Translation for "filent" to spanish
Translation examples
Tu les vois, il me demande, Tu les vois les automobiles qui filent au milieu de la campagne, il me demande, Tu les vois les automobiles qui filent en souplesse au milieu de la campagne et qui s’éloignent pour ensuite revenir, il me demande, Tu les vois qui foncent sur cette ligne droite et puis qui virent au milieu de la campagne pour aller prendre en souplesse dix-huit courbes jusqu’à revenir ici, il me demande, Tu les vois flamboyantes les automobiles foncer dans la poussière de cette ligne droite pour virer ensuite à gauche dans la campagne où elles dessinent à toute vitesse dix-huit courbes qui petit à petit les feront revenir exactement ici, il me demande.
¿Los ves?, me pregunta, ¿Ves los automóviles corriendo en medio del campo?, me pregunta, ¿Ves los automóviles corriendo suavemente en medio del campo y alejándose para regresar después?, me pregunta, ¿Ves cómo corren disparados sobre esta recta y luego giran en medio del campo para correr suavemente durante dieciocho curvas hasta regresar de nuevo aquí?, me pregunta, ¿Ves los flamantes automóviles cómo corren disparados por el polvo de esta recta para luego girar a la derecha en el campo donde dibujan rápidamente dieciocho curvas que poco a poco los traen de regreso exactamente aquí?, me pregunta. Entonces, yo miro.
17 Une fois contournés le Roc du Château et les Aiguilles, ils peuvent courir vent arrière, jusqu’à dépasser la Baie du Lamantin et la grande Ligne de crête supérieure qui tourne alors qu’ils filent sur l’eau, – doublant enfin la pointe Sud-Ouest, à bonne distance de Man et de Horse, puis lignes et hameçons sont lancés par-dessus le plat-bord et bientôt le repas du jour claque sur le pont, – ils ont perdu le Vent.
Hecho. 17 Una vez han rodeado la Roca del Castillo y las Agujas, pueden avanzar viento en popa. Pasan ante la bahía Manatí, y las montañas que se alzan en torno a la bahía parecen girar mientras ellos navegan velozmente, doblan por fin la Punta del Sudoeste, que se alza del Jinete, cabos y ganchos caen por el costado, y poco después la comida del día se mece en la cubierta.
Ils pivotent sur leurs talons et filent dans le couloir sans se retourner.
Dan media vuelta, corren por el pasillo sin mirar atrás.
Au bas du récipient, un petit trou et voilà l'eau qui file dans les gouttières tandis qu'eux filent déjà vers la rue.
En el fondo del recipiente hay un pequeño agujero por donde caen gotas de agua, mientras ellos están ya de vuelta en la calle.
Un jour, en fin d’après-midi, elle marche jusqu’à la corniche pour observer le vent qui déchire la surface du lac. Les bateaux filent dessus, plus ou moins inclinés. Ceux qui sont attachés le long du quai ou bien à l’ancre un peu plus loin dansent sur l’eau, et les cygnes blancs se balancent au pied de la falaise en espérant des miettes de pain. Tout scintille, à la fin de l’après-midi. Dès que le soleil simulé jette ses derniers feux, annonçant le crépuscule – il dure une heure –, elle se hâte de rentrer chez elle.
Una noche, camina hacia la cornisa para ver cómo el viento costero rasga la superficie del lago y sacude las embarcaciones que amarran en el embarcadero; los veleros cabecean y se balancean, y los cisnes que se mecen al pie de la pared de la cornisa aguardan a que les tiren migas de pan. Todo resplandece al sol del atardecer. Cuando el sistema de luz solar se apaga en la pared occidental, dando paso a la hora de fulgor crepuscular, se dirige a buen paso de vuelta a casa, decidida a entrar en el patio antes de que Badim la avise para cenar.
