Translation for "toussent" to spanish
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De par sa culture issue d’énormes bibliothèques et d’archives où le temps ne meurt jamais, Olvido détestait les appartements faits de feuilles de papier à cigarette, avec les voisins qui toussent et le soleil rationné par le mur d’en face.
Desde el fondo de su cultura nacida en enormes bibliotecas y en archivos donde el tiempo nunca muere, Olvido odiaba los apartamentos hecho con papeles de fumar, con toses de vecinos y con soles racionados por una pared frontera.
Ricardo Reis a monté la calçada dos Caetanos d’où, presque à vol d’oiseau(14), et à condition que l’animal vole bas, il peut évaluer le rassemblement, ils sont plus de mille, le policier a vu juste. Plaise à Dieu que la charité ne cesse de s’exercer, tant que la misère continuera d’exister sur cette terre fertile en pauvres. Les gens sont couverts de châles ou de fichus, vêtus de surtouts ou de pantalons de coutil rapiécés, la plupart vont pieds nus ou sont chaussés d’espadrilles, toutes ces couleurs disparates mélangées forment une tache grise, noire, une boue aussi malodorante que la vase du quai du Sodré. Ceux qui sont là ne bougent pas, ils attendent leur tour, debout des heures entières, et certains sont arrivés dès l’aube, les mères portant leurs jeunes enfants ou leurs nouveau-nés qu’elles nourrissent, les pères discutant entre hommes, les vieux, qui tiennent à peine sur leurs jambes, bavent, silencieux et moroses, c’est le seul jour de l’année où l’on ne souhaite pas leur mort, elle causerait un trop grave préjudice, et tous ces gens traînent avec eux des fièvres, ils toussent, de petites fioles d’eau-de-vie circulent et aident à passer le temps et à oublier le froid, s’il recommence à pleuvoir, ils vont tout prendre, personne ne partira d’ici. Ricardo Reis a traversé le Bairro Alto, descendu la rua do Norte, il est arrivé devant Camões, comme s’il circulait dans un labyrinthe qui le ramènerait toujours au même endroit, face au bronze de ce spadassin anobli, de ce d’Artagnan qu’on aurait couronné de lauriers pour avoir soustrait, in extremis, les diamants de la reine des griffes du cardinal, qu’il finira par servir un jour, les temps changent et les politiques avec eux, quant à l’autre, le poète de bronze, s’il ne peut reprendre du service, il doit malgré tout savoir qu’à tour de rôle ou de concert, les autorités, cardinaux inclus, utilisent son nom.
Ricardo Reis subió la cuesta de la Calçada dos Caetanos, desde allí podía apreciar la reunión casi a vuelo de pájaro, si el pájaro volara bajo, más de mil, el policía había calculado bien, tierra riquísima en pobres, Dios quiera que no se extinga nunca la caridad para que no se acabe la pobreza, esta gente de chal y pana, de calzones remendados, de camisas de algodón con fondillos de otro paño, de alpargatas, tantos descalzos, y, siendo los colores tan diversos, todos juntos forman una masa parda, negra, de lodo maloliente, como el limo del Muelle de Sodré. Allí están, y estarán, a la espera de que les llegue su vez, horas y horas de pie, algunos desde la madrugada, las madres sosteniendo en brazos a los pequeños, dando de mamar a los más chicos, los padres hablando unos con otros de cosas de hombres, los viejos callados y sombríos, inseguros sobre sus piernas, babeantes, los días de donativo son los únicos en que no se les desea la muerte, que sería un perjuicio. Y hay fiebres allí, toses, unas botellitas de aguardiente que ayudan a pasar el tiempo y desentumecen el cuerpo. Si vuelve la lluvia, la agarran toda, de aquí nadie se mueve. Ricardo Reis atravesó el Barrio Alto y, bajando por la Rua do Norte, llegó a la de Camões, era como si estuviera en un laberinto que lo llevara siempre al mismo lugar, al monumento, a este bronce con pinta de hidalgo y espadachín, especie de D'Artagnan premiado con una corona de laurel por haber sustraído, en el último momento, los diamantes de la reina de las maquinaciones del cardenal, a quien, por otra parte, cambiando tiempos y políticas, acabará sirviendo, pero este de aquí, que por estar muerto no puede volver a alistarse, sería bueno que supiese que se sirven de él a la vez o en confusión, los príncipes, cardenales incluidos y que les aproveche la conveniencia.
