Translation for "si obstinément" to spanish
Translation examples
Je la regardais si obstinément que mon regard attira le sien.
La miraba tan obstinadamente, que mi mirada acabó por atraer la suya.
Parfois elle avait des yeux de somnambule, comme si elle seule pouvait voir cette chose vers laquelle elle marchait si obstinément.
De vez en cuando aparecía sobre su cara una expresión de sonámbula, como si sólo ella fuera capaz de vislumbrar aquella meta hacia la que tan obstinadamente se dirigía.
Je ne parvenais pas à comprendre : mon père, si obstinément  opposé au mariage, aux chaînes, en une nuit décidé... Cela changeait toute notre vie.
No me cabía en la cabeza: mi padre, tan obstinadamente opuesto al matrimonio, a cualquier tipo de vínculo, decidido en una noche… Aquello cambiaba por completo nuestra vida.
Un instant Gil songea que sa pensée à force d’être si obstinément dirigée vers le maçon gênait celui-ci, le troublait ne lui laissait aucun repos.
Durante un instante, Gil pensó que a fuerza de dirigir su pensamiento tan obstinadamente contra él llegaba a molestar al albañil, le turbaba, no le dejaba el menor reposo.
C’était même d’après ce plan formé, et pour pouvoir être pressant, sans m’engager trop, que je suis revenu à ce mot d’amour, si obstinément refusé : sûr qu’on me croyait assez d’ardeur, j’ai essayé un ton plus tendre. Ce refus ne me fâchait plus, il m’affligeait ;
Después de haber formado este plan, para poder estrecharla sin empeñarme mucho, volví a la conversación del amor, tan obstinadamente rehusada; y para que me creyese con bastante ardor, traté de emplear un tono más tierno. Ya no sentía esta repulsa, pero me afligía.
Le lieutenant, Mrs. Paulina Barnett et le sergent Long demeurèrent silencieux pendant quelques instants. Leurs yeux ne quittaient pas la carte de ces régions polaires qui se défendent si obstinément contre les investigations de l’homme, et vers lesquelles ils se sentaient irrésistiblement emportés !
El teniente, el sargento y la viajera permanecieron silenciosos durante algunos instantes, sin levantar la vista del mapa de aquellas regiones polares que tan obstinadamente se defienden contra las investigaciones del hombre, y hacia las cuales se sentían tan irresistiblemente arrastrados.
Plus tard il avait vu sa photo en première page du journal et avait eu honte devant l’évidence publique de sa frayeur, comme si soudain l’expérience de tant d’années de manifestations, toute la discipline si obstinément apprise et pratiquée de la non-violence n’avaient servi à rien : entouré par les bras des autres comme s’ils le conduisaient non vers la sécurité d’un refuge mais vers l’abattoir, traîné, soumis et épouvanté telle une victime et non un martyr, avec les yeux exorbités d’un bœuf ou d’un mouton qui a vu briller dans un coin le couteau du boucher.
Luego vio su propia cara en la foto de la primera página del periódico y lo avergonzó la evidencia pública de haber tenido tanto miedo, como si de pronto ya no sirviera de nada la veteranía de tantos años de manifestaciones, la disciplina tan obstinadamente aprendida y practicada de la no violencia: sujeto entre los brazos de otros, como alguien a quien llevan no a la seguridad de un refugio sino al matadero, arrastrado, manso y despavorido como una víctima, no como un mártir, con los ojos desorbitados, como una vaca o una oveja que ha visto ya de soslayo brillar la cuchilla del matarife.
non loin, sur une image nocturne peuplée d’hommes hâves et de bêtes fuyantes dans une forêt spectre, il y avait le pauvre Téméraire de Bourgogne que le pingre à mort détesta, le Don Quichotte de Charolais, l’élégant, le prodigue, remporté, au lendemain de sa dernière bataille perdue après tant d’autres, cadavre parmi les cadavres « tout nus et engelés » et les bannières bourguignonnes, brabançonnes, tombées avec leurs devises matamores, le ci-devant duc et comte à plat ventre dans la glace qui garda dans son étau cette chair ducale, nez, bouche et joue quand on voulut l’en retirer, les loups de la vieille Lorraine emportant à pleine gueule cette viande défaite, volontaire, qui si obstinément avait désiré l’Empire et le désastre, avait dans ce but tant chevauché, machiné, assiégé et sacrifié des foules, en pure perte guerroyé et désespéré, s’était les derniers temps perdue dans le vin, et était là depuis deux jours quand ils le cherchèrent et le trouvèrent dans ce grand froid de haute époque du jour des Rois de l’année 1477, et qu’un autre barbier, mais celui-ci obscur et en larmes, qui avait coutume de faire la barbe de Charles et non pas sa politique, penché sur ce quartier de boucherie s’écria, ainsi qu’on le pouvait lire en légende de l’image, ainsi que les vieux chroniqueurs nous disent qu’il a dit ce jour-là, qu’il a donc vraiment dit et c’est miracle que nous l’entendions, tandis que son haleine précaire faisait un petit nuage vite disparu : « Hélas, c’est mon gentil maître », puis le fit porter bien honnêtement, « dedans de beaux linges mis, en la maison de Georges Marquiez, en une chambre derrière », dans Nancy où les rois enfin délivrés de ce frère abusif dont le pourchas avait si longtemps été leur raison d’être, venaient contempler ce qui en restait et gentiment y pleuraient, morte, la meilleure part d’eux-mêmes.
no lejos de allí, en una imagen nocturna poblada de hombres macilentos y de bestias que huían en un bosque espectral, estaba el pobre Temerario de Borgoña a quien el roñoso detestó a muerte, el don Quijote de Charoláis, el elegante, el pródigo, el iracundo, al día siguiente de su última batalla perdida después de tantas otras, cadáver entre los cadáveres «todos desnudos y helados» y los estandartes de Borgoña, de Brabante, caídos con sus temas fanfarrones, el ex duque y conde de bruces en el hielo que conservó entre sus tenazas aquella carne ducal, nariz, boca y mejilla cuando quisieron retirarlo de allí, los lobos de la vieja Lorena llevándose entre las fauces aquella carne destrozada, voluntariosa, que tan obstinadamente había deseado el Imperio y el desastre, que con este fin tanto había cabalgado, maquinado, sitiado y sacrificado muchedumbres, guerreado sólo para perder y, desesperado, en los últimos tiempos se había perdido en el vino, y estaba allí desde hacía dos días cuando lo buscaron y lo encontraron en aquel gran frío de tiempos lejanos del día de Reyes del año 1477, cuando otro barbero, pero éste oscuro y deshecho en llanto, que acostumbraba hacer la barba de Carlos y no su política, inclinado sobre ese trozo de carne exclamó, como se podía leer en el pie de grabado, como los viejos cronistas nos dicen que dijo aquel día, como entonces dijo en verdad, y es milagroso que lo oigamos, mientras su precario aliento formaba una nubecita que pronto desapareció: «Es, ay, mi noble amo», luego hizo que lo llevaran decorosamente, «entre finas sábanas, a la casa de Georges Marquiez, en una habitación de atrás», en Nancy donde los reyes, por fin liberados de ese hermano abusivo cuya persecución había sido tanto tiempo su razón de ser, venían a contemplar lo que de él quedaba y lloraban noblemente, muerta, a la mejor parte de sí mismos.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test