Translation for "merengada" to french
Merengada
Translation examples
Owens quedó merengado.
Owens a été meringué.
desde que Owens había sido merengado, Polly se encargaba de todos los recados. —¿Han robado algo?
Depuis qu’Owens avait été meringué, c’était Polly qui lui faisait toutes ses commissions. — On a volé quelque chose ?
– Un coñac para mi amigo Sempere, del bueno, y para el retoño una leche merengada, que tiene que crecer.
— Un cognac pour mon ami Sempere, et du bon. Et pour le rejeton, une meringue à la crème, il a besoin de grandir.
—¿Te puedo invitar a un…? —improvisó Alicia—. ¿Todavía te gusta tanto la leche merengada?
— Puis-je t’inviter à prendre un… improvisa Alicia. Aimes-tu toujours autant le lait meringué ?
En la vida antigua y sin embargo cercana había subido cada mañana temprano por la escalera de servicio llevando la leche y la mantequilla que más les gustaban a sus hijos, y en verano les vendía helados suculentos de leche merengada.
Dans la vie ancienne, qui pourtant était proche, il montait tous les jours, au petit matin par l’escalier de service, livrer le lait et le beurre que ses enfants préféraient, et en été il leur vendait de succulentes glaces au lait meringué.
Se bajó del taxi en la esquina de la calle del Prado y de la plaza de Santa Ana con la premonición de que alguna de aquellas mujeres de melenas cortas y vestidos estampados de verano iba a ser Judith, de que iba a verla saliendo del portal de su pensión o detrás del cristal de esa heladería en la que le gustaba tanto tomarse vasos de horchata y helados de leche merengada, sus dos nuevas pasiones españolas.
Il était descendu du taxi à l’angle de la rue du Prado et de la place Santa Ana avec la prémonition que l’une de ces femmes aux cheveux courts habillées de robes d’été imprimées serait Judith, qu’il allait la voir sortir du porche de sa pension, ou derrière les vitres du glacier où elle aimait prendre un verre d’orgeat et des glaces au lait meringué, ses deux nouvelles passions espagnoles.
Llegado el caso, la ocasión para ello habría podido ser algún momento un poco más solemne de la vida familiar, como el almuerzo del domingo, a los postres, cuando la sirvienta presentaba la bandeja de pasteles de merengue y, como cada domingo, uno de mis hermanos rechazaba con un gesto la bandeja, pues no le gustaban los pasteles de merengue, quedándose así, una vez más, privado de postre dominical, puesto que, naturalmente, no cabía ni que pensar en hacer una excepción a la regla del merengue, al reino merengado, pues las familias son, de ordinario, máquinas para aplicar las reglas y no para respetar la excepción, y nadie habría pensado en reivindicar para este hermano el derecho a la diferencia, mínima en este caso, que habría tomado la forma de una tarta de fresas, de cerezas o de ciruelas, por ejemplo, y este hermano, Álvaro, permanecía ante su plato vacío, obstinado, oscuramente destinado, sin duda, a la perpetuación traumatizante de esta exclusión, mientras que nosotros engullíamos el merengue de la normalidad, y en este momento bárbaro y supremamente familiar el Padre habría podido proclamar la prohibición, pronunciar el anatema sobre el armario de ébano, sobre los gestos enfebrecidos y sensuales de las manos sumergidas en el susurro de las sedas y la turbadora rigidez de los corpiños, pero esta prohibición, por supuesto, no había sido proclamada jamás: nadie había pronunciado jamás las palabras que hubieran podido clausurar la alcoba conyugal, sellar este armario.
