Translation for "nos faltaba" to french
Translation examples
¿Y qué le faltaba a ella?
Et qu’est-ce qui allait lui manquer, à elle ?
No me faltaba de nada.
Je n’ai jamais manqué de rien.
Le faltaba decisión.
Il manque pour cela de détermination.
Me faltaba mucho hierro.
Je manque énormément de fer.
¿Le faltaba un cristal?
Il manque un cristal, c’est ça ?
¿Qué le faltaba en consecuencia?
Que lui a-t-il donc manqué?
Quizá era eso lo que faltaba.
Peut-être était-ce cela qui avait manqué.
- ¡No faltaba más que no lo hiciera!
— Il n’aurait plus manqué que cela qu’il ne la fît pas !
Así que me faltaba algo.
Alors il manque quelque chose.
Vio que faltaba una bala.
Il constate qu’il manque une balle.
Una vuelta a la mente de Lissa me dijo que no faltaba nada en el Consejo.
Je me glissai dans l’esprit de Lissa et compris que nous n’avions rien raté.
Sólo después de haber ido a Watermead y haber sido acogido por la familia Cavish se había dado cuenta de lo que le faltaba.
Ce n’est qu’une fois à Eaudouce, quand il avait été adopté par la famille de Micum Cavish, qu’il avait pris conscience de ce qu’il avait raté.
Cuando consiguieron divisarlo mejor, se dieron cuenta de que Jason estaba en lo cierto: los dos motociclistas eran Oblivia Newton y Manfred en persona. Al ver al chófer de Oblivia, Julia sintió que le faltaba la respiración. —Estamos como al principio, Julia… —le susurró su hermano—.
Jason avait raison : les deux motards n'étaient autres qu'Olivia Newton et Manfred. Reconnaissant le chauffeur, Julia se sentit défaillir. — C'est raté, pour cette fois, lui souffla son frère.
Bajó las luces a media potencia para relajarse, para ver si aunque solo fuera por unos minutos podía olvidar aquella sensación de haber dejado pasar algún detalle importante que le reconcomía, y así quizá la pieza que faltaba le vendría a la mente.
Il baissa l’éclairage à demi en se disant que, s’il parvenait à se détendre, si pendant quelques minutes il réussissait à oublier cette sensation irritante d’avoir raté un détail crucial, la pièce manquante du puzzle apparaîtrait d’elle-même.
Era junio, y se suponía que todo debía ser verde, firme y vigoroso, pero ese junio faltaba algo, como si Dios hubiese olvidado aquel año abonar su gran jardinera de Nueva Inglaterra, pensó un día la esposa del lechero, Mrs. Edna Thompson, mientras colgaba la ropa en el patio de atrás;
C’était le mois de juin, et le monde, en juin, aurait dû être tout vert et plein de vigueur, mais là c’était raté, comme si, pensait Mme Edna Thompson, la femme de l’éleveur de bétail, en accrochant son linge sur l’étendage, comme si le bon Dieu avait oublié cette année de fertiliser sa vaste jardinière de la Nouvelle-Angleterre ;
El ceremonial consistía en esto, yo sentado en la butaca, en el salón, un cuarto de hora antes de que empezara la clase, porque los niños deben esperar, las cinco menos cuarto exactas, el abuelo no transige con los horarios, por lo demás transigía en todo, pero a causa del horario, decía, no faltaba quien había perdido el vapor para Calatafimi[4], sobre la mesita la chocolatera humeante y dos tazas, una para mí y una para la Frau , yo llevaba pantalones bombachos, toc, toc y después, Guten Abend Herrchen, Entschuldigung, es la hora del poema, era una muchachita de mi edad, sí Fraulein, era tímida la Frau en aquella época, y yo más que ella, ella abochornada por leer, yo por tener que escucharla, ella evitaba mirarme, yo evitaba mirarla, me ha querido mucho la Frau , aunque me haga desaires, a mi manera yo también, como sabes es la única persona que me queda, pensándolo bien, nos hemos pasado la vida evitando mirarnos, tal vez porque cuando éramos jóvenes teníamos tantas ganas de mirarnos y nunca hallamos el valor para mirarnos… Ich weiss nicht was soli es bedeutet, Dass ich so traurig bin, Ein Marchen aus alten Zeiten… ¿Lo conoces? Los niños alemanes se lo aprenden en la primaria, habla de una sirena, una criatura rubia sentada sobre un acantilado del Rin que con sus cabellos de oro y su canto seduce a los marineros haciéndolos naufragar. Se llama Lorelei… La Frau siempre volvía a empezar así, cada vez que yo regresaba, como si no pasara nada, como un ritual vacío que debe respetarse porque muchos años antes fue un contrato, y después la vida se encarga de afianzarlo, aunque el idioma haya cambiado en el curso de los años, otros poemas, otros acentos, pero el ritual no, ha permanecido el envoltorio, la Frau sabe bien que es un privilegio suyo y lo usa, es ella la que elige los poemas, siempre los ha elegido ella, pero es lo justo, ella sabe, sabe un montón de cosas la Frau , conoce las horas de mi vida, de los días, como en esos libros de horas que usaban los frailes antiguamente… la vida pasa en un santiamén, ya sabes, pero a veces qué largas se hacen las tardes de los domingos, la Frau siempre supo escoger el poema adecuado para la hora adecuada, cuando yo estaba aquí, naturalmente, porque a menudo no estaba aquí, mejor dicho, no he estado casi nunca y, sin embargo, ¿sabes lo que me dijo? Me dijo una cosa que me turbó, que me conmovió casi, es extraño, porque la conmoción atañe a los humores que tenemos dentro del frasco, y los minerales como yo han dejado de tener humedad, y, en cambio, cuando me lo dijo con esas palabras suyas avaras, como avara es ella, en ese italiano áspero que siempre ha fingido no haber aprendido bien en los más de setenta años que ha vivido aquí, yo volví la cara hacia las persianas para que no se diera cuenta de que esta piedra no está completamente seca, y las lamas de las persianas empezaron a temblar, y no por la canícula que hacía fuera, porque me dijo con esa falta de tacto suya que, incluso cuando estaba lejos, o estaba en peligro, o ella creía que lo estaba, cada domingo a las cinco menos cuarto entraba en el salón, se imaginaba que servía el chocolate en las tazas y decía para sí misma en alemán, señorito, es la hora del poema.
