Translation for "tu venais" to spanish
Tu venais
Translation examples
Je venais ici. J’y venais de moi-même…
Venía hacía aquí. Venía por mi propio pie.
— Pendant que je venais ici.
—Cuando venía de camino.
Je t’attendais et tu ne venais pas.
Te esperaba y no venías.
Et tu ne venais jamais.
Y tú no venías nunca.
Je ne savais pas que tu venais.
No sabía que venías.
Je lui ai dit que je venais
Le he dicho que venía.
Je lui en prenais, mais je ne venais pas pour cela.
Me llevaba dinero, pero no venía para esto.
— Je ne venais jamais ici…
—Yo no venía nunca aquí…
— Tu ne savais pas que je venais ?
—Oh, ¿no sabíais que venía?
 Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu venais ?
¿Por qué no nos habías dicho que venías?
estabas viniendo
“Tout ce que je savais, c’est que je venais à un endroit portant ce nom-là.
—Lo único que sabía del sitio al que estaba viniendo era el nombre.
J'aurais juré que tu venais, et que tu arriverais un poil trop tard. » Il s'écrasa le nez avec son pouce, jusqu'à ce qu'il s'aplatisse et perde sa couleur. « Une valise ?
En lo más profundo de mí sabía que estaba usted viniendo y que no llegaría a tiempo —se aplastó la nariz con el pulgar hasta dejarla blanca y chata—. ¿Y con una maleta?
Je venais encore, moi, de temps à autre, lorsque j’étais à La Rochelle, le trouver, tard le soir, dans son cabinet. — Toujours content ? me demandait-il. — Oui, père. Je croyais mentir.
Seguía viniendo a verle, a veces, cuando estaba en La Rochelle, avanzada la noche, a su despacho. —¿Contento? —Sí, papá. Creía yo mentir.
Lorsque je rentrai à l’appartement, je fus tout juste capable d’enfoncer la clé dans la serrure, et j’étais conscient de faire un bruit épouvantable tandis que j’allais et venais à pas lourds et que je remplissais la baignoire.
Cuando llegué a casa, después de medianoche, me costó encajar la llave en la cerradura y armé un ruido tremendo yendo y viniendo mientras se llenaba la bañera.
Il y avait déjà trop d’années que j’allais et venais entre mon appartement et la Chancellerie, assistant à des réceptions liées à mon travail, où je m’ennuyais mortellement, passant d’une amourette à une autre qui ne menait nulle part, et il était temps d’émigrer.
Ya llevaba demasiados años yendo y viniendo desde mi departamento a la Cancillería, asistiendo a recepciones sociales que generaba mi trabajo y en las cuales me aburría supinamente, entrando y saliendo de amoríos que no conducían a ningún lado, y ya era hora de emigrar.
Je venais d’un endroit où l’on mesurait l’eau en seaux, où l’on se battait et parfois se tuait pour l’eau. Il m’était difficile d’imaginer, même en le voyant, que des millions de litres d’eau fraîche, voire des milliards, pouvaient se trouver là sans qu’on les boive, sans qu’on s’en serve, sans qu’on se les dispute.
Viniendo de un lugar en donde se medía el agua por cubos y la gente se peleaba e incluso se mataba por el preciado líquido, era difícil imaginar, pese a estar viéndola, que aquella inmensa cantidad de agua fresca —pensé que tenían que ser billones, quizá trillones de litros— podía estar depositada allí, sin que nadie la bebiera, la usara o la reclamara.
