Translation for "se arriesgaron a" to french
Se arriesgaron a
Translation examples
Shea se ofreció voluntario para vigilar primero, ansioso de participar, sintiendo todavía que había contribuido poco mientras los otros arriesgaron sus vidas por él.
Shea se porta volontaire pour le premier tour de garde. Il avait hâte de se rendre utile, miné par le sentiment de n’avoir pas pu prouver sa valeur jusque-là, alors que les autres risquaient leurs vies pour lui.
Ahora actuaron con mayor premura y los presos liberados se arriesgaron a arrastrarse desde sus posiciones para liberar a otros. Laurence trabajó en equipo con la capitana, cuyos dedos finos deshacían el peor de los nudos en un abrir y cerrar de ojos. Nada más liberar a Peck, uno de los tripulantes de Harcourt, el último de los presos, Laurence le susurró:
Ils travaillaient plus fiévreusement désormais, et ceux d’entre eux qui étaient déjà libérés se risquaient à quitter leur place afin d’aider les autres ; Laurence alla détacher Catherine, dont les doigts agiles vinrent rapidement à bout des nœuds les plus difficiles, puis lui chuchota doucement, dès qu’ils eurent délivré son homme Peck, le dernier de la ligne :
No encontraron a la anciana, pero, a decir verdad, tampoco disponían de muchas posibilidades de hallarla, pues apenas osaban alejarse de las inmediaciones de la estación de Keihan, hasta tal punto temían que, si se empeñaban en recorrer el laberinto de esas calles sumamente enigmáticas para ellos, jamás encontrarían el camino de regreso, tal como había sucedido en las horas anteriores, o sea, que no se arriesgaron, fingieron dirigirse en esta y aquella dirección, dieron unos pasos cautelosos cuesta arriba, pero con la mirada siempre puesta atrás, decididos a no perder de vista el edificio de la estación, de modo que no llegaron a ningún sitio, no encontraron a nadie, y menos aún al nieto del príncipe Genji, a quien, para colmo, habían vuelto a olvidar, pues no había pasado ni media hora y ya no sabían qué buscaban, ya no sabían a quién perseguían con tanto ahínco, por lo que en un momento dado uno de ellos declaró que ya estaba bien, que era el momento de regresar, a lo cual los demás asintieron con la cabeza al tiempo que murmuraban que sí, que era lo correcto y acertado, y dieron, por tanto, media vuelta, se subieron al siguiente convoy y, tan pronto como se cerraron las puertas a sus espaldas, se sentaron en los asientos del vagón vacío, se arrellanaron en fila, uno al lado del otro, se sintieron de repente otra vez a salvo, estiraron las piernas, se aflojaron las corbatas, se desabrocharon los botones superiores de las camisas y fueron resbalando hacia abajo en los asientos, o sea, que cuando el tren aceleró y alcanzó la llamada velocidad de crucero entre las dos estaciones, todos dormían como lirones, vencidos por la modorra, las corbatas se desplazaron hacia un lado, las camisas se arrugaron, las piernas, buscando la posición más cómoda, se cruzaron ora a la derecha, ora a la izquierda, y, cuando el convoy entró en la estación de Shichijo y empezó a frenar, ya nada pudo despertarlos, ni el chirrido de las puertas, ni la entonación melódica y definitiva de la señorita que anunciaba las paradas por los altavoces, que se mostraba, desde luego, inflexible y que, en aquel aire viciado por el tufo a alcohol y entre los ronquidos más y más intensos y expansivos, iba diciendo con voz mecánica, de una paciencia sin igual y comprensible incluso para un idiota, iba diciendo con toda la simpatía del embrutecimiento lunar, de forma bien articulada y alegre, como si todo fuese la mar de divertido, en particular aquel día, como si todo fuese increíblemente fascinante, iba diciendo: Shimaru dooro ni gochui kudasai y, casi asfixiada ya por la alegría, Tsugi toa Shijo de gozaimasu y, con un matiz de advertencia brillante por su discreción, Mamonaku Shijo de gozaimasu y, una vez más, Shimari dooro ni gochui kudasai, y así sucesivamente, así sucesivamente, sin prestar atención ni al hedor ni a los ronquidos, con tono arrullador, íntimo, seguro, con la fuerza insondable de la violencia estúpida.
La vieille femme demeura introuvable, mais, pour être tout à fait franc, le contraire eut été étonnant puisque les hommes n’osèrent pas s’éloigner des abords de la gare de Keihan tant ils craignaient, s’ils se risquaient à nouveau dans les ruelles qui représentaient pour eux un mystérieux labyrinthe, de ne pas retrouver leur chemin, et de se perdre, comme cela s’était produit quelques heures auparavant, ils ne prirent donc aucun risque, en fait, ils firent mine de prendre une direction, esquissèrent quelques pas prudents dans une rue escarpée, mais en se retournant continuellement, de peur de perdre de vue le bâtiment de la gare, bref, ils n’aboutirent à rien, ne trouvèrent personne, encore moins le petit-fils du prince Genji, qui, du reste, leur était à nouveau complètement sorti de la tête, au bout d’une demi-heure en effet, ils ne savaient déjà plus ce qu’ils cherchaient avec tant d’acharnement, qui ils poursuivaient avec tant de passion, si bien qu’après un certain temps, l’un d’eux s’écria : ça suffit, on rentre, sur quoi les autres acquiescèrent et dirent, tout en opinant continuellement du chef : mais oui, il a raison, complètement raison, bien sûr, et ils firent donc demi-tour, montèrent dans le premier train, et lorsque les portières se refermèrent derrière eux, qu’ils s’écroulèrent l’un après l’autre sur les sièges du wagon entièrement vide, ils se sentirent brusquement à nouveau en sécurité, et ils étendirent leurs jambes, dénouèrent leur cravate, déboutonnèrent le haut de leur chemise, puis se laissèrent glisser sur les sièges tandis que le train accélérait, et lorsque ce dernier atteignit sa « vitesse de croisière » entre deux stations, ils dormaient déjà tous à poing fermé, tous, sans exception, avaient succombé au sommeil, leur cravate pendant sur le côté, leur chemise froissée, leurs jambes se croisant et se décroisant pour chercher la position la plus confortable, et au moment où le train, arrivant en gare de Shichijo, se mit à freiner, aucun bruit, ni celui de l’ouverture des portes, ni la voix atrocement mélodieuse de la jeune fille dans le haut-parleur, ne fut capable de les tirer du sommeil, elle était pourtant imperturbable, et dans les relents putrides d’alcool et le concert de ronflements qui peu à peu envahit le wagon, elle expliquait de sa voix mécanique, avec une patience exemplaire, comme si elle s’adressait à des débiles mentaux, elle devisait, devisait, avec tout le charme d’une extraterrestre ahurie, elle disait, de sa voix joyeuse, en articulant bien, comme si la vie en général, et cette journée en particulier, n’étaient que douceur et splendeur : shimaru dooro ni gochui kudasai, puis, suffocant presque de plaisir, tsugi wa Shijo de gozaimasu, après quoi elle annonçait en débordant de tact et de délicatesse que Manomonaku Shijo de gozaimasu, puis à nouveau Shimari dooro ni gochui kudasai, et ainsi de suite, totalement indifférente aux effluves d’alcool et aux ronflements, avec sa voix ronronnante, familière, assurée : avec toute la force et la violence de l’imbécillité.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test