Translation for "sucettes" to spanish
Translation examples
– Non, la sucette. – Tu l’as, ta sucette, répond Maman. – Je l’aime pas, j’aime pas le vert.
—No, falta la piruleta. —Ya tienes tu piruleta —dice Mamá. —No me gusta, no quiero la verde.
On dirait une sucette !
¡Si parece una piruleta!
— Amerigo, je me charge de ces sucettes.
—Amerigo, de esos piruletas me encargo yo.
Le fils de Philip était une sucette.
El hijo de Philip era un piruleta.
Ne cours pas avec une sucette dans la bouche.
No corras con piruletas en la boca.
— Ils couraient avec une sucette dans la bouche ?
—¿Estaban todos corriendo con piruletas en la boca?
— Est-ce que ce sont des sucettes… des gosses ? Dont une fille ?
—¿Son piruletas… niños? ¿Uno de ellos una chica?
SOLEIL, SUCETTES ET MINI-TENTES
Sol, piruletas y tiendas de campaña
Barney les a surnommés le gang des sucettes.
Barney los llama «los niños de la piruleta».
Le gamin a une sucette dans la bouche, sa récompense pour avoir survécu à une piqûre.
El niño lame una paleta, el premio por haber sobrevivido a una inyección.
Belascoarán porta la main à sa poche pour en sortir une sucette au caramel.
Belascoarán se llevó la mano a la bolsa y sacó una paleta de caramelo rellena de chicle.
Un dimanche où elle était occupée à arroser quelques lys « Sucette » dans le jardin d’hiver et où il se sentait dans l’humeur adéquate, mélange de lassitude et d’égotisme exacerbé, Nat avait résolu de tout lui dire. De cette manière, exactement : « Je sais que ce n’est pas ta faute, Frankie, mais vois-tu, je me suis élevé, et toi non. » Il n’aurait pas pu plus mal choisir ses termes : il lui annonçait non seulement qu’il la quittait mais aussi que c’était parce qu’elle était restée une ignare sans raffinement, une shloub imprésentable en public.
Fue un domingo, mientras Nat seguía en su vena sombría al tiempo que soberbia y ella estaba en la terraza regando unos lirios, cuando decidió decírselo sin rodeos. Se sirvió precisamente de esas palabras: «No es culpa tuya, Frankie, pero yo he madurado y tú no has podido seguirme el ritmo». No podría haberlo planteado peor. No sólo le estaba diciendo que la dejaba, sino también informándole que lo hacía porque era una imbécil sin un ápice de clase, una paleta de la que se avergonzaba.
Le caractère des enfants, que Laura connaissait déjà, fut une surprise pour Juan Francisco, et même pour leur mère, qui constata que chacun d’entre eux accentuait rapidement ses traits personnels. Dantón, plaisantin et audacieux, plaqua deux baisers pressés sur les joues de ses parents et courut s’acheter des bonbons en lançant au passage — à quoi bon l’argent que nous a donné grand-mère, puisque dans le train il n’y avait ni barres de chocolat Larín ni sucettes Mimí, et, de toute façon, ça faisait très peu de sous, la radine — puis il se précipita vers le kiosque à journaux où il demanda les derniers numéros de Pepín et de Chamaco Chico, mais, se rendant compte qu’il n’aurait pas assez d’argent, il se contenta d’acheter le dernier cahier de Los Supersabios ; et, quand Juan Francisco mit la main dans sa poche pour payer les illustrés, Laura l’arrêta tandis que Dantón tournait les talons pour courir vers la rue devant eux.
El carácter de los muchachos, que Laura ya conocía, fue una sorpresa para Juan Francisco, aunque también para Laura, en el sentido de que cada uno de los niños iba acentuando velozmente sus perfiles personales, Dantón chocarrero y audaz, le dio dos besos apresurados a sus padres en las mejillas y corrió a comprarse unos dulces diciendo en voz alta -para qué nos dio dinero la abuela si en el tren no había chocolates Larín ni paletas Mimí aunque de todos modos la muy coda nos dio poquísimos tostones- y velozmente siguió a un puesto de periódicos y pidió los números más recientes de Pepín y el Chamaco Chico, pero al darse cuenta de que el dinero no le alcanzaría se limitó a adquirir el último cuaderno de Los Supersabios y cuando Juan Francisco se metió la mano al bolsillo para pagar las revistas, Laura lo detuvo, Dantón les dio la espalda y corrió hacia la calle, adelantándose a todos.
