Translation for "fané" to spanish
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Translation examples
ils portaient des caftans rapiécés et des sous-vêtements déboutonnés, fanés par le soleil.
debajo, llevaban trajes desteñidos por el sol.
Des yeux du même bleu fané que ceux de Roland. Eldred Jonas.
Unos ojos del mismo color azul desteñido que los de Rolando. Eldred Jonas.
C’est Donna Maria qui nous ouvrit, elle portait une robe de chambre d’un vert fané.
Nos abrió la puerta doña Maria, llevaba una bata verde desteñida.
Il ouvrit le coffre et sortit un paquet de lettres attachées par un ruban fané.
Abrió la caja y extrajo un paquete de cartas atadas con una cinta desteñida.
Habillé à l’identique d’un ample pantalon bleu fané et d’un gilet rouge vif.
Vestían de modo idéntico: pantalones anchos azul desteñido y chalecos rojos.
À première vue, le long salon double semble très élégant, bien qu’un peu fané.
A primera vista, la doble sala de estar parece muy elegante, aunque un poco desteñida.
Elle tenait à la main un petit paquet couvert de poussière, entouré d'un ruban bleu fané.
Le alargó un pequeño paquete cubierto de polvo, con una cinta de color azul desteñida.
Elle détourna le regard et laissa errer ses yeux sur la mosaïque de crasse et de dessin fané décorant le lino.
Apartó la vista y paseó los ojos por el sucio y desteñido mosaico del dibujo del linóleo.
Il est vêtu d’une salopette verte élimée, d’une grosse chemise écossaise et d’un manteau d’un rouge fané.
viste un overol verde desgastado, una gruesa camisa escocesa y una capa roja desteñida.
La teinte de l’eau avait fané jusqu’au rose le plus ténu – cendres de rose – quand Abra le rejoignit.
El agua se había desteñido adquiriendo un exiguo matiz rosado —cenizas de rosas— cuando Abra se reunió con él.
desvaneció
Son sourire s’était fané, et sa voix avait pris une dureté nouvelle.
Su sonrisa se desvaneció mientras se explicaba y el tono de su voz se endureció.
Toutes trois avaient fané au fil de l’été.
Los tres se habían descolorido por el sol a lo largo del verano.
Le temps aidant, tout avait jauni et s’était fané.
Todo estaba descolorido y amarillento por el paso del tiempo.
Ses yeux s’étaient fanés, passant du bluet au myosotis.
Sus ojos se habían descolorido desde el azul de los acianos al de las nomeolvides.
Le papier peint à fleurs, fané, était déchiré.
El papel de las paredes tenía un estampado de flores y estaba descolorido y rajado.
Les nombreux lavages en avaient fané les couleurs et atténué les contours.
Incontables lavados los habían descolorido y desdibujado sus contornos.
Les manteaux et les vestes de la plupart étaient usés, râpés et fanés.
Los abrigos y las chaquetas de la mayoría estaban viejos, viejos y descoloridos.
Nancy frotta une tache sur son chemisier rose fané.
Nancy frotó una mancha de su blusa rosa descolorida.
L’une avait de beaux cheveux dorés, fanés et gris de poussière.
Una tenía pelo rubio, fino y sedoso, pero descolorido y gris de polvo.
Un paquet de lettres noué de rubans violets fanés.
Un paquete de cartas atado con cintas color violeta, descoloridas.
Sur son bec jaune fané, il y avait une éclaboussure brun foncé.
En el descolorido pico amarillo se veía una mancha de color marrón oscuro.
Fanés, la voix, la chaleur, la blancheur et le paradis !
desvanecida la voz, la tibieza, la blancura, el paraíso,
Elle aimait encore tendrement Johnny, mais tout ce qu’il y avait de désordonné dans son ancienne adoration fut comme défleuri, assagi ou fané ;
Amaba a su Johnny, pero aquella veneración de antes se había desvanecido.
Il resta simplement allongé, les yeux fermés, obsédé par l'image de Sandy, une balle dans le cœur et trois autres dans la tête, et le souvenir de la vie qu'ils avaient partagée, qui lui apparaissait déjà comme un rêve fané
Permaneció tendido, pensando en Sandy —que tenía un orificio de bala en el corazón y tres en la cabeza— y en la vida que ambos habían compartido antaño, y que se había desvanecido como un sueño lejano.
