Translation for "abrigador" to french
Translation examples
El hombre afeitado, con ropa limpia, se deja poner un traje bueno y abrigador.
L'homme rasé, changé, se laisse mettre un bon et chaud vêtement.
Pero ahora, en la frescura montañosa de la nueva capital del norte, el Presidente había empezado a sentir los vientos fríos de la impopularidad, y accedió al casamiento porque, según decidió, había llegado el momento de atraerse otra vez al héroe de Aansu, como si fuera una manta o un chal abrigador.
Mais maintenant, dans la fraîcheur montagneuse de la nouvelle capitale du Nord, le président avait commencé à sentir le vent glacé de son impopularité et il donna son accord au mariage, parce que, décida-t-il, il était temps de faire revenir le héros d’Aansu près de lui, comme une couverture ou un châle bien chauds.
También podían decir que había sido «usado» en Cuba en 1958, cuando llevé ropas abrigadoras para los hombres de Castro en la Sierra Maestra y cuando logré interrogar al gobierno conservador en la Casa de los Comunes, a través de un amigo irlandés miembro del parlamento, acerca de la venta de aviones viejos a Batista.
Les mêmes auraient pu crier à la manipulation en 1958, quand j’apportai des vêtements chauds à Santiago de Cuba pour les hommes de Castro retranchés dans la sierra Maestra, et quand je pus, grâce à un député irlandais de mes amis, faire interpeller le gouvernement conservateur aux Communes à propos de la vente de vieux avions de chasse à Batista.
El aspecto de la pequeña La¡-Ming contrastaba con el atuendo occidental de su abuelo, llevaba abrigadores pantalones y cha-queta de seda acolchada en brillantes tonos de amarillo y azul, tan gruesos que la niña se movía en bloque, como un oso, el pelo cogido en una apretada trenza y un gorro negro bordado a la moda de Hong Kong.
L’allure de la petite Lai-Ming contrastait avec les vêtements occidentaux de son grand-père ; elle portait des pantalons bien chauds et une veste en soie matelassée dans des tons brillants de jaune et de bleu, tellement épais que la fillette se déplaçait en bloc, comme un ourson. Elle avait les cheveux coiffés en une tresse serrée et un bonnet noir brodé à la mode de Hong Kong.
Empezó a quitarme la ropa y es de nunca acabar: chaleco viejo de cachemira de Manuel, una franela de invierno, debajo otra más delgada, tan desteñida que Obama es un solo borrón, sostén de algodón con un tirante prendido con alfiler de gancho, pantalones comprados con Blanca en la tienda de ropa usada, cortos de pierna, pero abrigadores, medias gruesas y por último las bragas blancas de colegiala que mi abuela me puso en la mochila en Berkeley.
Il a entrepris de me déshabiller et ça n’en finissait pas : le vieux gilet en cachemire de Manuel, une flanelle d’hiver, puis une plus fine en dessous, tellement déteinte qu’Obama n’est qu’une tache, le soutien-gorge en coton dont une bretelle est attachée par une épingle de nourrice, un pantalon acheté avec Blanca dans le magasin de vêtements d’occasion, trop court de jambes mais chaud, de grosses chaussettes et enfin la culotte blanche de collégienne que ma grand-mère avait glissée dans mon sac à Berkeley.
Pero no vayas a dejar que te haga ninguna cochinada, Iris, que para que no te toque y para que no se le vaya a parar su pichulita lo fajamos tanto, que duerma contigo como una muñeca de veras, el Mudito es casi como un muñeco de veras, qué va a ser capaz de nada, es más bueno el pobre, capaz que sea santo él también, miren la cara con que ayer lo encontramos leyendo algo empastado que parecía ser la Biblia porque los libros gordos empastados con mucho oro son Biblias, y algunas dicen que lo han visto escribiendo unas cosas que creo que se llaman pensamientos y que son las cosas que escriben los santos, por eso es que no importa que duerma con la Iris que también es casta, pero entre santa y santo pared de cal y canto, así es que mejor tomar precauciones porque al fin y al cabo un pedazo de hombre no más será pero hombre al fin y al cabo y los hombres son todos unos cochinos que se lo llevan buscando ocasiones para toquetear a las chiquillas, fajarlo para que no la vaya a tocar con sus sucias manos de hombre, con su carne ávida que tiene que sepultar, porque si la llega a tocar entonces a la pobre le pueden dar malos pensamientos, eso es pecado, y entonces la Iris dejará de ser casta y pura y si deja de ser casta y pura entonces no habrá milagro y no habrá niño, tuvimos que decirle que está esperando para que no nos echara al agua, las cosas ya no son como en el tiempo de la Brígida, han cambiado mucho, y si no hay niño milagroso entonces nosotras nos vamos a tener que quedar en este valle de lágrimas esperando a la pela que vendrá a llevarnos una noche de terror, cuyo rostro alcanzaremos a vislumbrar, en esta casa que dicen que caerá aunque va a llegar misiá Inés de Roma, qué irán a hacer con nosotras cuando demuelan esta casa si se han olvidado de nosotras, hasta monseñor, todos menos el niño que va a nacer para