n’ai pas meurent et me laissent de quoi faire voguer ma fantaisie sur un fleuve d’or, qu’un hippogriffe me prenne et m’emporte dans des régions inconnues.
Espero que el cielo se abra y baje un ángel que me haga una revelación, que estalle una revolución o me den un trono; que una virgen de Rafael se desprenda de su lienzo y venga a besarme; que unos parientes que no tengo mueran y me dejen con qué hacer navegar mi fantasía por un río de oro, o que un hipogrifo me tome y me transporte a regiones desconocidas.
Ils espèrent peut-être, en lui faisant honte, forcer ainsi la chambre de commerce à agir contre Mr Innes – et il est en effet très souhaitable que quelque chose en résulte, ma chère Puggle-bubble, car entre-temps le trafic sur le fleuve s’est réduit à rien et je ne sais pas quand ou comment je trouverai un bateau pour emporter cette lettre.
Tienen la esperanza de abochornar lo suficiente a la Cámara de Comercio como para que tome medidas contra Innes… Y se espera de todo corazón que tal reunión dé frutos, mi querida Puggle-minx, pues mientras tanto, el tráfico fluvial ha quedado interrumpido casi por completo, de modo que no sé cómo ni cuándo encontraré un bote que pueda llevarte esta carta.
Elle vit croître l’enthousiasme de son petit-fils, et elle aurait voulu le mettre en garde, ne te laisse pas emporter par ton ardeur, au Mexique la désillusion frappe très vite celui qui a la foi et la manifeste dans la rue : ce qu’on nous a appris à l’école, répétait Santiago à ses compagnons, des garçons et des filles entre dix-sept et vingt-cinq ans, blonds et bruns à l’image du Mexique, pays arc-en-ciel, dit une jolie fille aux cheveux qui lui descendaient jusqu’à la taille, à la peau très sombre et aux yeux très verts, un pays à genoux qu’il faut mettre debout, dit un garçon au teint basané, grand, mais avec de tout petits yeux, un pays démocratique, ajouta un autre à la peau blanche, petit, mais musclé, l’air serein, portant des lunettes qui lui glissaient constamment du nez, un pays solidaire de la grande révolte de Berkeley, Tokyo et Paris, un pays où il serait interdit d’interdire et où l’imagination prendrait le pouvoir, dit un blond au type très espagnol, avec une barbe touffue et un regard intense, un pays où l’on n’oublierait pas les autres, dit un garçon aux traits indigènes, très sérieux, caché derrière d’épaisses lunettes, un pays où nous pourrions tous nous aimer, dit Lourdes, un pays sans exploiteurs, dit Santiago, nous ne faisons que proclamer dans la rue ce qu’on nous a appris à l’école, on nous a éduqués avec des idées appelées démocratie, justice, liberté, révolution ;
Vio el entusiasmo creciente de su nieto y hubiera querido prevenirlo, no te dejes arrastrar por el entusiasmo, en México la desilusión castiga muy pronto al que tiene fe y la lleva a la calle: lo que nos enseñaron en la escuela, le repetía Santiago a sus compañeros, muchachos entre los diecisiete y los veinticinco años, morenos y rubios, como es México, un país arcoiris, dijo una linda muchacha de melena hasta la cintura, tez muy oscura y ojos muy verdes, un país de rodillas al que hay que poner de pie, dijo un chico moreno, alto pero con ojos muy pequeños, un país democrático, dijo un muchacho blanco y bajito, musculoso y sereno pero con anteojos que le resbalaban continuamente por la nariz, un país unido a la gran revuelta de Berkeley, Tokio y París, un país en el que no sea prohibido prohibir y la imaginación tome el poder, dijo un chico rubio, muy español, de barba cerrada y mirada intensa, un país en que no nos olvidemos de los demás, dijo otro muchacho de aspecto indígena, muy serio y escondido detrás de espejuelos gruesos, un país en que nos podamos querer todos, dijo Lourdes, un país sin explotadores, dijo Santiago, no hacemos más que llevar a la calle lo que nos enseñaron en la escuela, nos educaron con ideas llamadas democracia, justicia, libertad, revolución;
no tomes
Pourquoi ne me prends-tu pas dans tes bras, ne m’embrasses-tu pas sur la bouche, ne m’emportes-tu pas vers le lit ?
¿Por qué no me tomas en tus brazos, no me besas en la boca, no me llevas a la cama?
De temps à autre, il entendait faiblement le cliquetis de sa machine à écrire, qu'il avait emportée dans sa chambre.
De vez en cuando le llegaba débilmente a Tom el teclear de la máquina de escribir. El muchacho se la había llevado a su cuarto.
– Ces hommes qui se sont jetés sur moi et sur Thomas Roch, ces hommes qui nous ont bâillonnés... emportés... enfermés... où ?... je ne le sais même pas ! 
–Los hombres que se han arrojado sobre mí y sobre Tomás Roch; los que nos han amordazado…, arrastrado…, encerrado… no sé en dónde.
Et il se dirige vers l’arrière, tandis que l’on emporte Thomas Roch dans sa cabine. VII
Y mientras los otros conducen a Tomás Roch a su camarote, el Conde se dirige hacia la popa de la Ebba. VII
Tu décides de ne pas t’emporter, ce dont je te suis reconnaissante même si je sais que je le mérite. Je suis horrible. Je cède un peu.
Tomas la decisión de no emprenderla conmigo, cosa que agradezco aun sabiendo que lo merezco. Estoy siendo horrible. Lo soy un poco más.
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