Translation for "mercredi jeudi" to spanish
Mercredi jeudi
  • miercoles jueves
Translation examples
miercoles jueves
La semaine s'éternisa. Mercredi. Jeudi.
La semana se fue arrastrando. Miércoles. Jueves.
Je crois que je guéris. » C’était le mercredi. Jeudi
Creo que me estoy poniendo bien. Era miércoles. Jueves
Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi ?
¿Lunes, martes, miércoles, jueves, viernes?
Les concerts devaient avoir lieu le mercredi, jeudi, vendredi et samedi.
Los conciertos tendrían lugar miércoles, jueves, viernes y sábado.
 Encore quatre jours : mercredi, jeudi, vendredi, samedi.
– Faltan cuatro días: miércoles, jueves, viernes y sábado.
On est mardi matin. Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, quatre jours avant samedi.
Es martes por la mañana… Martes, miércoles, jueves y viernes. Cuatro días hasta el sábado.
L’emploi du temps d’ÉCUREUiL à l’Humpty Dumpty (d’après ce que j’ai pu déterminer) : mercredi-jeudi-vendredi de midi à 18 heures.
El horario de ayudante de camarero de ARDILLA en Humpty Dumpty (lo más próximo que pude determinar) era los miércoles, jueves, viernes de doce del mediodía a seis de la tarde.
Je ne puis le laisser entrer ni permettre à son gant gris perle ou gorge-de-pigeon de me frôler le coude, il pourrait émerger tout habillé du passé, vêtu d’une jaquette grise pour aller aux courses, ou bien le bras en écharpe avec les bandes blessées de mon sang comme dans cette coupure de presse que garde Inés et qui parut dans le Mercurio d’il y a quarante ans, tu ne peux apporter dans cette Maison ruineuse ton arrogance d’homme complet, d’être à qui rien ne manque, et c’est pourquoi, parce qu’on m’a tout extirpé sauf mes vingt pour cent en diminution constante, je percevrai la voix nostalgique qui m’appelle de l’intérieur : le voici, mon petit Humberto, humilie-toi, demande-lui une faveur ou n’importe quoi qu’il t’accordera sûrement car ça ne lui coûtera rien de te l’accorder, comme ta demande sera insignifiante, prie-le de te procurer des facilités pour acheter une maison, de faire baisser le loyer de celle que nous habitons, de te chercher un emploi, de te donner une lettre de recommandation, demande-lui, admire-le, envie-le, car il a tout, il est tout, et toi tu n’as rien, tu n’es personne, et moi, je me jetterais sur lui comme un enragé, comme une bête affamée oui, je sais que je ferais quelque chose d’épouvantable qui nous anéantirait tous si don Jerónimo apparaissait dans cette Maison, car je suis un bébé au regard si triste et si désincarné que je dois être un saint, disent les vieilles, vous en avez besoin, don Jerónimo, ne le refusez pas, ne dédaignez pas mon regard, mais ne venez pas en cette Maison, si vous essayez d’y venir je vais devoir me lancer une fois de plus dans les rues à votre recherche pour vous faire disparaître, comment trouver des alliés, qui m’aidera à ne pas vous laisser fouler même le sol de l’entrée, mercredi, jeudi, les jours se suivent identiques, aux rares fenêtres qui ne sont pas encore murées la nuit tombe brusquement comme une carte que quelqu’un a soudain retournée, ne montrant que son revers semblable à celui de toutes les cartes du jeu tandis que d’autres vieilles jouent au canodrome le soir à la chapelle, parmi les cierges, à mes pieds, autour du trône d’or du chœur, elles se sont déclaré la guerre ces deux-là, Inés et Iris, agenouillées à terre de part et d’autre du terrain de jeu, les vieilles sont possédées par la partie, immobilisées par l’excitation qu’elles délèguent à d’autres, Iris presque nue, parce que misiá Inés lui a tout gagné petit à petit, a froid, elle bout de colère, seule sa colère la réchauffe, car elle n’a plus ni manteau ni robe ni souliers ni jupon, tous ses vêtements sont entassés à côté de misiá Inés qui est si bonne et si douée pour les jeux, Iris tremble, elle agite le dé dans le cornet, il entre des courants d’air par les orifices béants qu’occupaient auparavant les vitraux, ses dents claquent, elle a le visage figé en un rictus de fureur, elle jette les dés sur le terrain, perd son soutien-gorge, l’enlève, Inés l’ajoute au tas car l’ombre immense de la chienne a gagné et elle a droit au soutien-gorge d’Iris qu’elle laisse avec les nichons ballottants, et les vieilles crient ne joue plus, Iris, tu es possédée par le jeu, ne fais pas l’idiote, tel père telle fille, quand on te dit que ton père qu’on a fusillé a tout perdu au monte, même la vie, et que c’est pour ça qu’il a dû tuer, moi je n’avais jamais entendu raconter cette histoire, je ne sais pas si c’est vrai mais on dit… on dit tant de choses, tu es prise par le vice, Iris, ne joue plus, petite, pour l’amour de Dieu, tu perds même du poids, hier tu as misé contre misiá Inés ta portion de pois chiches, aujourd’hui ta portion de lentilles et ton pain, en plus de tous tes vêtements, de toutes tes revues et d’un rouge à lèvres usé, tu ne peux pas continuer comme ça, petite, pour l’amour de Dieu, va t’occuper de ton bébé dont le nez coule sur le damas rouge du trône, que d’autres jouent au canodrome, que d’autres s’offrent en victimes à la chienne jaune qui nous dépouille chaque soir, mais toi ça suffit, regarde dans quel état tu es, je ne peux plus te prêter mon châle quoique j’aimerais le faire parce que ça me fait de la peine de te voir accroupie et nue, grelottant à côté du canodrome, je ne te le prête pas car je dois me surveiller, ne vois-tu pas que je suis en convalescence d’une angine, et moi de rhumatisme, et moi de torticolis, et puis tu joues comme une vraie vicieuse, parce que tu détestes misiá Inesita depuis que tu as commencé à jouer au canodrome avec elle, recommande-toi à un saint quelconque, agenouille-toi devant cette image qu’on appelle santa Brígida bien qu’elle ne ressemble en rien à celle qu’on a emmenée dans le corbillard noir et que nous devrons transférer au carrosse blanc, prie-la, mais Iris ne prie pas.