Cortés parlait, mais je ne l’écoutais pas et l’euphorie et la discrète joie qui me faisaient léviter devinrent peu à peu autre chose, ou peut-être fut-ce moi qui me sentis devenir un autre, ou sentais-je que j’étais déjà devenu un autre, une sorte d’Ulysse vieux et médiocre et heureux, qui, grâce à cette expédition à la recherche du monarque des ombres dans les ténèbres de cette grande maison vide, venait de découvrir le secret le plus élémentaire et le plus caché, le plus refoulé et le plus visible, qui est qu’on ne meurt pas, que Manuel Mena n’était pas mort, que mon père n’était pas mort et que ma mère n’allait pas mourir, je le pensai soudain, ou plutôt je le sus, que ni ma femme ni mon fils ni mon neveu Néstor ne mourraient, ni moi non plus, et je pensai avec un frisson vertigineux que personne ne meurt, je pensai que nous sommes faits de la matière et que la matière ne se détruit ni ne se crée, elle se transforme seulement et que nous ne disparaissons pas, nous nous transformons en nos descendants comme nos ancêtres se transformèrent en nous, je pensai que nos ancêtres vivent en nous comme nous vivrons en nos descendants ; ils ne vivent pas métaphoriquement dans notre mémoire volatile, me dis-je, ils vivent physiquement dans notre chair et notre sang et nos os, nous héritons de leurs molécules et avec leurs molécules nous héritons de ce qu’ils furent, que cela nous plaise ou non, que cela nous révulse ou non, qu’on l’assume ou pas, nous prenons cela en charge, nous sommes nos ancêtres comme nous serons nos descendants, pensai-je, et à ce moment-là je fus accablé par une certitude que je n’avais jamais eue auparavant, même si à présent je pense que j’aurais pu l’avoir à n’importe quel autre moment ou, plus précisément, que j’aurais dû l’avoir ou en avoir le pressentiment plus tôt, mais le fait est que je l’eus pour la première fois là, dans cet ancien bloc opératoire de cette maison abandonnée de ce village perdu à Terra Alta, aux côtés de ma mère et de ma femme et de Cortés et de Josepa Miró, je sentis que j’étais au faîte du temps, sur le pic infinitésimal et fugace et prodigieux et quotidien de l’histoire, dans le présent éternel, avec la légion incalculable de mes ancêtres au-dessous de moi, intégrés en moi, avec toute leur chair et leur sang et leurs os devenus mes os et mon sang et ma chair, avec toute leur vie passée devenue ma vie présente, les prenant en charge, devenu eux tous ou plutôt étant eux tous, je compris qu’écrire sur Manuel Mena voulait dire écrire sur moi, que sa biographie était ma biographie, que ses erreurs et ses responsabilités et sa faute et sa honte et sa misère et sa mort et ses défaites et son horreur et sa souillure et ses larmes et son sacrifice et sa passion et son déshonneur étaient les miens parce que j’étais lui comme j’étais ma mère et mon père et mon grand-père Paco et mon arrière-grand-mère Carolina, de la même manière que j’étais tous les ancêtres qui affluent dans mon présent telle une foule ou une légion innombrable de morts ou une forêt de fantômes, comme tous les sangs qui se jettent dans mon sang, provenant du puits insondable de notre ignorance infinie du passé, et je compris que raconter, assumer l’histoire de Manuel Mena voulait dire raconter et assumer l’histoire d’eux tous, que Manuel Mena vivait en moi comme vivaient en moi tous mes ancêtres, cela aussi, je le pensai, et à la fin, ivre de lucidité ou d’euphorie et de joie discrète, je me dis que c’était la dernière et la meilleure raison pour raconter l’histoire de Manuel Mena, la raison définitive, que s’il fallait raconter l’histoire de Manuel Mena, c’était surtout, me dis-je, pour révéler le secret que je venais de découvrir dans le royaume des ombres, dans la profonde obscurité de ce palais oublié et en ruine, où naquit sa légende et où, je le vis alors, comme écrit dans un brillant chef-d’œuvre jamais écrit, j’allais mettre un terme à mon roman, ce secret transparent d’après lequel, même s’il est vrai que les vainqueurs écrivent l’histoire et le peuple tisse les légendes et les littérateurs affabulent, même la mort n’est pas indéniable.
