Translation for "abuelastras" to french
Abuelastras
Translation examples
En fin, ¿será abuelastra?…
Demi-grand-mère, c’est cela… ?
Quiero decir, mi abuelastra.
Ma grand-mère par alliance je veux dire.
Huyendo del calor, del calor y del tedio, él deambula a la deriva por ese caserón de principios del siglo veinte donde no termina de encontrar su lugar, poco importan las sonrisas con que lo reciben los dueños de casa apenas la pisa por primera vez, la habitación exclusiva que le asignan en el primer piso o la insistencia con que su madre le asegura que, recién llegado y todo, tiene tanto derecho al caserón y a todo lo que hay en él —incluyendo el garage con las bicicletas, las tablas de surf, los barrenadores de telgopor, incluyendo también el jardín con los tilos, la glorieta, las hamacas de hierro y esos canteros con hortensias que el sol chamusca y decolora hasta que los pétalos parecen de papel— como los demás, entendiendo por los demás la legión todavía difusa pero inexplicablemente creciente que él, con un desconcierto que los años que hace que escucha la expresión no han disipado, oye llamar su familia política, toda esa tropa de primastros, tiastras, abuelastras que le han brotado de un día para el otro como verrugas, a menudo sin darle tiempo para lo básico, retener sus nombres, por ejemplo, y poder asociarlos con los rostros a los que corresponden.
Fuyant la chaleur, la chaleur et l’ennui, il déambule à la dérive à travers cette grande bâtisse du début du XXe siècle où il ne parvient pas à s’approprier un lieu, malgré les sourires avec lesquels les propriétaires de la maison le reçoivent lorsqu’il y met les pieds pour la première fois, la pièce exclusive qu’on lui assigne au premier étage ou l’insistance avec laquelle sa mère lui assure que, même s’il est un nouveau venu, il a autant droit à la grande bâtisse, et à tout ce qui s’y trouve – y compris le garage avec les bicyclettes, les planches de surf, les planches de polystyrène, y compris également le jardin avec les tilleuls, la tonnelle, les hamacs en fer et ces jardinières plantées d’hortensias que le soleil flétrit et décolore jusqu’à ce que les pétales se transforment en papier –, que tous les autres, en comprenant par les autres la légion encore diffuse mais qui se multiplie inexplicablement et qu’il entend appeler, avec un trouble que toutes les années pendant lesquelles on utilise cette expression n’ont jamais dissipé, sa belle-famille, cette troupe de beaux-cousins, de belles-tantes, de belles-grand-mères qui ont brusquement poussé comme des verrues, souvent sans lui donner le temps d’assimiler des choses basiques, comme retenir leur nom, par exemple, et pouvoir ensuite l’associer au visage correspondant.
Llega un momento en que el tiempo se estanca —el tiempo real, que él sólo reconoce que pasa por el modo en que ve acercarse lo único que desea en el mundo, irse de una vez de Mar del Plata y dejar atrás el crepitar de los crostines en la boca del muerto, el caserón, la obligación de hacer silencio a la hora de la siesta, el aburrimiento de esos almuerzos y cenas en que permanece invariablemente mudo, casi inmóvil, intimidado por las reglas de una etiqueta que ignora y la variedad extravagante de cubiertos desplegada a los costados de su plato, que él no sabría cómo ni cuándo usar, aunque más de una vez, en el colmo del sopor, sacudido por el impulso de hacer algo, cualquier cosa, que disipe esa nube de modorra, se pone de golpe a clasificarlos, los reordena por tamaño, color, brillo, los usa para hacer rayas en el mantel de hilo blanco, hasta que alguien de la mesa —nunca su madre, que en materia de litigios de derecho familiar toma desde el vamos la decisión de hacer de cuenta que no oye, sino algún miembro de su llamada familia política, una abuelastra, un tiastro, incluso ese primastro que, apenas uno o dos años mayor que él, le habla con una autoridad incontestable, como un teniente a un soldado raso— lo reconviene desde la otra punta de la mesa.
Vient un moment où le temps se met à stagner – le temps réel, qu’il est le seul à voir s’écouler de la façon dont il voit s’approcher la chose qu’il désire le plus au monde, c’est-à-dire partir une bonne fois pour toutes de Mar del Plata et laisser derrière lui le craquement des crostines dans la bouche du mort, abandonner la grande bâtisse, oublier l’obligation d’observer le silence à l’heure de la sieste, l’ennui de ces déjeuners et de ces dîners où il demeure invariablement muet, presque immobile, intimidé par les règles d’une étiquette qu’il ignore et l’extravagante variété de couverts étalés de chaque côté de son assiette et qu’il ne sait comment ni quand utiliser, bien que plus d’une fois, au comble de la torpeur, secoué par le besoin de faire quelque chose, n’importe quoi, qui puisse dissiper ce nuage d’indolence, il se mette brusquement à les classer, à les réarranger par taille, par couleur, par brillance, à les utiliser pour tracer des raies sur la nappe en fil blanc, jusqu’à ce que quelqu’un (jamais sa mère qui, en matière de litiges de droit familial, a depuis longtemps pris la décision de faire comme si elle n’y entendait absolument rien, mais plutôt un membre de sa belle famille, une belle-grand-mère, un bel-oncle ou même ce beau-cousin qui, du haut de ses un ou deux ans de plus, s’adresse à lui avec une autorité incontestable, comme un lieutenant à un simple troufion) le réprimande depuis l’autre bout de la table.
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