Translation for "mrs x" to spanish
Mrs x
Translation examples
señora x
(B) Jamais au cours de l’année qu’a duré la phase terminale de son père Mrs. X n’a donné le moindre signe qu’elle soupçonnait ce qui se tramait de conflit interne et d’horreur autoseptique chez son époux.
b) A lo largo del año de la enfermedad terminal de su padre, la señora X no ha dado ninguna señal de saber nada acerca del conflicto interior de X ni del horror que experimenta hacia su propio interior séptico.
Que cet échange cathartique ait lieu avant que Y ait commis ce qu’il a commis et provoqué la colère de X(16), ou après – ce qui signifierait que la stratégie de passivité stoïque opposée aux vitupérations de X a payé et que l’amitié entre les deux hommes est restaurée –, ou même que la rage de X à la « trahison » supposée de Y découle de cet échange précis – X se figurant que Y a peut-être cafardé à Mrs. X son autolâtrie secrète au cours de cette période émotionnellement cataclysmique entre toutes –, rien de tout cela n’est très clair mais pour cette fois peu importe car rien de tout cela n’est capital ; ce qui l’est vraiment c’est que X, aiguillonné par un mixte de douleur et de bête fatigue, ravale enfin son orgueil, expose son cœur nécrosé et demande à Y ce qu’il pense qu’il (X) devrait faire, pour l’amour du ciel, pour résoudre le conflit intérieur, apaiser la honte secrète et absoudre sincèrement le beau-père à l’agonie d’avoir été toute sa vie un tel connard titanesque, pour parvenir à jeter leurs différends aux oubliettes, à ignorer tout simplement les jugements moralisateurs du vieux con suffisant, ainsi que son antipathie manifeste, et à dépasser son propre sentiment de non grata-itude périphérique, pour se contenter de tenir bon, tout simplement, et d’essayer d’épauler le vieux monsieur, d’éprouver de l’empathie à l’égard de l’amas familial grouillant et hystérique de sa femme et être là pour eux, vraiment, pour apporter son soutien, son épaule et sa présence à Mrs. X et aux petits X en ces temps troublés, histoire de vraiment penser d’abord à eux pour une fois, au lieu de mariner dans ses sentiments d’exclusion, de rancœur, de viva cancrosum et de dégoût de soi, de macérer dans l’auto-flagellation et la honte cuisante.
Si esta conversación catártica tiene lugar antes de lo que fuera que Y hizo para que X estuviera tan furioso con él,[2] o bien la conversación tiene lugar después y esto significa que la pasividad estoica de Y al soportar los vituperios de X ha rendido su fruto y su amistad ha quedado restaurada —o incluso si tal vez esta conversación presente es lo que alguna manera ha engendrado la cólera de X por la supuesta «traición» de Y, es decir, si X más tarde ha podido pensar que Y tal vez le haya descubierto a la señora X parte del pastel relativo al egoísmo secreto de su marido durante el que probablemente sea el período más cataclísmico a nivel emocional de toda su vida—, nada de esto está claro, pero eso da igual ahora mismo, no tiene una relevancia central, porque lo que sí tiene una relevancia central es que X, debido a una combinación de angustia y pura fatiga, por fin se humilla a sí mismo y le desnuda su corazón necrótico a Y y le pregunta a Y qué es lo que Y piensa que tendría (X) que hacer tal vez para resolver su conflicto interior y extinguir su vergüenza secreta y ser capaz sinceramente de perdonar a su suegro agonizante por ser un gilipollas tan grande toda su vida y limitarse a dejar la historia de lado y obviar de alguna manera los juicios arrogantes del viejo gilipollas petulante y su desagrado evidente y la propia conciencia que tiene X de ser marginal y una persona non grata y limitarse de alguna forma a quedarse allí y tratar de apoyar al viejo y sentir empatía hacia la muchedumbre histérica de la familia de su mujer y hacerlo de corazón y apoyar a la señora X y a los pequeños X en esos momentos de crisis y pensar realmente en ellos para variar en lugar de permanecer volcado todo el tiempo en sus propios sentimientos secretos de exclusión, resentimiento, viva cancrosum, desprecio hacia sí mismo, resquemor y vergüenza espantosa.
