Translation for "hâve" to spanish
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Il contempla les fillettes accrochées à ses basques, la figure hâve et décharnée, trop épuisées pour avoir encore peur.
Miró a las pequeñas pegadas a las faldas de su madre, estudió sus rostros demacrados y chupados, estaban demasiado cansadas como para tener miedo por más tiempo.
Mais je redescendrai avant le terme de la grossesse d’Atalina, pour qu’on fasse une dernière fête avant que vous deveniez tous les deux des zombies hâves en manque de sommeil.
Pero volveré a bajar antes de la fecha de alumbramiento de Atalina para poder tener una última fiesta antes de que los dos se conviertan en zombis demacrados y privados de sueño.
Avec du recul, je me rends compte que je devais avoir une curieuse allure : hâve, échevelé, intense, un jeune homme dont le décalage par rapport au reste du monde était évident.
Recordándolo ahora, me doy cuenta de la pinta tan curiosa que debía de tener: un muchacho flaco, despeinado, serio, claramente en desacuerdo con el resto del mundo.
Avec l’argent ainsi gagné, il s’enfonça dans le faubourg de la Carbonera et dans la dégradation jusqu’à ce qu’il sentît sur ses joues hâves le souffle de la mort qui rôdait autour de lui : c’était ce qu’il était venu chercher là, mais à présent, au pied du mur, la peur le prit.
Con el dinero obtenido de esta manera se sumergió en el barrio de la Carbonera y se fue degradando hasta que sintió en sus mejillas macilentas el aleteo de la muerte, que le andaba rondando: esto era lo que había ido a buscar allí, pero ahora, enfrentado al hecho, volvió a tener miedo.
Certes on ne peut attribuer à cet homme hâve, incapable de retenir sa salive, un propos clair et délibéré, mais dans le mouvement qui l’a poussé vers nous il y avait, avec des modes et des formes propres à sa personne et à ses possibilités, l’urgence de dire quelque chose et donc quelque chose à dire, juste à ce moment-là et à nous.
Está claro que no se puede atribuir a ese joven macilento, incapaz de retener la saliva, un propósito claro y deliberado, pero en el impulso que le ha movido hacia nosotros, en las maneras y en las formas propias de su persona y de sus posibilidades, existía la urgencia de decir algo y, por tanto, de tener algo que decir, en ese momento, a nosotros.
Comment avais-je jamais pu croire que cet homme d’un certain âge, au teint hâve, qui paraissait si fourbu et sans défense sous son chapeau de pluie vert olive, que cet étranger peu impressionnant qui circulait en autobus, pourrait peut-être me libérer de mes malheurs ?
¿Cómo pude haber creído alguna vez que aquel hombre demacrado, ya entrado en años, con su aspecto tan derrotado e indefenso bajo su sombrero impermeable color oliva, aquel extraño que no impresionaba a nadie y viajaba en autobús, podía librarme de mis desgracias?
Est-ce que ça ne hâterait pas le rythme de mon travail s’il me disait que je leur manquais à tous ? À Eddi aussi ? Non, ça n’y changerait rien. Et cet air épuisé, cette mine hâve et inquiète, devait-il l’imputer au sujet imposé par Korbjuhn, à ces fameuses « joies du devoir ». C’était bien possible. Ne voulais-je pas carrément jeter le tout sur le bureau de Himpel, vlan, un point, c’est tout ? Comme les joies du devoir duraient toujours, je ne pouvais pas finir en queue-de-poisson sans passer à côté du sujet.
Me preguntó si me ayudaría a avanzar con mi trabajo saber que todos me echaban de menos, incluido Eddi. Le contesté que lo cierto es que no estaba avanzando mucho. Quiso saber entonces si esa lentitud se debía al tema elegido por Korbjuhn, «las alegrías del deber», y si era eso lo que me tenía tan consumido, susceptible e impaciente. Y yo le dije que sí, que puede que fuese cosa del tema. ¿Y no podía entregárselo tal como estaba a Himpel? Y yo le expliqué que como las alegrías del deber todavía ejercían su influencia sobre mí, me resultaba de todo punto imposible terminarlo con un truco cualquiera, sin haber cerrado el tema.
Pendant qu’elle pense cela le visage cesse soudain d’être à sa portée car les deux autres hommes le traînent et le mettent sur le dos, lui jettent de l’eau sur la figure, une pleine cruche qui par hasard est fraîche, tirée du fond du puits noir avec une pompe, une eau qui ne savait guère à quoi elle allait servir, une eau venue des entrailles de la terre, voyageuse longtemps souterraine, après avoir connu d’autres lieux, les degrés pierreux d’une source, la rugosité lumineuse du sable, la douceur tiède de la vase, la stagnation pourrie d’un marécage et le feu du soleil qui lentement l’a effacée de la terre, où est-elle passée, personne ne l’a vue et finalement elle est dans ce nuage qui passe, combien de temps plus tard, soudain elle est tombée sur la terre, elle est venue d’en haut sans défense, belle est la terre que l’eau aperçoit et si l’eau peut choisir l’endroit où elle va tomber, si elle le pouvait, il n’y aurait pas autant de soif ou autant d’abondance un certain laps de temps après, soudain elle est tombée sur la terre, elle a voyagé, elle s’est décantée, eau pure, eau très pure, jusqu’à rencontrer la veine, le cours d’eau secret, la nappe perforée à cet endroit par une pompe aspirante, puits sonore et sombre, et soudain une cruche, l’eau emprisonnée dans le piège transparent, quel destin à présent, étancher une sécheresse, mais non, on la répand de haut sur un visage, chute brusque, mais vite amortie par ce lent écoulement sur des lèvres, sur des yeux, sur le nez et le menton, sur des joues hâves, sur un front mouillé par cette autre eau qu’est la sueur, et elle fait connaissance ainsi du masque de cet homme pour l’instant encore vivant.
Está en este pensamiento cuando de pronto escapa el rostro de su alcance porque los otros dos hombres tiran de éste y lo ponen de espaldas, le echan agua en la cara, un jarro lleno de agua que por casualidad viene fresca, sacada del hondo y negro pozo, con la bomba, no sabía esta agua para qué estaba guardada, venida de las entrañas de la tierra, viajante subterránea durante mucho tiempo, después de haber conocido otros lugares, los escalones pedregosos de una fuente, la aspereza luminosa de la arena, la blandura tibia del lodo, la calma pútrida del cenagal y el fuego del sol que lentamente la borró de la tierra, adonde fue que nadie la vio, y finalmente está en aquella nube que pasa, cuánto tiempo después, de repente cayó sobre la tierra, vino desamparada de lo alto, bella es la tierra que el agua ve, y si el agua puede elegir el lugar donde ha de caer, si pudiese, no habría tanta sed o tanta abundancia tiempo después, de repente cayó sobre la tierra, fue viajando, decantándose, agua pura, purísima, hasta encontrar la vena, el caudal secreto, el cauce perforado ahora por una bomba aspirante, pozo sereno y oscuro, y súbitamente un jarro, prendida en la trampa brillante el agua, ahora qué destino, matar una sed, o no, la derraman desde lo alto sobre un rostro, caída brusca pero amortiguada pronto en este fluir lento por los labios, por los ojos, por la nariz y la barbilla, por las mejillas chupadas, por la frente mojada de otra agua que es el sudor, y así conoce la máscara aún viva de este hombre.
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