Le cérémonial était le suivant, moi j’étais assis dans un fauteuil, au salon, un quart d’heure avant que la leçon ne commence, parce que les enfants doivent attendre, cinq heures moins le quart, grand-père ne transige pas sur les horaires, alors qu’il transigeait sur tout le reste, mais il y en avait, disait-il, qui en raison de l’horaire avaient raté le paquebot pour Calatafimi(3), sur la petite table se trouvaient le pot de chocolat bouillant et deux tasses, une pour moi et une pour la Frau, je portais des pantalons à la zouave, toc toc, puis guten Abend Herrchen, Entschuldigung, l’heure du poème est arrivée, c’était une jeune fille de mon âge, oui Fraülein, elle était timide, la Frau, à cette époque, et moi encore plus qu’elle, ça l’embarrassait de lire, et moi de devoir l’écouter, elle évitait de me regarder, j’évitais de la regarder, elle m’a beaucoup aimé, la Frau, même si elle est devenue taquine aujourd’hui, et moi aussi à ma façon je l’ai beaucoup aimée, comme tu le sais elle est l’unique personne qui me reste, à bien y réfléchir nous avons passé notre vie à éviter de nous regarder, peut-être du fait que nous avions eu tant envie de nous regarder lorsque nous étions adolescents sans jamais trouver le courage de le faire… Ich weiss nicht was soll es bedeuten, Dass ich so traurig bin, Ein Märchen aus alten Zeiten… Tu connais ce poème ?, les enfants allemands l’apprennent à l’école primaire, ça parle d’une sirène, une créature blonde assise sur un rocher du Rhin et qui séduit les marins par ses cheveux d’or et son chant en leur faisant faire naufrage, elle s’appelle Lorelei… La Frau recommençait toujours ainsi, à chaque fois que je revenais, comme si de rien n’était, comme un rituel vide qu’on doit cependant respecter parce qu’un contrat a été établi, il y a de nombreuses années, un contrat que la vie s’est chargée de solder, même si la langue a changé au cours des ans, avec d’autres poèmes, d’autres accents, mais le rituel non, il est resté comme une enveloppe, la Frau sait qu’il s’agit d’un de ses privilèges et elle en use, c’est elle qui choisit les poèmes, elle les a toujours choisis, et c’est juste, car c’est elle qui sait, elle sait un grand nombre de choses la Frau, elle connaît les heures de ma vie, et de mes jours, comme ces livres d’heures qu’utilisaient les moines il y a bien longtemps… la vie passe en un souffle, tu sais, mais comme il est long parfois de passer un dimanche après-midi, la Frau a toujours su choisir le poème juste pour l’heure juste, quand j’étais là, naturellement, car je n’étais souvent pas là, à vrai dire je n’ai presque jamais été là, mais tu sais ce qu’elle m’a dit ?, elle m’a dit quelque chose qui m’a beaucoup troublé, et presque ému, c’est étrange, car l’émotion relève des humeurs qu’on a dans le flacon, et les minéraux comme moi n’ont plus d’humidité, pourtant quand elle m’a dit cela avec ses mots avares comme elle est avare elle-même, dans cet italien âpre qu’elle a toujours feint de ne pas avoir bien appris depuis plus de soixante-dix ans qu’elle est ici, j’ai tourné la tête vers les persiennes pour ne pas laisser percevoir que la pierre n’était pas complètement sèche, et les lames des persiennes se sont mises à trembler, non pas en raison de la chaleur qu’il faisait dehors, mais parce qu’elle m’a dit à sa façon un peu brusque que même quand j’étais loin, ou quand j’étais en danger, ou qu’elle pensait que je l’étais, chaque dimanche à cinq heures moins le quart elle entrait dans le salon, elle s’imaginait versant du chocolat chaud dans les tasses et disait pour soi, en allemand, mon petit monsieur, c’est l’heure du poème.
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