salvarnos, no va a permitir que nos metan en un furgón de la Beneficencia Pública como a la pobre Mercedes Barroso para botarnos a que nos pudramos en la fosa común, porque claro, no diríamos nada si fuera un funeral como el funeral que misiá Raquel le costeó a la Brígida, patrona como ella no se ha visto, eso sería muy distinto, no daría tanto miedo quedarse encerrada en un buen cajón, en un nicho de mármol verdadero, blanco, con el nombre escrito y las fechas y todo y la familia Ruiz presente rezando que se veía que tenían pena de veras de que se les hubiera muerto la pobre Brígida, pero nadie tiene la suerte de la Brígida, por eso es que hay que cuidar a la Iris, porque tiene que haber un niño que haga el milagro de echar a los hombres malos que traen las cajas negras, y para que, tocando con su dedito santo las carrozas y los caballos que nos transportarán al cielo, se transformen en blancos y entonces ya no da miedo, porque nosotras creemos que las cosas blancas son inofensivas y por eso la Brígida nunca se ponía ese chal negro que le regaló la señorita Malú para su cumpleaños y que quedó nuevecito… quién sabe quién se habrá quedado con él… capaz que se haya desteñido y se haya puesto blanco porque el milagro puede comenzar cualquier día, por eso, para estar lista una, hay que hacer paquetitos con las cosas que nos vamos a llevar, la tetera, el despertador, las medias abrigadoras porque puede correr viento, un chal de cualquier color. Apagan las luces. Se van.
Mais ne le laisse pas te faire de cochonneries, Iris, c’est pour qu’il ne te touche pas et pour empêcher sa quéquette de se dresser qu’on l’emmaillote tant, pour qu’il dorme avec toi comme un vrai poupon, le Mudito est presque comme un vrai poupon, sûrement capable de rien, si brave le pauvre, vous vous rappelez sa tête hier quand on l’a trouvé en train de lire un bouquin relié qui avait l’air d’une Bible car les gros bouquins reliés avec beaucoup d’or sont des Bibles, et il y en a qui disent qu’elles l’ont vu écrire des choses qu’on appelle des pensées, je crois, comme en écrivent les saints, c’est pourquoi ça n’a pas d’importance qu’il dorme avec Iris, qui est chaste aussi, mais entre saint et sainte mur d’enceinte, ce qui fait qu’il vaut mieux prendre des précautions, car après tout ce n’est sans doute qu’un bout d’homme, mais un homme quand même et les hommes sont tous des cochons qui cherchent l’occasion de tripoter les filles, l’emmailloter pour qu’il ne risque pas de la toucher avec ses sales pattes d’homme, avec sa chair avide qu’il lui faut enfouir, car alors, s’il venait à la toucher, ça pourrait lui donner de mauvaises pensées à la pauvre, ce qui est péché, et alors Iris cessera d’être chaste et pure, alors il n’y aura pas de miracle et il n’y aura pas d’enfant, on a été obligées de lui dire qu’elle en attend un pour qu’elle ne nous envoie pas faire fiche, les choses ne sont plus comme du temps de la Brígida, ça a bien changé, et s’il n’y a pas d’enfant miraculeux, on devra rester dans cette vallée de larmes à attendre la Faucheuse qui viendra nous enlever par une nuit de terreur, on entreverra sa figure, dans cette Maison qui va tomber, dit-on, bien que misiá Inés soit sur le point de rentrer de Rome, que va-t-on faire de nous quand on démolira cette Maison, puisqu’on nous a oubliées, tout le monde même Monseigneur, mais sauf l’enfant qui va naître pour nous sauver, il ne permettra pas qu’on nous mette dans un fourgon de l’Assistance publique, comme la pauvre Mercedes Barroso, pour nous jeter à pourrir dans la fosse commune, car bien sûr on n’aurait rien à dire si c’était un enterrement comme celui que misiá Raquel a payé à la Brígida, des patronnes comme elle, il n’y en a plus, ça, ça serait tout à fait autre chose, on n’aurait pas si peur d’être enfermée dans une bonne bière, dans un nicho avec une plaque en vrai marbre blanc, avec le nom écrit, les dates et tout, et la présence de la famille Ruiz en train de prier, qu’on voyait qu’ils avaient vraiment de la peine d’avoir perdu la pauvre Brígida, mais personne n’a une chance comme celle de Brígida, c’est pourquoi il faut s’occuper d’Iris, car il devra y avoir un enfant qui fera le miracle de renvoyer les méchants hommes qui apportent les boîtes noires et qui, en touchant de son saint petit doigt les corbillards et les chevaux qui nous transporteront au ciel, les rendra blancs, et alors il n’y aura plus de quoi avoir peur car nous croyons que les choses blanches sont inoffensives, c’est pourquoi la Brígida ne portait jamais le châle noir que Mlle Malú lui avait offert pour son anniversaire et qui est resté tout neuf… qui sait qui peut bien l’avoir reçu… possible qu’il ait déteint et qu’il soit devenu blanc, car le miracle peut commencer à tout moment, de sorte que pour être prêtes il faut faire des petits paquets avec les affaires qu’on doit emporter, la théière, le réveil, des bas bien chauds parce qu’il peut venter là-haut, un châle de n’importe quelle couleur… ELLES ÉTEIGNENT LES LUMIÈRES.