Mais X finit par avoir recours à l’expérience de pensée suivante : Y s’imagine qu’il est à la place de X et réfléchit tout haut à ce qu’il (c.-à-d. Y dans la peau de X) ferait s’il se trouvait confronté à ce pons asinorum malin et horripilant. Et X parvient à ce que Y déclare enfin que le mieux qu’il (c.-à-d. Y dans la peau de X, donc par extension X lui-même) puisse probablement faire dans ce cas précis est de se contenter de tenir bon passivement, c’est-à-dire de Venir, d’Être Présent, de continuer à Être Là Pour Eux – à tout le moins physiquement –, rangé sur le bas-côté des conseils de famille et posté aux côtés de Mrs. X dans la chambre du malade. En d’autres termes, dixit Y, il s’agit de transformer tout cela en un moyen de faire secrètement pénitence et d’offrir sa contrition au vieux monsieur, en tenant bon, tout simplement et en silence, en endurant les sentiments de dégoût, d’hypocrisie, d’égoïsme et de désapprobation, mais sans jamais cesser d’accompagner sa femme, de rendre visite au vieux monsieur ou de rôder tangentiellement aux abords des conseils de famille, il faut en d’autres termes que X se résolve à n’être plus que gestes et purs processus physiques, afin de lâcher les baskets à son cœur et d’arrêter de s’inquiéter de sa difformité pour plutôt Être Présent(17), tout simplement… ce à quoi X rétorque que c’est précisément là ce qu’il fait depuis le début, pour l’amour de Dieu, et alors Y lui tape timidement dans le (c.-à-d.
Pero X, mediante el recurso de organizar un experimento en el que Y finge ser X y cavila en voz alta sobre lo que él (es decir, Y haciendo de X) haría si se viera frente a semejante pons asinorum perverso y horripilante, consigue al final que Y asegure que lo mejor que él (es decir, Y haciendo de X, y por extensión el propio X) puede hacer probablemente en esa situación es simplemente permanecer ahí de forma pasiva, es decir, continuar Presente en las Visitas —aunque sea físicamente, si no puede ser de otra forma— al margen de los consejos familiares y al lado de la señora X en la habitación de enfermo de su padre. En otras palabras, dice Y, que su penitencia secreta y su regalo al viejo sean simplemente permanecer allí y sufrir en silencio los sentimientos de repulsión, hipocresía, egoísmo y repudio, pero no dejar de acompañar a su mujer ni de ir a visitar al viejo ni acechar tangencialmente en los consejos familiares; en otras palabras, que X simplemente se reduzca a sí mismo a las mínimas acciones y procesos físicos, que deje de obsesionarse con su propio corazón y de preocuparse por su composición y simplemente Comparezca…[3] Y cuando X replica que, por el amor de Dios, eso es lo que ha estado haciendo todo el tiempo, Y hace el ademán de darle unos golpecitos en el hombro (de X) y sugiere que X siempre le ha parecido (a Y) mucho más fuerte, sabio y compasivo de lo que él mismo, X, admite ser.
