Translation for "érance" to spanish
Translation examples
Le chien geint et s’éloigne puis reprend son errance d’un groupe à l’autre dans l’espoir de glaner quelque nourriture.
El animal lanza aullidos, se aleja y sigue merodeando de grupo en grupo con la esperanza de obtener un poco de comida.
J’étais si euphorique, après ces nuits d’errance désespérée dans l’est de l’Europe, que je ne fis aucune objection à ce que Claudia nous fit emménager à l’hôtel Saint-Gabriel, sur le boulevard des Capucines.
Estábamos enamorados, y tan eufórico estaba yo después de esas noches sin esperanza vagabundeando por el este de Europa, que me entregué por completo cuando Claudia nos instaló en el Hotel Saint-Gabriel, en el boulevard des Capucines.
Pour quiconque, l’erg qu’ils étaient en train de traverser aurait signifié la fin de toutes les errances, le début de toutes les folies, la mort. Il semblait que leur voyage, en regard de ce qui les attendait, avait été jusque-là « confortable ».
que atravesaban hubiera significado el final de todos los caminos, el principio de todas las locuras, y la muerte sin esperanza alguna. Para el targuí no había constituido más que la etapa "cómoda", de un viaje que pronto comenzaría a tornarse verdaderamente difícil.
Après coup, il pensa à ses derniers pas sur la terre lituanienne comme à une errance paralysante vers un lieu où il aurait pu s’écrier avec les mots de Dante : Abandonne tout espoir !
Más adelante recordaría los últimos pasos que dio en tierra lituana hacia la frontera letona como un andar de paralítico hacia un país desde el que podría gritar las palabras de Dante: «¡Abandonad toda esperanza los que entréis aquí!
Il ne doutait pas que cette année 1928 avait été la pire de sa vie, bien qu’il eût connu beaucoup d’autres époques terribles dans les prisons tsaristes ou lors de ses errances à travers une bonne partie de l’Europe, sans argent et avec bien peu d’espoir.
Aquel año de 1928 había sido, ni siquiera lo dudaba, el peor de su vida, aun cuando hubiera vivido otros muchos tiempos terribles, en las cárceles zaristas o vagando sin dinero y muy pocas esperanzas por media Europa.
— Il fera en sorte que nous rations notre coup, répondit Calvin. Et malgré notre échec, un nouvel espoir germera. Il vous dira qu’il y a un autre moyen de traiter le capitaine, et il vous lancera à sa poursuite. Et avant que vous ayez compris ce qui vous arrivait, vous serez repartis pour un nouveau siècle d’errance.
—Se asegurará de que no lo logremos —explicó Calvin—. Y durante el transcurso de nuestro fracaso, encontrará otro centelleo de esperanza, descubrirá que algo o alguien puede curar a vuestro Capitán… y antes de que os deis cuenta, os encontraréis inmersos en otra búsqueda centenaria.
et lui continue de vivre, aimable et disponible, et il se divertit à suivre sans bruit ce poète, qui, lui aussi avec discrétion, guidait la vague errance des lettres et des mots dans leur labyrinthe de papier, en prêtant attention à sa propre fatigue et en écoutant les bruits des barques et des moteurs qui montaient assourdis du Danube, dans l’espoir que quelque dieu offrirait un lit au fleuve de ces mots vagabonds qui lui montaient aux lèvres, afin qu’ils puissent couler en ordre vers la mer et disparaître.
lo cierto es que él sigue viviendo, amable y disponible, y se distrae siguiendo en sordina a este poeta que, también con discreción, conducía el vago vagabundeo de las letras y de las palabras a través de su laberinto de papel, manteniendo a raya su propio cansancio y escuchando los ruidos de las barcas y de los motores que subían atenuados desde el Danubio, con la esperanza de que algún dios ofreciera un lecho al río de palabras que le subían errabundas a los labios, a fin de que pudieran correr ordenadamente hasta el mar y desaparecer.
