Translation for "extraterritoriale" to spanish
Extraterritoriale
Translation examples
Qui deviennent apatrides et extraterritoriaux par vocation.
Se vuelven apátridas y extraterritoriales por vocación.
Maintenant il existait une action extraterritoriale.
Ahora existía la acción extraterritorial.
Seule une sensibilité foncièrement extraterritoriale, étrangère à la langue anglaise pouvait entretenir et formuler pareilles convictions.
Sólo una sensibilidad fundamentalmente extraterritorial a la lengua inglesa podría haber mantenido y expresado estas opiniones.
Une approche volontariste dans l’intégration des accords opérationnels avec des parties extraterritoriales est déconseillée, et le protocole correct pour demander une assistance diplomatique est présenté.
Se desacreditará el enfoque proactivo de los acuerdos operativos de integración con partes extraterritoriales, y se introducirá el protocolo correcto para solicitar asistencia diplomática.
À l’aube, on discute de la nature extraterritoriale du Lager, et, dans le dortoir, tout redevient normal : on parle, on s’appelle par nos noms, on gesticule, un coup on lève la voix, un coup on la baisse ;
Al amanecer debatimos el carácter extraterritorial del Lager, y todo vuelve a la normalidad en el barracón de las literas, y hablamos, llamándonos por el nombre, gesticulamos, alzamos y bajamos la voz;
Il serait l’Américain impérieux, l’agent gouvernemental qui attend que tout étranger lui obéisse au doigt et à l’œil en application de privilèges extraterritoriaux établis pas des centaines de traités et d’accords bilatéraux obscurs.
Sería el americano imperioso, el agente gubernamental que, haciendo uso de privilegios extraterritoriales apoyados por cientos de oscuros tratados y acuerdos bilaterales, esperaba que todo el mundo se pusiera a sus órdenes.
Lequel, en principe concentré sur la route, usait de son œil périphérique pour détailler le brusque maquillage : paupières vert pomme, deux traits violets sur les sourcils, deux ronds de blush terre cuite sur les pommettes et rouge à lèvres extraterritorial grenat.
Quien, concentrado en principio en la carretera, se valía de su visión periférica para pormenorizar el chapucero maquillaje: párpados verde manzana, dos trazos violeta en las cejas, dos círculos de colorete terracota en las mejillas y pintura de labios extraterritorial granate.
Lorsqu’on connut d’un bout à l’autre ce programme, un ton de cynisme gouailleur devint la règle chez les jeunes intellectuels d’Amérique : d’élégantes jeunes mères de famille s’appliquèrent à tromper leur mari au nom de la chasteté et les élèves des universités se mirent à exhiber des flacons de poche par loyauté pour la prohibition. Tout cela était particulièrement pénible pour Bunny, car il lui fallait de temps à autre aller à Paradise, se trouver en tête à tête avec Ruth et lui expliquer comment le droit des gens de Sibérie à disposer d’eux-mêmes signifiait que son frère devait rester en temps de paix à leur tenir une baïonnette sur la gorge. À force d’expliquer cette singulière situation, Bunny devint un bourreur de crâne presque aussi consommé que s’il avait été pourvu d’un poste diplomatique régulier et d’une immunité extraterritoriale. Ce manège dura un mois ou deux pendant que les Allemands traînés à Versailles devaient signer leur consentement à payer une indemnité inouïe. Alors un jour arriva une lettre qui lui rendit la tâche presque impossible. C’était une lettre d’apparence innocente, écrite d’une main malhabile sur quelques feuillets d’un papier de camelote, elle portait le cachet de Seattle et était adressée à « M. Bunny Ross, Paradise, Californie  ».
