Translation examples
Des draps propres étaient posés sur un matelas.
Había sábanas limpias, pulcramente dobladas sobre un colchón.
C’était une femme proprement vêtue qui inspirait de la confiance.
Era una mujer pulcramente vestida, inspiraba confianza.
Il n’y avait probablement eu personne pour le coudre bien proprement dans un linceul plombé.
Era probable que no hubiese habido nadie que los envolviese pulcramente en una hamaca lastrada.
Le linge propre de Pamela était plié dans des sacs de commissions.
La ropa limpia de Pamela iba pulcramente doblada en bolsas de la compra.
Était-ce vraiment dans cette masure que vivait sa maîtresse si propre et si soignée ?
¿Era allí donde realmente vivía su aseada y pulcramente vestida profesora?
Il l’habilla proprement d’un complet sombre et le dota d’un chapeau melon et d’un parapluie.
Lo vistió púlcramente con un traje oscuro, un sombrero hongo y un paraguas.
Weatherhill tendit à Penner une chemisé pleine de feuilles proprement dactylographiées.
Weatherhill tendió a Penner una carpeta repleta de folios pulcramente mecanografiados.
Comment s’habiller correctement, comment rester propre et agir docilement.
Cómo vestirse pulcramente, cómo lavarse, cómo actuar en colaboración...
Daisy et sa lingère passèrent un après-midi à ouvrir les cartons et à tout ranger proprement.
Daisy y la lavandera pasaron la tarde abriendo las cajas y ordenándolo todo pulcramente.
Elle avait trouvé les tablettes de chocolat, elle pliait proprement les feuilles d’aluminium sur son ventre.
Ella había encontrado las tabletas de chocolate y doblaba pulcramente las hojas de papel de plata sobre su vientre.
Ils étaient proprement lavés et repassés.
Estaban lavadas y planchadas con esmero.
C’était une belle rue aux trottoirs propres parés de ficus taillés avec soin.
Era una calle bonita con aceras limpias adornadas con ficus recortados con esmero.
Ses cheveux étaient peignés, il était rasé et portait une chemise fraîchement repassée et des chaussettes propres.
Peinado con esmero, bien afeitado, camisa recién planchada y calcetines limpios.
Plusieurs pancartes, proprement agrafées sur des lattes, étaient appuyées contre une table métallique.
Contra una mesa de metal había apoyados varios carteles acabados, grapados con esmero a unos listones.
Pour commencer, il avait désormais l’occasion de lancer sa propre affaire, entièrement séparée de ses associés hollandais, et il passa méticuleusement en revue les possibilités.
Para empezar, se le presentaba la oportunidad de iniciar sus propios negocios, con independencia de sus socios holandeses, y ponderó sus opciones con esmero.
Et lorsqu’elles étaient trop fatiguées pour inventer leurs propres évasions, les miennes étaient disponibles au drugstore du coin, soigneusement emballées comme les calmants.
Y cuando estaban demasiado cansadas para inventarse sus propias evasiones, podían encontrar las mías en el drugstore de la esquina, empaquetado con esmero como los otros analgésicos.
Je n’en juge pas d’après ma propre expérience, car mon père était le soin incarné et il s’essuyait les pieds sur le paillasson avec autant de méticulosité qu’une femme ;
No juzgo por propia experiencia, pues mi padre era la limpieza personificada y antes de entrar se limpiaba los zapatos con tanto esmero como una mujer;
Whistler acquiesça puis ramassa la tablette, y colla une étiquette, l’enveloppa soigneusement dans un tissu propre et déposa le tout dans un casier de plastique.
Whistler asintió, cogió la tablilla, la etiquetó, la envolvió con esmero en una tela nueva y la depositó en el contenedor de muestras.
Quelque chose de presque invisible était bien proprement enveloppé dans une parcelle de feuille brune, cousue ou liée avec un fil presque invisible également.
Había algo casi invisible envuelto con mucho esmero en un trozo de hoja seca, cosido o atado con un hilo que apenas se distinguía.
Son chemisier blanc était pendu bien proprement sur un cintre, dans un coin de la cuisine.
Su blusa blanca estaba primorosamente colgada en una esquina de la habitación.
Il portait une brassée de serviettes blanches propres, joliment pliées.
El mastodonte llevaba un rimero de blancas toallas, primorosamente dobladas.