À l’issue de cette discussion, X se sent un peu mieux – soit parce que le plan d’action préconisé par Y est pénétrant et revigorant, soit simplement parce qu’il est soulagé d’avoir enfin vomi les secrets dont il sentait la malignité le ronger – et les choses continuent à suivre à peu près le même cours : le lent déclin de l’odieux beau-père, le chagrin de la femme de X, le cinéma inlassable des conseils de famille et, toujours, derrière son sourire chaleureux et pincé, les sentiments de haine, de confusion et d’auto-urtication de X, qui lutte désormais pour tâcher de considérer tout ce maelström émotionnel, malgré son infestation, comme un cadeau sincère à sa femme adorée et à son – grimace de dégoût crispée – beau-père, et pour les six mois qui suivent seuls deux autres développements méritent d’être rapportés : l’épouse aux yeux creusés et l’une des sœurs se voient prescrire l’antidépresseur Paxil et deux des neveux sont arrêtés pour l’agression présumée d’une élève handicapée mentale en classe d’adaptation dans leur collège. Et les choses suivent leur cours – de temps en temps X revient la queue entre les jambes trouver auprès de Y une oreille sympathique et se livrer à une ou deux expériences de pensée, et sa présence passive au chevet du patriarche ainsi qu’aux conseils de famille fébriles se fait si extraordinairement constante que le plus facétieux des grands-oncles de sa femme fait mine de se demander s’il ne faudrait pas l’épousseter – jusqu’à ce qu’un jour, enfin, par un beau matin, plus d’un an après le diagnostic, le vieux, l’inopérable, le ravagé, l’agonisant, l’illucide beau-père finisse par rendre son dernier soupir, en expirant dans le puissant sursaut du tarpon achevé au gourdin(18), et qu’on l’embaume, le farde, le revête de sa robe de juge (tel que stipulé dans son testament), et qu’on honore sa mémoire au cours d’une cérémonie funéraire où un piédestal infiniment pompeux élève le cercueil bien au-dessus de l’assemblée, et à cette cérémonie les yeux à vif de la pauvre femme de X ressemblent à deux énormes brûlures de cigare au milieu d’une couverture en acrylique, et à ses côtés se tient X qui – éveillant d’abord les soupçons puis la surprise émue de la belle-famille massée et vêtue de noir – pleure plus fort et plus longtemps que quiconque, brisé par une détresse si violente et sincère qu’au sortir de la sacristie épiscopale c’est la frêle belle-mère en personne qui lui presse son propre mouchoir dans la paume et le console en lui serrant brièvement l’avant-bras tandis qu’on l’aide à monter dans sa limousine, et l’après-midi même X reçoit un coup de fil du fils aîné, celui qui a hérité du regard à l’acier le mieux trempé, l’invitant, avec Mrs. X, au très sélect conseil postinhumation du Comité central de la famille endeuillée, qui se tiendra en cercle restreint chez le défunt juge, dans la bibliothèque de son opulente demeure, inclusion qui procure à Mrs. X ses premières larmes de joie depuis bien avant qu’on ne la mette sous Paxil.
Todo esto hace que X se sienta un poco mejor —ya sea porque el consejo de Y es profundo y alentador o bien porque X ha obtenido alivio del hecho de vomitar finalmente los secretos perversos que le han estado corroyendo— y que las cosas continúen más o menos como antes, con el odioso deterioro del viejo, la pena de la mujer de X y el histrionismo interminable y las reuniones de su familia, y con X sintiéndose todavía lleno de odio, confusión y resquemor hacia sí mismo detrás de su sonrisa calurosa y tensa, pero ahora pugnando por percibir todo este torbellino séptico emocional como un regalo sincero hacia su querida mujer y —gesto de dolor— hacia su suegro, y durante los seis meses siguientes los únicos avances significativos son que la mujer de mirada vidriosa de X y una de sus hermanas empiezan a tomar el antidepresivo Paxil y que dos sobrinos políticos de X son detenidos por presuntos abusos sexuales a una chica mentalmente disminuida en el ala de Educación Especial de su instituto. Y las cosas continúan de este modo —X sigue acudiendo periódicamente con el sombrero en la mano a Y en busca de alguien que le escuche con simpatía y para llevar a cabo ocasionales experimentos de reflexión y sigue siendo una presencia pasiva pero tan abrumadoramente constante en la cabecera patriarcal y en los dramáticos consejos familiares que el tío abuelo más bromista de la mujer de X empieza a decir en broma que van a tener que echarlo— hasta que por fin un día a primera hora de la mañana, casi un año después del primer diagnóstico, el viejo inoperablemente devastado, desesperado y aturdido por la enfermedad exhala por fin su último suspiro y expira con el estremecimiento poderoso de un sábalo muerto a garrotazos,[4] y lo embalsaman, lo maquillan y lo visten (como por codicilo) con su toga de juez y le dedican una misa de cuerpo presente durante la cual el féretro es alzado mediante unas andas por encima de las cabezas de todos los asistentes, ceremonia durante la cual los ojos de la pobre mujer de X parecen dos quemaduras de cigarrillo en una manta acrílica, y en la cual X, situado al lado de su mujer, llora durante más tiempo y de forma más estrepitosa que nadie —provocando primero la sospecha, pero luego la sorpresa conmovida de la muchedumbre de sus rigurosamente enlutados parientes políticos—, y su aflicción es tan sincera y tan extrema que a la salida de la sacristía episcopaliana es la propia suegra larguirucha quien le pone su pañuelo en la mano a X y lo consuela con una breve presión en el brazo izquierdo mientras la ayudan a entrar en la limusina, y esa misma tarde X recibe una llamada telefónica personal del mayor de los hijos de su suegro, que es también el de la mirada más férrea, invitándole a asistir, junto con la señora X, a una Reunión especialmente privada y exclusiva postinternamiento del círculo-interior-de-la-familia-de-luto en la biblioteca de la opulenta casa del difunto juez, un gesto de inclusión que arranca las primeras lágrimas de felicidad de la señora X desde mucho antes de empezar a tomar Paxil.
