Translation for "martillear" to french
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No fue así, de manera que me fui de puntillas a estudiar a mi habitación. Naturalmente, no abrí un solo libro; como en un teclado, mi cabeza empezó a martillear propósitos inconcebibles hasta pocos minutos antes.
Mais rien ne vint, aussi me retirai-je presque sur la pointe des pieds dans ma chambre, pour étudier. Évidemment, je n’ouvris pas le moindre livre, et j’eus l’impression qu’un clavier se mettait en marche dans ma tête, me dictant des propos inconcevables il y a une minute encore.
Durante meses, eso dijo Austerlitz, he buscado inútilmente en el Imperial War Museum y en otros lugares indicios del paradero de esa película, porque, aunque antes de salir de Praga fui a Theresienstadt y a pesar del relato de las circunstancias de allí, escrito por Adler con tanto esmero y leído atentamente por mí hasta la última nota, me resultaba imposible situarme en el gueto e imaginarme que Agáta, mi madre, hubiera estado entonces en aquel lugar. Continuamente pensaba, si volviera a aparecer la película, quizá pudiera ver o adivinar cómo fue realmente, y de forma alternativa me imaginaba que reconocería sin lugar a dudas a Agáta, una mujer joven en comparación conmigo, quizá entre los clientes del falso café, como vendedora en una tienda de accesorios de moda, donde estaría sacando con cuidado de un cajón un precioso par de guantes, o como Olympia en Los cuentos de Hofmann, que, como cuenta Adler, se representó durante la campaña de embellecimiento en Theresienstadt. También me imaginaba, dijo Austerlitz, verla en la calle con vestido de verano y una gabardina ligera: sola en un grupo de habitantes del gueto que callejeaban, se dirigía directamente hacia mí, acercándose paso a paso, hasta que finalmente, como creía sentir, salía de la película y entraba dentro de mí. Esas fantasías fueron la razón de que entrara en un estado de gran excitación cuando el Imperial War Museum, a través del Archivo Federal de Berlín, consiguió facilitarme un vídeo de la película de Theresienstadt que buscaba. Todavía recuerdo muy bien, dijo Austerlitz, cómo, en una de las cabinas de vídeo del Museo, metí la casete en la negra abertura del aparato, con manos temblorosas, y cómo entonces, sin poder absorber nada de aquello, vi desarrollarse diversos trabajos en una fragua, en el yunque y la forja, en los talleres de cerámica y talla, en la guarnicionería y la manufactura de zapatos —un continuo, absurdo martillear y batir, soldar, cortar, encolar y coser—, cómo, durante segundos, aparecían ante mí aquellos rostros desconocidos en sucesión ininterrumpida, cómo los trabajadores y trabajadoras salían al fin de la jornada de las barracas y atravesaban un campo desierto, bajo un cielo lleno de nubes blancas inmóviles, cómo jugaban al fútbol en el patio interior de un cuartel ante un público numeroso, que se agolpaba en las arcadas a nivel del suelo y en el primero y segundo pisos, cómo los hombres estaban bajo las duchas en la casa central de baños, cómo caballeros de aspecto cuidado tomaban libros a préstamo en la biblioteca, cómo una orquesta daba un auténtico concierto, cómo fuera, en los huertos situados ante los muros de la fortaleza, bañados por la luz del verano, una docena de personas se dedicaba a rastrillar las remolachas, regar los arbustos de judías y tomates y examinar las hojas de col buscando orugas de mariposa blanca, cómo después de comenzar la velada, la gente se sienta, aparentemente contenta, en bancos delante de sus casas, cómo los niños pueden todavía corretear un poco, uno lee un libro, otro habla con la vecina y más de uno se echa sencillamente junto a la ventana, con los brazos cruzados, como era antes habitual al caer la noche.
