Translation for "condenadamente" to french
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Hurwood era la única oportunidad, y condenadamente pequeña ya que lo mencionamos, de que alguien vuelva a cruzar este puente con vida, y ahora está más loco que el viejo gobernador Sawney.
Hurwood était leur seul espoir de salut, et déjà bien mince, leur unique chance de repasser vivants par ce pont, et voilà qu’il se montrait plus fou que le vieux gouverneur Sawney.
Sois mi pueblo —dice, volviendo al inglés al final—, ¡y por Dios que haré de vosotros una nación condenadamente magnífica, o moriré en el intento!
Vous êtes mon peuple à moi, dit-il, et il finit en anglais : – Dieu me damne si je ne fais pas une chouette nation de vous, ou que je claque à la tâche !
Un día estaba en un restaurante, en la Nacional 16, justo a las afueras de la ciudad, me detuve en un autoservicio, entré y me puse a la cola, en la caja había un vietnamita que no entendía casi nada, de manera que no había forma de avanzar, le decían una hamburguesa y él preguntaba ¿Cómo?, quizás era su primer día de trabajo, no lo sé, así que me puse a mirar a mi alrededor, dentro de aquel restaurante había cinco o seis mesas, con gente que estaba comiendo, muchas caras distintas y cada una de ellas tenía algo diferente delante, la chuleta, el bocadillo, los chiles, todo el mundo comía, y cada uno de ellos vestía exactamente como había decidido vestirse, se había levantado por la mañana y había escogido algo para ponerse, aquella camisa roja, aquel vestido ceñido en las tetas, exactamente lo que quería, y ahora estaba allí, y cada uno de ellos tenía una vida tras él y una vida por delante, estaban transitando por aquel lugar, mañana empezarían todo desde el principio, aquella camisa azul, aquel vestido largo, y seguramente la rubia con pecas tendría a su madre en algún hospital, con todos los análisis de sangre alterados, pero ahora estaba allí, separando las patatas negruzcas de las otras, leyendo el periódico apoyado sobre el salero en forma de surtidor de gasolina, había uno que iba totalmente vestido de jugador de béisbol, seguro que no había entrado en un campo de béisbol desde hacía años, estaba allí con su hijo, un chiquillo, y le daba collejas en la cabeza repetidamente, en la nuca, cada vez el chaval se ponía bien la gorra, una gorra de béisbol, y el padre, zas, otra colleja, y todo esto mientras comían, bajo un televisor colgado de la pared, apagado, con el ruido de la carretera, que llegaba a ráfagas, con dos hombres muy elegantes sentados en una esquina, de gris, y uno de los dos se veía que estaba llorando, era absurdo, pero lloraba sobre un bistec con patatas, lloraba en silencio, y el otro ni se inmutaba, él también con un bistec delante, comía y punto, en cierto momento, sin embargo, se levantó, fue hasta la mesa de al lado, cogió la botella de ketchup, volvió a su sitio y, con cuidado para no mancharse su traje gris, echó un poco en el plato del otro, el que estaba llorando, y le susurró algo, no sé qué, después cerró la botella y siguió comiendo, los dos en aquella esquina, y todo lo demás a su alrededor, con un helado de guinda pisoteado en el suelo, y en la puerta del lavabo un cartel que decía No funciona, miré todo aquello y era evidente que lo único que cabía pensar era chicos, qué náuseas, tanta tristeza daba ganas de vomitar, y en cambio lo que sucedió fue que, mientras estaba en la cola y el vietnamita seguía sin comprender un carajo, pensé: Dios, qué hermoso, sintiendo incluso ganas de reír, demonios, qué hermoso es todo esto, absolutamente todo, hasta la última migaja aplastada en el suelo, hasta la última servilleta sucia, sin saber por qué, pero sabiendo que era verdad, todo era condenadamente hermoso. Absurdo, ¿no? –Extraño.