La ville de Mexico en une fin de journée de l’an 1941, lorsque les ombres s’allongent et que les volcans semblent flotter, très blancs, sur un lit de nuages enflammés, que l’orgue de Barbarie joue Las Golondrinas et que les affiches du dernier duel électoral, Avila Camacho/Almazán, commencent à s’écailler ; en ce premier soir, la réunion silencieuse de la famille contient tous les soirs à venir, les soirs de tourbillons de poussière et les soirs où la pluie calme l’agitation de la poussière et remplit de parfums la vallée où s’étend la ville indécise entre son passé et son avenir, l’orgue de Barbarie joue amor chiquito acabado de nacer, les bonnes qui accrochent le linge sur les toits-terrasses chantent voy por la vereda tropical, les adolescents dans la rue dansent au rythme de tambora y más tambora, pero qué será, on voit passer les fotingos et les taxis, les glaciers et les vendeurs de jícamas arrosées de citron et de piment en poudre, on installe l’éventaire de bonbons, de chewing-gums Adams et de sucettes Mimí, de crème renversée et de patates douces, on ferme le kiosque à journaux avec ses nouvelles inquiétantes sur la guerre que les Alliés sont en train de perdre, ses bandes dessinées de Chamaco et de Pepín, ses exotiques magazines argentins pour dames, Leoplán et El Hogar, et, pour les enfants, Billiken, les cinémas de quartier annoncent des films mexicains avec Sara García, les frères Soler, Sofía Álvarez, Gloria Marín et Arturo de Córdoba, les garçons achètent en cachette des cigarettes Alas, Faros et Delicados au bureau de tabac du coin, les enfants jouent à la marelle, visent avec des noyaux de pêche des trous improvisés, échangent des capsules d’Orange Crush ou de jus de raisin Chaparritas, organisent des courses entre les autobus verts de la ligne Roma-Piedad et les autobus marron et crème de la ligne Roma-Mérida ; le bois de Chapultepec s’élève derrière les résidences mexicaines de style Bauhaus dans les senteurs de mousse et d’eucalyptus, jusqu’au miracle symbolique de l’Alcázar où les deux garçons, Dantón et Santiago, montent tous les soirs avant de rentrer à la maison comme s’ils partaient à la conquête d’un château perché, mystérieux, auquel on accède par des sentiers escarpés, des chemins goudronnés et des routes fermées par des chaînes qui réservent la surprise de la grande esplanade qui surplombe la ville, avec son envol de pigeons et ses salles mystérieuses au mobilier XIXe.
La ciudad de México un atardecer del año 1941, cuando las sombras se alargan y los volcanes parecen flotar muy blancos sobre un lecho incendiado de nubes y el cilindrero toca «Las Golondrinas» y empiezan a escarapelarse los carteles de la pasada contienda electoral, ÁVILA CAMACHO/almazAn, y esa primera tarde el reencuentro silencioso de la familia contiene todas las tardes por venir, las tardes de tolvanera y las tardes de la lluvia que aplaca el polvo inquieto y llena de perfumes el valle donde se asienta la ciudad indecisa entre su pasado y su futuro, el cilindrero toca amor chiquito acabado de nacer, las criadas tendiendo ropa en las azoteas cantan voy por la vereda tropical y los adolescentes en la calle bailan tambora y más tambora pero qué será, pasan los fotingos y los libres, los neveros y los vendedores de jicamas rociadas de limón y polvo de chile, se instala el puesto de dulces, chiclets Adams y paletas Mimí, jamoncillo y camotes, se cierra el puesto de periódicos con sus noticias alarmantes de la guerra que están perdiendo los Aliados y sus historietas del Chamaco y el Pepín y sus exóticas revistas argentinas para damas, el Leoplán y El Hogar, y para los niños, el Billiken, los cines de barrio anuncian películas mexicanas de Sara García, los hermanos Soler, Sofía Álvarez, Gloria Marín y Arturo de Córdova, los muchachos compran a escondidas cigarrillos Alas, Faros y Delicados en la tabaquería de la esquina, los niños juegan rayuela, apuntan con huesos de durazno a hoyos improvisados, intercambian corcholatas de Orange Crush, de Chaparritas de uva, juegan carreras los camiones verdes de Roma-Piedad con los camiones marrón y crema de Roma-Mérida: el Bosque de Chapultepec se levanta detrás de las residencias mexicanas Bauhaus con un aire de musgo y eucalipto, ascendiendo hasta el milagro simbólico del Alcázar donde los muchachos, Dantón y Santiago, suben cada tarde antes de regresar a casa como si conquistasen en verdad un castillo abrupto, misterioso, al que se llega por sendas empinadas y caminos asfaltados y rutas encadenadas que guardan la sorpresa de la gran explanada sobre la ciudad, su vuelo de palomas y sus misteriosas salas de mobiliario decimonónico.