Pendant des mois, continua Austerlitz, m’adressant à l’Imperial War Museum et autres établissements, j’ai tenté en vain de retrouver des traces de ce film, car, bien qu’avant de quitter Prague je sois encore monté à Theresienstadt et que j’aie étudié jusqu’à sa moindre note la description rédigée par Adler avec le soin qu’on sait, il m’a été impossible de me replonger dans l’atmosphère du ghetto et de m’imaginer qu’Agáta, ma mère, ait pu à l’époque se trouver en cet endroit. Je ne cessais de penser que si seulement le film refaisait surface je pourrais peut-être voir, ou pour le moins avoir une idée de ce que cela avait été en réalité, et je me prenais constamment à songer que sans le moindre doute Agáta m’apparaissait, sous les traits d’une femme jeune, comparée à l’homme que j’étais devenu, parmi les clients à la terrasse du faux café, ou en vendeuse d’articles de mode, en train d’extraire précautionneusement une paire de gants d’un des tiroirs, ou encore en Olympia dans le spectacle des Contes d’Hoffmann, qui, ainsi que le relate Adler, a été représenté à Theresienstadt dans le cadre de l’action d’embellissement. Je croyais également la voir, dit Austerlitz, marchant dans la rue en robe d’été et manteau de gabardine légère : seule, au milieu d’un groupe de flâneurs du ghetto, elle venait directement à ma rencontre et s’approchait pas à pas jusqu’à ce que pour finir j’eusse l’impression qu’elle sortait du film et se fondait en moi. Ce genre d’hallucinations explique que je me sois retrouvé dans un état d’extrême agitation le jour où l’Imperial War Museum réussit, par l’intermédiaire des Archives fédérales de Berlin, à se procurer une copie sur cassette du film de Theresienstadt que je recherchais. Je me revois encore dans une des cabines vidéo du musée, dit Austerlitz, glissant la cassette de mes mains tremblantes dans la fente noire du magnétoscope, puis, sans que je sois en mesure d’enregistrer quoi que ce soit, regardant défiler sous mes yeux diverses scènes d’ouvriers au travail, à la forge devant l’âtre et l’enclume, dans l’atelier de poterie et de sculpture, dans la maroquinerie – succession incessante et insensée de gestes et de bruits, coups de marteau, tintements de pierres à aiguiser, grésillements de soudure, découpage d’empiècements, encollage, couture –, voyant surgir à la chaîne pour une fraction de seconde ces visages étrangers, les ouvriers et les ouvrières sortir des baraquements, le travail fini, et traverser un terrain vague sous un ciel plein de nuages blancs et immobiles, des jeunes jouer au football dans la cour intérieure d’une caserne devant un public nombreux, massé en rangs serrés sous les arcades du rez-de-chaussée, du premier et du second étage, des hommes se douchant aux bains publics, des livres empruntés à la bibliothèque par des messieurs bien mis, un véritable orchestre jouant un concert, et, à l’extérieur, au pied des remparts, dans les potagers baignés par la lumière de l’été, quelques dizaines de personnes occupées à ratisser les plates-bandes, à arroser les plants de tomates et de haricots, à débarrasser les feuilles des choux des chenilles de piérides, et ensuite, le soir venant, les gens installés sur des bancs devant leurs maisons, apparemment contents, les enfants à qui l’on permet encore de s’ébattre quelque temps, un homme lisant son livre, une femme discutant avec une voisine, d’autres tout simplement appuyées les bras croisés au rebord de leur fenêtre, comme c’était naguère l’usage à la tombée du jour.
El momento de martillear el suelo con los bailes de nuestros pies ligeros,
Le temps est venu de battre le sol des danses de nos pieds déliés.
Pero no sucedió. El calor que sentía aumentó y su corazón comenzó a martillear.
Mais cela n’arriva pas. Il sentit la chaleur monter en lui et son cœur battre à tout rompre.
—Si mi corazón dejara de martillear con tanta fuerza, creería más en mi coraje.
— Je croirais davantage à mon courage si mon cœur cessait de battre aussi fort.
No veía... Deja la frase inacabada. El corazón empieza a martillear en su pecho mientras contempla el avance de las máquinas, grandes bestias oscuras, implacables. —¿Qué sucede? —pregunta Hiroko.
Je n’ai plus vu… Elle laisse traîner sa pensée, son cœur commence à battre la chamade à mesure qu’elle regarde les barges s’avancer comme de grandes bêtes noires, implacables. – Qu’y a-t-il ? demande Hiroko.
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