Translation for "l'abat" to spanish
L'abat
Translation examples
la matanza
la bataille morale de 89 dont les trompettes retentissent encore dans tous les coins du monde ; et aussi l’abattement de 1814.
la batalla moral del 89, cuyas trompetas aún resuenan en todos los rincones del mundo, y también la matanza de 1814.
Hurlez, bonnes gens, à vous époumoner, hurlez comme les porcs qu’on abat, hurlez votre douleur et votre peur, maintenant, bonnes gens !
¡Gritad, amigos, a pleno pulmón, gritad como los cerdos en la matanza, gritad vuestro dolor y vuestro miedo ahora, amigos!
Et mes visiteurs non plus, même si je vois déjà tourner le bouton de la porte et si je les sens, si je sens les lambeaux de chair encore accrochés à leurs os et qui répandent cette puanteur de carcasses abattues abatt le pistolet Dieu où est le
Ni tampoco mis visitantes, aunque ya veo girar el pomo de la puerta, y puedo olerlos, la carne restante colgando de los huesos despidiendo el hedor de los sacrificados en la matanza. La pistola dios ¿dónde esta la basta…?
Ce cauchemar éveillé ne durait pas plus de trente secondes, un photomontage rapide qui n’en réclamait pas moins un Klonopin : un tireur fou à l’école, quelqu’un qui murmure «J’ai tellement peur » sur le portable, des bruits de pétards qui éclatent dans le fond, la balle en ricochet qui abat l’élève de cours élémentaire, les coups de feu tirés au hasard dans la bibliothèque, le sang répandu sur une copie d’examen non terminé, les flaques rouges qui s’étalent sur le linoléum, le bureau maculé de viscères, un professeur blessé poussant des enfants hébétés hors de la cafétéria, le gardien abattu d’une balle dans le dos, la petite fille murmurant « Je crois que je suis touchée » avant de s’évanouir, les camionnettes de CNN qui arrivent, le shérif qui bégaie à la conférence de presse, les bulletins d’information sur les écrans de télévision, le présentateur « soucieux » donnant les dernières nouvelles, les hélicoptères en vol stationnaire, les derniers instants quand le tireur fou place le canon de son magnum dans sa bouche, les salles d’urgence bondées à l’hôpital et les gymnases en morgues improvisées, le ruban jaune des scènes de crime tout autour de la cour de récréation – et puis dans les jours qui suivent : la 22 long rifle manquante dans le placard du beau-père, le journal retrouvé qui détaille le désespoir et le sentiment de rejet du garçon, un garçon qui prenait les plaisanteries au premier degré, un garçon qui n’avait rien à perdre, l’Elavil qui ne faisait pas son effet et le trouble bipolaire non détecté, le livre sur la sorcellerie trouvé sous son lit, le X scarifié sur sa poitrine et la tentative de suicide le mois précédent, la fracture de la main après le coup de poing dans le mur, les nuits passées à compter jusqu’à mille allongé sur son lit, le lapin domestique retrouvé un peu plus tard cet après-midi-là, pendu dans un petit placard – et enfin les images finales du reportage sans fin : le drapeau à mi-hauteur sur sa hampe, les services commémoratifs, les centaines de bouquets, de bougies, de jouets qui couvrent les marches qui mènent à l’école, la main sanguinolente d’une victime en couverture de Newsweek, les questions posées, les haussements d’épaules désabusés, les plaintes des parties civiles, les crimes similaires, les raisons pour lesquelles vous cessez de prier.
Esta pesadilla despierto no duraba más de treinta segundos, se reducía a un montaje rápido que no obstante exigía un Klonopin: una irrupción violenta en el colegio, un «Tengo mucho miedo» susurrado por el móvil por encima de lo que parecen petardos de fondo, la bala rebotada que arroja al niño de segundo curso al suelo, los disparos indiscriminados en la biblioteca, la sangre esparcida sobre un examen por terminar, los charcos rojos formándose en el linóleo, el pupitre salpicado de vísceras, un profesor herido que saca a niños aturdidos de la cafetería, el guardia con un tiro en la espalda, la chica que musita «Me han dado» antes de desmayarse, las furgonetas de la CNN que llegan al lugar, el sheriff que tartamudea en la rueda de prensa de emergencia, los boletines que ocupan las pantallas de los televisores, el presentador «impresionado» que informa de las novedades, los helicópteros sobrevolando el lugar, los momentos finales cuando el asaltante se lleva la Magnum a la boca, las urgencias del hospital saturadas y los gimnasios transformados en morgues improvisadas y la cinta policial amarilla delimitando todo un patio; y después, tras el desenlace: el rifle del calibre veintidós que falta de la vitrina del padrastro, el diario en el que se narra la desesperación y el rechazo del chico, un chico que se tomó muy mal las burlas, el chico que no tenía nada que perder, el Elavil que no funcionó o el desorden bipolar no detectado, el libro sobre brujería encontrado bajo la cama, la X grabada en su pecho y el intento de suicidio del mes anterior, la mano rota de golpear contra la pared, las noches en vela contando hasta mil en la cama y el conejito descubierto esa misma tarde colgado de un gancho en un armario; y, por último, las imágenes finales de la cobertura infinita: la bandera a media asta, los funerales, los cientos de ramos y velas y juguetes que cubren las escaleras de entrada al colegio, la mano ensangrentada de una víctima en la portada de Newsweek, las preguntas, los encogimientos de hombros, las demandas civiles, los que copian la matanza, las razones por las que dejas de rezar.
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