Elle accepte du bout des lèvres et, aussitôt, une maquilleuse se précipite sur elle, éponge la sueur de la journée sur son nez et sur son cou et, à l’aide d’un fin crayon, tente de ranimer des traits de beauté fanés ou oubliés, tandis qu’un adolescent lui offre une bière fraîche et une friandise et que, au-dessus de sa tête, la perfusion est changée de rouge en bleu. Ensuite, le jeune homme badgé empoigne le fauteuil et le pilote habilement jusqu’au cœur du hangar gigantesque.
Noga acepta sin mucho entusiasmo, y un maquillador se abalanza sobre ella y le limpia la cara y el cuello del sudor del día. Con un pincel fino intenta revivir las líneas de belleza que se han desvanecido o han sido olvidadas. Un asistente le trae una cerveza fría y un tentempié dulce, sustituyen el líquido intravenoso rojo que cuelga sobre su cabeza por una bolsa azul y el joven con la tarjeta, que está detrás de ella, empuja su silla con pericia hasta el centro del enorme almacén.
Tu t’assois à côté de moi. Tu me prends la main. Tout se couvre d’un voile blanc, oui, je suis à la hauteur, Emperatriz, crois-moi, bien que Peta soit la partenaire désignée d’Humberto Peñaloza, il est capable de te rendre heureuse, je veux te montrer que j’ai un sexe, en conséquence je soulève drap et couverture, et c’est aussi pour cela, pour te le prouver, te prouver que ça en vaut la peine, pour que tu me fasses faire encore une piqûre afin d’effacer ton horrible figure, que je relève ta robe de mariée pour te violer, c’est ça que tu veux, Emperatriz, ne le nie pas, n’essaie pas de m’empêcher, par un simulacre d’escarmouche, de me redresser, ne fais pas semblant de te lamenter en essayant d’arracher de tes seins mes mains qui se sont fourrées dans ton horripilant décolleté de vieille naine à taches terreuses, et mes doigts qui cherchent ton sexe pour l’exciter, quoiqu’il soit toujours lubrifié et excité, ne t’en va pas, ne t’en va pas, ne me laisse pas seul, ne t’échappe pas en poussant des cris perçants parce que je tente de te violer, ne cours pas en trébuchant dans la traîne de ta robe de mariée, ne proteste pas, tu m’as pressé de te posséder ici, sur-le-champ, tu m’as abandonné dans cette cave sans issue, avec des éprouvettes et des tubes en ébullition, des sondes de sérum et de transfusions, sans compter de nombreux fils dont je ne sais pas à quoi ils servent et qui m’immobilisent, je veux m’enfuir, oui, je dois fuir, pour qu’on ne me tue pas par asphyxie, ouvrir la fenêtre pour respirer un peu d’air non confiné, mais la fenêtre n’en est pas une, maintenant je me rends compte du truquage, c’est un agrandissement photographique de fenêtre qu’on a collé sur le mur d’adobe pour simuler une lumière et un espace fallacieux, pour que j’aie envie de l’ouvrir, d’en toucher le verre qui n’est pas frais car ce n’est pas du verre, mais un papier très mince plaqué sur l’argile, photographie, camouflage, il n’y a pas de fenêtre, il n’y a pas de porte, pas de sortie, pas d’issue, je griffe, j’égratigne, j’arrache des lambeaux de cette photographie qui propose mensongèrement un extérieur qui n’a jamais existé nulle part, je l’arrache par lanières, je déchire des morceaux de la photo de fenêtre dans l’espoir qu’il y ait un orifice pour de bon, j’ai mal aux ongles, je griffe, j’égratigne, rien, il n’y a rien, pas même