Translation for "valoir la peine" to spanish
Valoir la peine
Translation examples
« Cela pourrait donc valoir la peine d’essayer.
Así que podría valer la pena intentarlo.
— Un retard d’un ou deux jours peut en valoir la peine.
—Un par de días de retraso pueden valer la pena.
Très peu de choses semblaient valoir la peine d’être tentées.
Muy pocas cosas parecían valer la pena.
Et je dois dire que ça n’a pas tardé à valoir la peine.
Y debo decir que pronto empezó a valer la pena.
La rue Mouffetard était balayée par un vent glacial, et rien ne semblait en valoir la peine.
Un viento glacial barría la rue Mouffetard, y nada parecía valer la pena.
Ils doivent valoir la peine qu’on les rencontre, eux qu’ils ont fait une combine aussi brillante que Serendipity pour apprendre tout sur nous.
Debe valer la pena conocerlos, cuando ellos han ideado un plan tan brillante como Serendipity para enterarse de cosas sobre nosotros, ¿no?
Il avait raison, bien sûr, mais cela ne m’empêcha pas de sourire. — Ça pourrait en valoir la peine… Nous verrons bien. À ce stade de la discussion, Jesse et Ralf prirent conscience qu’ils ne tenaient pas plus que cela à passer devant le buffet.
El estaba en lo cierto, claro, pero de cualquier manera sonreí “Podría valer la pena, tendremos que ver, uh?”. Fue en ese momento en que Jesse y Ralf decidieron que no querían nada en la fila del almuerzo después de todo.
Il avait appris à garder, tondre et abattre les moutons, avait travaillé dur à ce métier et aurait très bien pu vivre et mourir en berger dans la prairie, car cela paraissait en valoir la peine même si, en vérité, il détestait tout ça.
Aprendió a criar ovejas, esquilarlas y sacrificarlas, trabajó mucho y podría haber vivido como un ovejero de la pradera hasta el fin de sus días, porque parecía valer la pena, aunque a decir verdad aborrecía cada momento que allí pasaba.
Il est, voyons voir, dix-huit heures cinquante et une ce mercredi 26 février… Je me trouve encore au bureau au lieu d’être chez moi à me réchauffer le cul devant le feu en savourant mon premier verre de la journée, parce que nous avons un problème dans le Cerveau… On m’a averti cet après-midi que le capitaine Haddock avait planté, mais il s’agit apparemment d’une défaillance du hardware ou peut-être des branchements… il y a en ce moment des techniciens et des électriciens qui fouinent dans tous les coins pour trouver d’où provient la panne et je ne me sens pas de rentrer à la maison avant de savoir que c’est réparé… l’idée qu’un court-circuit pourrait provoquer un incendie dans le Cerveau au beau milieu de la nuit me fiche les jetons, même si c’est peu vraisemblable… J’ai donc appelé Carrie pour lui dire que je serais en retard et me suis attelé à ce boulot d’évaluation du personnel que je remets sans cesse à plus tard… on n’en finit plus maintenant de remplir ces foutus formulaires… mais quand j’ai ouvert le classeur où je garde sous clé les dossiers confidentiels, mon regard est tombé sur ce bon vieux Pearlcorder et je n’ai pu résister à l’envie d’écouter ce que j’avais enregistré dimanche matin… Pas encore trouvé le temps de le transcrire… J’ai vraiment besoin d’un de ces gadgets qu’emploient les audiotypistes, avec des écouteurs et une pédale pour démarrer et arrêter la bande… Je sais que les secrétaires en ont un en bas au bureau mais ça m’ennuie de le leur emprunter, elles se demanderaient pourquoi je ne leur ai pas filé la cassette à transcrire… J’ai commandé un logiciel à reconnaissance vocale baptisé Voicemaster, il paraît que c’est le meilleur, mais il n’est pas encore arrivé et, avant de pouvoir s’en servir, il faut lui apprendre à s’y retrouver dans votre prononciation… En tout cas, je viens de me repasser la cassette sur le Pearlcorder et je dois dire que c’est assez fascinant… quoique d’une valeur expérimentale douteuse, hélas… Ce n’est pas seulement que l’expérience elle-même détermine en partie l’orientation et le