Camila me pousse sur son lit et on s’enfonce dans le ventre de la couette, c’est un lit en forme de sucette géante, un marécage fumant, je me demande comment Camila peut dormir dans ce lit, j’étouffe, je tombe par à-coups et je tombe encore, c’est un volcan, les draps bouillonnent, c’est de la boue blanche qui nous couvre, mais Camila me calme : “Chuuut”, et elle fait glisser son rire sur mon oreille, c’est comme si ses doigts bouillaient, ils me donnent envie de dormir, elle me serre comme les branches d’un arbre qui brûle, je suis sous elle, je peux pas sortir parce que je suis hypnotisée et le matelas est tout moelleux, doux comme ses cils, la couette et les draps s’enflamment et on s’enfonce, les oreillers flottent comme des plumes, les couvertures roulent et moi je coule au milieu des vagues, je ne vois que les yeux verts de Camila, je m’endors sous elle qui remue comme la mer, une espèce de barque bouillante qui me souffle de la vapeur par sa bouche, elle me brûle, me mouille et se mouille, la chaleur devient insupportable et elle dit on n’a qu’à se déshabiller, mais je suis incapable de bouger, alors elle me déshabille, je bous contre un oreiller, je brûle et je vois que Camila est toute nue, c’est pour ça qu’elle bout encore plus, ses genoux sont entre mes cuisses, elle m’ouvre, avec la pointe blessante de ses yeux elle me frappe lentement, ici, là, elle me parcourt, montre du doigt, s’il te plaît, je lui dis, ne me regarde pas, mais elle continue à me regarder comme si elle me touchait, la cheville, les genoux, et à l’endroit où Camila a découvert qu’on est plus bouillante que jamais, elle approche sa bouche bouillante, c’est comme si elle soufflait une bouffée de vapeur et elle me dit : Comment tu crois qu’on est nées ? Je dois être comme un fer rouge, je brûle, je brûle, j’écarte les bras et les jambes et je lui demande de me souffler de l’air, elle commence à me souffler sur les cheveux, les cils, la bouche et sur la pointe des seins, et quand elle arrive à cet endroit, elle s’arrête et dit c’est comme ça qu’on est nées, on est sorties par là, et elle se remet à souffler, elle sort la langue comme une bulle brûlante, sa salive glisse comme de l’huile, mais je regarde pas, je la sens, je la sens et je veux pas me rappeler la première fois où j’ai ouvert les yeux et où j’ai vu la langue rouge de Camila, je pensais que c’était un iguane rouge qui me regardait d’en bas, je veux pas me souvenir de ça, je me rappelle pas, je sens son haleine palpitante dedans et je lui dis “Doucement, je meurs”, je suis une poupée de cire en train de fondre, d’abord une jambe, puis les bras, l’autre jambe et le cou, le visage, et là, au centre, et les cils et les cheveux, Camila continue à souffler, là, en bas, plus fort, comme tous les après-midis, et le dernier après-midi c’était pas Camila accroupie devant moi mais le pantin aux yeux blancs et aux crocs, et c’était vrai, il était là, il m’a touchée avec ça, plus fort, dedans, il l’a enfoncé, à me déchirer comme une poupée et j’ai dû crier de douleur, je l’ai suppliée : “Non, Camila, non, pitié”, et Camila a continué à pousser le pantin, puis elle me l’a retiré et m’a regardée, effrayée, plus effrayée que moi, et moi j’ai commencé à nager difficilement sur le lit qui était une mer qui m’avalait, je m’enfonçais, je glissais, le monde entier était mouillé, je roulais, les oreillers étaient des bras qui me retenaient, les couvertures des centaines de Camila nouées à mes pieds, l’iguane sautait sur les draps, j’ai vu le pantin de bois se jeter sur moi et j’ai crié Camila, qu’est-ce que tu m’as fait !, mais j’ai quand même réussi à sauter du lit, à me rhabiller et à m’enfuir entre les poupées déshabillées et j’ai couru rejoindre la maman de Camila, qui jouait aux cartes avec d’autres dames : je leur ai dit que Camila s’était endormie, et je suis restée avec elles jusqu’à ce qu’Esteban vienne me chercher.
