Translation for "phlogopite" to spanish
Phlogopite
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XLI Si quelqu’un avait plongé les yeux jusque dans les profondeurs de la terre, si quelqu’un avait observé cet espace, invisible et incommensurable mais non infini, qui, au terme de centaines de millions d’années d’un travail monstrueux, car invisible et incommensurable mais non infini, avait donné naissance à cet instant, cet instant unique, non reproductible dans la vie du jardin, lorsque le petit-fils du prince Genji, en proie à des vertiges, avait filé, aveuglément, devant son entrée, si quelqu’un avait plongé les yeux sous la terre à cet endroit, et s’était interrogé sur ce qui se trouvait sous le jardin, il aurait pu déployer son regard jusqu’à la couche inférieure extrême du globe terrestre appelée lithosphère, faire ici une halte, quelque part entre le quatre-vingtième et le centième kilomètre de cette insondable profondeur, s’attarder à la limite de la couche terrestre, qui portait le nom de manteau supérieur, car cette extraordinaire couche terrestre avait été et était restée le véritable berceau des roches, puisque c’est ici qu’étaient nés les quatre minéraux principaux, l’olivine, le pyroxène, l’amphibole et le phlogopite, ainsi que d’autres minéraux, ne différant des précédents – mais considérablement – que par leur granulométrie, comme ici, sous le jardin, la serpentine et la chlorite, des minéraux dits accessoires, d’extraordinaires minéraux complémentaires qui avaient résisté à la force phénoménale des processus qui avaient marqué l’histoire de l’évolution de la terre, des centaines de millions d’années de pressions, de températures, de mouvements, de fractures, de fontes, de solidifications, ils avaient survécu à tout, et certains de ces minéraux, si singuliers et véritablement magiques, dont, par exemple, le plus merveilleux d’entre eux, le zircon, protégés par une résistance quasi surnaturelle, avaient survécu sans subir la moindre modification de leur structure, malgré la puissance et la longévité de ces pressions, températures, ces mouvements et fractures des plaques tectoniques, ces fontes et solidifications, voilà, si quelqu’un avait pu plonger les yeux sous les profondeurs de la terre, voilà ce qu’il aurait pu voir, cela et puis ce qui s’était passé au-dessus du manteau, lors des monstrueux et gigantesques processus qui avaient affecté la croûte terrestre, lorsque, au cours des longs glissements des plaques tectoniques, puis de leur chute brutale, s’était formée la croûte avec sa structure magmatique relativement homogène, une structure où l’on retrouvait encore l’olivine, le pyroxène, l’amphibole, la biotite, il aurait pu observer le gabbro, constituant principal de la matière de cette croûte, et puis, en remontant progressivement, il aurait pu voir apparaître les roches acides, formées du célèbre quartz, réputé pour son extraordinaire résistance, et puis, dans les énormes fissures, les dolérites, et, en remontant encore, la couche des basaltes avec, à son sommet, le coussin de lave, et puis les sédiments, issus de l’impitoyable processus de désagrégation des roches, il aurait pu, de cette façon, voir comment s’était construit depuis les vertigineuses profondeurs tout ce qui menait ici, à la surface de la terre, au-dessus des sédiments, à ces quelques mètres carrés de sol, résultats de l’action de l’eau, du vent, de la chaleur, du froid glacial, et puis naturellement de millions de bactéries, le sol de ce jardin, une terre sombre, fertile, meuble, une terre noire que les habitants locaux appelaient kurotsuchi, bref, si une personne avait souhaité et eu la capacité de baisser les yeux jusque sous la terre, elle aurait pu choisir cette voie-là, ou bien une autre, celle, par exemple, qui menait au monde des cristaux, et dans ce cas, tout en baissant les yeux, et sa pensée, en direction des profondeurs, elle se serait demandé quelle force, quel divin jeu de hasard, aussi éminemment complexe que sérieux, avaient pu donner naissance à la matière solide, ce magique système d’ions et d’atomes présent dans l’univers et ici, sur la Terre, quelle divine intelligence avait pu créer le système lui-même, les bases de tout système, tel le système cristallin, elle se serait appliquée à comprendre pourquoi la matière originellement désordonnée, avec ses turbulentes particules