Une référence proprement imprimée au pochoir sur le mur lui apprit que les coordonnées de l’endroit étaient R52-J26.
Un cartel primorosamente grabado en la pared del corredor le dijo que se hallaba en las coordenadas R52-J26.
Elle lui rapportait que Deborah faisait tous les jours très proprement ses points de couture et lui lisait des passages dans les livres que son père avait choisis pour elle ;
Le contaba que Deborah cosía primorosamente cada día y que le leía los libros que él había dispuesto;
Les vêtements s'entassaient un peu partout, proprement séparés, avec sur chaque tas une pièce en bois frappée d'un numéro.
Había montones de ropa por todas partes, primorosamente separados; y, encima de cada montón, una ficha de madera con un número.
On avait aussi trouvé dans le couvent où Sa Sainteté devait passer la nuit un engin explosif dissimulé dans une corbeille de linge propre, amoureusement brodé par les religieuses tout spécialement pour l’occasion.
También fue hallado un artefacto explosivo en el convento de monjas donde debía pernoctar Su Santidad, en uno de los cestos de ropa limpia bordada primorosamente para la ocasión por las hermanas.
Quand j’ai rencontré Madame LaBatte pour la première fois, elle se tenait à la porte de sa jolie maison, sous le porche, devant la jolie cour propre pleine de fleurs et de jolis agencements de pierres ;
La primera vez que vi a madame LaBatte estaba de pie junto al umbral de su preciosa casa, en la puerta de entrada, con su bonito y pulcro patio lleno de flores y piedras apiladas primorosamente;
(Ce contremaître était un petit bonhomme aux muscles saillants, une espèce de Popeye pourvu d’avant-bras énormes qui, croyais-je, prouvaient à quel point le travail du tungstène est bénéfique.) Jamais je ne me fatiguais d’admirer ces machines ingénieuses, toujours merveilleusement propres, luisantes et huilées ;
(El capataz era un hombre bajo y musculoso, un Popeye de enormes antebrazos, prueba palpable de las ventajas de trabajar con tungsteno). Nunca me cansaba de aquellas ingeniosas máquinas, siempre primorosamente limpias y esbeltas, ni del horno en el que el polvo negro se compactaba hasta formar barras densas y duras de brillo grisáceo.
Viola s’était blotti sous la causeuse, l’orage avait atteint son point culminant. Une odeur suffocante régnait dans la pièce, l’habituel mélange de chlore et de désodorisant, à part cela on avait l’impression d’une cuisine à vivre aménagée avec amour et soin, cachée à tous les regards curieux, bien qu’elle ne contienne rien de particulièrement bizarre ou qu’il faille garder secret, hormis un meuble inhabituel qui l’isolait complètement de la pièce d’habitation proprement dite : un énorme coffre-fort était tiré devant la porte de communication, et à moins que des cambrioleurs ne fassent une descente en brigade, personne ne pourrait le déplacer.
Viola aguardaba acurrucado en su desamparo debajo del laversit, en señal de que la tormenta solo acababa de comenzar y que no tardaría en golpear con más fuerza. El olor penetrante a cloro, mezclado con las emanaciones de los más variados ambientadores, resultaba tan fuerte que me irritaba la garganta y me provocaba un molesto carraspeo. El conjunto evocaba la imagen de una cocina—comedor primorosamente acondicionada, y no entendía por qué esa mujer se empeñaba ocultarla a la curiosidad de las miradas ajenas; a simple vista, no contenía ningún objeto especialmente llamativo o valioso.
Toutes fort proprement collées sur du bristol bien lisse.
Todas esmeradamente pegadas sobre tersa cartulina Bristol.
Vanja était rassasiée, reposée et portait des vêtements propres, minutieusement choisis pour l’occasion.
Vanja estaba satisfecha, descansada y con ropa limpia, esmeradamente elegida para la ocasión.
Il avait des mains soignées, aux ongles propres et limés. Ses narines étaient méticuleusement épilées.
Tenía las manos bien cuidadas, las uñas limpias y arregladas, el vello de la nariz esmeradamente cortado.
Et je me la pose au milieu du parking du lycée quand je regarde mes élèves, si propres, si bien nourris, si soigneusement habillés et coiffés, s’entasser dans leurs voitures japonaises toutes neuves et foncer vers les plages, les pistes de skis, les cabarets.
