Translation for "hispanité" to spanish
Hispanité
Translation examples
Les deux jeunes gens se retournèrent alors et se mirent au garde-à-vous devant moi comme si nous nous étions trouvés au défilé de l’Hispanité(3).
Entonces los dos jóvenes se volvieron y se cuadraron ante mí como si estuviéramos en el desfile de la Hispanidad.
Sofía, en longue robe couleur turquoise, est coiffée d’une mantille noire dressée sur un peigne d’argent, une manière de revendiquer son hispanité d’adoption.
Sofía, con traje largo turquesa, aparece con mantilla negra montada sobre peineta de plata, como un modo de reivindicar su hispanidad de adopción.
Afin de marquer son mécontentement, l’ambassadeur américain décline l’invitation du roi à se rendre, le jour de l’Hispanité, au défilé militaire et à la réception qui suit au palais royal.
Para resaltar aún más su descontento, el embajador estadounidense declina la invitación del rey para asistir al desfile del Día de la Hispanidad y a la recepción posterior en el Palacio Real.
Ma langue hispanophone et lubrique, habituée aux sons rauques, aux roulements de tambour de notre accent dans des mots comme cajón ou melón, s’est attardée aux abords de l’élastique de son slip (calzón) et finalement engagée dans ses chairs les plus douces, ces zones où la langue perd sa diction et devient organe, et Sabrina s’est mis à soupirer très fort, à rougir, à enfoncer non seulement mon hispanité mais mon visage tout entier entre ses cuisses languides (“langue d’Oc”), à soulever ses hanches contre moi, à m’étouffer… et finalement à basculer sur le lit et à écarter les jambes si bien qu’elle aurait pu toucher du pied les deux tables de nuit, s’il y en avait eu.
Mi lengua hispana y lúbrica, aficionada a los sonidos bruscos, a los golpes de tambor de nuestro acento en palabras como «cajón» o «melón», siguió tan relajada que abordó el elástico de su slip («calzón») y fue a internarse en sus carnes más tiernas, allí donde la lengua pierde su dicción y se convierte en órgano, y ella empezó a suspirar muy fuerte, a enrojecer, a hundir ya no sólo mi hispanidad sino toda mi cara entre sus muslos lánguidos («langue d’Oc»), a levantar sus caderas contra mí, sofocándome… Hasta que se dejó caer en la cama y abrió tanto las piernas que hubiera podido tocar con los pies las dos mesas de noche (si las tuviera).
On dort ensemble ce soir ? a proposé Sabrina, et moi j’ai accepté, bien sûr, et peu après elle était chez moi, bavardant et sirotant un café, me donnant même un cours de prononciation française, avec les conseils suivants : tu dois détendre la langue, détends-la, sinon tu ne pourras jamais prononcer les voyelles courtes et longues, ni les sons nasaux, ni ces étranges u du français, et j’ai fait tout mon possible pour la détendre, détends-toi, coquine, je lui ordonnai, détends-toi, si tu ne veux pas devenir une langue morte, comme le latin, mais les mots étaient toujours aussi coincés et les sons semblaient émerger du fond d’une mine, alors elle a sorti une bouteille de cognac de son sac et on a vidé quelques verres, et lentement ma langue (ou “appendice hispano”) s’est peu à peu imprégnée de cette langueur que requiert la langue de Gide et de Rabelais à nos oreilles, mais mon hispanité était tellement détendue que, désertant ma bouche, elle s’est épanchée sur les lèvres provençales de Sabrina, son cou, ses mamelons rosés, le léger duvet autour du nombril, le ventre lisse de Sabrina qu’en termes poétiques nous pourrions appeler sa “place ensoleillée”
¿Dormimos juntos esta noche?, propuso Sabrina, y yo acepté, claro, y un rato después ya estaba en mi casa, bebiendo un café y charlando, dándome clases de pronunciación francesa, para lo cual me dio los siguientes consejos, debes relajar tu lengua, relájala, de lo contrario no podrás pronunciar las vocales cortas y largas, ni los sonidos nasales, ni esas extrañas «u» del francés, y yo hice lo posible por relajarla, relájate, malvada, le pedí, relájate, si no quieres convertirte en una lengua muerta, como el latín, pero las palabras seguían atascadas y los sonidos parecían emerger del fondo de una mina, así que ella sacó una botella de coñac que traía en el bolso y bebimos unos tragos, y lentamente mi lengua (o «apéndice hispano») fue adquiriendo esa languidez que a nuestros oídos requiere el idioma de Gide y de Rabelais, pero mi hispanidad logró tal relajación que salió de mi boca y empezó a lamer los labios provenzales de Sabrina, su cuello y sus rosados pezones, hasta llegar a los vellos diseminados alrededor del ombligo, el vientre liso de Sabrina que en términos poéticos podríamos llamar su «plaza soleada» (Paz).
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