et il garde par-devers lui l’exclusion, le dégoût, la rancœur, la honte et l’auto-révulsion qu’il ressent in petto – il lui semblerait inconcevable d’aller accabler/horrifier sa femme plus qu’elle ne l’est déjà en lui confiant sa croix – et le noir substrat qu’il craint avoir découvert au fond de son âme lui inspire un dégoût et une honte si puissants qu’il est, contrairement à son habitude, absorbé, absent, réservé et peu disponible pour ses proches et amis durant tous les premiers mois de maladie du beau-père et ne s’ouvre à personne des typhons centripètes qui font rage dans son cœur. L’atroce procrastination néoplasique, dégénérative et inopérable du beau-père tire en longueur pendant si longtemps, cependant – soit qu’il s’agisse d’une forme exceptionnellement lente de tumeur au cerveau, soit que le beau-père soit le genre de vieil oiseau coriace qui s’accroche farouchement à la vie aussi longtemps que possible, un de ces cas pour lesquels, pense X in petto, l’euthanasie a sans doute été inventée, n’est-ce pas, pour un patient de ce genre, qui ne cesse d’atermoyer et de dégénérer et de souffrir horriblement mais refuse de se soumettre à l’inévitable et de le rendre, maintenant, son putain de dernier soupir et ne se soucie guère de la souffrance coïncidente que son épouvantable procrastination dégénérative inflige à tous ceux qui, pour Dieu sait quelle impénétrable raison, l’aiment, ou les deux –, et le conflit secret et la honte corrosive de X le minent au point que, maussade au travail et catatonique à la maison, il finit par ravaler sa fierté et revenir la queue entre les jambes voir Y, son fidèle ami et collègue, pour lui exposer toute l’affaire, ab initio ad mala, lui confesser sa (celle de X) froideur et l’égoïsme de ses sentiments les plus intimes au moment de la crise qui ébranle sa famille et lui décrire par le menu la honte principielle venue se greffer à l’antipathie qu’il surprend au chevet en alliage d’acier à 6 500 dollars, complètement articulé, du beau-père devenu grotesquement décharné et incontinent, debout derrière la chaise de sa femme, et la langue du vieux monsieur qui pend et son visage qui se tord en d’horribles spasmes cloniques, l’écume jaunâtre qui s’accumule continûment aux commissures des (celles du beau-père) lèvres convulsées, la bouche qui se déforme chaque fois qu’il essaie de parler et la(15) tête, devenue obscènement grosse, déjetée et asymétrique qui glisse sur l’oreiller… et le regard du vieux monsieur derrière les triple foyer en acier, terni mais encore cruellement ferrugineux, fait à peine escale sur le visage tourmenté de Mrs. X avant de tomber sur l’expression de sympathie et de soutien toute chaleureuse et pincée que X compose à grand-peine dans la voiture et tient bravement lors de ces visites insoutenables, et de rouler incontinent dans la direction opposée (le regard du beau-père roule), périple qui s’achève toujours sur une exhalation heurtée, de dégoût, comme s’il lisait à livre ouvert dans l’expression mensongère et hypocrite de X, en discernait l’antipathie et l’égoïsme et contestait encore une fois la décision de sa fille de ne pas quitter l’expert-comptable insignifiant et dépravé qui lui sert de mari ;
Sin embargo, el angustioso proceso neoplástico degenerativo no operable del suegro avanza y avanza durante tanto tiempo —ya sea porque se trata de una forma inusualmente lenta de cáncer cerebral o porque el suegro es de esa clase de viejos duros, mezquinos y recalcitrantes que se aferran con desesperación a la vida tanto tiempo como les sea posible, uno de esos casos para los cuales X cree íntimamente que se pensó en un comienzo la eutanasia, a saber, un caso en que el paciente no para de degenerar, deteriorarse y sufrir horriblemente pero se niega a rendirse a lo inevitable y a dejar que su puñetero fantasma salga volando y no parece pensar en absoluto en el sufrimiento paralelo que su repugnante pertinacia degenerativa causa a quienes, por las razones incomprensibles que sea, le quieren, o bien por ambas cosas a la vez—, y el conflicto secreto y la vergüenza corrosiva de X finalmente lo dejan tan completamente agotado y le hacen sentirse tan triste en el trabajo y tan catatónico en casa que, por fin, se traga su orgullo, acude con el sombrero en la mano a su colega y