Y me lo pregunto en medio del aparcamiento de instituto al ver a los pulcros estudiantes, bien nutridos, esmeradamente vestidos y acicalados, que suben en tropel a sus nuevos coches japoneses para salir disparados a la playa, las pistas de esquí y la discoteca.
Dans les premiers jours de l’automne de cette même année, alors que l’activité du nid s’arrêtait, le livre fut achevé, et les feuillets, la science de William, les méditations de William, les dessins exacts et démonstratifs de Mlle Crompton, furent bien proprement rassemblés et recopiés de l’écriture décidée de Mlle Crompton.
En los primeros días de aquel otoño, a medida que disminuía la actividad en el nido, se llevó el libro a término, y sus páginas (la ciencia de William, las meditaciones de William, los precisos dibujos explicativos de la señorita Crompton) fueron esmeradamente reunidas y copiadas con la firme caligrafía de esta última.
Soigneusement taillé au milieu de la dalle, on pouvait voir le dessin d'un vieux trois-mâts. le précieux minéral que nous avons arraché au prix de si rudes efforts aux entrailles de cette maudite montagne repose en sûreté dans la chambre forte du navire. Il ne restera que Vernon pour raconter l'histoire, car je m'embarque sur le grand paquebot de la White Star... Dit Pitt, récitant les propres termes du journal de Joshua Hays Brewster.
Esmeradamente tallada en el centro de la losa horizontal combada, se veía la imagen de un viejo navio de tres mástiles. Pitt recitó las palabras del diario de Joshua Hays Brewster: –«… El valioso mineral que con tan desesperado esfuerzo arrancamos a las entrañas de esa montaña maldita está a salvo en la bóveda. Sólo quedará Vernon para relatar lo sucedido, pues yo parto en el gran vapor…»
Ils rassemblèrent à la pelle les pourritures liquéfiées, les jetèrent dans un camion-citerne qui sentait le chlore, ils enlevèrent les derniers restes, arrosèrent avec une solution chimique, puis lessivèrent le tout, sortirent les meubles dans le jardin, les sièges poisseux, le petit canapé couvert de saletés, les armoires s’étalaient sur le gazon soigné d’Emerence, les autres objets relativement indemnes ou déjà désinfectés furent entreposés à l’écart, je vis devant le lilas le mannequin de ma mère avec les photos épinglées, c’était comme une vision. Tout ce qu’il y avait de papiers salis ou de linge souillé fut entassé sur le canapé avec de vieux calendriers, des journaux, des cartons et mes propres livres dédicacés à Emerence, qu’elle n’avait jamais ouverts et pourtant réclamés, quand ils eurent tout vidé, trié objets et meubles dignes d’être sauvés ou voués à la destruction, ils établirent une liste de ce qui était à détruire, arrosèrent d’essence le canapé et les sièges et y mirent le feu.
Recogieron con pala la materia infectada en grave estado de putrefacción, casi licuada, para verterla en un camión cisterna que olía a cloro. Eliminaron los últimos restos mediante una manguera que echaba un contundente chorro de una solución química; seguidamente lavaron a cepillo todos los objetos con el mismo producto y por último sacaron todo el mobiliario al jardín. El césped esmeradamente cuidado de Emerenc empezaba a cubrirse de muebles y enseres separados en dos grupos: por una parte, los ya desinfectados y los pegajosos y mugrientos, como las sillas o el propio laversit; el maniquí de mi madre quedó apartado al lado de los arbustos de lilas y ofrecía, con los retratos prendidos de su pecho, una imagen surrealista.