Conociendo el programa en su integridad, se exteriorizó el matiz de regocijado cinismo que nutría la crítica de los intelectuales jóvenes de América. Elegantes matronas engañaban a los maridos por pura castidad, ya que Wilson, en nombre de la libertad, prescindía de ella. Por disociación de ideas, para rendir homenaje a las leyes prohibitivas del alcohol, los estudiantes llevaban frascos de licor en el bolsillo trasero del pantalón. El torrente de impresiones que se desparramaba por América contrariaba a Bun en extremo. Iba a ir a Paradise y a dialogar con Ruth, a la que explicaría que el principio de libre disposición significaba, para el pueblo de Siberia, que Pablo tendría que permanecer allí en tiempo de paz, con el arma dispuesta a herir. Llegó Bun a ser tan diestro en las explicaciones que daba a Ruth, como un diplomático que goza de inmunidad extraterritorial. No dejó de ejercitar sus dotes oratorias en el campo de Paradise. Los alemanes, entretanto, se veían en el trance de firmar un tratado tan oneroso, que era sumamente difícil expresar numéricamente la cuantía de las reparaciones. La tarea patriótica de Bun se hizo imposible después de leer una carta, sin importancia, al parecer, escrita por ruda y tosca mano en pliegos de papel barato.
C’est pourquoi il me semble aujourd’hui impardonnable d’avoir de mon fait entravé durant tant d’années, même si ce n’était pas intentionnel, l’enquête sur mon passé antérieur, de sorte qu’il est maintenant trop tard pour aller trouver Adler, qui a vécu à Londres jusqu’à sa mort survenue pendant l’été 1988, et m’entretenir avec lui de cette enclave extraterritoriale dans laquelle par moments, comme je l’ai sans doute déjà dit, précisa Austerlitz, près de soixante mille personnes ont été entassées sur une surface d’à peine plus d’un kilomètre carré, des industriels et des fabricants, des avocats et des médecins, des rabbins et des professeurs d’université, des chanteuses et des compositeurs, des directeurs de banque, des commerçants, des sténotypistes et des femmes au foyer, des agriculteurs, des ouvriers ou des millionnaires, des gens de Prague et du reste du protectorat, de Slovaquie, du Danemark et de Hollande, de Vienne et de Munich, de Cologne et de Berlin, du Palatinat, de Westphalie et de la Basse-Franconie, chacun devant se contenter pour vivre d’un espace d’environ deux mètres carrés et, dans la mesure où il était à peu près en état de le faire ou plutôt jusqu’à ce qu’il soit enwagonné, comme on disait, et expédié à l’Est, étant contraint de travailler sans percevoir la moindre rémunération dans l’une des manufactures installées pour création de profit par le département de l’Économie extérieure, l’atelier de bandages de contention, la maroquinerie, la production d’articles de mode, de semelles de bois et de galoches en cuir de vache, la meule à charbon de bois, la confection de jeux de société tels que morpion, petits chevaux ou autres dames chinoises, le clivage des feuilles de mica, la tonte des poils de lapin, la mise en sachets de la poudre d’encre, la magnanerie des SS ou les nombreuses entreprises d’économie interne, le vestiaire, l’atelier de district pour le raccommodage, la récupération en tout genre, l’entrepôt des vieux chiffons, l’équipe d’enregistrement des livres, la brigade des cuisines, l’épluchage des pommes de terre, la transformation des os en farines ou la section des matelas, le service des malades et grabataires, la désinsectisation et l’élimination des rongeurs, le bureau d’encasernement, le greffe, l’administration autonome, laquelle avait son siège dans la caserne BV dénommée “le Château”, ou encore le transport de marchandises intra-muros, maintenu grâce à un bric-à-brac de charrettes des plus hétéroclites et quelque quatre douzaines d’antiques corbillards récupérés dans les communes rurales dissoutes du protectorat et regroupés à Theresienstadt où, avec deux hommes attelés au timon, quatre à huit poussant à l’arrière et s’agrippant aux rayons, ils roulaient dans les ruelles encombrées, étranges véhicules brinquebalants dont la peinture noire et argent ne tarda pas à s’écailler et dont bientôt on scia grossièrement les superstructures en mauvais état, les hauts bancs de cocher et les dais soutenus par des colonnes en bois tourné, jusqu’à ce que les soubassements portant des numéros et des inscriptions à la craie ne laissent plus guère deviner leur utilisation première, une utilisation, dit Austerlitz, qui restait d’ailleurs encore fréquemment la leur, car une part considérable des chargements que jour après jour il fallait transporter dans Theresienstadt était constituée par les morts, toujours en grand nombre, vu qu’en raison de la densité élevée de la population et du manque de nourriture les maladies infectieuses telles que scarlatine, entérite, diphtérie, jaunisse et tuberculose étaient impossibles à enrayer, que l’âge moyen des personnes déportées du territoire du Reich dans le ghetto dépassait les soixante-dix ans