– Un jour j'étais dans un self sur la nationale 16, juste à la sortie de la ville, je m'étais arrêtée dans un self, je suis entrée et j'ai fait la queue, à la caisse il y avait un Vietnamien, il ne comprenait quasiment rien, du coup ça n'avançait pas, on lui disait un hamburger il disait Quoi ? c'était peut-être son premier jour de travail, je sais pas, alors je me suis mise à regarder autour de moi, à l'intérieur du self, il y avait cinq ou six tables, et tous ces gens qui mangeaient, tellement de visages différents et chacun avec un truc différent devant lui, des côtelettes, un sandwich, du chili con carne, tous en train de manger, et chacun habillé exactement comme il avait eu envie de s'habiller, chacun qui en se levant le matin avait choisi quoi mettre, cette chemise, la rouge, ou cette robe, celle qui serre à la poitrine, chacun exactement ce qu'il voulait, et maintenant ils étaient là, et chacun d'entre eux avait une vie derrière lui et une vie devant, ils étaient juste en transit dans cet endroit, et demain ils recommenceraient tout à zéro, une chemise mais bleue, une robe plutôt longue, et la blonde à taches de rousseur avait sûrement sa mère dans un quelconque hôpital avec des examens du sang qui débloquaient mais elle était là, à séparer les frites trop noircies des autres et à lire son journal appuyé contre une mini-salière en forme de pompe à essence, il y avait un type en tenue de base-ball complète, il n'avait sûrement pas mis les pieds sur un terrain de base-ball depuis des années mais il était là avec son fils, un petit garçon, et il n'arrêtait pas de lui donner des claques sur la tête, derrière, chaque fois le petit garçon remettait sa casquette en place, une casquette de base-ball, et le père toc, une autre claque, tout ça en mangeant, sous une télévision accrochée sur le mur, éteinte, avec le bruit de la circulation qui arrivait par bouffées, avec deux types assis dans un coin, très élégants, tous les deux en gris et il y en avait un on voyait bien qu'il pleurait, c'était absurde mais il pleurait, au-dessus d'un bifteck-frites, il pleurait en silence, et l'autre ne mouftait pas, lui aussi avec un bifteck devant lui, il mangeait, simplement, tout seul, et à un certain moment il s'est levé, il est allé jusqu'à la table voisine, il a pris la bouteille de ketchup, il est revenu à sa place et en faisant bien attention à ne pas tacher son costume gris il en a vidé un peu dans l'assiette de l'autre, celui qui pleurait, et il lui a chuchoté quelque chose, je ne sais pas quoi, puis il a refermé la bouteille et recommencé à manger, eux dans un coin et tout le reste autour, avec une glace à la cerise écrasée par terre et sur la porte des toilettes un écriteau qui disait hors service, moi je regardais tout ça et c'était clair que la seule chose à penser c'était à dégueuler, mes enfants, un truc à dégueuler tellement c'était triste, et au lieu de ça ce qui m'est arrivé pendant que j'étais là dans la queue et que le Vietnamien continuait à rien comprendre, c'est que j'ai pensé Dieu ce que c'est beau, avec même quelque part une petite envie de rire, zut alors ce que c'est beau tout ça, mais tout, jusqu'à la dernière miette de trucs écrasés par terre, jusqu'à la dernière serviette en papier pleine de gras, sans savoir pourquoi, mais en sachant que c'était vrai, que tout était bigrement beau. Absurde, non ? – Bizarre.
–¿Por qué será que los suecos siempre dan las gracias tan condenadamente a menudo?
— Pourquoi les Suédois ont-ils cette fichue manie de toujours remercier ?
—Recuerdo el rostro. Jamás olvido una cara tan condenadamente bonita.
— Je me souviens de votre visage… Je n’oublie jamais une fichue jolie tête !
–Puedes dejar de ser tan condenadamente irónico, eso es lo que puedes hacer.
— Tu pourrais peut-être, en attendant mieux, cesser de te comporter comme le fichu Latin que tu es.
—Más o menos. Stonar lanzó una mirada a su alrededor. El laboratorio, ¡qué sitio tan condenadamente desordenado!
— Quelque chose de ce genre.» Stonar jeta un regard circulaire sur le laboratoire — quel fichu désordre!
Deryn suspiró mientras empezaba a dibujar la escena: había demasiadas piezas condenadamente sueltas en aquel rompecabezas.
Deryn soupira et se mit à croquer la scène – ce fichu puzzle comportait beaucoup trop de pièces.
Porque su madre no había hecho nunca el viaje: su salud empeoraba de mes en mes, y un viaje tan condenadamente largo en autobús la mataría.
Car Ethel n’était jamais venue : de mois en mois sa santé empirait, ce fichu voyage en bus l’aurait tuée.
No. Es que había resuelto condenadamente bien las pruebas, ¡necia de ella! —Creo que no, Siuan. Me enseñaron a dirigir una propiedad, aunque sólo lo hice durante unos cuantos meses antes de venir a la Torre. Dijo que eso me daba todos los conocimientos necesarios para realizar la tarea.
Non, elle avait réussi les épreuves de cette fichue bonne femme, comme la reine des idiotes ! — Je ne crois pas, Siuan… J’ai été élevée pour diriger un domaine. Avant de rejoindre la tour, j’ai exercé mes responsabilités pendant à peine quelques mois.
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