À chaque coin de rue ils tombaient sur un distributeur de boissons et, persuadés que cela ne pouvait que les aider, ils y introduisaient leurs pièces de monnaie, pressaient les touches, et, là, sur place, devant le distributeur, vidaient une ou deux canettes de bière, ce qui, loin de les aider, ne fit qu’aggraver leur situation et intensifier leur état d’ébriété et d’impotence, à tel point qu’après une heure de divagation, une heure d’errance d’un distributeur de bière à l’autre, ils n’avaient plus le moindre souvenir de la mission qui leur avait été confiée au départ et se mirent à lancer autour d’eux des regards de détresse, espérant trouver quelqu’un qui puisse leur venir en aide, bien que, en vérité, ils eussent été bien en peine d’expliquer clairement leur problème : étaient-ils incapables de se souvenir d’où ils venaient, ignoraient-ils où ils devaient aller, avaient-ils oublié ce qui, ou qui les avait fait venir ici, et pour quelle raison, quoi qu’il en soit, à en juger par leur regard, leur avenir immédiat semblait lourd de menaces et de difficultés, car la seule et unique pensée qu’ils étaient capables de formuler était qu’ils ne pouvaient se tourner vers personne, les rues étaient totalement désertes, personne n’allait, ne venait, n’approchait, ne s’éloignait, et puis, tout à coup, l’un des hommes se souvint qu’au tout début de leur périple, quelque part près d’une gare, ils avaient vu une femme, allons-y ! leur plan était établi, ils devaient la retrouver, ils se mirent donc en route, cette fois – galvanisés par l’espoir – à vive allure, et ils réussirent à gagner Tokaido, l’une des stations du réseau de Keihan, située plus au sud, se ruèrent immédiatement dans le bâtiment de la gare, foncèrent sur l’employé des chemins de fer terrorisé, mais ils tinrent des propos si incohérents, qui plus est, en se coupant mutuellement la parole, que celui-ci, une fois remis de sa mortelle frayeur, décida de les mettre dans le premier train en direction de la ville, et de les renvoyer là d’où ils étaient probablement venus. Ainsi fut fait.
Cada dos esquinas encontraban una máquina expendedora de bebidas y, convencidos de que los ayudaría, arrojaban cuanta calderilla poseían en su interior, se apelotonaban todos para pulsar los botones y se bebían allí mismo, delante de la máquina, latas y más latas de cerveza, lo cual no sólo no los ayudaba sino que empeoraba incluso su situación, aumentado su borrachera y causándoles un desconcierto cada vez mayor, de tal modo que después de pasar una hora dando tumbos, después de pasar una hora dando vueltas de una máquina expendedora de cervezas a la otra, acabaron en tal estado que, olvidando hasta el recuerdo más opaco de su misión originaria, empezaron a mirar alrededor desesperados en busca de alguien que pudiera echarles una mano, aunque difícilmente habrían sido capaces de explicar en qué consistía exactamente el problema, si en no saber de dónde venían o en no saber adonde habían de ir, si en no tener la menor idea de quiénes eran o en no poder decir por qué habían ido a parar allí, pero, a juzgar por sus miradas, todo cuanto los esperaba era difícil y amenazante, pues sí pudieron comprobar que no había nadie a quien dirigirse, que las calles seguían completamente desiertas, que no iba ni venía, no se acercaba ni se alejaba ni un alma, cuando de pronto a uno de ellos le vino a la memoria que al comienzo del camino, cerca de la estación, habían topado con una mujer, y así se urdió, pues, un plan, que consistía en ir a buscarla, de manera que se pusieron en marcha e, impulsados por la esperanza, llegaron caminando a toda prisa a una estación de la red ferroviaria de Keihan situada más al sur, irrumpieron, por así decirlo, en la estación llamada Tobakaido y se abalanzaron sobre el empleado de los ferrocarriles que se llevó un susto de muerte, pero hablaron de forma tan inconexa, interrumpiéndose, para colmo, el uno al otro, que el hombre, después de serenarse poco a poco, decidió ponerlos en un tren que partía en dirección al centro de la ciudad y devolverlos de este modo al lugar de donde, supuestamente, venían. Así ocurrió, en efecto.
