Translation for "notese" to french
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Además, nótese bien esto, no se trata aquí de una construcción militar de hace cuarenta años, de un simple navío de velas;
Et encore, qu'on le remarque bien, il ne s'agit ici que du bâtiment militaire d'il y a quarante ans, du simple navire à voiles;
Y nótese bien que, cuando á consecuencia del'progresa, el precio de un producto cualquiera llega á bajar, el trabajo ahorrado al comprador pobre para obtenerlo es siempre proporcionalmente mayor que el ahorrado al comprador rico; esto es matemático.
Et, qu’on le remarque bien : Quand, par suite du progrès, le prix d’un produit quelconque vient à baisser, le travail, épargné, pour l’obtenir, à l’acquéreur pauvre, est toujours proportionnellement plus grand que celui épargné à l’acquéreur riche ; cela est mathématique.
Nótese que todo esto se aplica únicamente al arranque de una historia.
Remarquez que cela ne s’applique qu’au début de l’histoire.
Nótese que las narices se hicieron para llevar anteojos; por eso nos ponemos anteojos;
Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes.
Nótese que la fuerza de mareas alcanza su punto máximo, de un g por metro, cuando los pasajeros están más cerca del disco.
Remarquez que les forces de marée sont à leur maximum, soit un g par mètre, quand les passagers se trouvent au plus près du disque.
Nótese, por favor, que estoy adoptando la sugerencia del director Kent y hablando como si nos enfrentáramos a una criatura inteligente.
Remarquez, je vous prie, que je me conforme à la suggestion de monsieur Kent et que je parle comme si nous avions vraiment affaire à un être sensible.
Nótese que las casas de playa, campo y ciudad de los ricos nuevos fueron obra de arquitectos hijos de ricos viejos (o nuevos pobres).
Remarquez bien que les maisons, en bord de mer, à la campagne ou à la ville, des nouveaux riches furent l’œuvre d’architectes descendant de vieux riches (ou de nouveaux pauvres).
Carraspeó un poco para limpiarse la voz y comenzó a leer, señor director general de la televisión nacional, estimado señor, para los efectos que las personas interesadas estimen convenientes le informo de que a partir de la medianoche de hoy se volverá a morir tal como sucedía, sin protestas notorias, desde el principio de los tiempos y hasta el día treinta y uno de diciembre del año pasado, debo explicarle que la intención que me indujo a interrumpir mi actividad, la de parar de matar, a envainar la emblemática guadaña que imaginativos pintores y grabadores de otros tiempos me pusieron en la mano, fue ofrecer a esos seres humanos que tanto me detestan una pequeña muestra de lo que para ellos sería vivir siempre, es decir, eternamente, aunque, aquí entre nosotros dos, señor director general de la televisión nacional, tenga que confesarle mi total ignorancia acerca de si las dos palabras, siempre y eternamente, son tan sinónimas cuanto en general se cree, ahora bien, pasado este periodo de algunos meses que podríamos llamar de prueba de resistencia o de tiempo gratuito y teniendo en cuenta los lamentables resultados de la experiencia, ya sea desde un punto de vista moral, es decir, filosófico, ya sea desde un punto de vista pragmático, es decir, social, he considerado que lo mejor para las familias y para la sociedad en su conjunto, tanto en sentido vertical, como en sentido horizontal, es hacer público el reconocimiento de la equivocación de que soy responsable y anunciar el inmediato regreso a la normalidad, lo que significa que a todas aquellas personas que ya deberían estar muertas, pero que, con salud o sin ella, han permanecido en este mundo, se les apagará la candela de la vida cuando se extinga en el aire la última campanada de la medianoche, nótese que la referencia a la campanada de la medianoche es meramente simbólica, no vaya a ser que a alguien se le pase por la cabeza la idea estúpida de parar los relojes de los campanarios o de quitarle el badajo a las campanas pensando que de esa manera detendría el tiempo y podría contradecir lo que es mi decisión irrevocable, esta de devolver el supremo miedo al corazón de los hombres la mayor parte de las personas que antes se encontraban en el estudio ya había desaparecido, y las que todavía quedaban cuchicheaban unas con otras, sus murmullos siseaban sin que al realizador, él mismo con la boca abierta de puro pasmo, se le ocurriera mandar callar con ese gesto furioso que era su costumbre usar en circunstancias obviamente mucho menos dramáticas luego resígnense y mueran sin discutir porque de nada les valdría, sin embargo, hay un punto en que siento que tengo la obligación de reconocer mi error, y tiene que ver con el injusto y cruel procedimiento que venía siguiendo, que era quitarle la vida a las personas a traición, sin aviso previo, sin decir agua va, comprendo que se trataba de una indecente brutalidad, cuántas veces no di tiempo ni siquiera para que hicieran testamento, es cierto que en la mayoría de los casos les mandaba una enfermedad que abriera camino, pero las enfermedades tienen algo curioso, los seres humanos siempre esperan librarse de ellas, de modo que ya cuando es demasiado tarde acaban sabiendo que ésa iba a ser la última, en fin, a partir de ahora todo el mundo estará prevenido de la misma manera y tendrá un plazo de una semana para poner en orden lo que todavía le queda de vida, hacer testamento y decir adiós a la familia, pidiendo perdón por el mal hecho o haciendo las paces con el primo con el que estaba de relaciones cortadas desde hace veinte años, dicho esto, señor director general de la televisión nacional, sólo me queda pedirle que haga llegar hoy mismo a todos los hogares del país este mi mensaje autógrafo, que firmo con el nombre con que generalmente se me conoce, muerte.
