Translation for "aquietarse" to french
Translation examples
En el teatro, Maurice pareció aquietarse.
Au théâtre, Maurice parut se calmer.
El corazón le saltó en el pecho, pero ella lo reprimió en silencio hasta que volvió a aquietarse.
Son cœur s’emballa aussitôt, mais elle le réprimanda en silence jusqu’à ce qu’il consente à se calmer.
—Sus primos volverán, ella se encontrará rica y acabará por aquietarse —dijo el buen hombre de Hauteserre. —¡Dios lo quiera!
— Ses cousins rentreront, elle se trouvera riche, elle finira par se calmer, dit le bonhomme d’Hauteserre. — Dieu le veuille !
Ser elemento, y no se trata solo de sentirse agua, sino de llevarse por delante la postura irreconciliable de los puentes, de seguir avanzando hacia adelante, de crecer y aquietarse, de llevar la quietud del mar al mundo.
être un élément, ne pas simplement avoir le sentiment d’être de l’eau, mais arracher les ponts de l’irréconciliable ; emporter, grossir, puis se calmer ; entraîner le calme en haute mer, à travers le monde.
De modo que cuando Stein decía «¡Oh, la Butte Montmartre!» sobre una mesa de restaurante y necesitaba encontrar una mano de ella para palmearla, insinuando con la sonrisa y un ojo entornado cualquier recuerdo de pasada felicidad del que Miriam estaba excluida, se convertía instantáneamente, y en relación a ella, en un mísero Stein. En relación a ella, que había empezado a engordar, a aquietarse y a tranquilizar sus ojos desde el día de su regreso a Buenos Aires; en relación a Miriam, Mami, que cuando, después de muchas copas y con una sonrisa tolerante y confidencial, nombraba la Butte Montmartre o evocaba y poetizaba el sonido de las campanas de Saint-Jean-de-Briques, estaba aludiendo sin recriminaciones a su propio destino, inmodificable y que ella no hubiera aceptado modificar por ningún precio.
Quand ils étaient attablés au restaurant et que Stein disait : « Oh ! la butte Montmartre ! », souriant et clignant de l’œil à l’évocation d’un bonheur passé dont Miriam était exclue, il avait besoin pour se faire pardonner de lui prendre la main, de la tapoter et devenait alors assez méprisable par rapport à elle. Elle, qui avait commencé à grossir, à se montrer plus calme, à tempérer le feu de ses regards, depuis son retour à Buenos Aires, elle – Mami qui, lorsqu’elle avait beaucoup bu, parlait de la Butte Montmartre en souriant sur un ton confidentiel et évoquait en le poétisant le son des cloches de Saint-Jean-de-Briques, restait indulgente, acceptant sans récriminations son destin, qu’elle n’aurait d’ailleurs voulu changer à aucun prix.
leí las críticas de México, formidables, el rumor de la sala completa, Mario saludando a un viejo amigo que pregunta por Franca, debe andar por ahí, la gente empezando a aquietarse en sus plateas, diez minutos todavía, Sandro haciendo un gesto sin apuro para reunirlos, Lucho zafándose de dos chilenas pegajosas con libro de autógrafos, Lily casi a la carrera, son tan adorables pero no se puede hablar con todos, Lucho junto a Roberto echando una ojeada y de golpe hablándole a Roberto, en menos de un segundo Karen y Paola a la vez dónde está Franca, el grupo en la escena pero dónde se metió Franca, Roberto a Mario y Mario qué sé yo, la dejé en el centro a las siete, Paola dónde está Franca, y Lily y Karen, Sandro mirando a Mario, ya te digo, volvía por su cuenta, debe estar al caer, cinco minutos, Sandro yendo hacia Mario con Roberto cruzándose callado, vos tenés que saber qué pasa, y Mario ya te dije que no, pálido mirando el aire, un empleado hablando con Sandro y Lucho, carreras en las bambalinas, no está, señor, no la han visto llegar, Paola tapándose la cara y doblándose como si fuera a vomitar, Karen sujetándola y Lucho por favor, Paola, contrólate, dos minutos, Roberto mirando a Mario callado y pálido como acaso callado y pálido salió Carlo Gesualdo de la alcoba, cinco de sus madrigales en el programa, aplausos impacientes y el telón siempre bajo, no está señor, hemos mirado por todas partes, no llegó al teatro, Roberto cruzándose entre Sandro y Mario, lo has hecho vos, dónde está Franca, a gritos, el murmullo sorprendido del otro lado, el empresario temblando, yendo hacia el telón señoras y señores, rogamos por favor un momento de paciencia, el grito histérico de Paola, Lucho forcejeando para detenerla y Karen dando la espalda, alejándose paso a paso, Sandro quebrándose en los brazos de Roberto que lo sostiene como a un pelele, que mira a Mario pálido e inmóvil, Roberto comprendiendo que ahí tenía que ser ahí en Buenos Aires, ahí Mario, no habrá concierto, no habrá nunca más concierto, el último madrigal lo están cantando para la nada, sin Franca lo están cantando para un público que no puede oírlo, que empieza desconcertadamente a irse.
les gens qui commencent à se calmer sur leurs sièges, dix minutes encore, Sandro faisant un geste tranquille pour leur signifier de se rassembler, Lucho échappant à deux Chiliennes casse-pieds avec leur cahier d’autographes, Lily arrivant au pas de course, ils sont adorables mais on ne peut tout de même pas leur parler à tous, Lucho près de Roberto jetant un coup d’œil à la ronde et disant soudain quelque chose à Roberto, Karen et Paola presque en même temps mais où est Franca, le groupe déjà sur scène mais où est donc passée Franca, Roberto à Mario, et Mario, je n’en sais rien, je l’ai laissée en ville à sept heures, Paola, où est Franca, puis Lily puis Karen et Sandro qui regarde Mario, mais je vous l’ai déjà dit, elle devait revenir de son côté, elle ne va pas tarder, dans cinq minutes, Sandro marchant sur Mario et Roberto qui s’interpose en silence, tu sais certainement ce qui se passe et Mario je t’ai déjà dit que non, pâle, regardant droit devant lui, un employé qui vient dire quelque chose à Sandro et à Lucho, courses dans les coulisses, non monsieur elle n’est pas là, on ne l’a pas vue arriver, Paola qui se cache le visage dans les mains et se penche en avant comme si elle allait vomir, Karen qui la soutient et Lucho, je t’en prie Paola, domine-toi, deux minutes encore, Roberto regardant Mario pâle et silencieux, aussi pâle et silencieux peut-être que Carlo Gesualdo en ressortant de l’alcôve, Gesualdo dont cinq madrigaux étaient inscrits au programme, applaudissements d’impatience et le rideau qui ne se lève pas, mais non monsieur elle n’est pas là, nous avons regardé partout, elle n’est pas venue au théâtre, Roberto s’interposant encore entre Sandro et Mario, tu l’as fait exprès, où est Franca, à tue-tête, le murmure surpris de l’autre côté, l’imprésario tremblant qui passe devant le rideau, mesdames et messieurs nous vous demandons de patienter un moment, le cri hystérique de Paola, Lucho bataillant pour la retenir et Karen qui se détourne et s’éloigne lentement, Sandro s’effondrant dans les bras de Roberto qui le soutient comme un pantin et regarde Mario toujours pâle et immobile, Roberto comprenant que c’est ici que ça devait arriver, ici à Buenos Aires, ici Mario, il n’y aura pas de concert, il n’y aura plus jamais de concert, le dernier madrigal ils le chantent pour le néant, ils le chantent sans Franca pour un public qui ne peut les entendre et qui, désemparé, commence à s’en aller.
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