contenu de vos pensées… c’est que dès qu’on les formule… fût-ce en toute spontanéité… dès qu’on les formule verbalement on s’écarte déjà du phénomène de la conscience en soi… parce que… eh bien, parce que la moindre phrase que j’articule, même si elle paraît fragmentaire et sans importance, résulte d’une interaction complexe… d’une délibération… d’un concours entre différentes parties de mon cerveau… Tel un communiqué, un texte forgé en commun derrière des portes closes au prix d’un débat rédactionnel intense avant d’être transmis aux centres cérébraux de la parole pour sa diffusion… Et il est impossible d’enregistrer ou d’observer ce processus, sinon comme un déploiement d’activité électrochimique entre des millions de neurones, une jolie image sur un scanner… Tant pis, ça peut valoir la peine de persévérer un peu, quelque chose d’utile pourrait émerger de l’enregistrement, peut-être sur la nature de l’attention… évidemment il ne me fournira guère de citations textuelles pour un article, c’est bien trop personnel, trop indiscret, pour ne pas dire cochon, de temps à autre… mais j’ai trouvé captivant de… de surprendre pour ainsi dire par le trou de la serrure ses propres pensées… j’ai presque regretté que la bande s’arrête, au moment où j’ai été interrompu ou plutôt distrait par la vue d’Helen Reed errant telle une âme en peine à travers le campus… Elle est paraît-il entrée dans la chapelle, c’est là qu’elle était pendant que je la cherchais, m’a-t-elle dit au déjeuner tout à l’heure… Je suis tombée sur elle au Club des professeurs et nous avons déjeuné ensemble… ça doit être la sauce des tagliatelles qui m’a donné cette indigestion… apparemment elle est catholique, par son éducation tout au moins… elle n’a plus la foi mais elle ne peut se résoudre à balancer tout le bouillon, elle s’accroche encore à l’idée de l’être immortel, comme tant de gens intelligents par ailleurs… y compris des scientifiques… Par exemple certains des collègues les plus proches de Darwin couchaient avec le spiritualisme… Wallace, Galton, Romanes, ils allaient tous à des séances occultes, ils consultaient des médiums… comme si après avoir dépouillé la religion chrétienne de toute crédibilité ils couraient désespérément après un substitut au paradis chrétien… Galton a même réussi une fois à persuader Darwin en personne d’assister à une séance, c’était dans cette biographie dont j’ai fait la critique… mais il faut dire à son honneur que le vieux Darwin s’est taillé, ils les a laissés se tenir la main autour de la table dans le noir, rideaux tirés, à attendre que les revenants se manifestent… George Eliot et son copain, comment déjà, Lewes, ils y étaient aussi, si je ne me trompe, la vieille au visage chevalin, elle qui avait déclaré que Dieu était… voyons que je me souvienne… Dieu inconcevable et l’immortalité invraisemblable, ou l’inverse… même elle n’hésitait pas à tâter du spiritualisme… Ayant mis Dieu à mort, ils furent pris de panique face aux conséquences, même Darwin… au fait, c’est peut-être ça la deuxième des phrases les plus connues de toute l’histoire de la philosophie, le “Dieu est mort”
Son, veamos, las 6.51 de la tarde del miércoles 26 de febrero… Sigo en mi despacho, en vez de estar en casa, calentando el trasero delante del fuego y disfrutando de la primera copa del día, porque tenemos un problema en el Cerebro… He recibido esta tarde un mensaje diciendo que el capitán Haddock se había averiado, pero parece ser un fallo del soporte físico o quizás de conexiones… hay chispas y técnicos en este momento gateando por todo el local, tratando de localizar el origen del problema, y no tengo ganas de irme a casa hasta saber que se ha resuelto… por improbable que sea, da miedo la idea de un incendio eléctrico en el Cerebro a media noche… Así que he llamado a Carrie para decirle que volveré tarde y me he puesto a hacer un trabajo que he ido postergando sobre valoración del personal… ahora no hay