Translation for "surgir" to spanish
Translation examples
Même le capitaine Aubrey n’était pas en mesure de faire surgir la pluie de cet implacable ciel pur, ni d’augmenter le petit paquet de biscuits posé près de lui, dans la chambre, d’où il barrait le cotre, cap à l’ouest. Sous son banc, soigneusement calée et couverte, une baille contenait les dernières pintes d’eau.
Ni siquiera el capitán Aubrey era capaz de hacer caer la lluvia de aquel cielo totalmente despejado ni de aumentar el montón de galletas que tenía. El capitán se encontraba en la popa gobernando el cúter, que navegaba con rumbo oeste, y debajo de su asiento, cuidadosamente colocadas y tapadas, estaban la fuente de madera con las galletas y las pocas pintas de agua que quedaban.
C’était ce souvenir qui avait fait surgir l’idée insupportable qui lui était venue.
Fue ese recuerdo lo que le hizo plantearse algo—.
Il n’y avait rien sur la couche où il avait vu la chose surgir.
No había nada en el lecho de donde había visto levantarse aquellos ojos.
Mais j’ai l’impression de ne jamais savoir quand quelqu’un va surgir sur mon chemin.
Pero parece como si nunca supiese quién va a levantarse de repente.
La silhouette se redressa. Une voix résonna soudain, comme amplifiée, semblant surgir de nulle part et de partout à la fois.
La figura volvió a levantarse. De repente, de la nada se oyó una voz aumentada.
Avant d'avoir eu le temps de se lever pour se diriger vers l'animal abattu, il est assailli par trois autres coyotes surgis de l'obscurité.
Antes de que tenga tiempo de levantarse y acercarse al animal derribado, otros tres coyotes saltan sobre él en la oscuridad.
Du coin de l’œil, Sam vit Remi surgir derrière leur ami, qu’elle souleva pour l’aider à se relever.
Por el rabillo del ojo, Sam vio a Remi aparecer por detrás de Ted. Lo ayudó a levantarse y echaron a correr.
Pendant un moment un coin du voile obscur de la nature s’était soulevé, et un rapide éclair de vérité avait surgi parmi les mystères qui nous environnaient.
Durante un momento habíamos visto levantarse una de las puntas del gran velo sombrío de la naturaleza y un pasajero rayo de verdad había pasado entre los misterios que nos rodeaban.
Les roches sombres de Central Park émergent de la terre comme si les énergies souterraines qui les avaient fait surgir étaient toujours actives.
Las rocas negras de Central Park emergen de la tierra como si todavía siguieran actuando las energías volcánicas que las hicieron levantarse.
Ce n'en était que plus excitant, de savoir qu'à tout moment je pouvais me faire prendre, que quelqu'un pouvait surgir tout à coup pour me traiter de menteur.
Eso le añadía cierta emoción al asunto, saber que podían pillarme en cualquier momento, que alguien podía levantarse inesperadamente y empezar a llamarme mentiroso.
Elle avait surgi sur le pont telle qu’elle était sortie de sa couchette : sans gilet de sauvetage. Il l’appela mais elle ne réagit pas. Il nagea rapidement jusqu’à elle. — Nage, Livia ! cria-t-il.
Acababa de levantarse de la cama, así que no llevaba puesto su chaleco salvavidas. La llamó a gritos, pero no reaccionó. Nathan nadó con fuerza y la alcanzó. —¡Muévete, Livia! —la apremió—.
Des pierres se mirent à surgir du sol, soulevées par le gel elles bourgeonnaient à la surface comme d’étranges choux monolithiques, puis descendaient lentement les pentes exposées au vent.
Las piedras empezaron a levantarse del suelo propulsadas por empujones de escarcha, brotando de la tierra como coles extrañas, monolíticas, y descendiendo furtivas por laderas a la intemperie.
Si seulement son père avait pu être là pour voir surgir des ombres ce rêve grandiose, pour voir naître son inexpugnable forteresse de liberté. Rapture.
Si Padre pudiera estar ahí para verla elevarse entre las sombras, magnífica, sin miedo, una fortaleza de la libertad… Rapture.
M’assoupissant, je vis, tandis que le brouillard se levait, la lagune émeraude apparaître sous la lumière de mai, les îles vertes surgir comme des têtes de choux au-dessus des eaux tranquilles.
En tanto, caí en un sueño ligero, vi elevarse la niebla, la Laguna Verde extenderse a la luz de mayo e islas verdes que como coles emergían de la tranquila lontananza del agua.