Le cas échéant, l’occasion en aurait pu être quelque moment un peu plus solennel de la vie familiale, comme le déjeuner en commun du dimanche, au dessert, lorsque la servante présentait le plateau de gâteaux à la meringue, comme tous les dimanches, et comme chaque dimanche également l’un de mes frères repoussait d’un geste le plateau, car il n’aimait pas les gâteaux à la meringue, demeurant ainsi, une fois de plus, privé de dessert dominical, puisqu’il n’était pas question, bien entendu, qu’une exception fût faite à la règle de la meringue, au règne meringué, car les familles sont habituellement des machines à appliquer les règles et non à respecter l’exception, et nul n’aurait pensé à revendiquer pour ce frère le droit à la différence, minime dans ce cas-là, qui aurait pris la forme d’une tarte aux fraises, aux cerises ou aux prunes, par exemple, et ce frère, Alvaro, restait donc devant son assiette vide, buté, obscurément promis, sans doute, à la perpétuation traumatisante de cette exclusion, pendant que nous autres nous engloutissions la meringue de la normalité, et à ce moment barbare et suprêmement familial le Père aurait pu proclamer l’interdit, prononcer l’anathème sur l’armoire en ébène, sur les gestes enfiévrés et sensuels des mains plongées dans le froufrou des soies et la raideur troublante des corsets, mais cet interdit, bien entendu, n’avait jamais été proclamé : nul n’avait jamais prononcé les paroles qui auraient pu clôturer la chambre conjugale, sceller cette armoire.
el tráfico, las conversaciones joviales de la gente que se cruzaba con ellos, la música de un organillo o la de la radio de un bar, la sirena de una ambulancia o la de una camioneta de guardias de Asalto, el temblor del pavimento cuando pasaba un convoy del metro, la cantinela de un vendedor ambulante de cigarrillos y corbatas, el ritmo perezoso de la caída de la noche en el centro de Madrid, cuando el verano se anunciaba en los olores del aire y en el roce sensual de una brisa que no se sabía de dónde llegaba, de polvo de verbena, de geranios recién regados, de puestos ambulantes de helados, barquillos y leche merengada.
la circulation, les conversations cordiales des personnes qu’ils croisaient, la musique d’un orgue de Barbarie ou celle de la radio dans un bar, la sirène d’une ambulance ou d’une camionnette de la Garde d’assaut, le tremblement du pavé lorsque passait une rame de métro, la rengaine d’un marchand ambulant de cigarettes et de cravates, le rythme paresseux de la tombée de la nuit dans le centre de Madrid quand l’été s’annonce avec la caresse sensuelle d’une brise venue on ne sait d’où et dans l’odeur de l’air, de la poussière, des verveines et des géraniums récemment arrosés, des voiturettes de marchands de glaces, d’oublies et de lait meringué.
—Mire, Salgado, si se va a morir muérase ya y si tiene planeado vivir, le ruego que lo haga en silencio porque me tiene hasta la coronilla con sus recitales de espumarajos —decía Fermín arropándolo con un trozo de lona sucia que, en ausencia de Bebo, había conseguido de uno de los carceleros, tras camelárselo con una supuesta receta científica para beneficiarse quinceañeras en flor a base de atontarlas con leches merengadas y melindres. —Usted no se me haga el caritativo que le veo el plumero y ya sé que es igual que esta colección de carroñeros que se apuestan hasta los calzoncillos a que me muero —replicaba Salgado, que parecía dispuesto a mantener aquella mala leche hasta el último momento.
— Écoutez, Salgado, si vous voulez mourir, faites-le pour de bon, et si vous avez décidé de vivre, je vous en prie, que ce soit en silence, parce que j’en ai par-dessus la tête de vos récitals de bave, s’énervait Fermín en le recouvrant d’un carré d’étoffe sale qu’il avait, en l’absence de Bebo, obtenu d’un gardien auquel il avait vanté les prodiges d’une prétendue recette scientifique pour séduire les jeunes filles en fleur en les appâtant avec du lait meringué et des beignets au miel. — Ne me faites pas le coup de la charité, je ne suis pas dupe. Vous ne valez pas mieux que cette bande de charognards qui parient jusqu’à leur caleçon sur ma mort, répliquait Salgado, disposé à conserver sa méchanceté jusqu’à la fin.
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