Et le Chanteur a plus de tifs, le Chanteur est au lit, il se fait faire une injection par un Blanc qu’a le swastika imprimé au fer rouge sur le front, une balle m’arrache le doigt et me marque comme le Christ la paume gauche, j’ai pas mal, juste une petite brûlure, mon corps a deux douzaines de petites brûlures mais l’air s’engouffre, j’entends mon corps siffler, Trevor et Lloyd font la danse des balles, ils battent bras et jambes, se retournent, tressautent et hurlent et toussent et tremblent comme des épileptiques, les balles les font rebondir et moi aussi je rebondis et saute, c’est comme des pétards de très loin, ma nuque crache du sang, je peux plus ouvrir la bouche, l’ange de la Mort est assis sur l’épaule du Chanteur, c’est un Blanc, je l’ai déjà vu, ça me revient maintenant, je l’ai vu se tenir sur une scène comme Seaga et Manley et promettre aux pauvres de bonnes choses, puis ma nuque craque, je me vois faire la danse des balles comme si j’étais au théâtre depuis un fauteuil en hauteur qui s’élève de plus en plus, planant au-dessus de la chaussée, de la mer et des sept voitures qui arrivent, et ça grouille comme des mouches, les flics débarquent et s’avancent à pied, et ils tirent un deux trois coups, sur moi à terre qui m’enfonce dans l’asphalte, et un autre policier tire deux balles, prends ça connard, tu fais moins le fier maintenant, et un autre et un autre et un autre, bang bang bang bang, relève-toi et flingue-nous, qu’est-ce que t’attends, le caïd, et la police dit dans le talkie-walkie, devine à qui on vient de régler son compte, et d’autres flics arrivent pour participer et celui-ci vise ma nuque, bang, et celui-là ma rotule, bang, et celui-là mes couilles, bang, et comment ça se fait qu’il y ait aucune voiture, mais la police avait barré la route de loin, ils savaient que je passerais par là, y a un indic dans le ghetto, il les a prévenus et Trevor a perdu sa figure, et Lloyd, sa poitrine et son bide ont éclaté, et ma tête se fend et mon cœur bat encore et un autre flic se penche et dit, ça c’est pour Sebert, avant de tirer en plein dans mon cœur qui éclate et qui meurt, ensuite il se redresse et retourne à sa voiture et les autres en font autant tandis que je poursuis mon ascension, mais je suis toujours sur la route et je les vois former une colonne, les voitures de police me laissent et s’éloignent en faisant miauler leurs sirènes pour qu’on s’écarte sur leur passage et elles roulent comme un seul animal, un serpent, jusqu’au quartier où se trouvent les bureaux du ministère de la Sécurité et ils cernent l’endroit, ils défilent en rond tout en rigolant très fort et je peux voir tout d’en haut, et d’en bas, et ce qui est arrivé y a dix ans, Peter Nasser avec le premier gun, 1966 quand j’ai secouru Josey Wales et quand j’ai tué ce collégien par erreur, et ce qui se passe dans un endroit grisâtre comme si je pouvais quelque chose et changer la situation si je criais assez fort, qu’il ampute l’orteil, allez, coupe-le, écoute pas ce Rasta débile qui fait rien que te sucer le sang à travers le chalice, coupe-le et te laisse pas toucher par le nazi, mais le Blanc qui se tient de l’autre côté de la route, ce Blanc je le connais, et je le connais pas, et il regarde le petit marais à travers les broussailles en bordure de route, et dans ce marais le troisième larron nage, pas de sang, pas de blessure, tant mieux, les crocodiles le choperont pas, et il nage, nage, nage, et un bateau de pêche le repère et vient le récupérer, et il grimpe à bord tout tremblant et gueulant qu’il faisait rien de mal et le pêcheur s’éloigne, et je suis plus dans le gully à faire la justice, j’étais pas là-bas du tout, c’était y a plus d’un an et tout était y a plus d’un an et tout ce qui se déroule entre la balle tirée dans ma tête et celle tirée dans mon cœur en une seconde, toutes les dernières choses que j’ai faites dans ma vie me reviennent comme alors et je les revis l’une après l’autre et aussi toutes en même temps, mais voici Trevor qui se vide toujours de son sang, et Lloyd avec le râle de la mort dans son gosier et me voici, gentlemen.