de lumière dans cette chambre minuscule comme une tombe, j’arrache toute la photo, il n’y a rien, un mur d’argile, un mur de boue tapissé de journaux périmés, avec des nouvelles épouvantables qui n’ont plus d’importance, inondation du Yang Tsé-Kiang, tremblement de terre à Skoplje, famine dans le Nordeste brésilien, casse-tête d’horreurs, couches successives de nouvelles qui ne sont plus des événements, j’ai arraché la fenêtre, sa fausse lumière, son faux air, son faux vent, sa rue sans intérêt où j’aurais pu fuir en suivant le chemin indiqué par les vieilles qui m’appelaient, rien, un tombeau de prémices caduques, de sujets fanés, de discussions closes une fois pour toutes, ce n’est pas même une chambre, c’est de la terre, il n’y a plus ni papier ni argile ni pierres, un trou, un souterrain non excavé que je creuse dans la boue desséchée, un cachot où l’on m’a enfermé et scellé au centre de la terre, ça ne sert à rien de demander secours à grands cris, Emperatriz, Emperatriz, sauve-moi, car ma voix est inaudible, le Dr Azula m’a ôté la gorge, je ne veux plus parler, je ne veux pas crier, car personne ne m’entendra, je suis seul au centre de la terre, entouré de murs aveugles dans cette cave qui m’oppresse, des rochers, des briques, de la terre, des os, je creuse et je brise des ongles et des dents le souvenir de cette fenêtre menteuse qu’on avait accrochée là pour me faire croire qu’il y avait un extérieur, et pourtant il doit y en avoir un, car j’ai encore un autre souvenir, mais pas grand-chose d’autre que cette cellule close où je me débats, où mon corps tient à peine, j’use l’air, forer des tunnels, des galeries, des couloirs, des boyaux dans la terre pour sortir, créer des cours et des chambres à parcourir, ne fût-ce qu’un peu de place, pas cet enfermement sépulcral que je mords, griffe et déchire sans arriver à quoi que ce soit, mon espace rétrécit, j’étouffe parce qu’il n’y a jamais eu de fenêtre, il n’y a rien à regarder par les fenêtres, l’air frais ne fut qu’une hallucination, l’eau qui coule dans la rigole une invention qu’on ne me laisse pas toucher, pas plus qu’on ne me laisse sentir sur mon visage le petit vent nerveux qui agite les orangers, montrant qu’il faut porter un foulard, ni le timide soleil à travers les branches des orangers, qui donne un faux-semblant de lumière aquatique où l’on nage sans hâte, les décombres de ce mur, il faut les balayer pour que tout soit propre, les vieux journaux déchirés, balaie tout, Mudito, qu’il en soit fait un beau petit tas pour qu’on ne voie pas de saleté, oui, Dora, ne me faites pas presser, je suis un peu fatigué, vous ne voyez donc pas que je suis en train de balayer pendant que vous vous cachez la bouche avec votre châle pour rire de quelque chose que vous dit la Rita, et ensuite, vous découvrez cette caverne édentée, ici, il n’y a personne à visage découvert, il n’y a non plus ni masques vénitiens, ni loups ni masques antiseptiques ou d’aucune sorte, non, tous ici ont leur propre visage qui se détériore en suivant l’ordre d’un temps linéaire, comme il se doit, et le balai du Mudito fait un petit tas de plus de morceaux de crépi détaché et de journaux déchirés, ce qu’il y a de journaux, il y a dans la Maison des pièces remplies de vieux journaux, tout ce papier inutile que nous envoie l’archevêque.
