Translation for "rangeons" to spanish
Translation examples
J’installe le réchaud à butane et le four-gril. Puis nous rangeons le reste des courses.
Instalo la cocina de butano y el horno con grill, y empezamos a guardar alimentos y suministros.
— Rangeons ça, chéri, dit sa tante. Ils se mirent à ranger les provisions pendant que je sirotais mon café.
—Vamos a guardar todo esto —dijo su tía. Los dos se pusieron a distribuir los comestibles mientras yo me tomaba el café.
Et, bien sûr, elle appelle misiá Raquel, la pauvre Inés a toujours eu ce genre d’obsessions, pour sûr que c’est de la folie pure, elle dit que si Jerónimo l’approche, elle se jette par la fenêtre pour se tuer, je vais appeler un médecin et lui demander d’aller immédiatement la voir, mère Benita, il faut l’emmener en clinique, on dit qu’en Suisse elle y a déjà été, oui, ma mère, elle a été dans une clinique en Suisse, mais pas pour ses nerfs, quoique maintenant il me semble, après ce que vous me racontez de cette nuit, que ça devait être quelque chose comme un asile psychiatrique, et Jerónimo n’aura voulu le raconter à personne, vous savez comme il est orgueilleux, mais allez donc me faire comprendre qu’une femme comme Inés ait cette sorte de folie si cochonne, ma mère, de mon côté ça va tarder un peu, probable que l’Assistance publique va arriver la première, et les médecins de l’Assistance publique arrivèrent les premiers, vêtus de blanc, tandis qu’Inés, avec son nécessaire, était à l’entrée, en train d’attendre en pleurant, et quand elle les a vus, elle s’est mise à fuir en criant, et à nous tous, médecins, assistants et moi, nous l’avons attrapée, on a voulu lui donner un comprimé mais elle l’a craché, inutile d’essayer de lui faire une piqûre, l’aiguille peut se casser, et j’ai aidé le médecin et les infirmiers à passer une camisole de force à Peta Ponce qui donnait des coups de pieds et crachait et mordait en disant qu’elle n’était pas folle, que toutes les vieilles de cette Maison étaient folles, que j’étais immonde, que c’était moi qui m’étais fourré dans son lit, et nous lui mîmes la camisole de force, elle criait d’aller voir à la chapelle si on ne voulait pas la croire, ce que cette pauvre femme peut déraisonner, disait le médecin, pauvre dame, disaient les infirmiers, moi, je dodelinais de la tête avec compassion, la mère Benita priait, les yeux pleins de larmes, pendant qu’à nous tous nous attachions la camisole de force, elle donnait des coups de pieds et elle mordait, pauvre dame, pauvre Peta Ponce, dans le propre corps d’Inés, en les enfermant toutes les deux s’achèveront tes poursuites séculaires, derrière les barreaux d’un asile de fous, loin de moi, sans accès à ce que tu voulais que je te donne, surveillée par des infirmiers à la force brutale mais entièrement habillés de blanc qui te dompteront, oui, quand tu arriveras à l’hôpital, tu te seras incorporée à la chair d’Inés, puis, une fois dedans, l’une des deux prévaudra peut-être, ou peut-être aucune, tu seras peut-être par moments Peta et par moments Inés, ou bien vous vivrez l’amour le plus complet enfermées dans la même chair, le miracle d’Azula se sera accompli, Peta hors d’état de nuire, Peta enfermée comme folle, car personne ne croira les horreurs que tu raconteras, obsédée par cette hallucination d’un homme nu fourré dans ton lit, et que c’était moi, moi avec ma puissance que je n’ai pas voulu te donner, Peta, je te l’ai refusée, je me suis vengé de toi et d’Inés qui m’a refusé sa bouche comme si j’étais sale, et toi Peta, on t’enfermera déguisée sous la chair d’Inés, pour t’empêcher de chercher mon sexe, on vous emmènera toutes les deux dans un même corps, je n’aurai plus à redouter Peta ni à désirer Inés car elles seront prisonnières dans un asile de fous, cependant que moi, avec le plus grand calme, je rangerai ma puissance dans la caisse que j’ai sous mon lit, car c’est là que nous, les vieilles, nous rangeons tant de choses.
Y claro, llama a misiá Raquel, la pobre Inés siempre ha tenido estas obsesiones, claro, pura locura, dice que si don Jerónimo se le acerca se tira por la ventana para matarse, yo llamaré a un médico que vaya inmediatamente, madre Benita, hay que llevarla a un sanatorio, dicen que en Suiza estuvo en uno, sí estuvo en uno en Suiza, madre, pero no para los nervios aunque ahora veo por lo que usted me cuenta de esta noche que debe haber sido algo como un manicomio y Jerónimo no le ha querido contar a nadie, usted sabe lo orgulloso que es, pero cómo voy a comprender que una mujer como la Inés tenga esa clase de locuras tan cochinas pues, madre, yo me voy a demorar un poco, seguro que de la Asistencia Pública llegan antes, y los médicos de la Asistencia Pública llegaron antes, vestidos de blanco, mientras Inés esperaba con su nécessaire en la portería llorando, y cuando los vio comenzó a huir y a chillar y entre los médicos y los asistentes y yo la pillamos, quisieron darle una pastilla pero la escupió, inútil tratar de ponerle una inyección porque se puede quebrar la aguja, y yo ayudé al médico y a los enfermeros a ponerle una camisa de fuerza a la Peta Ponce que pataleaba y escupía y mordía diciendo que ella no estaba loca, que todas las viejas de esta casa estaban locas, que yo era un inmundo porque me había metido en su cama, y le amarramos la camisa de fuerza, gritaba que fueran a ver la capilla si no le creían, qué locuras habla esta pobre mujer decía el médico, pobre señora decían los enfermeros, yo movía mi cabeza compasiva, la madre Benita rezaba con los ojos llenos de lágrimas mientras entre todos amarrábamos la camisa de fuerza y ella pataleaba y mordía, pobre señora, pobre Peta Ponce, en el mismo cuerpo de Inés encerrándolas a las dos terminarás tus seculares persecuciones detrás de las rejas de un manicomio, lejos de mí, sin acceso a lo que tú querías que yo te diera, vigilada por enfermeros de fuerza brutal pero vestidos enteramente de blanco que te domarán, sí, cuando llegues al hospital te habrás incorporado a la carne de Inés, después, allá adentro, quizás alguna de las dos prevalecerá o quizás no, quizás por temporadas seas la Peta y por temporadas Inés, o vivan el amor más completo encerradas en la misma carne, el milagro de Azula se habrá cumplido, la Peta inutilizada, la Peta encerrada por loca, porque nadie creerá los cuentos horribles que contarás obsesionada por esa alucinación de un hombre desnudo metido en tu cama y que fui yo, yo con mi potencia que no te quise dar, Peta, te la negué, y me vengué de ti y de Inés que me negó su boca como si yo fuera sucio, y a ti, Peta, te encerrarán disfrazada en la carne de Inés para que no busques más mi sexo, se las llevarán a las dos en el mismo cuerpo, ya no tendré que temer a la Peta ni desear a Inés porque estarán presas en un manicomio mientras yo, con toda calma, guardaré mi potencia en el cajón debajo de mi cama, que es donde guardamos tantas cosas nosotras las viejas.
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