Cortés seguía hablando, pero yo ya no le escuchaba, y poco a poco la euforia y la sigilosa alegría en que me sentía levitar se convirtieron en otra cosa, o tal vez fui yo quien sintió que se estaba convirtiendo en otro o que ya se había convertido en otro, una especie de viejo y mediocre y feliz Ulises a quien aquella expedición por las tinieblas de aquel caserón vacío en busca del monarca de las sombras acabara de revelarle el secreto más elemental y más oculto, más recóndito y más visible, y es que no nos morimos, que Manuel Mena no había muerto, que mi padre no había muerto y que mi madre no iba a morir, eso pensé de golpe, o más bien lo supe, que no morirían mi mujer ni mi hijo ni mi sobrino Néstor, que tampoco yo moriría, con un estremecimiento de vértigo pensé que nadie se muere, pensé que estamos hechos de materia y que la materia no se destruye ni se crea, sólo se transforma, y que no desaparecemos, nos transformamos en nuestros descendientes como nuestros antepasados se transformaron en nosotros, pensé que nuestros antepasados viven en nosotros como nosotros viviremos en nuestros descendientes, no es que vivan metafóricamente en nuestra volátil memoria, pensé, viven físicamente en nuestra carne y nuestra sangre y nuestros huesos, heredamos sus moléculas y con sus moléculas heredamos cuanto fueron, nos guste o no, lo aborrezcamos o no, lo asumamos o no, nos hagamos cargo o no de ello, somos nuestros antepasados como seremos nuestros descendientes, pensé, y en ese momento me abrumó una certeza que no había sentido nunca, ahora pienso que podía haberla sentido en cualquier otro momento, o mejor que debería haberla sentido o por lo menos intuido, pero el hecho es que fui a sentirla por vez primera allí, en aquel antiguo quirófano de aquella mansión abandonada de aquel pueblo perdido en la Terra Alta, junto a mi madre y mi mujer y Cortés y Josepa Miró, sentí que estaba en la cima del tiempo, en la cumbre infinitesimal y fugacísima y portentosa y cotidiana de la historia, en el presente eterno, con la legión incalculable de mis antepasados debajo de mí, integrados en mí, con toda su carne y su sangre y sus huesos convertidos en mis huesos y mi sangre y mi carne, con toda su vida pasada convertida en mi vida presente, haciéndome cargo de todos, convertido en todos o más bien siendo todos, comprendí que escribir sobre Manuel Mena era escribir sobre mí, que su biografía era mi biografía, que sus errores y sus responsabilidades y su culpa y su vergüenza y su miseria y su muerte y sus derrotas y su espanto y su suciedad y sus lágrimas y su sacrificio y su pasión y su deshonor eran los míos porque yo era él como era mi madre y mi padre y mi abuelo Paco y mi bisabuela Carolina, del mismo modo que era todos los antepasados que confluyen en mi presente igual que una muchedumbre o una legión innumerable de muertos o una selva de fantasmas, igual que todas las sangres que desembocan en mi sangre viniendo desde el pozo insondable de nuestra infinita ignorancia del pasado, comprendí que contar, que asumir la historia de Manuel Mena era contar y asumir la historia de todos ellos, que Manuel Mena vivía en mí como vivían en mí todos mis antepasados, eso pensé también, y al final, borracho de lucidez o de euforia o de sigilosa alegría, me dije que ésa era la última y mejor razón para contar la historia de Manuel Mena, la razón definitiva, si había que contar la historia de Manuel Mena era sobre todo, me dije, para desvelar el secreto que acababa de descubrir en el reino de las sombras, en la profunda oscuridad de aquel palacio olvidado y ruinoso donde empezó su leyenda y donde, entonces lo vi como escrito en una radiante obra maestra nunca escrita, iba a acabar mi novela, aquel secreto transparente según el cual, aunque sea verdad que la historia la escriben los vencedores y la gente cuenta leyendas y los literatos fantasean, ni siquiera la muerte es segura.
que venías
 Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu venais ?
¿Por qué no nos habías dicho que venías?
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