quien acabe de rellenar formularios… pero cuando he abierto el archivo donde guardo material confidencial he visto el viejo Pearlcorder y no he podido resistir la tentación de escuchar la cinta que grabé la mañana del domingo pasado… Todavía no me he puesto a transcribirla… En realidad necesito uno de esos artilugios que usan las audiomecanógrafas, con auriculares y un pedal de pie para parar y activar la cinta… Sé que tienen uno en la oficina de abajo, pero me da reparo pedirlo prestado, se preguntarán por qué no les doy la cinta para transcribirla… He encargado un programa de reconocimiento de voz que se llama Voicemaster y que creo que es el mejor que hay en el mercado, y tienes que enseñarle a reconocer tu pronunciación antes de usarlo… Total, acabo de poner la cinta en la grabadora y debo decir que es absolutamente fascinante… aunque de dudoso valor experimental, lástima… No sólo porque el propio experimento determina el rumbo y el contenido de tus pensamientos… sino porque al articularlos… incluso informalmente… al enunciarlos ya estás un paso más allá del fenómeno de la conciencia… porque… bueno, porque cada frase que pronuncio, por fragmentaria e inconsecuente que pueda parecer, es fruto de una interacción compleja… una consulta… una competición… entre diferentes partes de mi cerebro… Es como un comunicado, un texto consensuado a puerta cerrada tras un nanosegundo de debate de redacción intenso, y luego entregado a los centros verbales del cerebro para su transmisión al exterior… Y ese proceso de redacción es imposible de grabar u observar, salvo como una pauta de actividad electroquímica entre millones de neuronas, una imagen bonita en un escáner… Da igual, podría valer la pena perseverar un poco con la grabación, puede que emerja algo útil, quizás sobre la naturaleza de la atención… claro que nunca podré citar mucho de esto por escrito, es demasiado personal, demasiado revelador, por no decir que escabroso a veces… pero también era fascinante escuchar… como si dijéramos espiar los propios pensamientos… Casi me ha dado pena que la cinta terminara cuando me interrumpió o, mejor dicho, me distrajo ver a Helen Reed vagando por el campus bajo la lluvia como un alma en pena… Resulta que iba a la capilla, estaba dentro todo el rato que pasé buscándola, me lo ha dicho hoy en el almuerzo… He coincidido con ella en el centro de personal y hemos almorzado juntos… debe de haber sido la salsa de esa pasta lo que me ha producido esta indigestión… al parecer ella es católica, o la educaron como tal… ya no es creyente, pero no se decide a rechazar todo el rollo, sigue apegada a la idea de la inmortalidad personal, como tanta otra gente por lo demás inteligente… incluso científicos… Algunos de los colaboradores más estrechos de Darwin, por ejemplo, coqueteaban con el espiritismo… Wallace, Galton, Romanes, todos iban a sesiones, consultaban a médiums… como si después de haber destruido la credibilidad de la religión cristiana buscaran desesperadamente algún sustituto del cielo cristiano… Goltan llegó incluso a convencer al propio Darwin, viene en la biografía que yo reseñé, de que asistiera a una sesión… pero hay que decir en su honor que el viejo se marchó, les dejó sentados alrededor de la mesa con las manos unidas en la oscuridad y las cortinas cerradas contra la luz del día, a la espera de que los espectros hicieran su número… George Eliot y su compañera, cómo se llamaba, Lewes, también estaban allí, creo recordar, la vieja cara de yegua, que decretó que Dios… cómo era… que Dios era inconcebible y la inmortalidad inverosímil, o al revés… hasta ella estaba dispuesta a hacer la prueba con el espiritismo… Tras haber matado a Dios les entró el pánico por las consecuencias, incluso a Darwin… dicho sea de paso, ¿no es ésta quizás la segunda frase más famosa de la historia de la filosofía, la de «Dios ha muerto» de Nietzsche…?
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