amigo de confianza Y y le cuenta toda la situación ab initio ad mala, confiándole a Y todo el egoísmo y la frialdad de sus sentimientos más profundos (es decir, los de X) durante su crisis familiar y describiendo con detalle su vergüenza íntima por la antipatía que siente cuando permanece de pie detrás de la silla de su mujer junto a la cabecera completamente ajustable de aleación de acero de seis mil quinientos dólares de su suegro ahora grotescamente consumido e incontinente y al viejo se le traba la lengua y su cara se contorsiona en una serie de horripilantes espasmos clónicos y una espuma amarillenta se le acumula sin parar en las comisuras de la boca convulsa (al suegro) cuando intenta hablar y su cabeza ahora obscenamente abultada y llena de protuberancias asimétricas[1] gira sobre la funda de almohada italiana con urdimbre de trescientos hilos, y la mirada vidriosa pero todavía cruelmente férrea del viejo tras sus trifocales con montura de acero se desplaza de la cara angustiada de la señora X hasta la tensa y calurosa expresión de apoyo y compasión que X siempre pugna por formar cuando está en el coche y adopta durante esas visitas atroces y luego sus ojos —los ojos del suegro— giran en direcciones opuestas siempre acompañados de una exhalación entrecortada de disgusto, como si percibiera la hipocresía y la falsedad de la expresión de X y discerniera la antipatía y el egoísmo que hay detrás de ella y cuestionara de nuevo la decisión de su hija de permanecer unida a aquel jurado de cuentas insignificante y depravado;
Et quand X voit son beau-père, à l’occasion des visites incessantes auxquelles il escorte sa femme, dans la chambre de malade aménagée dans son (c.-à-d. celle du vieux monsieur) opulente résidence néoromane sise à l’autre bout de la ville (et, ce lui semble, dans une tout autre galaxie économique, à des années-lumière), très loin de la demeure plutôt modeste des X, l’expérience est insoutenable, pour toutes les raisons citées plus haut, et ce d’autant que le père de la femme de X – lequel, bien qu’il demeure à ce stade confiné au lit d’hôpital télécommandé dernier cri installé par sa famille, une aide-soignante portoricaine postée à ses côtés, est cependant toujours rasé de près, vêtu et coiffé avec grand soin, le double Windsor de sa cravate club impeccablement noué, les triple foyer à monture d’acier immaculées, comme s’il se tenait prêt à sauter du lit dans le costume Signor Pucci et la robe d’avocat qu’il aurait exigés de la Portoricaine pour retourner au tribunal d’instance du septième district rendre quelques derniers verdicts implacablement syllogisés, mise et maintien que dans son égarement la famille semble interpréter comme une preuve supplémentaire de la dignité déchirante et de la joie de vivre dum spiro du vieil oiseau de proie, et de son inflexible volonté – d’autant que le beau-père, donc, semble toujours réserver à X une froideur et une distance démonstratives lors de ces visites charitables et lui, sentinelle maladroite derrière sa femme qui s’incline au-dessus du lit, les larmes aux yeux, au-dessus du malade telle la petite cuillère ou la barre de métal attirée et tordue par la puissance maléfique du médium, lui se sent d’abord submergé par un sentiment d’exclusion puis de dégoût, tenaillé par le ressentiment et le désir de faire du mal au vieux monsieur aux prunelles d’acier qu’il a, à vrai dire, toujours tenu in petto pour un connard de la pire espèce, et il découvre maintenant qu’il suffit d’un reflet sur les triple foyer du beau-père pour l’attiser, cette haine qu’il n’a jamais pu étouffer ; et de son côté le beau-père, percevant sans doute la haine secrète et involontaire de X, lui fait sentir qu’il n’éprouve aucune joie à le voir, ne tire nul réconfort ni soutien de sa présence et préférerait qu’il ne soit pas dans la pièce, entre Mrs. X et la luxueuse infirmière d’hospice, souhait que X lui-même, dans l’amertume de son for intérieur, se surprend à partager, lors même qu’il s’applique à déployer et projeter un sourire toujours plus large, toujours plus dévoué, toujours plus empathique, d’où l’intense perplexité, le dégoût et la rage qui l’étreignent dans la chambre du malade où, aux côtés de son épouse, il finit invariablement par se demander ce qu’il a bien pu venir chercher.