Et s’il s’agissait de quelqu’un d’autre, une autre famille, et si l’homme des urgences vivait toujours, sauvé par la force de l’amour donné et reçu, ne lui avait-elle pas dit clairement, tu seras bientôt soulagé, Avner s’accroche à cette lueur d’espoir mais, dans le salon où se presse beaucoup de monde, il remarque tout de suite, posée sur la table, la photo du défunt et son léger sourire reconnaissable entre tous, preuve qu’il ne s’est trompé ni d’endroit ni de deuil. C’était donc arrivé le jour même, le jour de leur rencontre était devenu son dernier jour, danse sans mouvement, chant sans voix, dire que son errance hallucinée à travers la ville dans l’espoir de le revoir s’était déroulée post mortem, il s’adosse au mur, laisse la voisine et son aile protectrice se détourner de lui, elle entame une vive conversation avec une femme de petite taille aux mèches orange carotte et aux traits durs et anguleux marqués par la fatigue, sans bouger il se met en quête du profil majestueux, visage encadré de cheveux noirs, sent cette montée d’adrénaline qu’il connaît de ses plaidoiries au tribunal, ne t’inquiète pas, tu seras bientôt soulagé, lui avait-elle promis, est-ce qu’elle pensait à la mort qui allait bientôt l’emporter, c’était lui, Avner, qui avait entendu cette promesse, lui qui avait partagé avec eux leurs derniers moments ensemble, témoin fortuit de leur amour, fortuit, vraiment ? Ne la voyant nulle part, il jette un œil vers l’étage, peut-être est-elle allée se reposer un peu, son regard grimpe jusqu’en haut des escaliers qui mènent certainement aux chambres, glisse sur le sol aux douces couleurs pastel, puis redescend au salon, les canapés clairs, les grandes baies vitrées donnant sur le jardin, il ose même détailler les gens qui se rassemblent par grappes, ils ont le même âge que lui, pourvu que personne ne le reconnaisse, ses yeux croisent ceux de la voisine et se baissent aussitôt mais, à sa grande frayeur, celle-ci saute sur l’occasion, le montre du doigt et lance à la petite femme aux cheveux courts, Élishéva, regarde ce que j’ai glané dehors, un collègue de la faculté qui avait peur d’entrer, et Avner est obligé de s’approcher malgré le vertige qui l’assaille, de tendre la main et de marmonner une formule de condoléances à celle qui vient de perdre son mari et n’a rien de commun avec celle qu’il a vue exactement une semaine plus tôt au chevet du défunt, celle qui a partagé ses derniers instants, il se sent rougir jusqu’aux oreilles, à croire que c’est lui qui l’a trompée, d’ailleurs oui, il la trompe présentement et invente en vitesse un congrès à l’étranger où ils se seraient rencontrés, dès qu’il le peut, il lui lâche la main comme si le chagrin rendait toute parole difficile et recule vers le couloir.
Quizá se trate de otra persona, otra familia, quizá el hombre aquel siga vivo por efecto del amor que siente y que por él sienten, sí ella se lo dijo expresamente, pronto te sentirás mejor, se concentra por completo en una ínfima esperanza, pero en el comedor lleno de gente distingue de inmediato la fotografía del muerto sobre la mesa, reconoce la delicada sonrisa que le confirma que ha llegado al sitio correcto, que se trata del duelo que estaba buscando. Vale decir que ocurrió ese mismo día, que lo vio en su jornada última, en una danza inmóvil, una canción muda, todos esos paseos incomprensibles por las calles de la ciudad solo para verlo otra vez ocurrieron cuando él ya estaba muerto, se recuesta contra una pared y deja que la vecina se aleje y se sumerja en una encendida charla con una mujer de baja estatura de pelo corto de color zanahoria y una cara de rasgos duros, angulosos y fatigados. Mira a su alrededor y la busca con una tensión en aumento, una sensación que conoce bien por sus presentaciones en los juzgados, busca su perfil aristocrático, su pálido rostro enmarcado en su negra cabellera, ella se lo había prometido, no te preocupes, pronto te sentirás mejor, ¿estaba refiriéndose a la proximidad de su muerte y solo él, Abner, oyó la promesa, él entre tantos otros fue quien compartió con ellos sus últimas horas juntos, el testigo ocasional de ese amor?, ¿fue solo una casualidad? Por un momento deja de verla, mira entonces de reojo hacia la planta alta, quizá haya subido para descansar un momento, su mirada asciende por las escaleras que conducen seguramente a los dormitorios, se detiene sobre el suelo decorado con suaves colores pastel, registra de nuevo la casa, los sofás de colores claros, los grandes ventanales que dan al jardín, se atreve a inspeccionar a los allí reunidos, agrupados en pequeños conciliábulos de cinco o seis personas, son gentes de más o menos su edad, que nadie lo reconozca, mira subrepticiamente a la vecina y luego baja la vista, pero para horror suyo comprueba que ella no lo olvidó. Te traje un huerfanito, Elisheba, bromea con la mujer de cabellos cortos y señala en dirección a Abner, es de la facultad, estaba fuera y le daba vergüenza entrar en tu casa, se acerca a ella temblando y le extiende la mano mientras murmura algunas palabras de consuelo en los oídos de la viuda, que acaba de perder a su esposo y que nada tiene que ver con aquella otra que vio junto al muerto hace exactamente una semana, en sus últimas horas, sabe que su rostro se sonroja vivamente como si fuera él quien le ha mentido y es que en realidad está mintiendo, inventa que se conocieron brevemente en algún congreso en el extranjero y luego suelta su mano como si por el gran pesar se le dificultara el habla, para así escapar hacia el pasillo.
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