qui se déplaçaient en tourbillonnant de façon anarchique, avait cherché à se conformer aux lois de la géométrie, à ordonnancer selon des règles ce qui jusqu’ici avait toujours navigué sur les courants des forces du hasard, elle se serait interrogée, en scrutant les profondeurs du jardin, sur le sens réel de la diversité, en apparence illimitée, des systèmes cristallins, des classes de cristaux, des molécules, des formes cristallines, elle se serait interrogée sur le sens des lois de la géométrie, une loi selon laquelle la source de l’immortalité n’était autre que la répétition elle-même, oui, elle aurait pu suivre cette voie, cette personne, en cette fin de matinée, lorsque le petit-fils du prince Genji passait devant les marches en pierre et le porche en pierre, si elle avait cherché à savoir ce qui avait donné naissance à ce jardin, mais, en fin de compte, le plus efficace eut été pour elle de s’arrêter dans ce jardin et de porter toute son attention sur un seul élément, un élément crucial, qui représentait le matériau de base à la construction de tout, y compris de la Terre et de ce jardin, un élément qui, enfermé dans l’énigmatique formule SiO, complétée et subdivisée sous de multiples formes, était présent dans l’olivine, le pyroxène, l’amphibole, dans la biotite, dans le quartz, dans le zircon, il se trouvait dans presque tout ce qui, dans les profondeurs, avait construit la Terre, elle aurait dû, cette personne, se concentrer, dans cette vaste et longue histoire, sur le silicium, sur l’importance fondamentale de l’impériale famille des silicates, qui, dans un temps et un espace invisibles et incommensurables mais non infinis, avait été l’une des clés de voûte de cette pensée divine, tandis que l’autre avait donné naissance à cette terre noire, riche et fertile, à ce tapis de mousse, à ces huit hinoki, à ce jardin, en cette fin de matinée, en cet instant unique, lorsque le petit-fils du prince Genji, à la recherche d’un lieu sûr, d’un peu de tranquillité, d’une présence humaine et d’un verre d’eau, était passé, en se cramponnant au mur d’enceinte, devant son entrée. XLII Pendant ce temps, dans les ruelles désertes du quartier de Fukuine, l’état des hommes de l’escorte s’était considérablement détérioré.
XLI Si alguien hubiese mirado a las profundidades, si alguien hubiese mirado al espacio subterráneo inconmensurable e invisible, pero no infinito, que, en un trabajo de millones de siglos, terrible, por inconmensurable e invisible, pero no infinito, produjo ese instante único e irrepetible del jardín a la última hora de la mañana del día en el que el nieto del príncipe Genji, ciego, sufriente y mareado, pasó ante su entrada, si alguien hubiese mirado a las honduras, pues, o, dicho de otro modo, si se hubiese sumido, pensando, en las honduras para averiguar qué había debajo del jardín, habría podido recorrer con la mirada las fronteras inferiores de la capa denominada litosfera continental, podría haberse detenido allí, a la inconcebible profundidad de entre ochenta y cien kilómetros y haber posado, por ejemplo, la mirada en la frontera de la capa terrestre denominada manto superior, puesto que esa capa excepcional, ese llamado manto superior era y seguía siendo el auténtico lugar de nacimiento de las rocas, dado que allí surgían cuatro minerales de suma importancia, el olivino, el piroxeno, el anfíbol y la flogopita, y, a partir de allí, distinguiéndose de ellos sólo por el tamaño de grano, pero distinguiéndose, eso sí, de forma efectiva, precisamente debajo de este jardín, la serpentina y la clorita, dado que allí nacían los llamados accesorios, esos extraordinarios minerales complementarios que sobrevivieron a todos los procesos increíblemente violentos de la evolución de la tierra, a la historia de cientos de millones de años de presiones y temperaturas, de movimientos y fracturas, de derretimientos y solidificaciones, lo cual significó que estos minerales tan singulares y realmente mágicos como, muy concretamente, el más extraordinario, el zircón, sobrevivieron sin cambio alguno, protegidos por una persistencia que no era de este mundo, superaron, sin que se produjera ni la más mínima variación en su estructura, movimientos y fracturas, derretimientos y solidificaciones, todos increíblemente violentos y duraderos, o sea, que quien hubiese mirado abajo, habría visto esto y