Je ne te parle pas de migraine, ou de mal de tête, c’est autre chose, tu sais, c’est autre chose, et tellement de choses à la fois, il n’est pas facile de donner le sens de quelque chose qui est tant de choses à la fois… Au début c’est un petit son, car ça commence ainsi, une étrange sonnette qui est comme un sifflement ou une lamentation aiguë, un sonar, il arrive de très loin, des abîmes, tu le perçois, et tout à coup se dessine le contour féroce des choses, comme si ce sifflement s’était introduit dans la vue, en l’aiguisant, en la déformant, et tu as l’impression d’avoir un prisme à la place des yeux, parce que les contours, les angles, les objets ont augmenté leur existence dans l’espace, ils se sont dilatés, ils ont changé de géométrie, et dans ce changement ils ne signifient plus ce qu’ils signifiaient, par exemple l’armoire là au fond devient un cube, un cube et c’est tout, elle n’a plus le sens d’armoire et tout se met à flotter, l’espace se gonfle comme une marée et arrive alors le mal de mer de la céphalée, comme un soufflet qui respire et sur lequel tu es assis, tu flottes, tu dois t’asseoir, et le sol devient liquide, et autour de toi respire un poumon qui te semble tout l’univers, ou plutôt à l’intérieur de toi, et toi tu es dessus et en même temps tu es dedans, tu es un grain de poussière qui fluctue dans les alvéoles d’un poumon monstrueux qui se dilate et se réduit par bouffées, et tu te serres les tempes en essayant de contenir les flots qui t’ont explosé dans la tête comme une tempête où tu te noies, c’est cela la céphalée… Tristano a eu sa première céphalée un dix août, il lui est arrivé beaucoup de choses en août, à Tristano, il a une vie marquée par le mois d’août, il y a des hommes comme ça, c’est Uranus, Saturne, tellement de choses, j’en ai oublié beaucoup, mais celle-là non, c’est impossible, le dix août est le jour de la Saint-Laurent, quand les étoiles filent, peut-être que l’une d’elles lui est tombée sur la tête, une météorite, mais ce n’était pas de nuit, c’était à midi, et il se trouvait précisément dans cette maison où il était revenu pour ne rien faire, sous la pergola, il fixait une grappe de raisin pas mûr en comptant les grains comme s’ils étaient les années de sa vie, un grain un grain un grain pour toi, disait-il à voix basse comme dans une cantilène idiote, et les grains étaient déjà nombreux, et à ce moment-là il perçut le sifflement étrange qu’il n’avait jamais entendu, la grappe de raisin cessa d’être une grappe de raisin, l’air se fissura sillonné par des fêlures, la nausée lui monta à la gorge, et en titubant comme si la terrasse avait été le pont d’un vaisseau battu par les flots il gagna sa chambre, ferma les impostes, se jeta sur le lit et agrippé à l’oreiller partit pour le premier des voyages maléfiques qui allaient l’accompagner pour longtemps, traversant des miasmes, des nuages de sauterelles, dans une aveuglante étendue de rien égale à elle-même dans toutes les directions… Lui, le garçon, était mort la veille, tu sais, il avait sauté en l’air avec ses instruments de mort, son garçon plus aimé qu’un fils… le salaud…
No te estoy hablando de jaquecas, o de dolor de cabeza, es otra cosa, sabes, es otra cosa, es muchas cosas a la vez, y no es fácil dar con el sentido de algo que es muchas cosas a la vez… Para empezar es un pequeño sonido, porque empieza así, un extraño timbre que es como un silbido o un lamento agudo, un sonar, llega desde muy lejos, desde los abismos, y tú lo percibes, y de repente se dibuja el contorno feroz de las cosas, como si ese silbido se hubiera introducido en la vista, aguzándola, distorsionándola, y te parece como si tuvieras un prisma en lugar de los ojos, porque los contornos, las aristas, los objetos han aumentado su existencia en el espacio, se han dilatado, han cambiado de geometría, y al cambiarla ya no significan lo que significaban, por ejemplo, ese armario del fondo se convierte en un cubo, un cubo y nada más, no tiene ya el sentido de armario, y en ese momento todo se tambalea, el espacio se hincha como una marea y llega el vértigo de la cefalea, como un fuelle que respira y sobre el que estás sentado, te tambaleas, tienes que sentarte, y el suelo se vuelve líquido, y a tu alrededor respira un pulmón que te parece el universo entero, mejor dicho, dentro de ti, y tú estás