Te sientas junto a mí. Me tomas la mano. Todo cubierto con un velo blanco, sí soy capaz, Emperatriz, créeme, Humberto Peñaloza a pesar de ser la pareja de la Peta es capaz de hacerte feliz, te quiero mostrar que tengo sexo, por eso levanto la ropa de la cama, por eso, porque quiero probártelo para que sepas que valgo la pena y me consigas una inyección para borrar tu rostro horrible, levanto tu vestido de novia para violarte, eso es lo que quieres, Emperatriz, no lo niegues, no trates de impedir, con una escaramuza simulada, que yo me incorpore, no finjas lamentaciones al tratar de arrancar mis manos que se meten por tu horripilante escote pecoso de enana vieja y mis dedos que buscan tu sexo para excitarlo aunque siempre está resbaladizo y excitado, no te vayas, no te vayas, no me dejes solo, no huyas chillando porque trato de violarte, no corras tropezando en la cola de tu traje de novia, no protestes, tú me apremiaste para que te poseyera aquí mismo y ahora me has abandonado en este sótano sin salida, probetas y tubos que bullen, sondas de suero y transfusiones además de muchos hilos que no sé lo que son y me fijan, quiero huir, sí, tengo que huir para que no me maten de ahogo, abrir la ventana para respirar un poco de aire no enclaustrado, pero la ventana no es ventana, ahora me doy cuenta del engaño, es la ampliación fotográfica de una ventana que han pegado en la pared de adobe para simular luz y espacio mentirosos, para que desee abrirla, tocar su vidrio que no es fresco porque no es vidrio sino papel muy delgado tendido sobre el barro, fotografía, mentira, no hay ventana, no hay puerta, no hay salida, no hay hacia dónde salir, araño, rajo, arranco jirones de esa fotografía que miente un exterior que jamás ha existido en ninguna parte, la arranco a tiras, rompo trozos de la fotografía de la ventana con la esperanza de que haya un orificio de verdad, me duelen las uñas, rajo, araño, nada, no hay nada, no hay ni luz en este cuarto minúsculo como una tumba, arranco toda la fotografía, no hay nada, pared de adobe, muro de barro empapelado con diarios pretéritos, con noticias espeluznantes que no importan, inundación en el Yang-Tse-Kiang, terremoto en Skopje, hambruna en el nordeste de Brasil, este rompecabezas de horrores, capa tras capa de noticias que ya no son noticia, he arrancado la ventana y su luz fingida y su aire y su viento y su calle sin interés por donde podía haber huido siguiendo el camino señalado por las viejas que me llamaban, nada, tumba de primicias caducas, de tópicos desvanecidos, de discusiones zanjadas de una vez y para siempre, no es ni siquiera una habitación, es tierra, ya no hay papel, barro, piedras, un hoyo, socavón no socavado que estoy cavando en el barro reseco, mazmorra donde me encerraron en el centro de la tierra y me sellaron, no saco nada con pedir auxilio a gritos, Emperatriz, Emperatriz, sálvame, mi voz no se oye, el doctor Azula me extirpó la garganta, no quiero hablar, no quiero gritar porque nadie me oirá, estoy solo en el centro de la tierra, rodeado de paredes ciegas en este sótano que me comprime, rocas, ladrillos, tierra, huesos, cavo, cavando y rompiendo con las uñas y los dientes el recuerdo de esa ventana mentirosa que habían colgado para que creyera que existía un afuera, cavando con mis manos ensangrentadas tendré que llegar a algo, arriba, abajo, no hay dirección porque no hay afuera aunque debe haber porque recuerdo algo más, pero poco más que esta celda cerrada en que me debato, en que mi cuerpo apenas cabe, estoy agotando el aire, horadar túneles y galerías y pasillos y pasadizos en la tierra para salir, crear patios y habitaciones que recorrer, un espacio siquiera, no este encierro de tumba que muerdo, araño, rompo sin conseguir nada, mi espacio se encoge, me estoy ahogando porque no hubo jamás ventana porque no hay nada que mirar por las ventanas, el aire fresco fue alucinación, el agua que corre por la acequia un invento que no me dejan tocar, ni sentir en mi rostro el airecillo revoltoso que agita los naranjos indicando la necesidad de una chalina, y el sol endeble a través de las ramas de los naranjos mintiendo una luz subacuática en que nadamos sin urgencia, los destrozos de este muro hay que barrerlos y dejarlo todo limpio, diarios viejos rajados, bárrelo todo, Mudito, que quede hecho un montón bien hechito para que no se vea mugre, sí, Dora, no me apure porque estoy un poco cansado, que no ve que estoy barriendo mientras usted se cubre la boca con su chal para reírse de algo que le dice la Rita y después descubre esa caverna desdentada, aquí no hay nadie con la cara cubierta, no hay máscaras ni antifaces ni caretas ni mascarillas, no, aquí todos tienen su propia cara deteriorándose en el orden de un tiempo lineal, como debe ser, y el Mudito con su escoba hace otro montoncito más con los trozos del enlucido que se derrumbó y más diarios rotos, tanto diario, hay habitaciones llenas de diarios viejos en la casa, tanto papel inútil que nos manda el arzobispo.
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