Translation for "jeunette" to spanish
Translation examples
Pauvre jeunette, ses larmes scintillaient comme de petits joyaux de douleur sur ses joues.
Pobre niña, sus lágrimas corrían por sus mejillas como pequeñas gemas de pena.
Il a été emporté par une embolie la nuit de la Toussaint, un havane à la bouche et une jeunette de vingt-cinq ans sur les genoux.
Se lo llevó una embolia la noche de Todos los Santos, con un Cohiba en la boca y una niña de veinticinco años en las rodillas.
Dans dix ans, quand il sera bien installé, il sera un excellent parti pour une jeunette fraîchement diplômée.
Dentro de diez años será el pretendiente ideal para una niña que acabe de terminar la carrera… eso es tener los pies en la tierra. Seguro que el chaval lo hace para labrarse un futuro.
Le bel Éphraïm se remaria sans perdre de temps avec une jeunette de seize ans prénommée Haïa, comme celle qui l’avait précédée.
El bello Efraim se repuso rápidamente y se casó con otra niña, de unos dieciséis años, que también se llamaba Haya, igual que la anterior.
Mariquita était jeunette mais elle travaillait déjà au moment de la récolte du sparte ou dans des usines de salaisons ou de figues sèches, je ne me souviens plus exactement, c’était peut-être une conserverie de câpres.
A pesar de que era una niña, Mariquita ya trabajaba entonces en el esparto o en las fábricas de salazones o de higos secos, no recuerdo bien, tal vez era una fábrica de conservas de alcaparras y alcaparrones.
Et maintenant Faustina approche avec l’écuelle pour le lait, elle va me le donner à la cuiller, aujourd’hui ça ne me ferait rien d’avoir faim, je m’en irais plus léger, quelqu’un boirait le lait, j’aimerais tellement que ce soit ma petite-fille qui me le donne, mais je ne peux pas demander ça, je ne peux pas causer du chagrin à Faustina dans mon dernier jour, qui la consolerait après quand elle dirait, Ah, mon cher mari, je ne lui ai même pas fait boire son lait le jour de sa mort, ça inciterait peut-être la grand-mère à en vouloir à sa petite-fille pendant tout le restant de sa vie, elle pourra peut-être me donner mon remède d’ici peu, comme l’a ordonné le médecin, une demi-heure après le repas, ce sont des désirs impossibles, Maria Adelaide va partir, elle est venue voir comment j’allais et je vais bien, sa mère et son père viendront, et maintenant elle est partie, elle est encore bien jeunette pour de pareils spectacles, elle n’a que dix-sept ans et des yeux bleus comme les miens, je crois l’avoir déjà dit.
Y ahora se acerca Faustina con el vaso de leche, va a dármela a cucharadas, hoy me era igual quedarme con hambre, iría más ligero, la leche alguien la bebería, me gustaría que me la diera mi nieta, pero no puedo pedírselo, se molestaría Faustina y no quiero darle esa tristeza en mi último día, quién la iba a consolar después, cuando ella dijera, Ay, mi pobre marido, que ni le di la leche a beber el día que murió, hasta podría guardar la abuela rencor a la nieta para el resto de su vida, quizá pueda darme la medicina dentro de un rato, como ha dicho el médico, media hora después de comer, son deseos imposibles, María Adelaida va a salir, vino sólo a saber cómo estoy, y yo estoy bien, ya vendrán la madre y el padre, y ahora salió, es aún muy niña para estos espectáculos, tiene sólo diecisiete años y unos ojos azules como los míos, creo que ya lo he dicho antes.
Mais dehors dans l’auto il y a Claudia qui attend, cette snobinette dont j’ai soupé jusqu’à plus soif mais qu’on ne peut pas planter là comme ça, à cause des trop fortes conventions bourgeoises qui vous obligent à la retenue et alors il chasse son désir de la serveuse, ne la salue même pas en s’en allant, sort sous le soleil, grimpe dans son auto et fonce sur l’autoroute, tandis qu’elle, Claudia, sommeille vaguement demandant de temps en temps, lentement : « Où sommes-nous ? » Laïde, cette créature humaine assise à côté de lui dans sa petite voiture, avec tous ses souvenirs d’enfance, ses rêves, ses battements de cœur, ses angoisses d’écolière, ses désirs de bijoux et de belles robes, ses jours de fête commencés avec de merveilleuses espérances et se terminant au soir dans la désillusion d’une petite chambre minable et sans fenêtre, avec cet immense univers de souvenirs, de réalité, d’espoir, les chaussures à deux sous, le pull-over fait à la maison, l’illusion d’être spéciale, destinée à l’attention des grands de ce monde, capable de les rendre amoureux quand au contraire rien de cela, cette merveilleuse créature vouée sur le marché aux variations de l’offre et de la demande, avec une maquerelle qui dit : j’aurais une jeunette comme vous les aimez, brune, fine, et cochonne vous savez… et lui qui répond espérons que ce ne sera pas comme la dernière fois c’était une petite merdeuse pas même capable d’embrasser correctement.
«Pero, ahí fuera, en el coche, está Claudia esperando, esa tía sofisticada que ha acabado aburriéndome el alma, pero no se la puede plantar así, por las fortísimas convenciones burguesas que imponen compostura». Conque él desecha el deseo de la criada, ni siquiera se despide de ella, sale al sol, vuelve a montar en el coche y en marcha por la autopista, mientras ella, Claudia, dormita y de vez en cuando pregunta despacio: «¿Dónde estamos?» Laide, aquella criatura humana sentada a su lado en el pequeño automóvil, con todos sus recuerdos de niña, sueños, pálpitos, inquietudes escolares, deseos de juguetes y vestidos bonitos, días de fiesta iniciados con bellísimas esperanzas y acabados con la desilusión de la noche en un sórdido cuartito sin ventanas, con todo el inmenso mundo de recuerdos, realidades, esperanzas, zapatitos raídos, combinación hecha en casa, la ilusión de ser especial, destinada a la atención de los señores, capaz de hacerlos enamorarse y, en cambio, nada: esa criatura maravillosa, expuesta a la oferta y la demanda del mercado. La alcahueta dice:
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test