Sólo sumas una vieja más a la comitiva de viejas que me ha perseguido toda la vida, Inés-vieja, Inés-fea, poniéndote así al alcance de mi mano, pero no es la Inés-fea, la Inés-Peta, la que quiero, es Inés sola, luminosa, inalterable, ésa es la Inés que quiero, la que guardas en las fotografías de tus baúles que conservas en tu celda, Inés montando a caballo en la Rinconada, Inés con traje de baile de macramé color tango, Inés con un sombrero que le ciñe la cabeza y le despeja la nuca y el cuello alto, Inés con un manto de pelo, Inés paseando del brazo de don Jerónimo por el paddock del Club Hípico, Inés en vis-à-vis con misiá Raquel que nunca fue bonita, Inés… en fin, te conozco Inés bella en el fondo de tus baúles con llave, en la ropa que has usado y que guardas en esta casa, que ha tocado el cuerpo de Inés bella y que yo toco, pero esa Inés sólo vio mis ojos encandilados de testigo una noche en su parque y después de las operaciones de Crisóforo Azula creo que ni siquiera me ve, toma unos pesos de propina, Mudito, vamos a guardar esta cartera de cocodrilo, esta lámpara de porcelana, esta alfombra de Tabriz, este par de miniaturas montadas en terciopelo, esta bata de levantarse de nylon acolchado que es muy abrigadora y está nueva, vamos a guardar todas las cosas que esta noche les gané a las viejas en el canódromo, en mi celda, no puedo, Peta, déjame, anda a buscarlo a él y desentráñalo porque él tiene la culpa de que nuestros destinos hayan tomado las formas monstruosas que han tomado para poder sobrevivir… yo barriendo tu dormitorio, tú rezando de rodillas en el suelo frente a una cruz de palitos amarrados con tientos que hiciste el otro día para emular a tu antepasada, no a la antepasada de Inés, de esa mujer que reza mientras barro su cuarto y que amo porque la Peta es la única mujer en el mundo que he amado, no merezco más que una propina porque mi padre me aseguró que no tenía rostro y no era nadie, eso me lo enseñó desde niño, por eso no me quedas más que tú, pero no puedo permitirlo, antes de que los injertos del doctor Azula crezcan y sus tejidos se unan completamente a tu carne y las glándulas comiencen a secretar sus jugos, cuando todavía —aunque fea y zaparrastrosa— sigas siendo Inés, yo me apoderaré de ti y el recuerdo de tu belleza será mío y haré lo que quiera con él después de usar lo que quede, te desollaré para exhibir tu pellejo, el verdadero pellejo ensangrentado de la perra amarilla y entonces no existirás ni tú ni tú, ninguna de las dos, las dos desaparecerán en el fondo del pasillo más profundo, huye, Peta, busca al otro, para qué quieres mi sexo lacio, déjame tranquilo, déjame anularme, deja que las viejas bondadosas me fajen, quiero ser un imbunche metido adentro del saco de su propia piel, despojado de la capacidad de moverme y de desear y de oír y de leer y de escribir, o de recordar si es que encuentro en mí alguna cosa que recordar, y de oírte rezando arrodillada frente a la crucecita de palos y tientos, verme obligado a preguntarme quién será esa mujer que conozco, quién es esa mujer, tan cambiada que está la pobre misiá Inesita, tan buena, tan concluida que está, es una santa, una de las señoras más piadosas y más caritativas que hay, y buena de veras, no se pinta las uñas ni fuma como hombre como misiá Raquel, se preocupa de nosotras que somos pobres y enfermas, sólo ella se acuerda de nosotras para protegernos, hace casi un año que misiá Raquel ofreció una limosna en recuerdo de la Brígida, y ya ven, nada, no, no es que sea mala, es que está preocupada de otras cosas, tantos hijos y nietos, mientras que misiá Inesita ya ni se viste a la moda ni nada, y tú desgranas tu rosario pesado de indulgencias porque te lo bendijo el Santo Padre, y tienes los ojos cerrados.