Personne ne parut disposé à le contredire, car Wong, avec soin, apparaissait avec le café, et Ronald, haussant les épaules, lâcha brusquement les Waring’s Pennsylvanians et le thème qui enchantait Oliveira surgit derrière un grincement terrible, une trompette anonyme, puis le piano, voilés par une brume de vieux phonographe et de très mauvais enregistrement, d’orchestre bon marché et comme antérieur au jazz, mais, après tout, c’était de ces vieux disques, des show-boats et des nuits de Storyville qu’était née la seule musique universelle du siècle, cette chose qui rapprochait les hommes plus et mieux que l’espéranto, l’Unesco ou les lignes aériennes, une musique assez primitive pour être universelle et assez bonne pour faire sa propre histoire avec schismes, reniements et hérésies, son charleston, son black-bottom, son shimmy, son fox-trot, son stomp, ses blues, pour admettre les classifications et les étiquettes, le style ceci et cela, le swing, le be-bop, le cool, va-et-vient du romantisme et du classicisme, hot et jazz cérébral, une musique-homme, une musique avec une histoire, à la différence de la stupide musique animale du bal, polka, valse, samba, une musique qui permet de se reconnaître et de s’estimer, à Copenhague comme à Mendoza ou à Capetown, qui rapproche les adolescents avec leurs disques sous le bras, qui leur donne des noms et des mélodies comme autant de messages chiffrés pour se reconnaître, se mieux connaître et se sentir moins seuls au milieu des chefs de bureau, des familles et des amours infiniment amères, une musique qui accueille toutes les imaginations et tous les goûts, la collection des 78 tours aphones avec Freddie Keppard ou Bunk Johnson, l’exclusivisme réactionnaire du Dixieland, la spécialisation académique chez Bix Beiderbecke ou le saut dans la grande aventure de Thelonius Monk, Horace Silver ou Thad Jones, le mauvais goût d’Erroll Garner ou d’Art Tatum, les repentirs et les abjurations, les préférences pour les petits ensembles, les enregistrements mystérieux avec pseudonymes et dénominations imposées par les maisons de disques ou les caprices du moment, et toute cette franc-maçonnerie du samedi soir dans la chambre d’étudiant ou les caves, avec des filles qui préfèrent danser en écoutant Star Dust ou When your man is going to put you down et qui exhalent une odeur douce et lente de parfum, de peau et de chaleur, elles se laissent embrasser vers la fin de la soirée, quelqu’un a mis The blues with a feeling et l’on danse presque immobile en se balançant seulement, et tout est trouble, sale et canaille, et tous les garçons ont envie d’arracher ces corsages tièdes tandis que les mains caressent une épaule, et toutes les filles ont la bouche entrouverte et elles s’abandonnent à la peur délicieuse et à la nuit et alors se dresse une trompette qui les possède toutes pour tous les hommes qui sont là, qui les prend d’une seule phrase chaude et les laisse retomber comme de l’herbe fauchée entre les bras de leur compagnon, et il y a une course immobile, un saut dans l’air de la nuit au-dessus de la ville, jusqu’à ce qu’un piano minutieux les rende à elles-mêmes, épuisées, réconciliées et toujours vierges, jusqu’au samedi suivant, tout cela en une musique qui effraie les bonnes gens des places d’orchestre pour qui il ne saurait y avoir de vérité sans programme imprimé et ouvreuse, et ainsi va le monde et le jazz est comme un oiseau qui émigre ou immigre ou transmigre, saute-barrière, moque-douanes, quelque chose qui court et se répond, et ce soir Ella Fitzgerald chante à Vienne tandis que Kenny Clarke inaugure une cave à Paris et qu’à Perpignan bondissent les doigts d’Oscar Peterson et que Satchmo est partout avec ce don d’ubiquité que lui a donné le Seigneur, à Birmingham, à Varsovie, à Milan, à Buenos Aires, à Genève, dans le monde entier, c’est inévitable, c’est la pluie et le pain et le sel, cela se fiche éperdument des rites nationaux, des traditions inviolables, de la langue et du folklore, un nuage sans frontières, un espion de l’air et de l’eau, un archétype, une chose d’avant, du plus profond, qui réconcilie les Mexicains avec les Norvégiens, les Russes avec les Espagnols, les réincorpore au sombre feu central oublié, les rend, mal et maladroitement et de façon précaire, à une origine trahie, leur montre qu’il y avait peut-être d’autres chemins et que celui qu’ils ont pris n’était pas l’unique et le meilleur ou peut-être qu’il y avait d’autres chemins et que celui qu’ils ont pris était le meilleur mais aussi peut-être qu’il y avait d’autres chemins doux à prendre et qu’ils ne les ont pas pris ou qu’ils les ont pris à moitié et qu’un homme est toujours un peu plus qu’un homme et un peu moins qu’un homme, plus qu’un homme parce qu’il renferme ce que le jazz pressent, éclaire et même anticipe, et moins qu’un homme parce qu’il a fait de cette liberté un jeu esthétique ou moral, un échiquier où il se réserve d’être la tour ou le cheval, une définition de la liberté que l’on apprend dans les écoles, précisément dans les écoles où l’on n’a jamais appris et où l’on n’apprendra jamais aux enfants la première mesure d’un ragtime et la première phrase d’un blues, etc., etc.