Et voilà qu’ils finissaient par atteindre les extrêmes limites de Paranor et voyaient surgir devant eux deux énormes tours de pierre, ciselées de balcons, de croisées, de terrasses et de créneaux que submergeaient un très vieux lierre et d’étranges ronces ponctuées de baies jaune clair.
Ahora, por fin, llegaban a los límites de Paranor, y vieron elevarse ante ellos dos enormes torres de roca tallada, dotadas con pequeños balcones, ventanas, terrazas y almenas, todas ellas recubiertas por hiedra vieja y zarzas enredadas de las que colgaban ligeros frutos de color amarillento.
Il n’y avait jamais eu d’armistice dans la lutte contre le plus vieil ennemi de l’homme, celui qui brûlait dans le ciel incandescent, qui se cachait, toxique et invisible, dans le sol, qui pouvait surgir soudain du fleuve maintenant si calme, pour détruire et pour noyer – l’ennemi qui continuait son chemin sans se soucier de la présence de l’homme, et dont l’antique pouvoir ne cessait de miner la digue érigée par l’intelligence humaine.
El hombre había estado guerreando casi desde que se irguió, y nunca se había declarado un armisticio con el más antiguo enemigo de todos, el enemigo que ardía en el cielo azul y caliente, que se mantenía, tóxico e invisible, en el suelo, que se encontraba ahora en el río, pero que podía elevarse e inundarlo todo; el enemigo que seguía sin conocer y sin atender al hombre, cuyo antiguo poder chocaba siempre contra el dique que la inteligencia humana había construido.
elle m’a lancé tandis que je restais bouche bée comme un crétin. Pas de quoi être intimidé, ce sera pas la première fois que je te verrai tout nu ! » Elle faisait allusion au jour où elle m’avait vu me baigner dans le ruisseau avec les chiens… une chaleur étouffante, on venait de conduire le troupeau dans un nouveau pâturage, les moutons broutaient voracement l’herbe vierge et succulente, Tom était parti sur son tracteur pour réparer une clôture et il y avait là ce ruisseau d’une fraîcheur délicieuse qu’on avait franchi à gué en amont avec les bêtes, un flot limpide qui coulait sur les galets et les plaques d’ardoise, dans un creux de la berge il formait un petit bassin assez profond pour nager… je n’ai pas pu résister, j’ai enlevé tout ce que j’avais sur moi pour me jeter à l’eau, quel délice… sur la rive les deux colleys m’observaient avec envie, haletants, la langue pendante, mais trop bien dressés pour bouger avant que je les appelle : « Venez, les chiens ! », et là ils se sont précipités dans le ruisseau en jappant pour barboter jusqu’à moi, le museau levé, et me tourner autour comme si j’étais un mouton égaré… histoire de les feinter, j’ai plongé et surgi derrière eux en rigolant de leur surprise, puis j’ai fait la planche, les yeux levés sur le bleu infini du ciel d’été, en me laissant dériver dans le courant jusqu’à ce que je sente les pierres du fond me racler doucement le dos… Je me suis mis debout pour remonter en pataugeant vers le bassin avec les chiens qui gambadaient et soulevaient des gerbes d’eau à mes pieds, lorsque soudain j’ai découvert Martha immobile sur la rive opposée, chevauchant son vélo, un pied appuyé par terre, me regardant avec un sourire qui s’est élargi quand, pétrifié, j’ai précipitamment plaqué les mains sur mon bas-ventre comme un footballeur face à un tir de coup franc… Elle m’a demandé où était Tom et puis elle est partie en agitant le bras… Jusqu’à ce qu’elle ait disparu, je suis resté figé dans l’eau, les mains sur ma queue… je me suis mis à bander en me demandant depuis combien de temps elle m’avait maté avec ce sourire sur la figure et, après m’être assuré d’un bref coup d’œil que personne d’autre ne m’observait, je me suis branlé et j’ai projeté ma semence dans les rayons du soleil et dans l’eau pure, sous le seul regard patient des chiens, ni voyeurs ni censeurs. Car Martha me plaisait, et comment, mais jamais auparavant je n’avais osé espérer que ce pouvait être réciproque, malgré sa gentillesse à mon égard, les bons morceaux qu’elle me servait à table et sa façon de me demander si j’avais du linge à laver, de me repasser mes chemises mieux que ma mère, oui, je savais qu’elle m’aimait bien, seulement elle avait un mari et le double de mon âge… Toutefois, Tom était plus vieux que Martha et, d’après elle, pas très branché sur la baise, ni très brillant… « Dix minutes le samedi soir, pour lui, c’est un maximum… » Il s’était marié