Translation for "tallito" to french
Translation examples
allí, pegado a un gordo tallito, estaba sentado, pequeño, sebosamente blancuzco, con sus ojillos como botones negros… hasta que, por fin, me desperté del todo.
il était assis là, collé à la tige grasse, petit, d’un blanc de suif, avec ses petits yeux pareils à des boutons noirs… mais cette fois, enfin, je m’éveillai vraiment.
Unicamente lirios —lirios y más lirios, enormes flores rosadas, abiertas, radiantes, casi sorprendentemente vivas en sus vividos tallitos escarlatas. —¡Oh, Sadie!
Rien que des lis… des lis canna de grandes fleurs roses, largement épanouies, radieuses, vivantes presque à faire peur, sur d’éclatantes tiges cramoisies. – Oh-oh, Sadie !
Puso un pie en un banco y moviendo las caderas mostró por doquier la obra del maestro Almavera: una rosa punzada sobre un tallito con dos hojas, situada en el muslo, junto a la ingle. —¿Eh?
Elle posa la jambe sur le banc et, en tournant les hanches, fit admirer à tous l’œuvre de maître Almavera : le haut de sa cuisse, juste à côté de l’aine, arborait désormais une rose couleur ponceau sur une petite tige verte munie de deux petites feuilles. — Alors ?
La anciana ciega llega una vez más, recoge nuestra seda, nos tiende las hojas colgadas del palo y nos abalanzamos sobre ellas. Las kaiko-joko no nos dejamos ni un pisoteado tallito siquiera; si pensáis lo contrario, subestimáis el intenso sabor de la morera, capaz de burlar a la muerte.
La vieille revient, récupère notre soie, pousse les feuilles vers nous avec un bâton, et on se jette dessus. Si vous croyez que les kaiko-joko seraient capables de laisser ne serait-ce qu’une tige piétinée, c’est que vous sous-estimez la saveur puissante des feuilles de mûrier, à même de défier la mort.
La sacerdotisa murmuraba y ronroneaba en voz baja mientras introducía hábilmente las manos en la espesura de hojas y tallos, hacía chasquear las tijeras y llenaba la cesta de manojos de hierbas. Arreglaba también las varitas y los marcos que sujetaban las plantas, removía la tierra de vez en cuando con el rastrillo. A veces, murmurando con cólera, arrancaba tallitos resecos o podridos, los arrojaba a unos esportillos repletos de humus para disfrute de hongos y de otras plantas provistas de vainas y tortuosamente retorcidas, que el brujo no conocía.
La prêtresse murmurait pour elle-même ou fredonnait tout bas. Plongeant ses mains agiles dans des écheveaux de feuilles et de pousses, elle faisait cliqueter ses cisailles d’un coup sec, remplissant son panier de bottes d’herbes ; arrangeait les tuteurs et les treillis qui soutenaient les plantes ; remuait çà et là la terre avec le manche de son râteau. Grommelant parfois de colère, elle arrachait de petites tiges mortes ou pourries qu’elle lançait dans les bacs à humus ; elles étaient destinées à nourrir des champignons et d’autres plantes écailleuses et sinueuses comme des serpents, que le sorceleur ne connaissait pas.