encima y al mismo tiempo estás dentro, eres una mota de polvo que fluctúa en los alvéolos de un pulmón monstruoso que se dilata y se encoge en cada vaharada, y tú te aprietas las sienes, procurando contener las oleadas que te han estallado en la cabeza, como una tempestad en la que te ahogas, esa es la cefalea… La primera cefalea le vino a Tristano un diez de agosto, le han pasado muchas cosas en agosto a Tristano, su vida está marcada por agosto, hay hombres así, es Urano, Saturno, tantas cosas, de muchas me he olvidado, pero de esta no, es imposible, el diez de agosto es el día de san Lorenzo, cuando se precipitan las estrellas, tal vez le cayera una justo sobre la cabeza, un meteorito, pero no era de noche, era el mediodía, y él estaba en esta casa precisamente, a la que había vuelto para no hacer nada, bajo la pérgola, y miraba absorto un racimo de uva verde contando sus granos como si fueran los años de su vida, un grano un grano un grano para ti, decía en voz baja como en una cantilena idiota, y los granos eran ya muchos, y en aquel momento percibió un silbido extraño que no había oído nunca antes, el racimo de uvas dejó de ser un racimo de uvas, el aire se resquebrajó surcado por grietas, la náusea se le subió a la garganta, y tambaleándose como si la terraza fuera la toldilla de un navío batido por el oleaje, llegó hasta su habitación, cerró los batientes, se arrojó a la cama y aferrado a la almohada partió para el primero de los viajes maléficos que habrían de acompañarlo largo tiempo, cruzando miasmas, nubes llenas de langostas, en una deslumbradora extensión de nada que es igual en cualquier dirección… Él había muerto el día anterior, sabes, había saltado por los aires con sus instrumentos de muerte, su muchacho, amado más que a un hijo… maldito.
Comme je l’ai écrit dans ma Description de l’Afrique, dont le manuscrit est resté à Rome, ce sont des hommes constamment habillés en femmes, avec fards et ornements, qui se rasent la barbe, ne parlent que d’une voix aiguë et, dans leurs journées, filent la laine.
Como he dicho en mi Descripción de África, cuyo manuscrito se ha quedado en Roma, son unos hombres siempre vestidos de mujeres, que usan afeites y adornos, que se rapan la barba, no hablan sino con voz de falsete y, durante el día, se dedican a hilar lana.
J’aimerais voir votre traduction des Saintes Écritures : Apprenez comment croissent les lis des champs ; ils ne travaillent, ni ne filent – mais il ne s’agissait probablement pas de lis, en tout cas, mais plutôt d’Anemone coronaria, bien que nous ne puissions en être certains, mais néanmoins, nous pouvons tous convenir qu’ils ne travaillent ni ne filent. Quel hymne cela ferait pour monter jusqu’aux solives d’une église !
Cómo me habría gustado tu traducción de las Sagradas Escrituras: «Observad los lirios del campo, cómo crecen sin fatigarse ni hilar…, aunque lo más probable es que no fuesen lirios, sino Anemone coronaria, si bien no podemos estar seguros, pero, aun así, podemos llegar a la conclusión de que ni se fatigan ni hilan». ¡Qué gran himno habría sido, para llenar cualquier iglesia!
On pouvait remarquer, suivant une observation déjà reproduite par le célèbre navigateur Scoresby, que cette neige avait pour effet immédiat de calmer la houle, ainsi que fait l’huile que les marins « filent » pour apaiser momentanément les agitations de la mer.
Era fácil comprobar que, según una observación hecha ya por el célebre navegante Scoresby, el efecto inmediato de esta nieve era calmar las olas, como hace el aceite que los marineros derraman para calmar momentáneamente la agitación del mar.
L’impact de sa voix faisait vaciller le building qui entraînait les autres dans sa chute, comme des dominos, jusqu’à ce que de gros morceaux de métal et de pierre filent vers lui et tombent, tombent et… « Non ! » criait-il tandis que d’énormes mains le soustrayaient aux débris pour qu’il ne soit pas écrasé.
El impacto de su voz hacía que los rascacielos se tambalearan y tuvieran un efecto de dominó los unos sobre los otros, hasta que enormes trozos de piedra y acero negros caían hacia él, y caían y caían y… —¡No! —gritó, mientras unas fuertes manos le retenían de tal modo que estuvo seguro de que sería aplastado por los restos que caían—. Es el equilibrio.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test