à l’âge mûr avec une jeune femme dans l’espoir d’avoir un fils qui reprendrait la ferme, faute de quoi il s’en était désintéressé, accusant Martha d’être stérile, m’avait-elle dit un jour, il refusait d’envisager que le problème pouvait venir de lui, il refusait de faire analyser son sperme, il refusait d’aborder la question, en dépit ou peut-être à cause de tout le temps qu’il passait à organiser la saillie des brebis… C’était donc la situation classique, le mari plus âgé, la jeune épouse pleine de tempérament, le petit pensionnaire puceau qui ne pensait qu’à ça, dix-sept ans, encore un gamin mais, comme le dit ou plutôt le murmura Martha, « bien développé pour ton âge, chéri », un adolescent londonien qu’on avait envoyé séjourner dans la ferme d’un éleveur de moutons du Yorkshire pour qu’il se rétablisse d’une mononucléose infectieuse grâce à l’air pur de la campagne et à l’exercice physique… une idée de notre médecin de famille, Tom était un vague cousin à lui… pas une mauvaise idée, d’ailleurs, le travail me rendit vigoureux, les kilomètres à pied à travers les collines, l’escalade des pentes escarpées, le corps à corps avec les moutons pour la nécrose du pied, il fallait les immobiliser à terre pendant que Tom curait les tissus infectés… mes muscles se renforçaient, mes épaules se redressaient, Martha avait dû me trouver bien bâti quand je pataugeais tout nu dans le ruisseau, c’est en fait ce qu’elle m’a dit par la suite : « Comme une statue dans un musée, un de ces dieux grecs en marbre blanc… » Tandis qu’elle m’observait de la rive sur son vélo, j’avais lu dans son sourire une franche admiration, ce n’était donc pas tout à fait une surprise, ce jour-là dans la cuisine… même si je n’en croyais pas ma veine, aujourd’hui encore j’ai du mal à y croire, sans blague, un gamin de dix-sept ans dont le corps était une vraie centrale électrique à testostérone constamment au bord de l’explosion, et l’esprit… l’esprit, un film porno permanent… mais dont l’expérience sexuelle se limitait aux baisers sur la bouche échangés au coin de la rue à l’heure du déjeuner avec les filles du lycée, et peut-être, si elles se laissaient faire, à leur palper la poitrine sous le blazer d’uniforme… quelle veine d’être dépucelé par une femme expérimentée, au sang chaud… laquelle a rigolé et m’a dit de ne pas m’en faire lorsque j’ai éjaculé prématurément, chose inévitable… mais là j’anticipe, où en étais-je ? Ah !
Torn se había ido en el tractor a ver una cerca rota, y allí estaba aquel arroyo deliciosamente frío que habíamos vadeado con el rebaño un poco más arriba, discurriendo cristalino sobre guijarros y lascas de pizarra, con un sirio debajo de un saliente lo bastante hondo para nadar… No pude resistir la tentación, me quité toda la ropa y me zambullí, qué delicia… los dos collies Border me miraban con envidia desde la orilla, jadeando de calor, con las lenguas colgando pero perfectamente adiestrados para no moverse hasta que yo les llamé para que acudieran, «¡Vamos!», y se precipitaron hacia el agua ladrando y chapotearon hacia mí con los hocicos en el aire y me rodearon dando vueltas como si yo fuese una oveja descarriada… Les engañé sumergiéndome y apareciendo detrás de ellos, y me reí de júbilo al ver su sorpresa, y me tumbé panza arriba y floté contemplando el azul infinito del cielo veraniego, fluyendo a merced de la corriente hasta que llegué a los bajíos y noté que los cantos en el lecho del arroyo me rascaban suavemente la espalda… Me levanté y empecé a vadear río arriba hacia el lugar profundo, con los perros retozando y salpicando en mis talones, y entonces advertí de repente la presencia de Martha en la orilla más lejana, sentada en su bici con un pie en el suelo, observándome con una sonrisa que se ensanchó ampliamente cuando me detuve y me apresuré a taparme la entrepierna con las manos, como un futbolista que encara un tiro libre… Me gritó que dónde estaba Torn y cuando se lo dije se fue pedaleando y saludando con la mano… Permanecí inmóvil en el agua, con las manos encima de la polla hasta que ella se perdió de vista… empezaba a elevarse y a endurecerse mientras me preguntaba cuánto tiempo habría estado observándome con aquella sonrisa en la cara, y después de una rápida ojeada alrededor para cerciorarme de que no había nadie más mirando, me hice una paja, expulsando mi semilla al aire soleado y al arroyo que fluía aprisa, observado tan