Translation for "bogomila" to french
Bogomila
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Stanev se aproxima al drama de los bogomilos con una sensibilidad nietzscheana, que le ha permitido escribir también espléndidos relatos sobre los animales.
Stanev aborde le drame des bogomiles avec cette sensibilité nietzschéenne qui lui a permis aussi d’écrire de splendides récits sur les animaux.
los bogomilos daban voz a las plebes campesinas oprimidas y predicaban contra las jerarquías sociales, contra todos los señores de la tierra.
les bogomiles donnaient la parole aux masses paysannes écrasées et prêchaient contre les hiérarchies sociales, contre tous les puissants de la terre.
La maldición se dirige sin duda a los bogomilos, a los que el sínodo del zar Boril, celebrado en 1211, dirigía una serie articulada de anatemas.
Malédiction qui s’adresse certainement aux bogomiles, auxquels le Synodique du tsar Boril, promulgué en 1211, adressait une série d’anathèmes bien sentis.
El sufrimiento y la muerte de las criaturas impiden pasar a las crónicas de la historia las preguntas que se planteaban los bogomilos, buscando a quién deben imputar el ultraje infligido a los vivos.
La souffrance et la mort des créatures empêche de verser aux actes de l’Histoire les questions que se posaient les bogomiles, elles demandent à qui il faut imputer l’outrage infligé aux vivants.
no en vano era, para los bogomiles de Bulgaria, un mensajero de las tinieblas, mientras que para los mándeos, también ellos en lucha con el mundo material que estaba a merced del mal, era el maestro supremo, ásperamente superior a Cristo. La iglesia de Malnisio también ha sido teatro de asperezas más que de paz;
ce n’est pas pour rien que les bogomiles de Bulgarie le considéraient comme un envoyé des Ténèbres, tandis que pour les mendaïtes, eux aussi en lutte contre le monde matériel dominé par le mal, il était le maître suprême, supérieur, dans son âpreté, au Christ lui-même. L’église de Malnisio aussi a été le théâtre d’âpres luttes plutôt que de la paix ;
Herederos del dualismo maniqueo y gnóstico, que había llegado a ser la religión oficial en el imperio asiático de los uigures, y confundidos frecuentemente con herejes afines, paulicianos y messalianos, los bogomilos explicaban el incesante triunfo del mal y del dolor imaginando únicamente que quien había creado el mundo había sido un dios perverso.
Héritiers du dualisme manichéen et gnostique, qui avait été à vrai dire la religion officielle dans l’empire asiatique des Ouïgours, et souvent confondus avec les pauliciens et les messaliens – des hérésies voisines – les bogomiles expliquaient l’éternel triomphe du mal et de la douleur par le fait que c’était un dieu pervers qui avait créé le monde.
Los bogomilos, que se presentaron en Bulgaria en el siglo X y se esparcieron por toda la península balcánica hasta el XIV, padres y hermanos de los cátaros y de los albigenses y ferozmente masacrados y llevados a la hoguera como estos últimos, afirmaban que Dios había creado el mundo espiritual y celestial, pero Satanael, el diablo, el terreno, las apariencias sensibles y efímeras.
Ces bogomiles, apparus en Bulgarie au Xe siècle, puis répandus dans toute la péninsule balkanique jusqu’au XIVe, pères et frères des cathares et des albigeois, et comme eux férocement massacrés et brûlés sur des bûchers, affirmaient que Dieu avait créé le monde spirituel et céleste, mais Satanaël – le diable – le monde terrestre, les apparences sensibles et éphémères.
Cuando intentamos conocer los orígenes de las creencias cátaras y de los demás movimientos de inspiración maniquea que se extendieron por Europa entre el siglo X y el XIII, como, por ejemplo, los bogomilos de Bulgaria y de Bosnia, o los patarinos de Italia, hallamos su fuente primigenia en Mesopotamia y en el siglo III, en ese palmeral a orillas del Tigris en donde surgió la doctrina de Mani.
Lorsqu’on cherche à connaître les origines du catharisme et des autres mouvements d’inspiration manichéenne qui se sont répandus en Europe entre le xe et le xiiie siècle, tels les bogomiles de Bulgarie et de Bosnie, ou les patarins d’Italie, on en trouve la source première en Mésopotamie au iiie siècle, dans cette palmeraie des bords du Tigre où s’élabora la doctrine de Mani.
En dos incisivas novelas, La leyenda de Sibin príncipe de Preslav, de 1968, y El Anticristo, aparecida dos años después, Stanev ha retratado la tumultuosa Bulgaria de los bogomilos, trazando un fresco histórico que es también una parábola de las preguntas y los desórdenes que la exigencia radical de verdad desencadena en los hombres.
Dans deux romans particulièrement incisifs, Légende de Sibine, prince de Preslav, en 1968, et Antéchrist, paru deux années après, Emilian Stanev a fait le portrait de la Bulgarie tumultueuse du temps des bogomiles, brossant une fresque historique qui est également une parabole des questions et des désordres que l’exigence radicale de la vérité déchaîne chez les êtres humains.
Stanev trasplantará el nietzscheanismo, el rigor ético que persigue a la vida desconocedora de la moral, a sus novelas sobre la herejía bogomila, búsqueda de la pureza religiosa que, rechazando cualquier tranquilizadora mediación dogmática, acaba por asomarse al insondable río de la vida, la cual corre más allá del bien y del mal y se desliza como agua entre los dedos cuando se la quiere aprehender en su puro y amoral fluir.
Stanev devait transposer le nietzschéisme, l’exigence éthique d’une vie débarrassée de toute morale, dans ses romans sur l’hérésie bogomile – recherche d’une pureté religieuse qui, refusant toute médiation rassurante du dogme, finit par déboucher sur l’insondable fleuve de la vie, laquelle s’écoule par-delà le bien et le mal et se disperse comme de l’eau entre les doigts quand on veut saisir son écoulement pur et amoral.
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