Y el Cantante ya no tiene pelo, el Cantante está en una cama al Cantante le está clavando una aguja un tío que tiene un signo alemán de Hitler ardiéndole en la frente una bala me arranca un dedo y me hace una marca en la palma izquierda como si yo fuera Cristo no me hace daño solo me quema un momento en mi cuerpo ya hay dos docenas de pequeños incendios pero me está atravesando el aire, escuchen cómo me silba el cuerpo Trevor y Lloyd están haciendo la danza de las balas con sacudidas sacudidas sacudidas y zarandeos y convulsiones y gritos y toses y temblores como si les hubiera cogido epilepsia las balas les hacen brincar a ellos y me hacen brincar a mí y dar saltitos disparos como petardos desde lejos mi cuello habla sangre no puedo abrir la boca el ángel de la muerte sentado en el hombro del Cantante el ángel es un hombre blanco lo veo ya sé que ahora lo veo plantado en un escenario como si fuera Seaga y Marley y prometiéndole cosas buenas a los pobres y luego se me rompe el cuello me veo a mí mismo bailar la danza de las balas como si estuviera viendo una obra de teatro desde un palco alto cada vez más alto, en las alturas de la autopista y del mar y muy por encima de los siete coches que se acercan y todos se arremolinan como moscas todos los policías salen y se nos acercan y me pegan dos o tres tiros más a mí que ya estoy en el suelo hundiéndome en el asfalto y otro policía me pega dos tiros más, dime algo, maricón, ya no eres tan duro ¿eh? y luego otro poli y otro poli y otro poli y otro bang bang bang venga levántate y dispáranos ahora maricón de pistolero de mierda y un policía dice por el walkie talkie adivina a quién acabamos de liquidar y vienen más policías y todo el mundo les está rindiendo tributo y hay uno que me apunta al cuello y pum y otro me apunta a la rodilla y bang y otro me apunta a las pelotas y bang y cómo es que no pasa ningún coche ni uno pero es porque la policía ha cortado la carretera a bastante distancia de aquí ya sabían que yo estaba viniendo por aquí alguien del gueto es un maldito soplón y les ha dicho que yo estaba viniendo por aquí y Trevor tiene la cara toda comida y Lloyd tiene el pecho y la barriga abiertos en canal y yo tengo la cabeza partida y el corazón me sigue latiendo y otro policía se agacha y me dice esta es por Sebert y me dispara en todo el corazón y el corazón me revienta y se me muere y luego él se levanta y regresa a su coche y los demás policías vuelven también a sus coches y yo me elevo más y más pero sigo tirado en el asfalto y puedo ver todos los coches de policía en fila arrancando y marchándose y se largan con las sirenas puestas para que la gente se tenga que apartar de su camino y se alejan como si fueran un solo animal una serpiente de sirenas hasta llegar a la manzana donde están las oficinas del Ministerio de Seguridad y se ponen todos a dar vueltas a la manzana vueltas y vueltas y vueltas y vueltas sin dejar de reírse a carcajadas y yo veo todo lo que me rodea y todo lo de encima y lo de debajo y lo que pasó hace diez años Peter Nasser con la primera pistola 1966 cuando acogí a Josey Wales y cuando maté a aquel colegial por error y lo que pasó en un sitio gris como si yo pudiera hacer algo para cambiar todo aquello si grito con la fuerza suficiente encoge la punta del pie salta encoge la punta del pie no hagas caso a ningún idiota de mierda de rastafari que te chupará la sangre usando la pipa de la maría encoge la punta del pie y no hagas el nazi te toca pero el blanco está plantado al otro lado de la carretera el blanco yo lo conozco y no lo conozco y él está mirando por entre los árboles del arcén una ciénaga pequeña y en la ciénaga el chofer está nadando sin sangre del disparo por suerte porque así no lo seguirán los cocodrilos y el men nada y nada y nada hasta que lo ve un bote de pesca y pone el motor en marcha para ir a recogerlo y cuando él se sube al bote tiembla y berrea que lo único que él estaba haciendo era conducir el taxi así que el pescador se aleja con su barca y yo ya no estoy en el barranco ya no estoy emitiendo el fallo yo no estaba en el barranco para nada de eso ya hace un año y todo esto ha pasado entre el disparo que me han pegado en la cabeza y el que me han pegado en el corazón en un instante así que todas las últimas cosas que hice en la vida se despliegan al mismo tiempo pasando entonces y pasando ahora y pasando una detrás de la otra pero también todas al mismo tiempo pero ahí está Trevor que sigue sangrando y está Lloyd con la muerte borboteándole en la garganta y estoy yo, caballeros. Estoy yo. Alex Pierce
Jusqu’au moment où les premiers toussent et s’arrêtent et bloquent la descente.
Hasta que los primeros empiezan a toser y se detienen e interrumpen el descenso.
Rrrrreucht… Grrouinch… Frrrrhhh (ça c’est les vieux qui toussent et qui se mouchent)
Ejjjemm… Grrrjjj… Frrrrhhh… (Éstos son los ruidos que hacen los viejos al toser y al sonarse los mocos).
Un petit feu d’herbe destiné à faire fuir les moustiques brûle au milieu du sol en ciment. Il a juste la bonne taille. S’il dégage trop de fumée, les vaches toussent.
En el suelo de cemento hay un pequeño fuego encendido echando humo. Es del tamaño perfecto, porque si se le pone demasiada paja las vacas empiezan a toser.
Le matin, on leur donnait des haricots et des biscuits, ainsi qu’une cuillerée de jus de citron vinaigré, assez acide pour qu’ils fassent la grimace, qu’ils toussent, crachent, et que certains gémissent.
Por la mañana, los cautivos recibieron alubias, tortas de viaje y un trago de zumo de lima avinagrado por cabeza, un zumo tan agrio que seles retorcía el semblante y les hacía toser e incluso gemir a algunos cuando se lo repartían.
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