Translation for "bobard" to spanish
Bobard
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Translation examples
Ce doit être un bobard.
Debe tratarse de un bulo.
Depuis ce vieux bobard de Tharmon et Compagnie, refusant de se montrer parce que c’était “contraire à leur éthique”… Seulement pour ça ! En fait, c’était contraire à leur nature d’OVNI – l’inconnaissabilité est ancrée partout.
Desde el bulo de Tharmon y compañía, que se niegan a revelársenos porque va contra su ética… No es por eso, sino porque iba contra su condición ovni; la incognoscibilidad está inscrita en todo lo que nos rodea.
les récits que l’on nous rapporte sont déjà trop nombreux, il est rare que l’un d’eux nous surprenne, nous effraye ou éveille seulement notre curiosité, nous avons l’impression que tout s’est passé dans la réalité, et non dans l’imagination disséminée à travers d’innombrables pages imprimées et les multiples écrans, ceux des vieilles salles de cinéma, des postes de télévision et des ordinateurs, y compris ceux de ces mobiles ridicules que tout le monde consulte sans cesse aujourd’hui telles des boules de cristal, et dans une certaine mesure, n’est-ce pas ce qu’ils sont : s’ils ne prédisent pas l’avenir, ils nous informent de ce qui, une seconde plus tôt, n’existait pas et n’était pas encore arrivé, du présent qui vient de voir le jour dans quelque coin de la planète, et parfois ils s’empressent tant et si bien qu’ils vous préviennent de ce qui ne s’est pas passé, une illusion, une calomnie, un bobard qu’il n’est pas aisé de démentir ni d’écarter, notre crédulité redevient alors médiévale, elle pressent des années prégnantes d’une grande détresse — de l’Orient jusqu’à l’arche de l’Occident ; dans sa répugnance à vérifier, elle accepte tout comme vraisemblable, comme du déjà-vu, déjà-vécu, du moins le croyons-nous.
son ya demasiados los cuentos contados, y es raro que nos sorprenda o nos espante alguno o aun despierte nuestro interés, tenemos la impresión de que todo ha sucedido en la vida y lo que no en la imaginación, diseminada por las incontables páginas impresas y las multiplicadas pantallas, las de los viejos cines y las televisiones y los ordenadores e incluso los ridículos móviles que hoy todo el mundo consulta de cerca como si fueran bolas de cristal, y hasta cierto punto es lo que son: si no adivinan el futuro, informan de lo que hace un segundo no existía ni había pasado, del presente recién alumbrado en cualquier rincón del planeta, y a veces se apresuran tanto que avisan de lo que no ha ocurrido, una falacia, una calumnia, un bulo que no resulta fácil desmentir ni echar atrás, nuestra credulidad vuelve a ser medieval, intuye años grávidos por todas partes hinchados de gran aflicción —desde el oriente al encorvado oeste— y detesta comprobar, y lo acepta todo como verosímil porque todo ha sucedido ya, o eso creemos.
noticia falsa
toutefois, au fond de son cœur, elle sentait une certaine satisfaction et une bribe d’espoir, parce que les autorités fonctionnaient encore, et les gens bien intentionnés pouvaient encore espérer que les informations étaient sous-tendues par une stratégie de défense prête à intervenir… Les canons de la défense antiaérienne se tiennent prêts aux frontières, les avions de chasse allemands et hongrois veillent (combien y en a-t-il ? personne ne le sait) et maintenant que les « formations serrées » survolent « notre espace aérien », les pilotes anglais et américains n’ont qu’à bien se tenir parce que notre puissante défense aérienne va passer à l’attaque et anéantir les « agresseurs » ; du coup, ceux-ci seront obligés de lâcher leurs bombes sans aucun plan préétabli, sans but, inutilement, car ils sont absolument incapables de détruire les « cibles militaires »… La population civile écoutait et lisait ces informations ; ceux qui étaient dépourvus de sens critique, les crédules, tous ceux qui se leurraient et se rassuraient à chaque fausse nouvelle, accordaient un vague crédit à ces paroles creuses et lénifiantes. Mais la « population civile » dans sa grande majorité savait bien que ce n’était que des bobards, des rumeurs spécifiques à la guerre ; en fin de compte, peu leur importait que les pilotes ennemis lâchent leurs bombes d’une tonne « sans aucun plan préétabli » ou avec des objectifs précis, vu que faute d’atteindre les « cibles militaires », le plus souvent, les bombes ne rataient pas les maisons d’habitation, les cours, les ponts et les refuges.
no obstante, en su fuero interno sentía una especie de complacencia y cauta esperanza: las autoridades aún cumplían su deber y los más ingenuos todavía confiaban en que aquellas advertencias reflejaran una sólida estrategia defensiva. En las fronteras había artillería antiaérea, cazas alemanes y húngaros —nadie sabía cuántos— velaban por la integridad del país, la pérfida «formación cerrada» angloamericana que había invadido el «espacio aéreo nacional» se vería abocada al desastre, ya que nuestra defensa aérea entraría en acción y destruiría a los «agresores», que se verían obligados a lanzar sus bombas «de forma desordenada», ya incapacitados para destruir «objetivos militares»… La población civil leía y escuchaba estas noticias, y tal vez les dieran cierto crédito quienes menos sentido crítico tenían, los más confiados, los que se engañaban y se animaban con cualquier noticia falsa. Pero la mayoría de la población civil sabía que todo aquello no era más que una patraña, mera manipulación de la información bélica; al fin y al cabo, a la población civil lo mismo le daba que los pilotos enemigos soltaran sus bombas de una tonelada «de forma desordenada» o con un objetivo preciso, porque por lo general las bombas —también cuando no alcanzaban «objetivos militares», como tantas veces ocurría— impactaban en viviendas, patios, puentes y refugios.
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