Nadie parecía dispuesto a contradecirlo porque Wong esmeradamente aparecía con el café y Ronald, encogiéndose de hombros, había soltado a los Waring’s Pennsylvanians y desde un chirriar terrible llegaba el tema que encantaba a Oliveira, una trompeta anónima y después el piano, todo entre un humo de fonógrafo viejo y pésima grabación, de orquesta barata y como anterior al jazz, al fin y al cabo de esos viejos discos, de los show boats y de las noches de Storyville había nacido la única música universal del siglo, algo que acercaba a los hombres más y mejor que el esperanto, la Unesco o las aerolíneas, una música bastante primitiva para alcanzar universalidad y bastante buena para hacer su propia historia, con cismas, renuncias y herejías, su charleston, su black bottom, su shimmy, su foxtrot, su stomp, sus blues, para admitir las clasificaciones y las etiquetas, el estilo esto y aquello, el swing, el bebop, el cool, ir y volver del romanticismo y el clasicismo, hot y jazz cerebral, una música-hombre, una música con historia a diferencia de la estúpida música animal de baile, la polka, el vals, la zamba, una música que permitía reconocerse y estimarse en Copenhague como en Mendoza o en Ciudad del Cabo, que acercaba a los adolescentes con sus discos bajo el brazo, que les daba nombres y melodías como cifras para reconocerse y adentrarse y sentirse menos solos rodeados de jefes de oficina, familias y amores infinitamente amargos, una música que permitía todas las imaginaciones y los gustos, la colección de afónicos 78 con Freddie Keppard o Bunk Johnson, la exclusividad reaccionaria del Dixieland, la especialización académica en Bix Beiderbecke o el salto a la gran aventura de Thelonius Monk, Horace Silver o Thad Jones, la cursilería de Erroll Garner o Art Tatum, los arrepentimientos y las abjuraciones, la predilección por los pequeños conjuntos, las misteriosas grabaciones con seudónimos y denominaciones impuestas por marcas de discos o caprichos del momento, y toda esa francmasonería de sábado por la noche en la pieza del estudiante o en el sótano de la peña, con muchachas que prefieren bailar mientras escuchan Star Dust o When your man is going to put you down, y huelen despacio y dulcemente a perfume y a piel y a calor, se dejan besar cuando es tarde y alguien ha puesto The blues with a feeling y casi no se baila, solamente se está de pie, balanceándose, y todo es turbio y sucio y canalla y cada hombre quisiera arrancar esos corpiños tibios mientras las manos acarician una espalda y las muchachas tienen la boca entreabierta y se van dando al miedo delicioso y a la noche, entonces sube una trompeta poseyéndolas por todos los hombres, tomándolas con una sola frase caliente que las deja caer como una planta cortada entre los brazos de los compañeros, y hay una inmóvil carrera, un salto al aire de la noche, sobre la ciudad, hasta que un piano minucioso las devuelve a sí mismas, exhaustas y reconciliadas y todavía vírgenes hasta el sábado siguiente, todo eso en una música que espanta a los cogotes de platea, a los que creen que nada es de verdad si no hay programas impresos y acomodadores, y así va el mundo y el jazz es como un pájaro que migra o emigra o inmigra o transmigra, saltabarreras, burlaaduanas, algo que corre y se difunde y esta noche en Viena está cantando Ella Fitzgerald mientras en París Kenny Clarke inaugura una cave y en Perpignan brincan los dedos de Oscar Peterson, y Satchmo por todas partes con el don de ubicuidad que le ha prestado el Señor, en Birmingham, en Varsovia, en Milán, en Buenos Aires, en Ginebra, en el mundo entero, es inevitable, es la lluvia y el pan y la sal, algo absolutamente indiferente a los ritos nacionales, a las tradiciones inviolables, al idioma y al folklore: una nube sin fronteras, un espía del aire y del agua, una forma arquetípica, algo de antes, de abajo, que reconcilia mexicanos con noruegos y rusos y españoles, los reincorpora al oscuro fuego central olvidado, torpe y mal y precariamente los devuelve a un origen traicionado, les señala que quizá había otros caminos y que el que tomaron no era el único y no era el mejor, o que quizás había otros caminos, y que el que tomaron era el mejor, pero que quizá había otros caminos dulces de caminar y que no los tomaron, o los tomaron a medias, y que un hombre es siempre más que un hombre y siempre menos que un hombre, más que un hombre porque encierra eso que el jazz alude y soslaya y hasta anticipa, y menos que un hombre porque de esa libertad ha hecho un juego estético o moral, un tablero de ajedrez donde se reserva ser el alfil o el caballo, una definición de libertad que se enseña en las escuelas, precisamente en las escuelas donde jamás se ha enseñado y jamás se enseñará a los niños el primer compás de un ragtime y la primera frase de un blues, etcétera, etcétera.