A duras penas distingo sus ojos, pero veo cómo brillan, me arrastran, me hipnotizan como un mago, Camila me empuja a su cama y nos hundimos en el corazón de la colcha, es una cama con forma de paleta gigantesca, un pantano humeante, yo me pregunto cómo duerme Camila en esa cama, siento que me ahogo, voy dando tumbos y más tumbos hacia abajo, es un volcán, las sábanas ebullen, son un lodo blanco que nos cubre, pero Camila me calma diciéndome: «Chiiito», y pone su risa a resbalar sobre mi oído y es como si sus dedos hirvieran, me dan sueño, me abraza como las ramas de un árbol que se quema, yo no puedo salir de debajo de ella porque sigo hipnotizada y el colchón de su cama es blando, delicado como sus pestañas, y la colcha y las sábanas se incendian, y nos hundimos, las almohadas flotan como plumas, las cobijas ruedan, yo me hundo como sobre olas, sólo veo los ojos verdes de Camila, me adormezco bajo ella que se mueve como un mar, una especie de barco hirviendo más, soplándome vapor desde su boca, hirviéndome, mojándome y mojándose, hasta que el calor se hace insoportable y ella dice desnudémonos, pero soy incapaz de un movimiento y ella me desnuda, yo hiervo entre una almohada, yo quemo, y veo que Camila está desnuda y por eso hierve más, tiene cada una de sus rodillas en la mitad de mis muslos y me abre, con la punta hiriente de sus ojos me golpea despacito, aquí, allá, me recorre, me señala, yo le digo por favor no me mires, pero ella sigue mirándome como si me tocara, un tobillo, las rodillas, y ahí, donde descubrió Camila que una es más hirviente que nunca, y acerca su boca hirviendo y es como si lanzara una bocanada de vapor mientras pregunta: Tú cómo crees que nacimos, yo debo estar tan incendiada como un hierro, al rojo, ardo, ardo, abro los brazos y las piernas y le digo que me sople como un viento y ella empieza a soplarme los cabellos, las pestañas y la boca y en las puntas de los pechos y cuando llega hasta ese sitio se detiene y dice nacimos, salimos por aquí, y sopla más, saca la lengua igual que una burbuja ardiendo, su saliva resbalosa igual que aceite, pero yo no miro, siento que la siento, yo la siento, y no quiero acordarme de la primera vez que abrí los ojos y vi la lengua roja de Camila y pensé que era una iguana roja mirándome desde abajo, no voy a acordarme de eso, no me acuerdo, siento su aliento palpitando más adentro y le digo «Quieta, me muero», soy una muñeca de cera derritiéndose, primero una pierna, luego los brazos, y la otra pierna, y el cuello y la cara, y ahí, en el centro, y las pestañas y el pelo, Camila continúa soplándome, abajo, aquí, y sigue más, como todas las tardes, y la última tarde no era Camila agazapada frente a mí sino el muñeco de ojos blancos y colmillos y era cierto, estaba ahí, y me rozó con eso, y más, más adentro, lo hundió más, a punto de rajarme igual que a una muñeca y tuve que gritar por el dolor y le rogué: «No, Camila, no, por Dios», y Camila continuó aplastando un último esfuerzo y luego retiró al muñeco y se me quedó mirando ahí, aterrada, más aterrada que yo, y yo empecé a nadar difícilmente por encima de la cama que era un mar que me tragaba, yo me hundía y resbalaba, el mundo entero estaba húmedo, yo giraba sobre mí, las almohadas eran brazos amarrándome, las cobijas cientos de Camilas anudándose a mis pies, la iguana saltaba entre las sábanas, vi al muñeco de madera abalanzándose y grité ¡Camila qué me has hecho! pero logré saltar por fin y me vestí y huí entre las muñecas desvestidas y llegué corriendo donde la mamá de Camila, que jugaba a las cartas con otras señoras: les dije que Camila se había dormido, no me separé de ellas hasta que Esteban llegó a recogerme.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test