No puedo dejarlo entrar, ni permitir que su guante gris-perla o gris-paloma me roce el codo, podría aparecer desde el pasado vestido con un chaqué gris para ir a las carreras, o con el brazo en cabestrillo y las vendas heridas con mi sangre como en ese recorte que Inés guarda y que apareció en un Mercurio de hace cuarenta años, no puedes traer tu arrogancia de hombre completo a esta casa desvalida, de ser a quien nada le falta y por eso, porque me han extirpado todo menos el veinte por ciento que siempre va en disminución, sentiré la voz nostálgica que me urge desde dentro: ahí lo tienes, Humbertito, humíllate, solicítale un favor o cualquier cosa que seguramente te concederá porque nada le costará concedértela ya que tu pedido será insignificante, ruégale, que te otorgue facilidades para comprar una casa, que nos bajen el arriendo de la casa que habitamos, que te busque un puesto, que te dé una tarjeta de recomendación, pídele, admíralo, envídialo porque él lo tiene todo y es todo y tú no tienes nada y no eres nadie, y yo rabioso me lanzaría sobre él como una bestia hambrienta para atosigarme de sus cosas, devorarlo hasta hartarme, sí, sí, sé que haría algo espantoso que nos aniquilaría a todos si don Jerónimo apareciera en la casa, no podría contenerme si tuviera que abrirle la puerta para que entre a descubrir lo que queda de Inés, tendría que esconderme para que él no viera mis ojos que desde guagua, en esa población donde dicen que una vieja me encontró, me han venido salvando la vida, también ahora aquí en la casa porque soy una guagua con una mirada tan triste y tan espiritual que tengo que ser santo dicen las viejas, usted la necesita, don Jerónimo, no me lo niegue, no rechace mi mirada pero no venga a la casa, si intenta venir voy a tener que lanzarme otra vez a las calles a buscarlo para hacerlo desaparecer, cómo encontrar aliados, quién me ayudará a no dejarlo pisar ni siquiera la portería, miércoles, jueves, los días se sustituyen iguales a los anteriores, en las pocas ventanas que quedan sin tapiar la noche cae brusca como una carta que de pronto alguien dio vuelta mostrando sólo su espalda igual a las espaldas de todas las cartas de la baraja mientras otras viejas juegan al canódromo en la noche en la capilla, entre los cirios, a mis pies, alrededor del trono de oro del presbiterio, se han declarado enemigas esas dos, Inés y la Iris arrodilladas en el suelo una a cada lado del tablero, las viejas hechizadas por la partida, inmovilizadas por la excitación que delegan en otras, la Iris casi desnuda porque misiá Inés le ha ido ganando todo, tiene frío, tiene sangre en el ojo, sólo su ira la calienta porque ya no tiene abrigo ni vestido ni zapatos ni enagua, toda su ropa está en un montón junto a misiá Inesita que es tan buena y tan buenaza para los juegos, la Iris tiembla, sacude el dado en el cubilete, entran chiflones por los orificios que antes ocupaban los vitrales, castañetean sus dientes, la cara fija en una mueca de furia y lanza los dados sobre el tablero, pierde el sostén, se lo saca, Inés lo coloca en su montón porque la sombra inmensa de la perra ganó y ella tiene derecho al sostén de la Iris dejándola con las tetas bamboleando y las viejas gritan no juguís más, Iris, estái endemoniada por el juego, no seái lesa, de tal palo tal astilla, si dicen que tu padre que fusilaron perdió hasta la vida jugando al monte y por eso tuvo que matar, yo no había oído nunca ese cuento, no sé si será cierto pero dicen… dicen tantas cosas, estás enviciada, Iris, no juguís más, chiquilla por Dios, hasta peso estái perdiendo, ayer le jugaste a misiá Inés tu ración de garbanzos, hoy tu ración de lentejas y tu pan además de toda tu ropa y todas tus revistas y un rouge gastado, no podís seguir así chiquilla por Dios, anda a cuidar tu guagua que está moquillando en el damasco colorado del trono, que otras jueguen al canódromo, que otras se ofrezcan de víctimas a la perra amarilla que todas las noches nos va desnudando, pero tú, ya está bueno, mira cómo estái, ya no te puedo prestar mi chal aunque me gustaría porque me da pena verte encuclillada y desnuda, tiritando al lado del tablero, pero no te lo presto porque me tengo que cuidar, no ves que estoy convaleciendo de angina, y yo del reuma, y yo de tortícolis, además jugái de pura viciosa, porque odiái a misiá Inesita desde que comenzaste a jugar al canódromo con ella, encomiéndate a un santo siquiera, arrodíllate delante de esta figura que se llama santa Brígida aunque no se parece nada a la que se llevaron en la carroza negra y que nosotras vamos a tener que trasladar a la carroza blanca, rézale, pero la Iris no reza. Inés tampoco reza.
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