Y los encuentros de X con su suegro, siempre que X acompaña ahora a su mujer en sus incesantes visitas a la habitación de enfermo del viejo en la opulenta casa neorrománica que él (es decir, el viejo) y su mujer tienen en la otra punta de la ciudad (en lo que parece una galaxia económica completamente distinta) respecto a la casa más bien modesta de los X, resultan especialmente atroces, por todas las razones antes mencionadas, a las que se añade el hecho de que el suegro de X —que, a pesar de que en esa fase de su enfermedad, está recluido en una cama de hospital ajustable especial de primerísima calidad que la familia ha llevado a la casa, y siempre que X va a verlo está postrado por la enfermedad en esa cama especial de alta tecnología y atendido por un técnico portorriqueño especialista en enfermos desahuciados, sin embargo siempre está inmaculadamente afeitado, acicalado y ataviado, con un doble nudo Windsor en su corbata del club y sus trifocales con montura de acero perfectamente limpias, como si se mantuviera preparado para saltar en cualquier momento, ordenarle al portorriqueño que le trajera su traje Signor Pucci y su toga de juez y regresar al Tribunal Fiscal del Distrito Séptimo para seguir tomando decisiones despiadadamente bien razonadas, un porte y una indumentaria que la familia consternada parece percibir de forma unánime como una señal más de la dignidad sobrecogedora, el dum spero joie de vivre y la fuerza de voluntad del viejo—, el hecho de que el suegro siempre parece mostrarse ostensiblemente frío y arrogante en sus modales hacia X durante estas visitas obligadas, mientras que a su vez X, de pie y sumamente incómodo detrás de su mujer mientras a esta le hacen un ademán suplicante para que se incline sobre la cama del enfermo igual que una cuchara o una vara de metal es conminada a doblarse hacia delante por la escalofriante fuerza de voluntad de un mentalista, normalmente se siente abrumado en primer lugar por la alienación, luego por el disgusto y el resentimiento y finalmente por una verdadera malevolencia hacia el viejo de mirada férrea que, la verdad sea dicha, X siempre ha creído secretamente que era un gilipollas de primera categoría, y ahora siente que un simple destello de las gafas trifocales del suegro le molesta, y no puede evitar sentir odio hacia él; y el suegro, a su vez, parece captar el odio involuntario de X y responde mostrando de forma inequívoca que no se siente en absoluto contento, animado o respaldado por la presencia de X y que desearía que X no estuviera allí en la habitación con la señora X y el flamante técnico en enfermos desahuciados, un deseo que X siente que comparte amargamente en su interior por mucho que se esfuerza en mostrar una sonrisa todavía más amplia, compasiva y generosa dirigida a la habitación en general, de forma que X siempre se siente confuso, asqueado y colérico en la habitación de enfermo del viejo con su mujer y siempre termina preguntándose qué demonios está haciendo allí. Sin embargo, como es obvio, a X le produce unos remordimientos considerables el hecho de sentir ese disgusto y ese resentimiento en presencia de un humano semejante y un pariente legal que está deteriorándose de forma continuada e inoperable, y después de cada visita a la resplandeciente cabecera, mientras lleva en coche en silencio a su consternada esposa, X se castiga a sí mismo en secreto y se pregunta dónde están su decencia y su compasión fundamentales.
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