Il avait très proprement pris au piège l’étranger trop confiant.
Diestramente había cazado al incauto extranjero.
Ils mirent de côté leurs encensoirs, leurs bannières et leurs bâtons sacrés. Ils rengainèrent leurs litanies pour accomplir leur besogne avec autant d’efficacité et d’indifférence que des Engloutisseurs sur un champ de bataille, sachant bien qu’ils ne pouvaient pas faire du travail propre.
Los que estaban recostados a un lado de sus incensarios, de sus banderas y de sus sagradas insignias, cesaron sus cantos y ayudaron, trabajando rápida e indiferentemente como los acuchilladores en el campo de batalla, dando a entender que no podían trabajar muy diestramente.
Des vidéos de batailles sanglantes, dans l'espace, les tripes des Marines giclant contre les parois des vaisseaux des doryphores. Des holos des guerres propres de la flotte, les vaisseaux se muant en éclairs lumineux lorsque les appareils se tuaient mutuellement dans la nuit dense de l'espace.
Vídeos de batallas sangrientas en el espacio, los marinos rociando con sus tripas las paredes de las naves de los insectores. Holografías de guerras limpias de la flota, naves convirtiéndose en orlas de luz cuando las astronaves se aniquilaban diestramente en la noche profunda.
Des gens disparaissaient en silence, sans laisser de traces, et il n’y avait pas de cour d’appel pour entendre leur pourvoi – ou bien on les voyait reparaître en public proprement estropiés ou dûment aveugles, et étrangement peu désireux de conter leurs infortunes en public.
La gente desaparecía en silencio, sin dejas rastros, y no había corte de apelaciones para atender sus reclamos, en caso de que los hicieran; o bien reaparecían en la vida civil, elegantemente mutilados o diestramente cegados y, no se sabe por qué, curiosamente reacios a hablar de su desgracia en público.
Il évoqua à l’intention du sergent l’hypothétique carrière de l’homme qui se trouvait devant eux, ses mains esquissant avec une prodigieuse dextérité les formes de tant de cheminements si divers convergeant ici dans l’ultime autorité du présent – ce furent ses propres paroles – comme des lanières se rejoignent dans l’œil d’un anneau.
Explicó al sargento a grandes rasgos la problemática carrera del hombre que tenían delante, bosquejando diestramente con sus manos las formas de los muchos y variados caminos que convergían aquí en la autoridad última de lo existente -asimismo lo expresó- como cordeles que uno hace pasar por el ojo de una anilla.
Peu à peu, adroitement, il entraîna Kao Lien à parler, si bien que vers minuit il avait appris tout ce que Kao Lien avait constaté : la cruelle situation des Juifs et la division qui existait dans la propre demeure d’Ezra. Le rabbin, Leah et Mme Ezra d’un côté, et Ezra de l’autre.
Poco a poco, diestramente, fue conduciendo a Kao Lien, hasta que éste se lo contó todo, y hacia medianoche comprendía ya exactamente lo que Kao Lien había visto, lo cruel que era la condición de los judíos, y cómo, en casa de Ezra, había una división entre el rabino, Leah y madame Ezra, de su parte, y Ezra de la otra.
D’un geste rapide, le filet déployé en éventail sur le sable, un coup de trident pour faire reculer l’adversaire, l’épée rejetée de côté dans le but de lui faire placer un talon imprudent sur le filet, qui d’un coup sec s’arrache soudain et voilà l’homme étendu sur sa propre ombre sous le soleil vertical.
La red se extendió diestramente sobre la arena, el tridente partió hacia delante para hacer retroceder al otro, la espada rechazada a un lado para servir al propósito de que un talón se instalara desprevenidamente sobre la red y tirar, y el adversario cayó sobre su sombra bajo el alto sol.
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