Translation for "non-détecté" to spanish
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DÉCÈS PROVENANT D’UN MAUVAIS FONCTIONNEMENT NON DÉTECTÉ DU MEOG 13. MANUEL D’ASSURANCES
MUERTE CAUSADA POR DISFUNCION NO DETECTADA DEL MEM 13
DÉCÈS PROVENANT D’UN MAUVAIS FONCTIONNEMENT NON DÉTECTÉ DU MEOG, ce verdict les hantait tous depuis sept jours.
MUERTE OCASIONADA POR DISFUNCION NO DETECTADA DEL MEM les había rondado por la cabeza durante siete días.
— … non détectés par le système de radars, certaines de nos sources indiquent qu’une anomalie a été enregistrée dans les relevés de température, qui pourrait être liée aux attaques.
—… no detectadas por las baterías de radar. Hemos recibido informes de que ha tenido lugar una anomalía térmica que puede estar relacionada con el ataque.
Le MEOG a tenté de diagnostiquer la cause du décès, mais en vain, aussi a-t-il transmis au chef d’équipe l’information : « Décès causé par un défaut de fonctionnement non détecté du MEOG », puis il a congelé le cadavre pour analyse ultérieure sur Terre.
El MEM intentó diagnosticar la causa de la muerte pero no pudo, así que comunicó a la supervisora «Muerte causada por disfunción no detectada del MEM» y luego congeló el cadáver para un análisis ulterior en la Tierra.
Pendant que les enfants se changent, j’essaie d’utiliser ma tablette pour voir si j’arrive à contacter Brendan, ou alors quelqu’un de la famille à Cork, plus proche géographiquement, mais sans succès : tout ce que j’obtiens, c’est un SERVEUR NON DÉTECTÉ, suivi d’un SI DES PROBLÈMES PERSISTENT, CONTACTEZ VOTRE REVENDEUR. Merci du conseil.
Mientras los niños se cambian compruebo la tablet, a ver si puedo contactar con Brendan o al menos con alguno de mis parientes cercanos de Cork, pero nada: lo único que me sale es un mensaje de SERVIDOR NO DETECTADO, y SI LOS PROBLEMAS PERSISTEN, CONTACTE CON SU PROVEEDOR LOCAL. Es inútil.
Ce cauchemar éveillé ne durait pas plus de trente secondes, un photomontage rapide qui n’en réclamait pas moins un Klonopin : un tireur fou à l’école, quelqu’un qui murmure «J’ai tellement peur » sur le portable, des bruits de pétards qui éclatent dans le fond, la balle en ricochet qui abat l’élève de cours élémentaire, les coups de feu tirés au hasard dans la bibliothèque, le sang répandu sur une copie d’examen non terminé, les flaques rouges qui s’étalent sur le linoléum, le bureau maculé de viscères, un professeur blessé poussant des enfants hébétés hors de la cafétéria, le gardien abattu d’une balle dans le dos, la petite fille murmurant « Je crois que je suis touchée » avant de s’évanouir, les camionnettes de CNN qui arrivent, le shérif qui bégaie à la conférence de presse, les bulletins d’information sur les écrans de télévision, le présentateur « soucieux » donnant les dernières nouvelles, les hélicoptères en vol stationnaire, les derniers instants quand le tireur fou place le canon de son magnum dans sa bouche, les salles d’urgence bondées à l’hôpital et les gymnases en morgues improvisées, le ruban jaune des scènes de crime tout autour de la cour de récréation – et puis dans les jours qui suivent : la 22 long rifle manquante dans le placard du beau-père, le journal retrouvé qui détaille le désespoir et le sentiment de rejet du garçon, un garçon qui prenait les plaisanteries au premier degré, un garçon qui n’avait rien à perdre, l’Elavil qui ne faisait pas son effet et le trouble bipolaire non détecté, le livre sur la sorcellerie trouvé sous son lit, le X scarifié sur sa poitrine et la tentative de suicide le mois précédent, la fracture de la main après le coup de poing dans le mur, les nuits passées à compter jusqu’à mille allongé sur son lit, le lapin domestique retrouvé un peu plus tard cet après-midi-là, pendu dans un petit placard – et enfin les images finales du reportage sans fin : le drapeau à mi-hauteur sur sa hampe, les services commémoratifs, les centaines de bouquets, de bougies, de jouets qui couvrent les marches qui mènent à l’école, la main sanguinolente d’une victime en couverture de Newsweek, les questions posées, les haussements d’épaules désabusés, les plaintes des parties civiles, les crimes similaires, les raisons pour lesquelles vous cessez de prier.
Esta pesadilla despierto no duraba más de treinta segundos, se reducía a un montaje rápido que no obstante exigía un Klonopin: una irrupción violenta en el colegio, un «Tengo mucho miedo» susurrado por el móvil por encima de lo que parecen petardos de fondo, la bala rebotada que arroja al niño de segundo curso al suelo, los disparos indiscriminados en la biblioteca, la sangre esparcida sobre un examen por terminar, los charcos rojos formándose en el linóleo, el pupitre salpicado de vísceras, un profesor herido que saca a niños aturdidos de la cafetería, el guardia con un tiro en la espalda, la chica que musita «Me han dado» antes de desmayarse, las furgonetas de la CNN que llegan al lugar, el sheriff que tartamudea en la rueda de prensa de emergencia, los boletines que ocupan las pantallas de los televisores, el presentador «impresionado» que informa de las novedades, los helicópteros sobrevolando el lugar, los momentos finales cuando el asaltante se lleva la Magnum a la boca, las urgencias del hospital saturadas y los gimnasios transformados en morgues improvisadas y la cinta policial amarilla delimitando todo un patio; y después, tras el desenlace: el rifle del calibre veintidós que falta de la vitrina del padrastro, el diario en el que se narra la desesperación y el rechazo del chico, un chico que se tomó muy mal las burlas, el chico que no tenía nada que perder, el Elavil que no funcionó o el desorden bipolar no detectado, el libro sobre brujería encontrado bajo la cama, la X grabada en su pecho y el intento de suicidio del mes anterior, la mano rota de golpear contra la pared, las noches en vela contando hasta mil en la cama y el conejito descubierto esa misma tarde colgado de un gancho en un armario; y, por último, las imágenes finales de la cobertura infinita: la bandera a media asta, los funerales, los cientos de ramos y velas y juguetes que cubren las escaleras de entrada al colegio, la mano ensangrentada de una víctima en la portada de Newsweek, las preguntas, los encogimientos de hombros, las demandas civiles, los que copian la matanza, las razones por las que dejas de rezar.
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