Translation for "hachurées" to spanish
Hachurées
Translation examples
Dehors, sous le vélum à rayures, les deux globes électriques n’éclairaient que des hachures de pluie.
Fuera, bajo el toldo rayado, los dos globos no iluminaban más que la lluvia.
Plusieurs syllabes, certains mots, des phrases entières ont été raturés, cruellement hachurés.
Varias sílabas, algunas palabras, frases enteras han sido tachadas, cruelmente rayadas.
Beaucoup d’hésitations superposées, quelques giclées mal contrôlées, nombre de zébrures et de hachures, des flous.
Muchas vacilaciones superpuestas, algunas salpicaduras mal controladas, abundancia de listados, de rayados, zonas borrosas.
Instantanément ma langue et mon palais se desséchaient comme si je gisais déjà depuis des jours dans le désert, ma respiration se faisait de plus en plus haletante, mon cœur se mettait à palpiter et à battre jusque dans ma gorge, une sueur froide perlait sur tout mon corps, même sur le dos de ma main tremblante, et tout ce que je regardais était comme recouvert d’un réseau de hachures noires.
De repente se me secaban la lengua y el paladar como si llevara días en el desierto, tenía que luchar cada vez más para respirar, mi corazón comenzaba a revolotear y palpitar hasta mi garganta, me invadía un sudor frío por todo el cuerpo, incluso en el dorso de mi mano temblorosa, y todo lo que miraba aparecía cubierto por un velo rayado de negro.
Lorsque je levai les yeux de la page ouverte devant moi et dirigeai mon regard vers les photographies accrochées au mur, je ne vis dans les cadres, en masquant l’autre œil, qu’une série de formes obscures, bizarrement déformées vers le haut et vers le bas : les silhouettes et les paysages dont tous les détails m’étaient familiers avaient fait place à un magma indifférencié de hachures noires et menaçantes.
Aunque levantara la vista de la página abierta ante mí y la dirigiera a las fotografías enmarcadas de la pared, con el ojo derecho sólo veía una serie de formas oscuras, extrañamente distorsionadas arriba y abajo: las figuras y paisajes que conocía en todos sus detalles se habían disuelto, de forma indiferenciada, en un amenazador rayado negro.
J’essayais de m’imaginer la colonne de nuages qui précède dans sa marche, comme il est dit dans une tournure étrange, le peuple itinérant et, oubliant tout ce qu’il y avait autour de moi, je m’absorbais dans l’illustration pleine page sur laquelle le désert du Sinaï, avec ses crêtes dénudées et enchevêtrées et son fond de hachures grises que je prenais tantôt pour la mer et tantôt pour les airs, ressemblait parfaitement à la région dans laquelle j’ai grandi.
Intenté imaginarme las columnas de nubes que, como se dice con extraño giro, los precedían en su camino, y me sumí, olvidando cuanto me rodeaba, en una ilustración a toda página en la que el desierto de Sinaí, con sus crestas montañosas desnudas e imbricadas y el fondo rayado de gris, que a veces he tomado por el mar y a veces por espacio aéreo, se asemejaba totalmente a la región en que me crié.
Son bureau avait deux fois la taille standard et était encombré de téléphones, de calepins, de formulaires, et d’un bloc-notes en désordre format A4 dont les nombreuses pages rabattues sous le support rappelaient une coiffure bouffante des années 50. La page de dessus était couverte de gribouillis noirs au tracé appuyé. Il y avait des cases hachurées, des croquis de mécanismes et des labyrinthes en spirale sans issue.
Su escritorio era el doble de grande que los demás y estaba lleno de teléfonos, blocs de notas, mensajes y una libreta de papel amarillo rayado con las páginas usadas dobladas de cualquier manera, como si se tratara de un cardado de los años cincuenta. La página por la que estaba abierta la libreta estaba llena de furiosos garabatos negros: cajas sombreadas, círculos y laberintos en espiral de los que nadie podría escapar.
Dès lors il me devint impossible de ne pas contempler le fleuve roulant ses eaux lourdes dans le crépuscule, les péniches en apparence immobiles, enfoncées jusqu’au ras de la ligne de flottaison, les arbres et les fourrés sur l’autre rive, les fines hachures verticales striant les vignobles, en travers les traits plus nets des murs de soutènement délimitant les terrasses, les falaises gris ardoise et les gorges qui entaillaient les flancs d’un royaume que je m’imaginais antérieur à l’histoire et encore inexploré.
No podía apartar los ojos del río que fluía en el crepúsculo pesadamente, de las gabarras que, aparentemente inmóviles, yacían sobre el agua hasta el bordillo, de los árboles y arbustos de la otra orilla, el fino rayado de los viñedos, las líneas transversales más claras de los muros de apoyo, las grises rocas y quebradas que, hacia un lado, llevaban a un reino, según pensé, prehistórico e inexplorado.
Au bout du compte, dit Austerlitz, quand la brodeuse s’est approchée de moi et m’a signifié qu’elle n’allait pas tarder à devoir fermer, j’étais en train de lire pour la énième fois sur un tableau synoptique qu’à la mi-décembre 1942, à l’époque donc où Agáta est arrivée à Terezín, sur une surface construite de tout au plus un kilomètre carré, étaient enfermées dans le ghetto près de soixante mille personnes, et quelques instants plus tard, dehors, sur la place déserte, j’eus la très nette impression qu’elles n’avaient pas été évacuées mais continuaient de vivre là, entassées dans les maisons, les souterrains et les greniers, qu’elles montaient et descendaient sans relâche les escaliers, regardaient par les fenêtres, se déplaçaient en grand nombre dans les rues et les venelles, et formaient même une muette assemblée remplissant tout l’espace d’un ciel finement hachuré par la pluie.
Por último, dijo Austerlitz, cuando la empleada se me acercó y me dijo que pronto tendrían que cerrar, yo había estado leyendo, en uno de los gráficos, no sé cuántas veces, que, a mediados de diciembre de 1942, es decir, en la época en que Agáta llegó a Terezín, se había encerrado en el gueto, una superficie edificada de un kilómetro cuadrado como máximo, a unas sesenta mil personas, y poco después, cuando volví a estar fuera en la desierta plaza de la ciudad, me pareció como si no se los hubieran llevado de allí, sino que vivieran, lo mismo que entonces, apretados en las casas, en los sótanos y en los desvanes, como si subieran y bajaran incesantemente las escaleras, mirasen por las ventanas, deambularan en gran número por las calles y callejas, y llenaran incluso, en asamblea silenciosa, todo el espacio del aire, rayado en gris por la fina lluvia.
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