Il s’éclaircit la voix et commença à lire, Monsieur le directeur général de la télévision nationale, je souhaite informer les personnes intéressées par cette nouvelle qu’aujourd’hui, à partir de minuit, on recommencera à mourir comme on le faisait, sans protestations notoires, depuis le commencement des temps et jusqu’au trente et un décembre de l’année dernière, et je dois expliquer que l’intention qui m’a poussée à interrompre mes activités, à cesser de tuer, à rengainer la faux emblématique que des peintres et des graveurs doués d’imagination m’ont placée dans la main au temps jadis, fut d’offrir aux êtres humains qui me détestent tellement un petit échantillon de ce que signifierait pour eux le fait de vivre toujours, c’est-à-dire éternellement, bien que, soit dit entre nous, monsieur le directeur général de la télévision nationale, je doive avouer que j’ignore totalement si les deux termes, toujours et éternellement, sont aussi synonymes qu’on le croit généralement, or, passé cette période de quelques mois que nous pourrions qualifier d’épreuve de résistance ou de temps gratuit, et au vu des résultats lamentables de l’expérience, d’un point de vue moral, c’est-à-dire philosophique, aussi bien que d’un point de vue pragmatique, c’est-à-dire social, j’ai considéré qu’il vaudrait mieux pour les familles et la société dans son ensemble que je reconnaisse publiquement l’erreur dont je suis responsable et que j’annonce le retour immédiat à la normale, ce qui signifiera que toutes les personnes qui devraient déjà être mortes, mais qui sont demeurées dans ce bas monde en bonne ou mauvaise santé, verront la chandelle de leur vie s’éteindre lorsque le dernier coup de la cloche sonnant minuit s’évanouira dans l’air, remarquez que l’allusion à la cloche est purement symbolique, il ne faudrait pas qu’il passe par la tête de quiconque l’idée stupide de vouloir bloquer les horloges sur les clochers ou de retirer les battants des cloches, pensant ainsi arrêter le temps et contrecarrer ma décision irrévocable de réinstaller la peur suprême dans le cœur des hommes               la plupart des personnes présentes dans le studio s’étaient déjà éclipsées et celles qui y demeuraient encore chuchotaient tout bas les unes avec les autres, leurs murmures produisant un bourdonnement sans que le réalisateur, lui-même bouche bée de stupéfaction, s’avise de le faire taire avec ce geste furieux dont il était coutumier dans des circonstances évidemment bien moins dramatiques que celles-ci               donc, résignez-vous et mourez sans discuter car cela ne servirait à rien, il est pourtant une question pour laquelle je me sens dans l’obligation de faire amende honorable, elle concerne le procédé injuste et cruel consistant à retirer la vie aux gens en toute mauvaise foi, sans préavis, sans crier gare, je dois reconnaître qu’il s’agissait là d’un acte d’une brutalité indécente, très souvent sans même leur laisser le temps de faire un testament, il est vrai que dans la plupart des cas je leur envoyais une maladie pour ouvrir la voie, mais les maladies ont quelque chose de curieux, les êtres humains espèrent toujours s’en sortir, si bien qu’ils ne s’aperçoivent qu’elle sera la dernière maladie que lorsque c’est déjà trop tard, bref, désormais chacun sera averti sur un pied d’égalité et disposera d’un délai d’une semaine pour mettre de l’ordre dans ce qui lui reste encore de vie, rédiger son testament, dire adieu à la famille, lui demander pardon pour le mal commis ou faire la paix avec le cousin avec qui on avait coupé tous les ponts depuis vingt ans, cela dit, monsieur le directeur général de la télévision nationale, il ne me reste plus qu’à vous prier de faire parvenir aujourd’hui même à tous les foyers du pays ce mien message autographe que je signe du nom sous lequel je suis généralement connue, mort.
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