XLV Las esporas particularmente pequeñas del musgo blanquecino fueron a parar al aire después de la destrucción de una almohadilla de musgo seco y muerto que provenía de un lugar indeterminado y que aún contenía algunas esporas vivas y, a raíz de unas circunstancias también particulares —su tamaño de una pequeñez extraordinaria, de quince micrones en gran parte—, llegaron, concretamente, a lo más alto que pueda imaginarse para una nube de esporas flotantes de este tipo, allí donde la corriente de las capas altas de la atmósfera denominada corriente en chorro, después de dar vueltas alrededor de la tierra con ella y con miles de millones de otros elementos flotantes, tales como virus, bacterias, partículas de polen, fragmentos vegetales, colonias de algas, lo soltó todo, con un remolino de aire, sobre el centro de la isla japonesa de Honshu, para hacer llegar finalmente las esporas, dentro del sistema complejo e inabarcable de las terribles casualidades de la naturaleza, a aquel patio protegido y abandonado de un monasterio, para que las rodearan los ocho cipreses de hinoki ya bellamente desarrollados, para que germinaran aquí y allá sobre un terreno propicio para el proyecto de una almohadilla de musgo, en la época de las abundantes lluvias de los monzones, es decir, para que empezaran su peculiar e inconmensurable historia…, de modo que germinaron, pues, echaron al principio los llamados protonemas o filamentos primordiales, y se desarrolló así la colonia protonemática que, tras cubrir parte del suelo, logró crear, al cabo de unos meses propicios, la planta del musgo denominado Leucobryum Neilgherrense, procedente, como su nombre indica, del sur de la India, las fue creando una tras otra, plantitas todavía pequeñas y sumamente desprotegidas, con hojitas, tallitos y raicitas todavía pequeños y sumamente desprotegidos, de los cuales no tardó en evolucionar la verdadera planta, con un tallo de verdad, unas hojas de verdad y unas raíces de verdad, de la que surgieron, a modo de colofón, los órganos sexuales, órganos masculinos y femeninos en una sola planta, entre los cuales la célula sexual masculina, que se traslada mediante flagelos en alguna gota de lluvia que ha caído, puede dirigirse a la célula sexual femenina y juntarse con ella, que es exactamente lo que ocurrió para que pudiera presentarse la posibilidad de que apareciera la generación de esporófitos, la que presenta esporas asexuales, y para que podamos volver allí donde se puso en marcha esta maquinaria mágicamente carente de objetivo, la creación de los esporangios, donde, en el caso de circunstancias favorables, nuevas esporas se preparan para que esta historia no concluya jamás, para que algo empuje, algo haga avanzar de forma imparable todo este inconcebible mecanismo.
XLV Les minuscules spores de mousse blanchâtre s’étaient dispersées dans l’atmosphère après le dépérissement d’un coussin de mousse, situé en un lieu impossible à localiser avec précision, qui contenait des spores desséchées, mais parvenues à maturité, lesquelles, suite à des circonstances particulières – en premier lieu leur taille minuscule, équivalant à environ quinze micromètres –, s’élevèrent jusqu’à une altitude incroyable, la plus haute qui puisse être atteinte par un nuage de spores, où il fut ensuite emporté par un courant de très haute altitude appelé jet-stream, qui lui fit faire plusieurs fois le tour de la Terre en compagnie de milliards de matières volatiles diverses et variées, virus, bactéries, pollens, résidus végétaux, colonies d’algues, après quoi un vent tourbillonnant déposa le tout au centre de l’île de Honshu, au Japon, puis les lois infiniment complexes des terribles hasards de la nature acheminèrent les spores jusqu’à la cour protégée et abandonnée du monastère où ils se répartirent autour des huit hinoki alors en pleine croissance sur un sol parfaitement adapté à leur projet, la création d’un tapis de mousse, et purent, à la faveur des pluies abondantes de la mousson, entamer leur germination, c’est-à-dire commencer leur singulière et très longue histoire, autrement dit engendrèrent des protonémas, lesquels se divisèrent en cellules, afin de donner naissance à une nouvelle génération de protonémas, qui, en recouvrant une partie du sol, purent, au bout de quelques mois et dans des conditions climatiques favorables, produire la mousse elle-même, une mousse dont le nom rappelait ses origines indiennes, le Leucobryum neilghersee, de minuscules plantes vulnérables, dotées de minuscules feuilles, de minuscules tiges, de minuscules racines sans défense, qui, l’une après l’autre, se muèrent rapidement en véritables plantes avec de vraies feuilles, de vraies tiges, de vraies racines, et, pour terminer, des organes sexués, l’organe mâle et l’organe femelle dans une seule et même plante : la cellule mâle, se déplaçant à l’intérieur d’une goutte d’eau de pluie à l’aide de flagelles, naviguait jusqu’à la cellule femelle et s’accouplait à elle, comme cela s’était produit ici, ce qui avait permis de développer toute une génération de sporophytes, des plantes asexuées, et de retourner ainsi au point de départ de ce processus magiquement aléatoire, la production de sporanges, pour que, en cas de conditions favorables, de nouvelles spores s’appliquent à ce que cette histoire ne finisse jamais, veillent à activer, impulser continuellement cet incompréhensible mécanisme.
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