Translation for "opacifié" to spanish
Opacifié
Translation examples
Les yeux étaient ronds et écarquillés, les iris opacifiés d’une taie, d’un gris brumeux.
Los ojos eran grandes y redondos, y los iris estaban nublados por un color gris ahumado.
Il devait mesurer au moins quatre mètres cinquante, mais le plus frappant, chez lui, c’était son énorme œil d’un blanc laiteux, opacifié par la cataracte.
Debía de medir al menos cinco metros, pero lo más asombroso era su enorme ojo nublado, cubierto de cicatrices y la telaraña de unas cataratas;
Contemplez-la, c’est pour cela que je vous veux, et moi qui me dévêts aussi, contemplez-moi aussi : célébrez ma puissance érigée, enviez-la-moi, c’est pour cela que je vous nourris, regardez-moi me coucher auprès d’Inés, dans le froid lancéolé des feuilles, la forcer à ouvrir ses yeux dorés, bruns, verts, pour regarder ces autres yeux étincelants dont la douleur à nous contempler rehausse notre stature, voyez mes mains qui te caressent, mes lèvres parcourant ta fraîcheur qui s’attiédit, chauffe, brûle, mon sexe qui te fait soupirer, gémir, oublier que tu ne penses à rien, j’occupe tout le vide que tu ne m’abandonnes pas et que tu as refusé de m’abandonner en cinq ans de félicité, écoutez-la gémir, la pudeur d’Inés cède, tombe et la laisse plus nue et plus collée à moi, murmurant mon nom prodigieux, gémissant à mesure que je l’envahis, hurlant enfin sans souci qu’on l’entende et qu’on la voie quand enfin je triomphe en elle et m’abats tout entier face à cette infinité d’yeux acérés, jaunes, verts, glacials, fourbis, qui s’allument oscillants et se cachent et reparaissent avec leur désir de voir encore, renouvelant ma puissance, à la seule condition que je voie des regards phosphorescents dans la végétation qui me dissimulait moi aussi, mère Benita, car je les surveillais, j’étais deux de ces yeux allumés dans l’obscurité du parc de la Rinconada, deux de ces pupilles qui faisaient partie du chœur nécessaire à l’unicité du plaisir, deux de ces yeux, les plus avides, les plus tourmentés, les plus blessés, c’étaient les miens, mère Benita, ces mêmes yeux que vous voyez maintenant embrumés par la fièvre, dont vous essayez d’abaisser les paupières avec vos mains pour que je me repose, que je dorme, dors, Mudito, dors, repose, dors, ferme les yeux, me dites-vous, éteins ton regard qui a fait son temps, baisse tes paupières et endors-toi, mais je ne peux les fermer car ils brûlent dans mes orbites en les regardant jouir parmi les feuillages, l’oreille aux aguets des mots entrecoupés et de la rumeur de leurs corps, le nez attentif aux parfums de l’amour, et mes mains, cette main que vous tenez dans la vôtre, cette main, sans qu’ils s’en rendissent compte dans l’émoi des sens, toucha leurs corps tandis qu’ils faisaient et refaisaient leur félicité, jusqu’à ce que leurs yeux se fussent éteints parmi les feuillages, don Jerónimo les cherchait pour se renouveler à leurs regards fulgurants maintenant opacifiés, où sont-ils, où sont-ils, ils sont partis, Inés, nous restons dans l’obscurité complète, peut-être n’y eut-il jamais d’yeux pour nous contempler et tout a-t-il toujours été obscur, non, voici les yeux jaunes, je suis de nouveau moi, je te désire maintenant plus que jamais car je sais que tu es fatiguée et je suis fatigué, ces yeux jaunes et chassieux me voient te pénétrer, te voient revivre, les yeux chassieux près des nôtres, encore, encore plus près, jusqu’à ce qu’Inés eût poussé son dernier cri, mère Benita, qui ne fut pas seulement un cri de plaisir mais un cri de terreur, car en ouvrant les yeux pour voir la constellation des regards brillants des témoins et la figure de Jerónimo, elle vit la chienne jaune s’approcher, les flairer et lécher les liqueurs déposées par leurs corps sur les feuillages : la chienne jaune, pantelante, baveuse, couverte de boutons et de verrues, la faim inscrite dans les yeux, elle, la seule capable de provoquer le cri.
Contémplenla, que para eso los tengo, y a mí, que también me desnudo, también contémplenme: celebren mi potencia erguida, envidíenmela que para eso los alimento, vean cómo me acuesto junto a Inés entre el frío lanceolado de las hojas, cómo la obligo a abrir sus ojos pardos, verdes, para mirar esos otros ojos refulgentes cuyo dolor al contemplarnos acrecienta nuestra estatura, cómo te acarician mis manos, mis labios que recorren tu frescura que se entibia, se calienta, arde, mi sexo te hace suspirar, gemir, olvidar que no estás pensando en nada, yo ocupando todo el vacío que no me entregas y te has negado a entregarme durante cinco años de dicha, óiganla gemir, cómo cede el pudor de Inés y cae y la deja más desnuda y más pegada a mí, murmurando mi nombre prodigioso, gimiendo a medida que la invado, aullando por fin sin importarle que la oigan y la vean cuando por fin triunfo en ella y caigo entero frente a esa infinidad de ojos acerados, amarillos, verdes, glaciales, bruñidos, que se encienden oscilantes y se ocultan y reaparecen ansiosos de ver de nuevo, renovando mi potencia, siempre que vea fosforescer miradas entre la vegetación que también me ocultaba a mí, madre Benita, porque yo los estaba vigilando, dos de esos ojos encendidos en la oscuridad del parque de la Rinconada, dos de esas pupilas del coro necesario para la singularidad del placer, dos de esos ojos, los más ávidos, los más atormentados, los más heridos eran mis ojos, madre Benita, estos mismo ojos que ahora usted ve nublados por la fiebre, cuyos párpados usted trata de bajar con sus manos para que descanse y duerma, duerme, Mudito, duerme, descansa, duerme, cierra tus ojos, me dice usted, apaga tu mirada que ya ha servido, baja los párpados y duérmete, pero no los puedo cerrar porque arden en mis órbitas mirándolos gozarse entre las hojas, mis oídos alerta a las palabras entrecortadas y al rumor de sus cuerpos, mi nariz al perfume del amor, y mi mano, esta mano que usted tiene en la suya, sin que ellos se dieran cuenta en el alboroto de sensaciones, esta mano toco esos cuerpos mientras creaban la dicha una y otra vez, hasta que los ojos entre la vegetación se fueron apagando y don Jerónimo los buscaba para renovarse en sus miradas fulgurantes opacadas, dónde están, dónde están, se han ido, Inés, se han ido, quedamos en la oscuridad total, quizá no haya habido nunca ojos contemplándonos y todo haya sido siempre oscuro, no, ahí están los ojos amarillos, soy yo otra vez, te deseo más que nunca ahora porque sé que estás cansada y porque yo estoy cansado, esos ojos amarillos y legañosos ven cómo te penetro, cómo revives, los ojos legañosos cerca de los nuestros, más, más, hasta que Inés lanzó el grito final, madre Benita, que no fue sólo un grito de placer sino también un grito de terror, porque al abrir los ojos para ver la constelación de miradas relucientes de los testigos alrededor del rostro de Jerónimo, vio a la perra amarilla que se acercó a husmearlos o a lamer los jugos que sus cuerpos dejaron sobre las hojas: la perra amarilla, acezante, babosa, cubierta de granos y verrugas, el hambre inscrita en la mirada, ella, dueña del poder para provocar el grito.
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