Por eso me parece hoy imperdonable haber impedido la investigación de mi pasado lejano durante muchos años, sin duda no premeditadamente, pero sí por mí mismo, y que ahora sea demasiado tarde para visitar a Adler, que hasta su muerte en el verano de 1988 vivió en Londres, para hablar con él de ese lugar extraterritorial, en el que a veces, como sin duda he mencionado ya, dijo Austerlitz, había unas sesenta mil personas metidas a la fuerza en una superficie de apenas algo más de un kilómetro cuadrado, industriales y fabricantes, abogados y médicos, rabinos y catedráticos de universidad, cantantes y compositores, directores de bancos, comerciantes, taquígrafas, amas de casa, agricultores, obreros y millonarios, gentes de Praga y del resto del Protectorado, de Eslovaquia, de Dinamarca, de Holanda, de Viena y Munich, Colonia y Berlín, del Palatinado, de la Baja Franconia y de Westfalia, de las que cada uno tenía que arreglárselas con unos dos metros cuadrados de vivienda y todos, en la medida en que de algún modo pudieran hacerlo, o mejor dicho, hasta que, como se decía, fueran «envagonados» y enviados al Este, estaban obligadas a trabajar, sin la más mínima remuneración, en alguna de las manufacturas creadas por el Departamento de Comercio Exterior para obtener beneficios, en el taller de vendajes, en la talabartería, en la producción de guarnicionería, en la fabricación de accesorios de moda, en la de suelas de madera y chanclos de cuero de vaca, en el patio del carbón, en la producción de juegos como «Tres en raya», «No te enfades, hombre» y «Para ti el sombrero», partiendo mica, esquilando conejos, embotellando tinta en polvo, criando los gusanos de seda de las SS o en los numerosos talleres de la economía interior, en la sala de prendas de vestir, la de remiendos del distrito, el puesto de venta al por menor, el depósito de trapos, con el grupo de encuadernación de libros, la brigada de cocina, el pelotón de pelar patatas, el aprovechamiento de los huesos o la sección de colchones, en el cuidado de enfermos y achacosos, en la desinfección y la lucha contra los roedores, en la oficina de ubicación, en la inspección central, en la autoadministración, que tenía su sede en la barraca BV llamada «El castillo», o en el transporte de mercancías, que dentro de los muros se realizaba con una mescolanza de los más diversos carros y con unas cuatro docenas de anticuados coches fúnebres, que habían llevado de las abandonadas comunidades rurales del protectorado a Theresienstadt, donde, con dos hombres enganchados en las lanzas y de cuatro a ocho empujando y agarrando los rayos de las ruedas, se movían por las callejas abarrotadas, extraños vehículos balanceantes de los que, pronto, se descascarilló la pintura negra plateada y, de forma tosca, se serraron las estropeadas superestructuras, los altos pescantes y los techos almenados soportados por columnas salomónicas, de forma que las partes inferiores, numeradas y escritas con cal, apenas revelaban ya su función de otro tiempo, una función, dijo Austerlitz, que evidentemente desempeñaban todavía hoy con frecuencia, porque una parte considerable de lo que en Theresienstadt había que transportar a diario eran los muertos, de los que siempre había muchos porque, por la gran densidad de población y la alimentación deficiente, no se podía contener enfermedades infecciosas como la escarlatina, la enteritis, la difteria, la ictericia y la tuberculosis, y porque la edad media de los transportados al gueto desde la zona del Reich era de más de setenta años, y esas personas, a las que, antes de ser enviadas, se les hablaba de un agradable balneario climatológico llamado Theresienstad, con hermosos jardines, caminos para pasear, pensiones y villas y a las que, en muchos casos, se las había convencido u obligado a firmar unos, así llamados, contratos de compra de hogar, por un valor de hasta ochenta mil marcos, como consecuencia de esas ilusiones que les habían hecho concebir, habían llegado a Theresienstadt equipadas de una forma completamente equivocada,
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