Tu ne fais qu’ajouter une vieille de plus au cortège de vieilles qui m’a poursuivi toute ma vie, Inés-vieille, Inés-laide, qui te mets ainsi à portée de ma main, mais ce n’est pas Inés-laide, Inés-Peta que je veux, c’est seulement Inés lumineuse, inaltérable, telle est l’Inés que je veux, celle que tu retiens dans les photographies des malles rangées dans tes cellules, Inés faisant du cheval à la Rinconada, Inés en robe de bal couleur tango, Inés avec un chapeau qui lui enveloppe la tête en dégageant sa nuque et son long cou, Inés en manteau de fourrure, Inés au bras de don Jerónimo se promenant sur le paddock du Club hippique, Inés en vis-à-vis avec misiá Raquel qui n’a jamais été jolie, Inés… enfin, je te connais belle, Inés au fond de tes malles fermées à clé, dans les vêtements que tu as portés et que tu gardes dans cette Maison, qui ont touché le corps d’Inés-belle et que je touche, mais cette Inés n’a vu que mes yeux allumés de témoin une nuit dans son parc, et, depuis les opérations de Crisóforo Azula, je crois qu’elle ne me voit sûrement plus, tiens, voilà quelques pesos de pourboire pour toi, Mudito, nous allons ranger ce sac en crocodile, cette lampe en porcelaine, ce tapis de Tabriz, ces deux miniatures montées sur velours, ce saut-du-lit en nylon molletonné qui est très chaud et tout neuf, nous allons ranger tout ce que j’ai gagné cette nuit au canodrome contre les vieilles, dans ma cellule je ne peux pas, Peta, laisse-moi, va le chercher, lui, et étripe-le, car c’est par sa faute que nos destinées ont pris la forme monstrueuse qu’elles ont adoptée pour survivre… moi à balayer ta chambre, et toi en train de prier à genoux sur le carreau devant une croix de petits bouts de bois attachés avec des lacets que tu as faite l’autre jour pour rivaliser avec ton ancêtre, par l’ancêtre d’Inés, mais celle de cette femme qui prie pendant que je balaie sa cellule, et que j’aime, car Peta est la seule femme au monde que j’ai aimée, je ne mérite qu’un pourboire, car mon père m’a affirmé que je n’avais point de visage et que je n’étais personne, il me l’a appris quand j’étais petit, c’est pourquoi il ne me reste que toi, mais je ne puis le permettre ; avant que les greffes du Dr Azula aient poussé, que leurs tissus se soient unis complètement à ta chair et que les glandes aient commencé à sécréter leur jus, quand tu seras encore Inés bien que laide et déguenillée, je prendrai possession de toi, le souvenir de ta beauté m’appartiendra, et après m’être servi de ce qu’il en reste, j’en ferai ce que je voudrai, je t’écorcherai pour exhiber ta peau, la vraie peau ensanglantée de la chienne jaune, et alors tu n’existeras plus, ni toi ni toi, aucune de vous deux, vous disparaîtrez toutes deux au fond du couloir le plus profond, fuis, Peta, cherche l’autre, que veux-tu faire de mon sexe flétri, laisse-moi tranquille, laisse-moi m’anéantir, laisse les bonnes vieilles m’emmailloter, je veux être un imbunche dans le sac de ma propre peau, dépouillé de la faculté de me mouvoir, de désirer, de lire et d’écrire, ou encore de me souvenir, si tant est que je trouve en moi quelque chose dont me souvenir, et de t’entendre prier à genoux devant la petite croix de bouts de bois et de lacets, de me voir obligé à me demander quelle peut bien être cette femme que je connais, qui est cette femme, elle est si changée, la pauvre misiá Inés, elle qui est si brave, elle est bien au bout de son rouleau, c’est une sainte, une des dames les plus pieuses et les plus charitables qu’il y a, et bonne pour de bon, elle ne se peint pas les ongles ni ne fume comme un homme, comme misiá Raquel, elle se soucie de nous qui sommes pauvres et malades, il n’y a qu’elle qui se souvienne de nous pour nous protéger, ça fait près d’un an que misiá Raquel nous a promis une aumône en mémoire de la Brígida et, comme vous voyez, rien n’est venu, non, ce n’est pas qu’elle soit méchante, elle a d’autres soucis, plein d’enfants et de petits-enfants, tandis que misiá Inesita ne s’habille plus à la mode ni rien, et tu égrènes ton rosaire lourd d’indulgences, car le saint Père l’a béni, et tu as les yeux fermés.
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