habría visto, además, lo que ocurrió encima de dicho manto, en los procesos tremendos y monumentales de la corteza terrestre, cuando entre los lentos desplazamientos y las gigantescas magulladuras de las placas tectónicas se formó la corteza con su estructura magmática en gran parte uniforme y habría vuelto a encontrar, en esta estructura, el olivino, el piroxeno, el anfíbol y la biotita, es decir, habría visto el gabro, del que consiste, de hecho, la corteza y habría podido seguir cómo, al ir ascendiendo, iban apareciendo las llamadas rocas ácidas, entre ellas el célebre cuarzo, famoso por su extraordinaria resistencia, cómo se iban formando en las gigantescas grietas los filones de dolerita y cómo se alzaba sobre éstas la capa de basalto y, en lo alto, el llamado sedimento con la lava y el proceso implacable de la meteorización, habría comprobado, pues, cómo se construyó desde las terroríficas honduras aquello que luego condujo a la superficie, es decir, en lo más alto de los sedimentos, a aquel terreno de pocos metros cuadrados creado por el agua, el viento, el calor y el frío glacial y, desde luego, por millones de bacterias, que debajo de este jardín en concreto era un terreno oscuro, productivo, blando, al que la gente del lugar llamaba kurotsuchi, o sea, tierra negra, es decir, que quien hubiera podido y sabido mirar realmente abajo, habría podido elegir este camino, pero también aquel que llevaba al mundo de los cristales, en cuyo caso, al mirar o, mejor dicho, al pensar hacia abajo, se habría preguntado qué fuerzas, qué juegos inefablemente complejos e imponderablemente serios del azar divino, habían creado la materia sólida, ese orden mágico de iones y átomos tanto en el Universo como aquí en la Tierra, se habría preguntado qué razón divina pudo crear este orden y el fundamento de todo orden, la estructura cristalina, se habría preguntado, deseoso de comprender, por qué aspiraba la materia, caótica en su origen, con sus partículas agitadas, revoltosas, caracterizadas por movimientos irregulares, a responder a las leyes de la geometría, por qué quería ordenarse según reglas aquello que hasta entonces se había arrastrado sin regla alguna impulsado por las llamadas fuerzas del azar, y se habría preguntado, al investigar las profundidades del jardín, si realmente comprendía el sentido y el significado de los sistemas de cristales, de las clases de cristales, de las células elementales, de la variedad aparentemente infinita de las formaciones cristalinas, de la existencia de las leyes de la simetría, de la ley según la cual la fuente de la inmortalidad no es más que la propia repetición, habría podido seguir por tal vía, habría podido elegir tal camino quien en ese momento, a esa hora tardía de la mañana en que el nieto del príncipe Genji pasaba por delante de los escalones de piedra y de la puerta de piedra, hubiese deseado averiguar qué había creado ese jardín desde debajo del suelo, aunque lo correcto habría sido que, al detenerse en el jardín para saber qué había debajo y qué lo había creado, hubiera centrado su atención en un único elemento decisivo que servía de materia fundamental para la estructuración tanto de la Tierra como del propio jardín y que, encerrado en las fórmulas misteriosas, complementarias y diversificadas, de las diferentes formas del SiO, se hallaba en el olivino, en el piroxeno, en el anfíbol y en la biotita, así como en el cuarzo y en el zircón y en casi todo cuanto allá abajo había generado esta Tierra, es decir, lo correcto habría sido que se hubiera concentrado únicamente en el silicio al contemplar esta inmensa historia, en la majestuosa importancia del grupo de los silicatos, que era, en un tiempo y un espacio inconmensurables e invisibles, pero no infinitos, la clave de la idea divina, en cuyo otro extremo se situaban este terreno oscuro, rico y productivo, esta alfombra de musgo, estos ocho cipreses de hinoki, este jardín a última hora de la mañana, en ese instante único en el que el nieto del príncipe Genji, ansioso por encontrar un lugar seguro, empeñado en buscar cierta tranquilidad, a una persona y un vaso de agua, pasó por delante de su entrada apoyándose de vez en cuando en el muro. XLII Mientras, el séquito vagaba cada vez más desesperanzado por las calles desiertas del distrito de Fukuine.
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