sólo por los perros pacientes, desprovistos de curiosidad y de reproche. Porque Martha me gustaba, oh, sí, pero hasta aquel día no me había atrevido a confiar en que ella me correspondiese, aunque siempre era amable conmigo, me servía en la mesa exquisiteces y me preguntaba si tenía ropa que lavar, y me planchaba las camisas mejor que mi madre, y yo sabía que ella me apreciaba, pero en definitiva era una mujer casada que me doblaba la edad… Tom, sin embargo, era mayor que ella y según Martha no se interesaba mucho por el sexo ni valía gran cosa en la materia… «Diez minutos una noche de domingo es más o menos su límite…». En la madurez se había casado con una mujer joven con la esperanza de engendrar un hijo a quien dejar la granja, y cuando los hijos no llegaron perdió todo interés, culpó a Martha de ser estéril, o al menos eso me dijo ella un día, se negó a considerar que el problema podría ser él, se negó a hacerse análisis de esperma, se cerró en banda para hablar del asunto, aunque se pasaba —o quizás porque se pasaba— la mayor parte de sus días de trabajo organizando el apareamiento de las ovejas… De modo que era la situación clásica, el marido mayor y la joven esposa retozona, el pupilo joven rebosante de lefa, sólo diecisiete años, todavía un colegial pero, como Martha dijo, o más bien susurró, «grande para tu edad, amor», un colegial del sur de Londres que había sido enviado a vivir en una granja de Dales por motivos de salud, para respirar aire puro y hacer ejercicio después de un acceso de fiebre glandular…, idea de nuestro médico de cabecera. Torn era un pariente lejano suyo… y tampoco era mala idea, crecí fuerte y ágil gracias al trabajo, caminaba kilómetros cada día por los Dales, subía pendientes escarpadas, luchaba con las ovejas para inspeccionarles la podredumbre de lai^ patas, las sujetaba mientras Torn les sajaba el tejido infectado…, mis músculos se endurecieron, mis hombros se cuadraron, debí de causarle muy buena impresión a Martha cuando vadeé en cueros el arroyo, de hecho me dijo más tarde: «Como una estatua en un museo, como uno de esos dioses griegos esculpidos en mármol blanco…». Vi la franca admiración en su sonrisa mientras me observaba desde su bicicleta, y por eso me sorprendió tanto cuando aquel día en la cocina… aunque todavía apenas podía creer en mi fortuna, aún hoy me cuesta creerlo, un colegial de diecisiete años cuyo cuerpo era una central eléctrica de testosterona continuamente a punto de fundirse y cuya mente… cuya mente era un teatro pornográfico que nunca cerraba sus puertas… pero cuya experiencia sexual no pasaba de besos de tornillo a la hora del almuerzo con chicas del instituto gemelo al nuestro, que estaba un poco más arriba de la calle, y quizás, con un poco de suerte, de estrujarles las tetas por debajo de las chaquetas de sarga de su uniforme… perder mi virginidad con una mujer experimentada y caliente y totalmente madura… que se reía y me decía que no me preocupase si me vaciaba antes de tiempo, como yo hacía inevitablemente… pero me estoy adelantando… por dónde iba, ah, sí, aquel día Torn y Sol, su pastor, fueron al mercado y yo me quedé solo en la granja con Martha y entré en la cocina para el almuerzo y me senté a la mesa de pino, con sus vetas de madera acanaladas por años de fregoteos, mientras ella me servía y luego se sentaba a observar cómo comía, yo era consciente, a pesar de mi inexperiencia, consciente de que el aire estaba cargado de invitación sexual…, estaba en el cimbreo de las caderas de Martha mientras se movía por la cocina, estaba en la ausencia del delantal descolorido de flores estampadas que solía ponerse, lo cual me permitía ver la forma de su sujetador debajo de la blusa ceñida y la más ligera sugerencia de escote allí donde un botón que habría podido estar abrochado había sido dejado suelto, estaba en el olor a champú de su cabello recién lavado cuando se encorvaba por encima de mi hombro para ponerme delante un plato de jamón y queso, y en la tenue sonrisa que retozaba en sus labios mientras sorbía una taza de té y me observaba comer desde el otro lado de la mesa, charlando de un modo informal de cosas que yo apenas escuchaba… No, no fue una sorpresa total que cuando me levanté para volver al trabajo ella me detuviera recurriendo a una de las argucias más viejas del código: «Creo que tengo algo en el ojo;
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